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avril 2011

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Nous apprenons par la presse (Presse-Océan du 20/04/11), que des gendarmes auraient forcé un automobiliste à retirer de sa plaque d’immatriculation l’autocollant de 44 – BREIZH distribué par le collectif «plaques bretonnes – 44», dont BREIZHISTANCE fait partie. Un bond de près de cinquante ans en arrière où l’apposition d’un autocollant «BZH» sur son véhicule était encore interdit. Nous rappelons qu’avant la mise en service des nouvelles plaques plusieurs actions ont été engagé vis à vis du préfet, afin que les habitants de Loire-Atlantique est la possibilité de faire figuré le drapeau de leur pays sur celle-ci, comme cela est possible dans les autres départements bretons. La réponse de l’Etat et de la région Pays de la Loire a été négative. Nous condamnons le fait qu’un simple automobiliste puisse être victime du non respect par l’administration française du droit du peuple Breton à l’unité territoriale et à la manifestation de son altérité. Après la venue et les propos de Claude Guéant à Nantes, la loi sur l’interdiction de drapeaux «étrangers» lors de manifestation, etc … le climat politique imposé par le gouvernement français devient de plus en plus lourd.

Sera-t-il bientôt délictueux d’exprimer publiquement son sentiment d’appartenance à la nationalité bretonne ? Nous posons la question. Cet action de militaire français survient quelques semaines après qu’un magistrat français ait interdit a un témoin de s’exprimer en langue bretonne dans le tribunal de rennes et que ce même magistrat ai insulté notre langue nationale.

Face à ces attaques nous appelons les bretons à continuer les pratiques collectives de résistance à l’assimilation française, malgré les brimades, les insultes, les vexations, cela passe notamment par une participation massive à la manifestation du 18 juin à Nantes en faveur de l’unité de notre pays et pour que notre langue ait un statut.
Britanny is not france !
Bretagne libre et socialiste !

Après un an d’existence, les comités et militants de BREIZHISTANCE – IS de Loire-Atlantique lancent le premier numéro d’une nouvelle brochure. Son objectif : rendre compte de l’actualité sociale dans le département et des points de vue de la Gauche Indépendantiste. N’hésitez pas à nous rejoindre et à participer à cette revue. Bonne lecture !

Ur bloaz goude o c’hrouidigezh e lusk poellgorioù ha stourmerien BREIZHISTANCE – IS Liger-Atlantel ur gazetenn nevez. He fal : rentañ kont diwar-benn an nevezinti war an dachenn sokial en departamant ha brudañ savoù-poent an Tu Kleiz Dizalc’hour. N’ho pezit ket aon da gejañ ganeomp ha da reiñ un taol sikour evit aozañ ar gazetenn. Lennit mat !

Lutte des classes sur bords de l’Erdre.

Ce week-end, une énième marche pour l’accès de tous aux rives de l’Erdre se déroulait à la Chapelle/Erdre, au nord de Nantes. Depuis quelques temps les propriétaires des terrains et châteaux s’accaparant les bords de la rivière se rassemblent pour empêcher le déroulement des marches organisées par le collectif «Erdre pour tous». Plusieurs dizaines de châtelains et de propriétaires contre une grosse centaine de marcheurs.

Dés 1920, les premières pétitions dénonçant l’accaparement des bords de la rivière, lieux de repos et de ballades dominicales pour la classe ouvrière nantaise et chapelaine, sont portées à la connaissance des autorités locales. Les premières marches à la fin des années soixante et au début des années soixante-dix, seront inaugurées à l’initiative de familles chapelaines qui voient s’installer petit à petit une nouvelle race de possédants, souvent ses propres patrons, qui commencent à clôturer les terrains; tranchant ainsi avec le paternalisme des anciens propriétaires généralement bienveillants avec promeneurs et pêcheurs locaux. Cette lutte aujourd’hui presque centenaire, est révélatrice d’un antagonisme dont les problématiques environnementales plus récentes n’ont pas modifiées les caractères principaux.

