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2010

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Selon une instruction interministérielle de mai 2010 prévoit de déployer dans le cadre d’un plan spécial 10 000 militaires sur l’hexagone en « cas de crise majeure ». Le SGDSN (Secrétaire Général à Défense et la Sécurité Nationale) dans la revue Armées d’octobre 2010, définissant un « cas de crise majeure » comme « Un événement – pandémie, attaque terroriste, catastrophe, crise d’ordre public – Dont la gravité et la portée conduise les autorités gouvernementale à activer le dispositif interministériel ».

Alors que le gouvernement s’entête depuis maintenant deux mois à ne pas entendre le grondement de la rue, que les arrestations de manifestants se multiplient depuis ces derniers jours, avec des condamnations (notamment en Bretagne, à Saint-Nazaire) à plusieurs mois de prisons ferme pour des jets de canettes, c’est avec une grande méfiance que nous accueillons cette nouvelle. Cette semaine l’Etat français n’a d’ailleurs pas hésiter à envoyer les CRS sur les piquets de grèves bloquant des dépôts de carburant, notamment en Bretagne, à Vern-sur-Seiche. Alors que la mobilisation sociale contre le réforme des retraites enfle à mesure de l’autoritarisme du gouvernement français, savoir que celui-ci a déposé cette instruction quelques jours avant la remise du rapport de projet de réforme aux syndicats, inquiète quant à la manière dont il pourrait traiter la résolution d’un conflit social dure et général.

Nous ne pouvons tolérer cette politique militariste ! Disons le haut et fort Jeudi 11 Novembre à Rennes, 14h00 place du Parlement !

Alors que la mobilisation sociale sur les retraites nous ne pouvons une fois une fois de plus tolérer cet investissement militaire contre la justice sociale et la démocratie. Rappelons que si selon Woerth il manque 36 milliards d’euro pour financer le système de retraite actuelle, les dépenses militaires ont atteint les 49 milliard d’euro en 2009 !

Rappelons que la France est toujours un pays en guerre ! Pour un 11 novembre antimilitariste !

Engagement de l’armée française en Afghanistan, défense des intérêts capitalistes et génération de conflits en Afrique, propagande de recrutement sur la jeunesse, répression … Les raisons de remettre en avant l’antimilitarisme comme revendication du mouvement social sont multiples. De même l’accaparement du territoire en Bretagne par l’armée (Camp de Coetquidan, Base nucléaire de l’Ile Longue, Base aéronavale de Lann-Bihoue, …) et la récente fausse alerte à la bombe il y a quelques jours provoquée par la base aéronavale de Landivisiau, sont toutes de bonnes raisons de se rassemblée Jeudi 11 novembre à Rennes pour dire :

«Afrique, en Afghanistan, Bretagne : Armée française dehors ! »

BREIZHISTANCE-IS appelle le plus grand nombre à se joindre à cette initiative et fera connaître prochainement les actions dans lesquelles nous nous engageons pour préparer cette campagne.

aerborzhmoket

Gervel a ra BREIZHISTANCE-IS da gemer perzh en obererezhioù al Lun 18 a viz Here en Naoned, aozet gant ACIPA, ACEDA ha kevredad an aozadurioù a-enep da raktres an aerborzh. . Galvet eo an dud eta adal 9 e, dirak ar C’huzul Departamant hag a-hed an devezh dirak palez Broioù al Liger ha Naoned-Metropol, kement ha diskuliañ raktres arc’hantañ an aerborzh d’an holl. Emañ UMP kevret gant PS o fouetañ madoù foran war zigarez dudioù brientek. Unan eus stourmoù ekologel poblek 2010 e tiskouez ar stourm enep-aerborzh bezañ. En tu-hont da-se ez eo ar mod nemetañ da dalañ ouzh ar gapitalouriezh hag ar bulldozerioù da lakaat fin d’ar raktres daonet-se, bet lusket daoust da redioù kemm sokial hag ekologel ekonomiezh ar vro.

