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juillet 2010

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Tandis qu’il y a quelques jours Dominique Bussereau (UMP), secrétaire d’Etat français au transport passait en catimini à Nantes pour signer un accord de financement sur l’aéroport avec Jacques Auxiette (PS), Jean-Marc Ayrault (PS), Patrick Mareschal (PS) et la région administrative Bretagne, il est probable que Jean-Louis Boorlo annonce le choix du constructeur d’ici les prochains jours. Ce qui est pour l’instant sûr c’est, comme le disaient les opposants, que la note augmente déjà par rapport au chiffre de 581 millions d’euro annoncé en 2006. En effet le projet s’élèverait maintenant entre 654 millions et 754 millions, avec 138,5 millions de la part de l’Etat et surtout 115,5 millions de la part des collectivités territoriales. Les opposants à l’aéroport ne peuvent qu’être étonnés de voir la région Pays de la Loire et son président signer cet accord, alors qu’Europe Ecologie PdL se défendait encore et toujours auprès de la population lors du rassemblement du 3 juillet à Notre-Dame-des-Landes, d’avoir signé un accord avec le PS en avril dernier lors des élections régionales, empêchant un vrai engagement de la région sur l’aéroport.

La nouvelle alliance PS/EE-PdL déclarait pourtant il y a quelques mois « la région ne financera pas de nouveaux programmes routiers au cours de ce mandat », cet accord avec l’Etat comprend bien « la réalisation de l’aéroport et sa desserte terrestre ». Enfin comme beaucoup le pressentaient, le remboursement éventuel des collectivités ne se fera qu’au cas d’une très improbable rentabilité du projet et ne sera en rien garanti par l’Etat Français. Autrement dit, de l’argent public que nous ne reverrons jamais.

Face à cela, certains élus écologistes crient à la « trahison », quand Christophe Clergeau, vice-président de la région et fils de, répond que ceux-ci « étaient parfaitement informés ». « Trahison » qui ne prenait pas alors en compte le communiqué paru aujourd’hui dans la presse par l’UDB de Loire-Atlantique, membre de la liste Europe Ecologie Pays de la Loire aux élections régionales, qui soutien maintenant cet accord Etat-Collectivités en présentant l’aéroport comme permettant de « changer la donne face à l’hyperconcentration des activités dans le bassin parisien ». Des propos stupéfiants pour un parti se définissant écologiste et autonomiste qui semble bien vite oublier ses colistiers et le déséquilibre est/ouest dont souffre notre pays, la Bretagne, qui voit « s’hyperconcentrer » les activités dans le bassin nantais.

Tandis qu’on attend encore les interventions des élus d’EE-PdL à propos d’autres sujets sur lesquels ils avaient pris positions, notamment sur l’unité territoriale de la Bretagne, il semble que tous ceux qui se posaient encore la question de l’utilité politique d’un accord entre PSF et EE-PdL, trouveront là les éléments de leur réponse. Alors que les contradictions du PS ne semblent plus beaucoup ébranler leurs intérêts, il est clair que ceux qui on vraiment à coeur de construire une Bretagne démocratique, unie et solidaire, soucieuse de son environnement et de la durabilité de son développement, doivent aujourd’hui s’affranchir du pouvoir du PS pour pouvoir construire une force et une action politiques efficaces et cohérentes. C’est ce à quoi BREIZHISTANCE a modestement essayé de contribuer en soutenant et contribuant aux dernières élections régionales à une liste Europe Ecologie Bretagne autonome vis-à-vis du PS.

Jonathan Guillaume

Le dossier de BREIZHISTANCE sur le projet d’aéroport :

skritell aerborzhSKRITELL AERBORZHHH

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Finalement c’est  prés de 200 personnes qui sont  venues manifestés à Guingamp pour réaffirmer que jean-Marie Lepen n’était pas le bienvenu sur nos terres. Mobiliser autant de gens en si peu de temps n’est pas si mal.

Breizhistance (Indépendance et Socialisme) et la Coordination pour une Bretagne Indépendante et Libertaire avaient appellé à occuper les rues de notre pays pour redir notre refus des discours racistes, fascistes et colonialistes du Front National, surtout ici en Bretagne, une nation dont le droit à exister est nier parles nationalistes français. Le Parti Communiste Français, des syndicalistes (CGT, CNT, SLB…) les jeunes du Parti Socialiste Français et plein de jeunes en compagnie de certains members de l’UDB et des Verts ont donc défilés avec nous, pour approcher au plus près la propriété de Myryam de COatparquet. C’est dans son domaine privé que la porte-parole du FN local a du organisé sa fête ; tant il est difficile à ces énergumènes de montrer leurs tristes faces dans notre pays, quand bien même cela se passe le jour de la fête nationale française.

Les gendarmes nous ont empêchés d’aller assez près. Quelques jeunes ont tenté de parcourir la voie de chemin de fer qui passe au dessus de la propriété de DeCoatparquet..en vain. La gare de Guingamp a été occupé une demi-heure, quelques trains bloqués et quelques cailloux jetés en direction des soldats français qui étaient trop prés des manifestants. Il n’y a eu aucune arrestation.

