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mars 2012

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Dec’h, d’an 29 a viz Meurzh, pa’oa bet votet steuñv neveziñ ar politikerezh yezh gant kuzul-rannvro Breizh velestradurel, stourmerien Breizhistance o doa lakaet o azgoulennoù war wel. E-pad breud kuzul-rannvro Breizh velestradurel hon doa dispaket ur giton “Brezhoneg yezh ofisiel=Parlamant“, en ur bouezañ war al lugan-mañ hag en eu deurel traktoù gant hon azgoulennoù. Dre ur gallaoud politikel lec’hel e vo roet d’ar brezhoneg ar plas a dle kaout er vuhez pemdeziek.

« N’eo ket politikerezh yezh kuzul-rannvro Breizh velestradurel a fell deomp dispriziañ » eme unan eus ar vanifesterien. “ ha c’hoazh :   « Faot a ra deomp lakaat ar gaoz war an diouer a zemokratelezh e Breizh ha diefeusted an ensavadurioù evel ma vezont betek bremañ

E penn-kentañ an nozvezh e oa en em vodet un tregont stourmer bennak eus Breizhistance, gant tud UDB, dirak ar Rannvro.

Adembann a reomp neuze n’eus nemet ur strollegezh, bodet enni an holl zepartamantoù (Liger-Atlantel en o zouez) hag ar rannvro, dezhi barregezhioù lezenniñ, ha kemeret ganti hent ur parlamant lec’hel gwirion, a vo gouest da remediañ ouzh ar berrentezioù-se.

N’eus nemet ur parlamant breton a c’hello reiñ d’ar yezh vrezhonek ar binviji ret da zerc’hel anezhi bev ha d’he ziorren, hag a walc’ho an diouer a zemokrateleezh lec’hel war holl diriad Breizh.

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Les partisans du projet se sont préparés toute la semaine !

Pendant toute la semaine précédant la manifestation, la préfecture et la municipalité n’avaient cessé d’envoyer des messages inquiétants, relayés par la presse locale. En effet, les policiers passaient dans les commerces recommandant de «fermer les magasins et de ne laisser aucun objet qui pourrait servir de projectile», annonçant la présence de 1500 gardes mobiles et CRS, de véhicules anti émeutes, d’un hélicoptère, … les calicots titrant même «Nantes : Etat de siège». Du jamais vue à Nantes ! D’ailleurs, beaucoup n’ont pas manqué de comparer cette mobilisation de forces de l’ordre à celle d’un «état de guerre», mettant en parallèle le nombre de soldats français mobilisé en Afghanistan (3 000) et celui mobilisé sur Nantes. Les organisateurs avaient d’ailleurs dénoncé cette mobilisation policière comme visant à effrayer les participants, rappelant aussi que depuis des mois, les habitants de Notre-Dame-des-Landes et des communes alentours subissent des dispositifs militaires similaires, notamment lors des enquêtes publiques.

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10 000 manifestants et 230 tracteurs !

Tout cela n’aura pas empêché la manifestation d’être une véritable réussite, de nombreux nantais apportant leur soutien le long du cortège. Vers 13h, les trois cortèges venus du Nord, du Sud et de l’Est de Nantes convergent vers la préfecture entourée de grilles anti-émeute et de gardes mobiles. Les manifestants posent des poireaux sur les grilles, lancent des confettis, plantent des arbustes et des légumes dans des parterres et de la terre de Notre-Dame ramenée en tracteur, tout ça aux côté de quelques animaux, vaches, biques, chevaux, … quelques banques et bâtiments sont peinturlurés. Malgré le dispositif policier l’ambiance est festive et déterminée. Après les prises de paroles, les manifestants s’installent sur le cours des 50 otages littéralement encerclée par les forces de l’ordre. Un feu de palette est allumée, ainsi que des feux d’artifice pendant qu’un groupe de batukada joue de la musique.

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Vers 19h, les gardes mobiles chargent sur les quelques 500 manifestants encore présents, qui fassent à l’incroyable dispositif ne résistent pas longtemps et se dispersent vers 20h, … Le lendemain, le journal Presse-Océan annonce «vers 21h, les dégâts étaient très limités en ville». Les travailleurs de Véolia sont envoyés par la mairie pour nettoyer les rues dans la soirée.

Un manifestant aura été blessé, ainsi qu’un policier en civile infiltré et repéré, qui sera très légèrement molesté. La police fera 7 interpellations, dont 5 gardés à vue, pour «la forme». On aura vu aucune arme, aucun cocktail molotov, rien à voir avec l’image de terreur et de violence que les autorités cherchent et chercheront tout le temps à imposer.