Anzav a ranker pegen start eo deomp kompren kemennadenn Europe Ecologie da gemer perzh e devezh al Lun 18, gant ar soñj gwaskañ a-enep d’an aerborzh skoaz-ouzh-skoaz gant PS a-benn dilennadegoù prezidantel 2012. Mat eo gouzout ivez eo bet torret ar gevrad gant prezidant rannvro PS Broioù al Liger, bet sinet gant Europe Ecologie goude an dilennadegoù rannvro. En tu-hont da-se eo bet sinet raktres arc’hantañ an danframmoù hentoù a-drugarez d’ar stad. N’eus tra ‘bet da c’hortoz digant PS eta, estreget postoù dilennidi. Ur wech adarre eo stourm war al lec’h a c’hello cheñch penn d’ar vazh.

BREIZHISTANCE-IS appelle à participer aux actions du lundi 18 octobre à Nantes organisée par l’ACIPA, l’ADECA et la coordination des organisations contre le projet d’aéroport. Dès 9 h devant le Conseil Général et tout au long de la journée devant le palais des Pays de la Loire et Nantes Métropole, nous appelons le plus grand nombre à se rassembler et dénoncer le vote du projet de financement de l’aéroport dans les collectivités. L’UMP et le PS coude à coude, gaspillent l’argent public au nom d’intérêts privilégiés. La lutte contre l’aéroport s’annonce être une des grandes luttes populaires et écologiques des années 2010, c’est bien notre seule mobilisation face aux capitalistes et aux bulldozers qui permettra de stopper ce projet construit à l’encontre de la nécessaire transformation sociale et écologique de l’économie.

Cependant nous ajoutons ne pas comprendre l’annonce faite par Europe Ecologie à participer à la journée du lundi 18, en voulant faire peser sur un accord contre l’aéroport avec le PS en 2012, pour les présidentielles. Ceci alors que le président de région PS des pays de la Loire à casser cet été un accord de ce type signé avec Europe Ecologie, et que les désaccords se creusent encore entre les deux formations. Il n’y a aucun intérêt politique à espérer quelque chose du PS, et visiblement même pas des places d’élus à négocier au Conseil Général pour Europe Ecologie. Il n’y strictement rien à négocier avec le PS dans cette lutte, et même en général, c’est encore une fois la mobilisation sur le terrain qui permettra d’inverser le rapport de force.

Gervel a ra BREIZHISTANCE-IS da gemer perzh en obererezhioù al Lun 18 a viz Here en Naoned, aozet gant ACIPA, ACEDA ha kevredad an aozadurioù a-enep da raktres an aerborzh. . Galvet eo an dud eta adal 9 e, dirak ar C’huzul Departamant hag a-hed an devezh dirak palez Broioù al Liger ha Naoned-Metropol, kement ha diskuliañ raktres arc’hantañ an aerborzh d’an holl. Emañ UMP kevret gant PS o fouetañ madoù foran war zigarez dudioù brientek. Unan eus stourmoù ekologel poblek 2010 e tiskouez ar stourm enep-aerborzh bezañ. En tu-hont da-se ez eo ar mod nemetañ da dalañ ouzh ar gapitalouriezh hag ar bulldozerioù da lakaat fin d’ar raktres daonet-se, bet lusket daoust da redioù kemm sokial hag ekologel ekonomiezh ar vro.

Anzav a ranker pegen start eo deomp kompren kemennadenn Europe Ecologie da gemer perzh e devezh al Lun 18, gant ar soñj gwaskañ a-enep d’an aerborzh skoaz-ouzh-skoaz gant PS a-benn dilennadegoù prezidantel 2012. Mat eo gouzout ivez eo bet torret ar gevrad gant prezidant rannvro PS Broioù al Liger, bet sinet gant Europe Ecologie goude an dilennadegoù rannvro. En tu-hont da-se eo bet sinet raktres arc’hantañ an danframmoù hentoù a-drugarez d’ar stad. N’eus tra ‘bet da c’hortoz digant PS eta, estreget postoù dilennidi. Ur wech adarre eo stourm war al lec’h a c’hello cheñch penn d’ar vazh.