Les médias ont donnés la parole au président du FN (surtout le Télégramme) mais ils ont tous du nous donner la parole. Les bretons ont pu voir et entendre de cette façon que la gauche indépendantiste ne reste pas les bras croisés lorsque les fascistes cherchent à venir plastronner dans notre pays, inspirés qu’ils sont par la crise économique et sociale et par les discours xénophobes et racistes de l’UMP et d’une partie de la gauche française. Il nous paraît évident que l’extrême-droite essayera encore de jeter son dévolu sur la Bretagne, nous resterons vigilants pour leur barrer la route, que ce soient les vieux crabes du FN, Adsav ou les identitaires. Vive la lutte antifasciste ! Indépendance et Socialisme !

A-benn ar fin ez eo tost da 200 den a oa deuet da vanifestiñ e Gwengamp a-benn embann ne oa ket degemeret mat Jean-Marie Le Pen war hon douaroù. N’eo ket fall e vije deuet kement-se a dud dindan ken nebeud a amzer.

Breizhistance (Dizalc’houriezh ha Sokialouriezh) hag ar genurzhierezh evit Breizh dizalc’h ha diveli o doa galvet da ac’hubiñ straedoù ar vro evit adlavaret e nac’homp prezegennoù gouennelour, faskour ha trevadennour prezidant ar FN dreist-holl amañ e Breizh, ur vroad a vez nac’het dezhi ar gwir da vezañ gant broadelourien ar Frañs. Ar strollad komunour gall, sindikalourien (SLB, CNT, CGT…), re yaouank ar strollad sokialour gall hag un toullad tud yaouank kevred gant izili zo eus an UDB hag ar re c’hlas o doa dibunet ganeomp eta, evit klask mont an tostañ ar gwellañ eus tachenn Myriam de Coatparquet. En he domani prevez he doa aozet mouezh-aotreet lec’hel ar strollad faskour gall gouel an FN, ken diaes mard eo d’al loened-se diskouez o fri lous a wel d’an holl en hor bro, da vare gouel broadel ar Frañs zoken.

An archerien o doa miret ouzhimp da vont tost a-walc’h. Klasket o doa un toullad tud yaouank da gemer an hent-houarn a dremen a-us da zachenn De gCoatparquet… en aner ! Ti-gar Gwengamp zo bet ac’hubet e-pad un nebeud amzer, un nebeud trenioù stanket hag un dornad mein taolet war izili an arme gall a oa deuet da vezañ re dost eus ar vanifesterien. N’eus ket bet harzhet den ebet.

Ar mediaoù o deus roet ar gaoz da brezidant ar FN (dreist-holl le Télégramme) met an holl ivez o deus ranket reiñ ar gaoz deomp. Ar vretoned all o deus gwelet ha klevet evel-se ne chome ket dioberiant an tu-kleiz dizalc’hour.

A-benn ar fin ez eo tost da 200 den a oa deuet da vanifestiñ e Gwengamp a-benn embann ne oa ket degemeret mat Jean-Marie Le Pen war hon douaroù. N’eo ket fall e vije deuet kement-se a dud dindan ken nebeud a amzer.

Breizhistance (Dizalc’houriezh ha Sokialouriezh) hag ar genurzhierezh evit Breizh dizalc’h ha diveli o doa galvet da ac’hubiñ straedoù ar vro evit adlavaret e nac’homp prezegennoù gouennelour, faskour ha trevadennour prezidant ar FN dreist-holl amañ e Breizh, ur vroad a vez nac’het dezhi ar gwir da vezañ gant broadelourien ar Frañs. Ar strollad komunour gall, sindikalourien (SLB, CNT, CGT…), re yaouank ar strollad sokialour gall hag un toullad tud yaouank kevred gant izili zo eus an UDB hag ar re c’hlas o doa dibunet ganeomp eta, evit klask mont an tostañ ar gwellañ eus tachenn Myriam de Coatparquet. En he domani prevez he doa aozet mouezh-aotreet lec’hel ar strollad faskour gall gouel an FN, ken diaes mard eo d’al loened-se diskouez o fri lous a wel d’an holl en hor bro, da vare gouel broadel ar Frañs zoken.

An archerien o doa miret ouzhimp da vont tost a-walc’h. Klasket o doa un toullad tud yaouank da gemer an hent-houarn a dremen a-us da zachenn De gCoatparquet… en aner ! Ti-gar Gwengamp zo bet ac’hubet e-pad un nebeud amzer, un nebeud trenioù stanket hag un dornad mein taolet war izili an arme gall a oa deuet da vezañ re dost eus ar vanifesterien. N’eus ket bet harzhet den ebet.

Ar mediaoù o deus roet ar gaoz da brezidant ar FN (dreist-holl le Télégramme) met an holl ivez o deus ranket reiñ ar gaoz deomp. Ar vretoned all o deus gwelet ha klevet evel-se ne chome ket dioberiant an tu-kleiz dizalc’hour.