Comme lors des marches des années 70, de nouvelles bousculades ont eu lieu dimanche derniers provoqué notamment par les possédants, avec néanmoins un camp de propriétaires qui a su au fil du temps mieux s’organiser et se regrouper sous le nom d’«Erdre patrimoine naturel vivant». L’argument est de dire que les «pauvres» ne sauront pas respecter le patrimoine vivant des berges, contrairement à eux et leur privatisation illégitime de l’espace naturel commun. Ce week-end on s’est bien rendu compte que ces néophytes de l’écologie étaient plus volontiers portés à dénoncer les «hordes de marcheurs» «qu’on a pas invité chez nous», qu’à défendre l’ecosystème du martin pêcheur (qui dans la réalité ne se trouverait pas bouleversé).

L’Etat Francais contre le pouvoir politique local

Cette marche était la première depuis l’entrée en vigueur le mois dernier de l’arrêté du Conseil Général, visant à appliquer l’obligation, pour les propritéaires de terrains situés sur le domaine public fluvial, de «servitude de marchepied» de 3,25m pour les piétons. D’abord Les conseillers généraux Françoise Verchère et Hervé Bocher étaient d’ailleurs présents lors de cette marche. Dans un communiqué publié 24 heures avant la marche militante, le préfet Daubigny prenait la défense des propriétaires en stipulant que la décision du Conseil Général ne suffisait pour autoriser le passage des promeneurs et tentait de dissuader ceux-ci de continuer leurs marches. Le réprésentant non élu et imposé de l’Etat Français fait donc encore une fois le choix de défendre les intérêts de sa classe plutôt que l’application de la loi.

Les gendarmes envoyés au lieu-dit La Poterie, tout en avouant ne pas savoir quelle décision appliquer, réclameront «un arrangement entre les deux parties».

Là est bien le problème, il n’y a pas d’arrangement possible entre les deux parties qui semblent au moins d’accord sur ce point là.

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Quelle issue possible ?

Le préfet qui a l’habitude de se réveiller un peu tard le lendemain de sa partie de golf, vient d’appeler à des réunions de concertation les 19 et 20 avril à la Chapelle et Sucé, et le 24 mai à Carquefou. En effet l’arrêté pris par le CG ne concerne pour l’instant que ces communes, mais l’application de la «servitude de marchepied» devrait en théorie pouvoir se faire jusqu’à Nort-sur-Erdre. D’ailleurs la question de la privatisation scandaleuse par un particulier de l’ensemble de l’île Saint-Denis sur la commune de Sucé, fait écho à la situation du domaine châtelain de La Rivière à Petit-Mars, où le dernier propriétaire, «un grand industriel» (?) empêchent les autres habitants de la commune d’aller aux châtaignes ou aux champignons contrairement à l’habitude.

Il aura fallu plusieurs décennies d’action et de mobilisations directes sur le terrain pour commencer à entrevoir une réappropriation collective des rives de l’Erdre. Fruit de l’ensemble des luttes qui ont vu les populations se mobiliser pour se réapproprier leurs espaces naturels communs face aux intérêts privés, l’expérience nous montre que l’application de la loi ne se fera qu’avec la mobilisation populaire. Le collectif «Erdre pour tous» maintient d’ailleurs son appel à une marche le 8 mai à Sucé/Erdre.

Enfin, il parait clair dans cette affaire que la préfecture joue un rôle antidémocratique et empêche l’application des décisions légitimes de démocratie locale; ceci nous renforçant dans notre volonté d’obtenir une véritable démocratie capable de faire appliquer les décisions allant dans le sens de l’intérêt collectif du peuple Breton.

Jonathan Guillaume, pour BREIZHISTANCE-NAONED

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Samedi dernier c’est une vingtaine de personnes qui ont pris part à la réunion d’information et de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah prisonnier depuis 1984 en France initiée par le comité Rennais de Breizhistance IS . On aurait pu attendre plus de participants mais en plus des militants de la gauche indépendantiste ayant initié la réunion plusieurs militants du mouvement des assemblées, des camarades du NPA, des syndicalistes étudiants sont venus discuter de la situation de notre camarade.

Grâce au matériel fournit par son comité de soutien  nous avons pu revenir sur :

– Sa situation judiciaire et la campagne internationale de soutien au Liban, en Palestine et dans l’état français

-Son identité politique

-Les lois anti-terroristes et les prisonniers d’Action Directe.

-Le climat d’arabophobie entretenu par les médias et l’UMP.

-Le rôle de l’impérialisme français dans les pays peuplés notamment par des Arabes ayant connus des vastes révoltes populaires.