Les possibilités de faire céder l’Etat Français sur la réforme des retraites progressent. Les annonces de grève reconductible (SNCF, Total, Ports, … ) dans plusieurs secteurs permettent d’entrevoir une grève générale seule à même d’obtenir le retrait du projet de réforme. C’est sans doute cet espoir qui aura permis la mobilisation de mardi plus importante que les autres fois. De même les actions de blocages se sont multipliées ces derniers jours, notamment à Rennes où des militants de la Gauche Indépendantiste ont activement participé à la formation de piquets de grèves en fin de manifestation. La jeunesse vient de démontrer qu’elle venait de prendre sa place dans la lutte, aujourd’hui la L’assemblée générale des étudiants de Rennes 2 à voter le blocus. Aujourd’hui des actions de barrage et de distribution de tracts appelant à la grève se sont multipliés, et beaucoup sont prévus d’ici la manifestation de samedi. Plusieurs grèves sont reconduites dans l’Education, ainsi qu’à la SNCF à Rennes jusqu’à demain, et jusqu’à lundi à la raffinerie de Donges. Il faut maintenant maintenir ce cap et le faire progresser pour amplifier la mobilisation de samedi et permettre d’enchaîner sur grève dure d’ici ces prochains jours.

Tous dans la rue les samedi 16 octobre et mardi 19 octobre pour le retrait de la réforme !

Par ailleurs BREIZHISTANCE apporte son soutien aux jeunes travailleurs arrétés notamment à Saint-Nazaire suite aux manifestions de mardi. Deux d’entre eux se sont vus condamnés à des peines de 2 mois de prison ferme, et un autre placé en détention pour avoir refusé la comparution immédiate. Nous condamnons vivement ces peines anormalement élevées et clairement politique. Nous déclarons prêts à répondre à toute initiative de soutien.

Emañ an enluskerezh o vont war-gresk

Emañ posubldedoù lakaat ar stad da blegañ o vont war-raok, evit pezh a sell adreizhad al leveoù. Kemmennadennoù harz-labour da genderc’hel zo bet e meur a lec’h (SNCF, Total pe c’hoarzh er porzhioù), peadra da soñjal en un harz-labour hollek hepken, da c’hellout lemel an adreizhad kuit. A-drugarez d’ar spi-se emeur deuet a-benn da dizhout kement a dud e manifestadeg dimeurzh tremenet, muioc’h zoken ‘vit ar bodadegoù kent. En tu-hont da-se ez eus bet lakaet obererezhioù-stankañ e pleustr, e Roazhon da skouer, m’eo bet stourmerien an tu kleiz-dizalc’her o harpañ hardizh ar bikerien arsav-labour e dibenn ar vanifestadeg. Emañ ar yaouankizoù o paouez kadarnaat o flas hag o c’hemer perzh er stourm hirie, o votiñ ar blokus e-kerzh Emvod-Meur ar studierien e Roazhon 2. Obererezhioù stankañ hag ingalañ traktoù da c’hervel d’an harz-labour zo bet nouspet gwech, ha nouspet all zo raktreset ac’hann da zisadorn. Derc’hel penn zo d’ober eta, derc’hel da roeñvañ war an hevelep tu, hag ober ma vo manifestadeg disadorn ur pezh tra, gant ar soñj evel-just mont war-zu un harz-labour kalet evit an devezhioù da zont.

Bezomp holl er straedoù d’ar Sadorn 16 a viz Here evit ma vo skarzhet an adreizhad !

Emañ posubldedoù lakaat ar stad da blegañ o vont war-raok, evit pezh a sell adreizhad al leveoù. Kemmennadennoù harz-labour da genderc’hel zo bet e meur a lec’h (SNCF, Total pe c’hoarzh er porzhioù), peadra da soñjal en un harz-labour hollek hepken, da c’hellout lemel an adreizhad kuit. A-drugarez d’ar spi-se emeur deuet a-benn da dizhout kement a dud e manifestadeg dimeurzh tremenet, muioc’h zoken ‘vit ar bodadegoù kent. En tu-hont da-se ez eus bet lakaet obererezhioù-stankañ e pleustr, e Roazhon da skouer, m’eo bet stourmerien an tu kleiz-dizalc’her o harpañ hardizh ar bikerien arsav-labour e dibenn ar vanifestadeg. Emañ ar yaouankizoù o paouez kadarnaat o flas hag o c’hemer perzh er stourm hirie, o votiñ ar blokus e-kerzh Emvod-Meur ar studierien e Roazhon 2. Obererezhioù stankañ hag ingalañ traktoù da c’hervel d’an harz-labour zo bet nouspet gwech, ha nouspet all zo raktreset ac’hann da zisadorn. Derc’hel penn zo d’ober eta, derc’hel da roeñvañ war an hevelep tu, hag ober ma vo manifestadeg disadorn ur pezh tra, gant ar soñj evel-just mont war-zu un harz-labour kalet evit an devezhioù da zont.