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Le mardi 13 juillet en délibéré de leur appel, les 6 jeunes militants de la Réunification poursuivis pour avoir lancé du coaltar sur des TER Pays de la Loire et sur des panneaux situés à proximité du palais de région, ont été condamnés à 11.000 euros et 2 mois de prison avec sursis. Dans un premier temps, ils avaient écopé de 34.200 euros d’amende, auxquels s’ajoutait une peine de 2 mois de prison avec sursis ainsi que 100 heures de TIG.

Pour de simples actions symboliques les peines restent lourdes. De plus persistent des incohérences dans les sommes réclamées. En effet un peu plus de 3000 euro pour 5 trains Pays de la Loire recouverts de peinture, et 7.000 euro pour un simple panneau contre plaqué de la région… Les inculpés et Skoazell Vreizh ne se satisfont pas de cette peine, tout comme l’ensemble des militants qui les soutiennent. Ils se donnent quelques jours pour donner suite, et pourquoi pas se pourvoir en cassation.

Il est sûr cependant que la solidarité vis-à-vis des militants doit continuer tout comme notre opposition déterminée à la partition de notre pays.

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Sous le mot d’ordre « la Bretagne c’est pas la France », c’est à Guingamp que BREIZHISTANCE avait manifesté le 12 décembre dernier contre l’organisation des « débats sur l’identité nationale » en Bretagne par le gouvernement français. Quelques semaines après la création de notre mouvement cette mobilisation avait été une réussite, d’autant que plusieurs « débats » avait été perturbés, repoussés voir même annulés en Bretagne.

Nous avons appris que Jean-Marie Le Pen avait choisi de célébrer la fête nationale française le 14 juillet à Guingamp ! BREIZHISTANCE appelle donc à un rassemblement mercredi 14 juillet place du Vally 11h pour rappeler à l’extrême droite française que la Bretagne c’est pas la France, et que les racistes et fascistes de tous poils n’ont rien à faire en Bretagne !

Tout comme lors des « débats » de cette hiver organisés par le gouvernement Sarkozy, ou dans les valeurs défendues par le FN, nous rejetons cette identité nationale française qui nie l’expression du peuple Breton, et qui dans sa propension impérialiste et colonialiste ostracise les populations étrangères et immigrées. Alors même que certaines personnalités et organisation politiques françaises classées à gauche, que ce soit le PSF ou en passant par Jean-Luc Mélenchon, aiment à surenchérir sur les valeurs nationalistes française, il est important de rappeler que cette identité n’est pas la notre et que Jean-Marie Le Pen et son drapeau n’ont rien à faire ici !

Dindan ar gêr-stur “Breizh n’eo ket bro-c’hall” e oa bet dibunet e Gwengamp d’an 12 a viz kerzu diwezhañ gant izili Breizhistance da vare aozadur daeloù ar gouarnamant gall diwar-benn an identelezh gall. Un nebeud mizioù goude krouidigezh hor strollad e oa deuet brav ganeomp, plantet  e oa bet  jeu e meur a ziviz publik , nullet hini Gwengamp.

Desket hon eus e teufe Jean-Marie Le Pen e Gwengamp evit lidañ  d’ar 14 a viz Gouere gouel broadel ar Frañs ! Setu ma c’halvomp da vanifestiñ da 11 eur plasenn ar Vally e Gwengamp d’an devezh-se evit adembann da faskourien bro-c’hall n’eo hor bro ul lodenn eus o hini hag evit adlâret n’eo ket deuet mat ar faskourien hag ar ouennelourien a-bep seurt en hor bro.

Ma vefe da vare daeloù ar gouarnamant Sarkozy e-pad ar goañv pe e prezegenn an FN ne asantomp ket an identelezh gall a nac’h da bobl vreizh ar gwir da vezañ, hag a laka diaes evel m’eo ret gant e hengoun trevadennour hag impalaerour an divroidi pe an estranjourien. Pa vez personelezhioù zo eus bed politikel ar frañs sañset bezañ eus an tu-kleiz, ma vefent eus ar strollad sokialour gall pe tost da Jean-Luc Mélenchon, o livañ muioc’h-mui o c’homzoù gant kaozioù broadelour gall ez eo a-bouez adlavaret n’eo ket an identelezh- se hon hini ! Evel mard eo pouezus adembann n’o deus Jean-Marie Le Pen hag e vanniel mann ebet da foutr er vro  !

 

skritell aerborzhSKRITELL AERBORZHHH

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Le traditionnel rassemblement estival de l’ACIPA des 2,3 et 4 juillet, festival le plancher des vaches, aura attiré à Notre-Dame-des-Landes autour de 2000 personnes sur trois jours de festivité et de lutte. Concerts, débats, ateliers, pique-nique, prises de paroles des organisations auront animé ce week-end populaire et militant. L’occasion aussi pour les militants locaux de BREIZHISTANCE de présenter un stand et de faire connaître leurs positions sur le projet d’aéroport.

Le T-shirt du festival contre l'aéroport en Breton !
Le T-shirt du festival contre l’aéroport en Breton !

A cette occasion des T-shirt BREIZHISTANCE “Aerborzh ‘mo ket” ont été tiré. Vous pouvez vous en procurer en écrivant au comité local breizhistance.naoned[at]gmail.com