Rendez vous a été prit pour les semaines qui viennent.


IMG_0769Voici le message que son comité de soutien nous a adressé http://liberonsgeorges.over-blog.com/article-declaration-du-collectif-pour-la-liberation-de-georges-ibrahim-abdallah-a-l-initiative-organisee-du-comite-breizhistance-a-rennes-70851594.html

Une soirée placée sous le signe de la lutte contre la justice de classe impérialiste et l’internationalisme. Il est étrange qu’au moment ou les peuples arabes se soulèvent, le cas de Georges Ibrahim Abdallah ne suscite pas plus de mobilisation de la part de ceux qui ne cessent de proclamer leur “solidarité” avec ceux qui luttent contre les dictatures en Egypte, au Maroc, en Tunisie…Il y a bien longtemps que Georges est de ceux là…et il paye ici dans les geôles françaises.

 

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Plus de 60 personnes sont venues prendre part au concert de soutien assuré par Skalpel de la Kbine. La partie hip-hop de la soirée assumant clairement la solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah qui , hasard du calendrier, “célébrait”  ses 60 ans en prisons après 9656 jours et nuits de détention, s’inscrivait parfaitement cette initiative politique et néanmoins festive.

Un bilan plutôt positif , qui rebondira sous la forme d’autres initiatives solidaires très prochainement.

 

Par ailleurs nous invitons nos sympathisants parisiens à prendre part aux initiatives du 17 avril en solidarité avec les prisonniers politiques Palestiniens et tous les prisonniers politiques.

L’UNESCO vient de publier son nouvel atlas des langues en danger. Le breton y figure au rang de celles comme “sérieusement en danger”, dont la survie est très compromise. L’Etat français est clairement responsable de cette situation, et tant que nous ne pourrons pas disposer en Bretagne des droits culturels et démocratiques nécessaires à sa survie nous ne pourrons inverser réellement la tendance.

́sistances-def - copieA titre de comparaison, sur les trente dernières années le nombre de locuteurs de gallois est passé d’environ 400 000 à 700 00 locuteurs actifs, et il est compris par plus de la moitié des 3 millions de gallois. Sur le même temps, le nombre de brittophones est passé de près de 600 000 à à peine 200 000 locuteurs actifs aujourd’hui. Notre langue meure sous nos yeux. La différence entre les deux, c’est une évolution institutionnelle et démocratique imposée par les luttes et qui aura pu faire s’inverser la tendance. Les premières lois permettant d’utiliser le gallois dans les documents et les administrations, et notamment dans les tribunaux gallois datent de 1967.

Le Mercredi 16 mars 2011, deux militants passaient devant devant la cour d’appel de Rennes pour être accusé de s’être livré à des actes en faveur de la Réunification de la Bretagne. Lorsque ceux-ci et leur témoin ont voulu s’exprimer en Breton le président de chambre de la cour d’appel, Pierre Dillange, les a sèchement renvoyé d’un «votre audience s’arrête là, je ne comprends pas le baragoin».

Breizhistance, mais aussi Ai’ta, 44=BREIZH, les jeunes de l’UDB, ont dénoncés cette attitude insultante et intolérable à l’heure où le breton est soit-disant langue officielle de Bretagne et inscrit dans le patrimoine de la constitution française. Tout comme les associations Bretagne Réunie et Kevre Breizh et les conseillers généraux MBP Christiann Troadec et Christian Derrien. Les militants de BREIZHISTANCE-IS, qui passaient devant le tribunal le 16 mars les remercient particulièrement. Nous attendons toujours les réactions d’organisations déclarées attachées aux droits linguistiques du peuple breton comme le SLB, l’UDB, le Parti Breton, Les Alternatifs,  Ecologie, le NPA, le Modem, etc … Ainsi que celles de certains élus. Il n’est pas trop tard.

Après les histoires de la Poste qui demandait à changer la toponymie d’origine bretonne, celle des chèques libellés en bretons et refusés par les administrations, les militants d’Ai’ta arrêtes par la police, les postes d’enseignants bilingues non pourvus, etc … Nous voyons que les très faibles droits linguistiques dont nous jouissons sont fragiles, il reste encore beaucoup de chemin avant que ne soit traité sur un pied d’égalité breton et français

Nous appelons donc le plus grand nombre a se joindre à nous et manifester en faveur de notre langue :

Le samedi 9 avril à Rennes place de la mairie à 14h pour l’action organisée avec Ai’ta.