Bezomp holl er straedoù d’ar Sadorn 16 a viz Here evit ma vo skarzhet an adreizhad !

Châteaubriant/Kastellbrient
Châteaubriant/Kastellbriant

La septième journée de mobilisation hexagonale et unitaire contre la réforme des retraites de samedi aura été comparable aux précédentes, c’est à dire réussie et imposante. Elle aura néanmoins démontrer comme pour les autres son incapacité à créer un rapport de force suffisant face à un gouvernement français toujours intransigeant.

Lannion/Lannuon
Lannion/Lannuon

Maintenir et imposer des conditions de travail, de salaires, d’emplois et de retraites favorables aux travailleurs est une lutte qui n’est évidemment pas facile face à un gouvernement français extrêmement autoritaire. Un gouvernement très libéral qui une fois plus à choisi de s’attaquer aux acquis des classes laborieuses quand les revenus des grands patrons augmentent par millions. Le degrés toujours croissant d’injustice sociale dans l’Hexagone impose aujourd’hui aux salariés et à leurs représentants de ne pas perdre cette bataille des retraites !

Il est aujourd’hui plus qu’évident que l’échelonnage des journées de manifestation et de grève ne fera pas céder le gouvernement français. Celui-ci nous le voyons bien s’est prémunis face à la « bataille des chiffres », et espérer 100 000 ou un million de manifestants de plus dans les rues le 12 octobre ne changera semble-t-il pas la donne. L’UMP et

Rennes/Roazhon (blocage centre Visitation)
Rennes/Roazhon (blocage centre Visitation)

ses amis du MEDEF doivent être clairement menacés dans leurs intérêts si nous voulons gagner. Nous appelons donc d’ici le 12 octobre à généraliser les appels à la grève générale reconductible, et à créer ces conditions en multipliant les actions de blocage économique. Déjà certaines fédérations ont posés des préavis de grève illimitées à partir du 12 octobre. La mobilisation des travailleurs des ports maritimes dans différents endroits de l’Hexagone est à ce titre exemplaires et demande à être suivie. Outre sur le port de Saint-Nazaire, des actions émergent en Bretagne depuis le 23 septembre avec notamment des blocages de route comme, qui ont été reconduit samedi à Quimperlé. Il faut de même noter qu’à Rennes des piquets de grève improvisés auront permis de faire fermer de grandes enseignes pendant plusieurs heures mercredi et samedi dernier. Leurs existences indiquent la possibilité de les intensifier et elles appellent à une conduite démocratique du mouvement à la base par l’organisation d’assemblées générales populaires dans toutes les villes de Bretagne. C’est d’ailleurs la seule voie cohérente à prendre si nous voulons vaincre et éviter les arrestations suivant les émeutes du 23 septembre à Saint-Nazaire et du CPE.

Quimperlé/Kemperle (blocage 4 voies)

Quimperlé/Kemperle (blocage 4 voies)

Nous souhaitons d’ailleurs réaffirmer notre solidarité avec les trois jeunes jugés et emprisonnés pour deux d’entre eux après la manifestation du 23 septembre à Saint-Nazaire, dont la libération a été éxigée par les organisations syndicales, CFDT, CGT, CFE/CGC, Solidaires, UNSA. Nous nous déclarons prêts à participer à toute initiative pour construire la nécessaire solidarité avec eux.

Bretagne libre et socialiste !

Jonathan GUILLAUME

Chom a ra kreñv fulor ar bobl abalamour da raktres ar gouarnamant evit daleañ oad al leveoù. Ma c’heller bezañ etre daou soñj diwar-benn efedusted ar manifestadegoù  aozet d’ar sadorn ez eo anat goude hini disadorn ez eus un toullad mat a dud e Breizh kontant da vont pelloc’h gant ar stourm. Kement-se zo bet diskouezet ouzhpenn gant an dud o deus stanket an hent-tizh e-kichen Kemperle ha gant ar re o deus rediet ur greizenn genwerzhel e Roazhon da serriñ he dorojoù.

