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janvier 2012

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Daoust d’amzer fresk e oa deuet ouzhpenn 300 den da harpañ Bertrand Grimault ha Yann Manac’h disadorn e Karaez.

An daou garaezad a oaro d’ar 16 a viz C’hwevrer ha kondaonet e vint da 4 miz toull evit an hini kentañ ha da 6 miz gant goursez evit an eil a zo dilennet en ti-kêr.

Yann ha Bertrand dirak an ti-kêr
Yann ha Bertrand dirak an ti-kêr

Barnet e oant bet evit an eil gwezh d’ar 5 a viz Genver e Roazhon evit bezañ kemeret perzh e Kastellin e 2008 e unan eus ar manifestadegoù niverus a oa bet evit difenn ospital Karaez, e-lec’h ma oa bet plantet tan e dorojoù an is-prefeti.

Evel ma oa bet adlâret disadorn e oa bet 1500 den d’an devezh-se, n’eus den a gompren abalamour da betra ez eo an daou se zo barnet hepken evit bezañ difennet ar gwir da vezañ pareet ha da wilioudiñ e kerbenn ar poc’her.

A-bep seurt tud a oa deuet : kozh pe yaouank, sindikalourien (CFDT, Solidaires, CGT) an Aotroù Maer ha dilennidi ar gumun a-gevred gant paotred ha merc’hed UDB, NPA, Front de Gauche ha Breizhistance…Gellet o doa klevet an daou gomper oc’h adembann pegen faro int da vezañ difennet o bro ha servij publik ar yec’hed ha bezañ bet trec’h daoust da youl an dud o doa c’hoant da ziskar obererezhioù an ospital.

Evit diskouez o youl da chom skoaz-ouzh-skoaz gant o c’hamaladed o doa dibunet sioul ar vanifesterien betek dor an archerdi a oa bet klozet gwallvuan gant paotred Mari Robin.

tud a bep seurt
tud a bep seurt

N’eo ket echu ar stourm evit Bertrand ha Yann.

Emgav zo roet deoc’h d’ar meurzh 14 a viz C’hwevrer da 8e noz evit sellet ouzh ur film «Bombarde et lacrymo» en un davarn anvet «le papier timbré» straed Dinan e Roazhon. Kontañ a ra ar film stourm tud bro garaez evit o ospital. Graet e oa bet gant ar gevredigezh “Canal Ti Zef” . Lodennoù a c’hellit gwelet dre aze.

Bertrand a vo ganeomp d’an nozvezh se.

war an ti-kêr
war an ti-kêr

D’ar yaou 16 a viz C’hwevrer e vo un tolpadeg da 12e diwar galv komite difennourien an ospital dirak breujoù Breizh e Roazhon da c’hortoz disoc’h ar prosez a vo roet da 2e GM.

 

La marque «Produit en Bretagne» vient de nouveau de perdre en crédibilité en s’offrant une campagne de pub remerciant pêle-mêle, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Jean-Luc Melenchon, François Bayrou, l’anecdotique mais très droitier Nicolas Dupont-Aignan … et la candidate de l’extrême droite française Marine Le Pen. Une vraie campagne de soutien en pleine période électorale ! C’est d’ailleurs et notamment pour dénoncer l’absence de leur candidate parmi les préférés des patrons bretons que l’UDB et Europe Ecologie sont montés au créneau.

 

pub-telegramme

 

Au nom de quoi un lobby économique s’est permis ce week-end d’imposer dans les médias breton une campagne de pub, s’apparentant clairement à des consignes de vote ? Ce serait selon eux pour promouvoir la «relocalisation», que produit en Bretagne serait seul à défendre depuis vingt ans : «Chacun aura compris que nous nous réjouissons, avec un certain sourire, de voir la Relocalisation ENFIN entrer au cœur du débat public, de façon très large, quand nous y consacrons tous nos efforts depuis presque vingt ans.» écrivent-ils dans un communiqué de presse.