Le mercredi 13 avril, 10h à Rennes devant le Parlement pour le délibéré des deux militants nantais jugés le 16 mars dernier, Jonathan Guillaume et Josselin Liotard.

Les 10, 11 et 12 Juin pour la fête nationale de la langue Bretonne à Kawan,

Le samedi 18 Juin à Nantes pour la manifestation «Bretagne en résistance[s]».

Ar brezhoneg en arvar ?

Hervez an UNESCO e vefe ar brezhoneg e-touez ar yezhoù en arvar. Anat eo d’an holl ez eo da gentañ ar stad c’hall a zo kiriek eus diskar ar brezhoneg. Embann kement-mañ na vir ket ouzhomp da embann fraezh ha sklaer ez eo kiriek ar vretoned o-unan eus tonkad o yezh.

Bemdez e rankomp deskiñ, komz, lenn ha difenn anezhi. Pep hini ac’hanomp a c’hell ober un dra bennak evit cheñch penn d’ar vazh. Pep hini ac’hanomp a rankfe bemdez strivañ war an dachenn hiniennel evit ma chomfe ur yezh vev. Ober kement all na c’hell ket mirout ouzhomp da gemer perzh e darvoudoù stroll evit ma vefe doujet ouzh ar brezhoneg er vuhez bublik. Evel m’o doa graet da skouer , stourmerien Breizhistance.IS en ur gemer ar gaoz e brezhoneg dirak lezvarn Roazhon d’ar 16 a viz Meurzh.

Abaoe ma oant bet kaset da sutal en un doare prim ha dismegansus gant Pierre Dillange , barner gall stag ouzh lezvarn engalv Roazhon ez eus bet meur a strollad oc’h embann o skoazell d’ hor stourmerien hag en ur c’houlenn gant ar republik madelezhus cheñch emzalc’h da geñver hor gwirioù yezhel.

Mennegomp neuze ar strollad Ai’ta ha re yaouank an UDB ha 44= Breizh . Ar frammoù anvet “Breizh Unvan/ Bretagne Réunie” evel “Kevre Breizh” o deus skrivet da vaodiern ar justis e Pariz o c’houlenn e vefe doujet ouzh ar brezhoneg, en ur  zisplegañ e oa bet feuket darn eus ar vretoned gant komzoù hag  emzalc’h ar barner hag o c ‘houlenn e kinnigfe, en ur mod pe un all, digarezioù d’ar vretoned. Kement-mañ zo bet graet ivez gant Kristian Troadec ha Kristian Derrien , bet dilennet n’eus ket pell zo e kuzul-meur Penn-ar-Bed evit ar strolladBreizh War-raok/Mouvement Bretagne et Progrès” .

Trugarez vras dezho !

N’hon eus ket klevet c’hoazh : Strollad Breizh/Parti Breton, UDB, Europa Ekologiezh,an NPA,  un toullad dilennidi…N’eo re ziwezhat.

O c’hortoz o c’hemmenadenn  ne c’hellomp nemet pediñ ac’hanoc’h da gemer perzh niverus en darvoudoù a heul evit plas ar brezhoneg er vuhez foran :

D’ar sadorn 9 a viz Ebrel e Roazhon gant ar strollad Ai’ta  ha Skeudenn Bro Roazhon dirak an ti-kêr da 2 e gm

D’ar Merc’her 13 a viz Ebrel da 10e00, plasenn Breujoù Breizh evit klevet barnidigezh lezvarn Roazhon a-enep d’hon daou ezel hag embann e kendalc’himp gant hor c’houlzad evit ma vefe doujet ouzh ar vrezhonegerien gant an ensavadurioù gall.

-Etre an 10 hag an 12 a viz Even e Kawan evit Gouel broadel ar Brezhoneg !

http://www.gouelbroadelarbrezhoneg.org/

-D’ar sadorn 18 a viz Even e NAONED evit unvaniezh hor bro hag evit hor yezh.

http://44breizh.com/

 


En juin 2008 lors de la dispersion violente de l’inspection académique occupée par des enseignants, Sami Benmeziane, professeur des écoles et militant syndical d’Indre avait été interpellé sans raison apparente. Condamné à une peine symbolique d’amende avec sursis en mars 2009 par un tribunal qui n’avait pas voulu reconnaître l’arbitraire de l’arrestation, un policier et le Trésor Public ont fait condamné l’instituteur à 29 000 euro de réparations pour un doigt qui aurait été cassé lors de l’interpellation.