Gervel a reomp hon izili ha  mignoned da gemer perzh e -kement darvoud a sikouro da stankañ an ekonomiezh a-raok, e-pad ha goude an devezh harz-labour a vo dalc’het d’an 12 a viz Here.

Faot a ra deomp embann ez eomp skoaz-ouzh-skoaz gant an tri froletour yaouank bet barnet ha bac’het evit daou dionte e Sant-Nazer goude an devezh stourm bet dalc’het d’an 23 a viz Gwengolo. prest omp da gemer perzh e kement intrudu a gengred a vo aozet evito.

BREIZH DIEUB HA SOKIALOUR !

Réponse à la demande de l’assocition “dou gallo su les paniaos” :

Breizhistance à bien pris note de votre initiative et souhaite y apporter un soutien moral. Elle constituera sans  doute un moment opportun pour mesurer l’importance de la demande sociale en faveur d’une signalétique gallo-français. Nous ne pouvons qu’être favorables à l’émergence d’initiatives permettant d’avoir une idée précise de la demande sociale dans cette perspective.

Il est évident que le gallo participe de l’identité nationale bretonne comme nous l’avons rappelé dans nos 100 propositions pour la Bretagne.

Malgré de nombreuses sollicitations en interne, aucun de nos adhérents ne nous a indiqué qu’il souhaitait dans sa commune porté votre revendication telle qu’elle. Ils restent évidemment libres de le faire.

De plus nos forces sont impliquées en priorité dans des campagnes telles que la lutte contre le projet de loi sur les retraites, la lutte contre le militarisme, la construction de notre parti, la lutte contre l’aéroport de NDL,…Nous serions hypocrites d’appeler publiquement à participer à votre initiative sans nous y impliquer.

Nous restons à votre disposition pour un dialogue constructif  pour une politique linguistique ayant comme objectif premier la normalisation de la langue bretonne sur tout notre territoire et une politique différencié pour le gallo en adéquation avec la demande sociale réelle.

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Breizhistance Dizalc’hiezh ha Sokialouriezh en deus eus notennet mat e oa eus hoc’h intrudu ha fellout a ra deomp kas hor skoazell spered deoc’h. Evel-just e c’hellimp muzuliañ a-drugarez d’hoc’h intrudu pegen kreñv eo ar goulenn sokial evit souten ur panellerezh gallaoueg-galleg.

Ne c’heller nemet bezañ a-du o welet intrudoù a servijo da gaout ur mennozh resis eus ar goulenn sokial war an dachenn-mañ.

Anat eo deomp ez eo ar gallaoueg ul lodenn eus hevelepted vroadel ar Vretoned evel m’eo menneget en hor skrid « 100 kinnig evit Breizh ».

Daoust d’ar goulennoù niverus hon eus kaset davet hon izili n’eus bet hini ebet anezho o respont deomp e vije bet laouen o tougen an azgoulenn evel m’emañ en e gumun.

Evel-just e chom kement hini anezho dieub d’en ober.

Hon nerzhioù politikel zo gouestlet da gentañ tout er c’houlzadoù evit difenn al leveoù, ar stourm kontrol d’an arme, sevel hor strollad, ar stourm a-enep d’aerborzh Kernitron-al-Lann.

Gwall bilpous e vijemp o c’hervel da gemer perzh en ho koulzad hep kregiñ e-barzh.

Dalc’hmat e chomomp prest da eskemm ganeoc’h en ur mod pozitivel evit sevel ur politikerezh yezh en defe da bal kentañ ledañ ar brezhoneg war hon tachenn diriadel en he fezh hag ur politikerezh disheñvel evit ar gallaoueg, a glotfe gant ar goulenn sokial wirion.