Pour ceux qui voudraient voir en «Produit en Bretagne», les inventeurs de la «relocalisation» nous les informons qu’un des premiers à avoir analysé ce processus économique en opposition aux délocalisations est l’économiste E. M. Mouhoud à la fin des anées 80 … donc bien avant la création de «Produit en Bretagne». Il définit d’ailleurs la relocalisation comme : «le retour ou le maintien dans leur pays d’origine d’unités productives, d’assemblage ou de montage antérieurement délocalisées sous diverses formes dans les pays à faibles coûts salariaux».

«C’est bien l’Emploi et l’Economie que nous défendons en Bretagne» dit «Produit en Bretagne». En 2008, l’émission Capital de M6 avait épinglé «Produit en Bretagne» pour vendre des produits non produits en Bretagne (!). C’est notamment le cas des Poêlées Celtiques dont l’ensemble des légumes viennent de Chine, et qui plus est, avec de vrais bouts d’OGM ! L’année dernière on a aussi vu l’entreprise Armor Lux, membre influent de Produit en Bretagne s’inquiéter de l’impact de la transition révolutionnaire en Tunisie … en effet la Tunisie représente près de 50% de la production d’Armor Lux, avec des ouvrières payées 250 euro pour 48h de travail hebdomadaire, on sentait alors que la marque bretonne avait peur d’y perdre quelque chose…

Faire de la pub, et donc mentir pour vendre ses produits, jouer sur des valeurs «d’éthique et de solidarité», sans les respecter, tout ça n’est pas très étonnant pour le lobby patronal qu’est «Produit en Bretagne». La participation de «Produit en Bretagne» à la banalisation de l’extrême droite, aura sans doute été la provocation de trop. Mais la marque se défend, comment ignorer près de «20% de part de marché»* (sic), écrivait-elle sur son compte facebook. Pas sûr non plus que toutes les entreprises adhérentes s’y retrouvent. Voire des associations ou entreprises comme, au hasard, les trans-musicales, coop breizh, le festival interceltique ou oceanopolis, tous membres de “Produit en Bretagne”, remercier Marine Le Pen pour son discours sur la “relocalisation”, pas sûr que ça produise le meilleur effet !

Après avoir appelé les consommateurs de Bretagne à devenir les «présidents de la relocalisation des achats», nous attendons que «Produit en Bretagne» devienne «le président» de la relocalisation des productions et des emplois en Bretagne.

* Nous rappelons à «Produit en Bretagne», que la Bretagne n’est pas la France, et que le FN n’y a jamais atteint de tel score; peut être car nous y avons un «esprit d’éthique et de solidarité» différent de celui de cette marque.

La liste des adhérents de Produit en Bretagne

Le collectif « Du breton dans ma télé ! » appelle à un rassemblement le Dimanche matin 29 Janvier 2012 à 10h40 au Café de la Marine, à Saint-Nazaire (face au port, proche de l’entrée sud et du pont-levis).

Cette rencontre est organisée pour réclamer un retour rapide des émissions en langue bretonne sur les écrans de télévision de Loire-Atlantique, à l’occasion de la diffusion sur France 3 des « Prizioù », la seule émission en breton de l’année encore diffusée dans le département.

Les participants au rassemblement verront ensemble l’émission même si, en réalité, France 3 ne diffusera l’émission en Loire-Atlantique que le vendredi 3 février à 8h50. Ce choix d’un horaire insolite à la place de la diffusion du dimanche comme en Région Bretagne témoigne du mépris de la chaîne publique pour les téléspectateurs attachés aux programmes en langue bretonne.

Warlene e oa bet gwelet P. Grosvalet a zo prezidant Kuzul Meur 44 hiziv an deiz e Café de la Marine. Daoust hag eñ vo gwelet disul ? ....
Warlene e oa bet gwelet P. Grosvalet a zo prezidant Kuzul Meur 44 hiziv an deiz e Café de la Marine. Daoust hag eñ vo gwelet disul ? ….