Une condamnation injuste qui légitime l’arbitraire et l’usage d’une violence incontrôlée par les forces de l’ordre. BREIZHISTANCE-IS adresse son soutien à l’instituteur et appelle à renforcer son comité de soutien .

la video de l’interpellation :

arrestation de Sami Benmeziane

BREIZHISTANCE-IS Bro Naoned

Hervez an UNESCO e vefe ar brezhoneg e-touez ar yezhoù en arvar. Anat eo d’an holl ez eo da gentañ ar stad c’hall a zo kiriek eus diskar ar brezhoneg. Embann kement-mañ na vir ket ouzhomp da embann fraezh ha sklaer ez eo kiriek ar vretoned o-unan eus tonkad o yezh.

Bemdez e rankomp deskiñ, komz, lenn ha difenn anezhi. Pep hini ac’hanomp a c’hell ober un dra bennak evit cheñch penn d’ar vazh. Pep hini ac’hanomp a rankfe bemdez strivañ war an dachenn hiniennel evit ma chomfe ur yezh vev. Ober kement all na c’hell ket mirout ouzhomp da gemer perzh e darvoudoù stroll evit ma vefe doujet ouzh ar brezhoneg er vuhez bublik. Evel m’o doa graet da skouer , stourmerien Breizhistance.IS en ur gemer ar gaoz e brezhoneg dirak lezvarn Roazhon d’ar 16 a viz Meurzh.

Abaoe ma oant bet kaset da sutal en un doare prim ha dismegansus gant Pierre Dillange , barner gall stag ouzh lezvarn engalv Roazhon ez eus bet meur a strollad oc’h embann o skoazell d’ hor stourmerien hag en ur c’houlenn gant ar republik madelezhus cheñch emzalc’h da geñver hor gwirioù yezhel.

Mennegomp neuze ar strollad Ai’ta ha re yaouank an UDB ha 44= Breizh . Ar frammoù anvet “Breizh Unvan/ Bretagne Réunie” evel “Kevre Breizh” o deus skrivet da vaodiern ar justis e Pariz o c’houlenn e vefe doujet ouzh ar brezhoneg, en ur  zisplegañ e oa bet feuket darn eus ar vretoned gant komzoù hag  emzalc’h ar barner hag o c ‘houlenn e kinnigfe, en ur mod pe un all, digarezioù d’ar vretoned. Kement-mañ zo bet graet ivez gant Kristian Troadec ha Kristian Derrien , bet dilennet n’eus ket pell zo e kuzul-meur Penn-ar-Bed evit ar strolladBreizh War-raok/Mouvement Bretagne et Progrès” .

Trugarez vras dezho !

N’hon eus ket klevet c’hoazh : Strollad Breizh/Parti Breton, UDB, Europa Ekologiezh,an NPA,  un toullad dilennidi…N’eo re ziwezhat.

O c’hortoz o c’hemmenadenn  ne c’hellomp nemet pediñ ac’hanoc’h da gemer perzh niverus en darvoudoù a heul evit plas ar brezhoneg er vuhez foran :

D’ar sadorn 9 a viz Ebrel e Roazhon gant ar strollad Ai’ta  ha Skeudenn Bro Roazhon dirak an ti-kêr da 2 e gm

D’ar Merc’her 13 a viz Ebrel da 10e00, plasenn Breujoù Breizh evit klevet barnidigezh lezvarn Roazhon a-enep d’hon daou ezel hag embann e kendalc’himp gant hor c’houlzad evit ma vefe doujet ouzh ar vrezhonegerien gant an ensavadurioù gall.

-Etre an 10 hag an 12 a viz Even e Kawan evit Gouel broadel ar Brezhoneg !

http://www.gouelbroadelarbrezhoneg.org/

-D’ar sadorn 18 a viz Even e NAONED evit unvaniezh hor bro hag evit hor yezh.

http://44breizh.com/