La mobilisation du 23 septembre est une réussite, comme le fût celle du 7 septembre, mais aussi comme le fût celle du 24 juin ! De même rappelons les grèves du 27 mai et du 23 mars 2010 qui portaient déjà sur le réforme des retraites… 5 jours de grèves et de manifestations contre un gouvernement qui très clairement ne compte pas céder, et maintenant deux autres journées annoncées par l’intersyndicale parisienne pour le samedi 2 octobre et le jeudi 12 octobre.

Si la mobilisation était comparable entre le 7 septembre et le 23 septembre en France comme en Bretagne, il faut selon nous y ajouter plusieurs éléments.

Depuis déjà plusieurs semaines l’Union Syndicale Solidaires, la CGT-FO, la FSU Loire-Atlantique et la CNT soutiennent la reconduction de la grève. Tout comme l’intersyndicale-Culture (CFTC, CFDT, CGT, FSU, SUD, UNSA), la CGT-services publics, la CGT-organismes sociaux, la CGT- Education, le SNUAS-FSU (assistants sociaux), la CGT-Chimie, CFTC-SNCF, le SNETAP FSU (enseignement agricole). A France-Télévision CGT, FO et CFTC ont déposés le 23 septembre un préavis de grève reconductible… Et sans oublier celui déposé en Loire-Atlantique dés le 13 septembre au niveau de l’éducation nationale.

De plus jeudi dernier ce sont les actions de blocages qui se sont multipliées en Bretagne à Ancenis (RN 23), Nantes (Pont de Pirmil) , Pont de Saint-Nazaire, Lorient (RN 165), et parfois des actions de barbouillage des permanences de députés UMP, comme à Chateaubriant et à Vertou . On notera aussi la mobilisation ce jeudi des habitants de l’île d’Ouessant pour la première fois, sans oublier la population d’autres îles bretonnes comme Groix et Belle-Ile. L’entrée en grève illimitée dans certaines entreprises comme à la raffinerie de Donges. Sans oublier les incidents survenues suite aux manifestations de et Saint-Nazaire, où des affrontements ont été éclatés avec les forces de l’ordre devant la préfecture, qui témoignent évidemment de la colère et du climat social.

Il faut aussi ajouter à ce constat l’exemple des manifestations de Saint-Nazaire ou de Rennes, où la divergence des points de vue sur la forme et le fond de ces mobilisations se sont matérialisées. A Rennes par exemple où un cortège de quelques milliers de personnes et mené par les syndicats CGT-FO, SUD, CNT et SLB, a su se démarquer pour proposer une alternative différente de celle proposée par l’intersyndicale CGT/CFDT/CFTC/FSU/UNSA.

60558_1613275613475_1283825147_31704717_2022808_n Dans les cortèges les mots de « grève générale » et de « retrait total » de la réforme, se sont fait de plus en plus importants. Pourquoi ? Parce qu’il est clair que Sarkozy ne nous laissera jamais récrire les lignes les plus importantes du projet. De même qu’il ne cédera pas sans qu’en soit inquiétées les ressources économiques de ses amis du CAC 40 et son pouvoir politique. Face à l’attitude du gouvernement et au vue de ces éléments nous constatons que le mode d’action doit monter en grade. Il est bien question de la reconduction générale de la grève. Nous redoutons cependant qu’au sein de l’intersyndicale majoritaire certaines centrales s’y opposent par principe. La mise en place de coordinations « régionales » afin de faire émerger de nouvelles dynamiques de lutte permettant de faire faillir le gouvernement s’imposent à nous. De n’importe quel endroit où des victoires peuvent être concrétisées, elles profiteront de toute manière à l’ensemble des travailleurs de l’Hexagone. Ceci nous paraît notamment judicieux à mettre en place en Bretagne (Loire-Atlantique incluse biensûr) où le degrés de mobilisation par rapport à la moyenne hexagonale apparaît important. Nous devons faire remonter ces revendications auprès des représentants des intersyndicales locales et dans certains endroits amener si nécessaire à dépasser le cadre de l’intersyndicale majoritaire. Les exemples de la lutte contre le CPE du LKP et du collectif du 5 février dans les Caraïbes en 2008, qui représentent les dernières victoires sociales obtenues dans le cadre de l’Etat français, sont selon nous à regarder de près. Nous invitons nos camarades à s’investir en priorité pour construire une grève de masse, de classe et populaire autogérée par la base ici en Bretagne.