Disul e Sant-Nazer evit distro ar brezhoneg en tele ‘ba Liger-Atlantel

Pedet o’ch da sellet ouzh “prizioù ar brezhoneg” e Sant-Nazer d’an 29 a viz Genver e Café de la Marine da 10h30. Evit gwir n’eus ket brezhoneg ken gant Frañs 3 e Liger-Atlantel abaoe un nebeut bloavezhioù ‘zo. Ar strollad “brezhoneg ‘barzh an tele” a ginnig an oberenn-se bep bloaz o sevel klemm evit ma vo ar gwir da selaou brezhoneg en tele e Liger-Atlantel. Da heul ar bedadenn savet gantañ :

Le comité Breizhistance du Pays de la Mée dénonce l’attitude contradictoire de Michel Hunault (député de Châteaubriant) sur de nombreux sujets, et notamment sur celui de la Réunification de la Bretagne.

Le 21 décembre 2011, M. Hunault (3e en partant de la droite) en compagnie de l'ensemble des députés bretons qui ont votés l'amendement
Le 21 décembre 2011, M. Hunault (3e en partant de la droite) en compagnie de l'ensemble des députés bretons qui ont votés l'amendement

En effet il vient de déposer aujourd’hui au conseil régional des Pays de la Loire un vœu contre la Réunification de la Bretagne. Avec son groupe de sept élus, il déclare «on en a assez de ce débat nanto-nantais sur la rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne». D’où leur décision de soumettre un vœu au vote qui rejettera «l’idée d’une partition territoriale sans que les autres départements de la région (PdL) soit consultés», et lancera «le débat de la création par référendum d’une région Loire-Bretagne».

Alors que les élus de la région Pays de la Loire n’ont jamais voulu reconnaître l’existence du débat sur les limites régionales, ils défendent aujourd’hui une position en contradiction avec l’expression populaire et l’intérêt des populations des territoires concernés. Ceci dans le seul but de préserver des intérêts particuliers. Pire, l’un deux, M. Hunault, a voté à l’assemblée nationale le 21 décembre dernier, l’amendement qu’il semble aujourd’hui dénoncer. Il n’était pourtant pas peu fier de poser ce jour là pour défendre un amendement qui pour la première fois donnerait la possibilité à la population de s’exprimer sur la réunification de la Bretagne, sans que la région Pays de Loire n’y oppose un droit de veto. Voyant l’échéance arrivée, certains voudraient contourner le problème en proposant un référendum contradictoire niant la question principale posée depuis quarante ans par la population, celle d’une Bretagne unie.

Il semble aujourd’hui que certains élus comme M. Hunault préfèrent les effets d’annonce et la communication à la cohérence politique.

Samedi 28 janvier à 15h  (place de la mairie ) à Carhaix, Breizhistance Indépendance et Socialisme participera aux cotés de nombreuses organisations politiques et syndicales au rassemblement de soutien aux deux Carhaisiens rejugés le 5 janvier à Rennes.

Ils étaient jugés en deuxième instance pour avoir prit part à une manifestation en 2008 pour défendre les services hospitaliers de Carhaix.

Lors de réquisitions hallucinantes le procureur avait demandé quatre mois fermes pour l’un et six mois avec sursis pour l’autre et ce alors qu’aucun élément n’indique qu’ils soient les auteurs des légères dégradations commises sur la porte de la sous préfecture de Chateaulin , fait pour lesquels on les a trainés en justice.

Soyons nombreux à leurs cotés  dés samedi prochain pour montrer notre solidarité avant le verdict qui sera prononcé à Rennes le 16 février.

D’autres initiatives auront lieu. Tenez vous informés.

Lire notre communiqué suite aux réquisitions.

Depuis 2008, la crise économique et financière n’en finit pas de s’amplifier. Alors que l’ensemble des salariés et des précaires la subissent de plein fouet, l’Union Européenne et les Etats, à la merci des banques et des agences de notation, imposent des politiques d’austérité sans précédant. Crise économique, crise financière, crise démocratique, crise écologique … tout ceci n’est-il pas le résultat et l’expression d’un même système politique, d’une même idéologie défendue dans l’hexagone tant par la gauche parlementaire que par la droite ?Des alternatives politiques à cet ordre souvent présenté comme établi existent, venez en débattre à Saint-Herblain le samedi 4 février à partir de 14h30à la salle des Noëlles Tesseries, 4 rue Louis Aragon. Réunion publique organisée par Breizhistance et Saint-Herblain à Gauche Toute.

invités :

Thierry Brulavoine, ancien élu Label Gauche à Saint-Nazaire et porte-parole du Mouvement des Objecteurs de Croissances

Eric Bainvel, membre de la liste Saint-Herblain à Gauche Toute, syndicaliste et militant à Breizhistance

Christian Nedelec, candidat de Saint-Herblain à Gauche Toute aux élections cantonales, délégué CGT et militant au NPA.

Comme le 15 décembre 2011, Breizhistance-IS s’associe à l’appel “Démocratie pour la Bretagne” initié par 44=Breizh et proposant un rassemblement devant le conseil régional de Bretagne administrative à Rennes le vendredi 3 février à partir de 17h. Nous nous associons pleinement à cette démarche car ces éléments proposent un processus institutionnel pouvant permettre aux bretonnes et aux bretons de construire leur droit à l’autodétermination.

Nous appelons le plus grand nombre à s’associer à cet appel et à mener cette campagne.

Nous relayons ici leur appel :

Le 15 décembre dernier 44 BREIZH lançait un Appel pour la Démocratie en Bretagne, auquel répondait Breizhistance-IS, les jeunes écologistes et l’UDB jeunes, rejoint plus tard par le Parti Breton. Notre volonté était de se saisir de la décision du 1er décembre 2011 prise par la région et les départements alsaciens de fusionner leurs conseils au seins d’une même collectivité unique aux compétences élargies, pour imposer le débat du statut de la Bretagne.

Près d’une cinquantaine de personne s’était retrouvée en soirée devant le Conseil Régional à Rennes rejoint notamment par plusieurs conseillers régionaux EELV.

Nous invitons le plus grand nombre à renouveler cette initiative en appelant à des rassemblements :

le vendredi 3 février à partir de 17h devant le Conseil Régional à Rennes à l’occasion de la session budgétaire,
le lundi 19 mars à partir de 17h devant le Conseil Général à Nantes,
le jeudi 29 mars à partir de 17h devant le Conseil Régional à Rennes.

Nous appelons de même à multiplier ces rassemblements partout en Bretagne.

Démocratie pour la Bretagne

Alors que l’amendement de Rugy-Le Fur a permit d’amplifier le débat sur l’unité administrative de la Bretagne, mais aussi sur celui de ses compétences et de son statut, nous souhaitons renouveler cet appel en réclamant auprès des collectivités de Bretagne :

-Un acte fort permettant d’engager clairement notre territoire sur la voie de l’unité territoriale.
-La réactivation de la commission mixte Loire-Atlantique/Région Bretagne et sa transformation en commission pour la réunification.

La réunification n’est pas une question identitaire ou historique, c’est une question de démocratie. Nombre de déclarations encourageantes de l’exécutif régional sur la gestion de l’eau, les OGM, le logement et le foncier, les compétences linguistiques, la politique énergétique, la politique de la mer, etc … sont en réalité sans effets en raison d’un manque de compétences régionales. De nombreux conseillers régionaux réclament des compétences législatives pour répondre à ces enjeux. C’est le cas de ceux d’EELV qui se prononcent pour un « parlementarisme régional », ou ceux de l’UDB qui réclament « l’autonomie », et même du président Jean-Yves Le Drian qui déclarait en juin 2011 « Le Pays de Galles nous fait rêver par sa capacité d’actions régionales ». Nous demandons de la cohérence et de véritables engagements dans cette direction, en réclamant :

-Un débat permettant d’engager, comme en Alsace, la fusion des départements bretons (dont la Loire-Atlantique) et de la région dans une collectivité unique.
-Une collectivité unique dotée de compétences législatives, comme il existe partout en Europe, qui s’engage sur la voie d’un vrai parlement régional.

LGV

-Alors qu’en Bretagne des luttes s’organisent contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, les lignes THT, les centrales à gaz, les porcheries industrielles, qu’ailleurs, en Italie, au Pays Basque des luttes importantes ont lieu contre les lignes LGV, il n’y a pas de débat prégnant sur le projet de TGV reliant Rennes à Paris : Bretagne grande vitesse.

- Le projet est déjà acté pour tous ceux qui comptent : les élus locaux, le gouvernement central, Ouest-France Les élus n’ont bien sur pas proposé de débat : Ce projet tous et toutes devraient l’approuver sous prétexte d’écologie (le train pollue moins que l’avion), de désenclavement de la Bretagne (Rennes ne sera plus qu’à une 1heure 30 de Paris, de développement économique (les touristes viendront en masse et les cadres et ingénieurs d’Ile-de-France pourront habiter dans l’est de la Bretagne et être à l’heure à la Défense).

- Pour nous le projet de ligne à grande vitesse aura d’autres conséquences pour les Bretons

* accentuation de la gentrification : par l’augmentation des loyers dans le centre-ville de Rennes (phénomène constaté à Strasbourg après l’arrivé du TGV)
* augmentation des disparités territoriales (Rennes sera plus près de Paris que de Quimper ou Brest)
* perte de terres agricoles (avec la construction de nouvelles lignes)
* ralentissement du développement du TER (les 703 millions d’euros de la part des collectivités bretonnes sauront autant de moins pour les lignes TER)

Se poser la question de la LGV c’est se poser la question de la démocratie en Bretagne, le peuple et les travailleurs de Bretagne doivent pouvoir décider des projets qui vont influer sur leur vie.

Pour participer au débat sur la question de la LGV, Breizhistance Pays de Rennes proposera une fois par mois une discussion/débat sur le thème de la LGV en invitant des interlocuteurs de différents horizons. L’objectif de ces débats est de développer de la liaison entre ceux qui luttent contre la gentrification, contre les grands projets destructeurs de l’environnement, contre le mythe de la ré-industrialisation et de la croissance verte, pour la terre, pour des transports véritablement écologiques au service des usagers, pour le vivre et travailler au pays, pour une véritable démocratie en Bretagne.

Les premiers débats :

La position de cheminots sur La LGV
Mercredi 1 février 19h salle du Champ de Mars
Avec un délégué syndical cheminot
http://www.rennes-info.org/IMG/pdf/…

Aéroport / Bretagne grande vitesse : la même lutte
Mercredi 7 mars 19h salle du Champ de Mars
Avec des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

Breizhistance Rennes/Roazhon

L’amendement déposé par les députés Le Fur et De Rugy le 21 décembre dernier, aura, du moins en Bretagne, presque fait oublier que celui-ci s’inscrit dans une loi plus large. La loi dite de «référendum d’initiative partagée» . Cette proposition de loi s’inscrit notamment comme une réponse du gouvernement à l’initiative populaire de l’automne 2009 sur la votation citoyenne contre la privatisation de la Poste, où deux millions de personnes s’étaient exprimées …. Le projet de loi actuelle exige lui près de 4,5 millions de signatures pour saisir l’assemblée et proposer un référendum. D’où le refus du groupe du PCF (“Gauche Démocrate et Républicaine”) de voter la loi mardi dernier.

Tout ne se joue pas en Loire-Atlantique contrairement à ce que titrait Ouest-France dimanche dernier. D’une part, car l’amendement nécessite l’accord de la «région d’accueil», la Bretagne administrative, par référendum. Mais aussi car le Conseil d’Etat reste décisionnaire d’une modification effective des limites territoriales, et que cet amendement ne peut se soustraire du contexte de la loi et du contexte électoral hexagonal.

Mardi dernier, les députés PS Lebranchu et Urvoas, ayant voté en faveur de l’amendement en première lecture se sont abstenus, suivant les consignes de Jean-Marc Ayrault président du groupe PS à l’assemblée. De même, Ronan Dantec, sénateur EELV fraîchement élu sur une liste commune avec le PS, ancien président du CUAB, a déclaré samedi dernier lors du débat organisé par 44=Breizh à Saint-Herblain, qu’il suivrait les consignes du PS et voterait contre la loi qui passera devant le Sénat. La loi étant selon lui “mauvaise”, il se conformait ainsi à ce qu’il pensait être la position du groupe PS. Ce matin, il annonce dans Ouest-France qu’il votera la loi et donc l’amendement. Ce qui a changé ? Ce qu’il croyait être la position du PS, qui plutôt que de voter contre s’est abstenu. Si peu de constance dans des prises de positions, en seulement quelques jours, témoigne de ce contexte électoral tendu et qui lui s’éloigne des enjeux démocratiques.

Cet amendement, s’il a le mérite de poser le débat en terme démocratique, ne sera sans doute pas celui qui permettra l’unité administrative de la Bretagne.

Philippe Grosvalet, nouveau président du Conseil Régional, déclarait hier que ce qui l’importait avant de parler de réunification était «d’avoir des régions fortes». Nul doute, que ses déclaration constituent avant tout une manière de botter en touche sur le débat actuel. Néanmoins c’est un poids essentiel du débat, que faire d’une Bretagne réunifiée sans nouvelles compétences institutionnelles comme un parlement ? Comment ne pas éviter un débat sur une collectivité unique ?

On aurait pu imaginer que cette proposition de référendum d’initiative partagée s’adresse aux collectivités et à la population en élargissant le simple champs d’une modification des limites territoriales. Dans ce cas là la question est bien celle du droit à l’autodétermination, d’une «région forte» certes, mais surtout réellement démocratique.

Il faut se défier des manœuvres et du jeu électoral entre PS et UMP. C’est à la société civile et aux élus des collectivités réellement engagés en faveur de la démocratie en Bretagne, d’imposer le débat sur l’unité territoriale comme partie intégrante du droit du peuple breton à se déterminer sur son avenir institutionnel, économique, social et environnemental. C’est un des moyens de sortir de la dépendance aux enjeux de pouvoir entre PS et UMP.

Le 5 janvier deux défenseurs de l’hopital de Karaez passaient devant la cour d’appel de Rennes pour leur participation supposée à des dégradations minimes en 2008 sur la porte de la sous-préfecture de Chateaulin.

Arrêtés au hasard parmi des dizaines de Carhaisiens ils n’avaient en première instance à Kemper écopés que de 150 euros d’amende.

Le parquet de Rennes a requis six mois de prison avec sursis contre l’un et quatre mois fermes contre l’autre !

 

Comme de nombreuses personnes présentes la semaine dernière devant le tribunal de Rennes nous sommes scandalisés par ces réquisitions délirantes traduisant une volonté de vengeance suite à la mobilisation de toute une population en faveur de l’accés au service public de santé pour tous en centre-Bretagne.

 

Elles s’inscrivent dans un mouvement plus large de répression féroce contre les acteurs des mouvements sociaux en Bretagne (opposants à l’Aéroport de Notre Dame des Landes, chomeurs en lutte de Rennes, militants pro réunification…) et ailleurs, traduisant le caractère de classe de l’appareil judiciaire aux ordres du pouvoir central Sarkoziste qui est en guerre permanente contre les masses populaires et ceux qui défendent leurs intérêts les plus immédiats et vitaux.

 

Nous affirmons notre pleine et entière solidarité avec les deux Carhaisiens qui ont assumés politiquement devant le tribunal leur engagement en faveur du maintien des services de maternité à Karaez qui s’était traduit notamment par leur présence à Chateaulin devant le symbole du pouvoir central parisien qui nous méprise.

 

Nous invitons le plus grand nombre à participer aux initiatives de soutien qui émergeront d’ici à la la date du verdict le 16 février prochain.

 

Breizhistance Indépendance et Socialisme.