La violence et la provocation, comme nous l’avons déjà dit sont du côté des promoteurs du projet. La violence, c’est celle de Vinci, de l’Etat et des collectivités, qui n’hésitent pas à bétonner 2000 hectares de terres agricoles, de force, sans aucun processus démocratique. La violence c’est celle de subir tous les jours l’austérité, alors que le PS et l’UMP dilapident l’argent public dans les poches de leurs amis patrons de multinationales.

Conclusion

La mobilisation contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ne faiblit pas. Du 7 au 11 juillet le second forum européen contre les projets inutiles aura lieu dans la commune, soyez présents. Les quelques 200 tracteurs et les milliers de personnes mobilisées témoignent d’une véritable opposition populaire au projet. Contrairement à ce que disent les déclarations des porteurs du projet, les manifestants présents doivent être entendu, c’est ça le sens de la démocratie…

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Les 15 décembre 2011,3 février et 19 mars 2012, Breizhistance-IS s’associait à l’appel « Démocratie pour la Bretagne » initié par 44=Breizh et proposant un rassemblement devant le conseil régional de Bretagne administrative à Rennes et le conseil général de Loire-Atlantique à Nantes. Les jeunes écologistes et l’UDB jeunes, rejoint plus tard par le Parti Breton, ont répondu à cet appel.

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_Les éléments de cette démarche sont de toute première importance car ils promeuvent un processus démocratique institutionnel pouvant permettre aux bretonnes et aux bretons de construire leur droit à l’autodétermination.

_Le 29 mars prochain, le conseil régional de Bretagne administrative se réunira en session plénière afin d’examiner le plan d’actualisation de la politique linguistique. L’étude de ce dernier a été reporté à pas moins de 4 reprises depuis juin 2011 ! La politique linguistique ne se serait-elle pas considérée comme purement accessoire par le conseil régional ?

_Nous avons besoin d’un cadre de revendications de base afin d’obliger les élus locaux à faire des choses concrètes en Bretagne sans attendre quoique ce soit des dirigeants de Paris ni des promesses électorales. Ces revendications ont été exposées dans appel co-signé par Ai’ta, UDB, SLB et … Kevre Breizh en 2011.

_Ces revendications et propositions permettent à la langue bretonne d’avoir la place qui lui est due dans la vie quotidienne. Elles ne prendront toute leur efficacité que dans un cadre institutionnel permettant au peuple breton des prises de décisions souveraines

_ Nous réaffirmons ainsi que seule une collectivité unique, réunissant l’ensemble des départements (dont la Loire-Atantlique) et la région, dotée de compétences législatives, comme il existe partout en Europe et s’engageant sur la voie d’un vrai parlement local permettra de pallier à ces insuffisances. Seul un parlement breton pourra doter la langue bretonne des outils nécessaires à sa survie et son développement et comblera le manque de démocratie locale dans l’ensemble du territoire breton.

Nous appellons le plus grand nombre à un rassemblement devant le conseil régional, à l’Hôtel de Courcy, rue Martenot à Rennes, le jeudi 29 mars à 18h.

Brezhoneg, yezh vroadel, yezh ofisiel !

Démocratie pour la Bretagne !

Breizhistance appelle à participer à la manifestation pour la langue bretonne qui aura lieu à Kemper le 31 mars.

Nous sommes malgré tout déçus par le point de vue des organisateurs qui souhaitent convier au débat politique matinal uniquement des représentants de partis politiques représentés au Sénat et à l’Assemblée à Paris.

Les bretons défendant la langue bretonne n’ont jamais attendu quoique ce soit de la part des dirigeants pour faire progresser les choses sur le terrain et créer les outils afin d’assurer un avenir à notre langue nationale.

Nous aimerions comprendre pour quel motif les membres de l’UMP pourraient prendre la parole et défiler tranquillement à Kemper le 31 mars alors que Nicolas Sarkozy a clairement fait savoir qu’il ne souhaitait ni donner quelconque place que ce soit à la langue bretonne et aux autres langues dites “minoritaires” dans la vie publique ni signer la charte européenne des langues dites “minoritaires”.

Nous ne devons pas attendre grand-chose des membres du PS ou autres qui ne veulent défendre la langue bretonne que lorsqu’il y a des élections françaises en promettant une fois de plus que sera étudié la construction d’ un projet de loi pour les langues dites “minoritaires” une fois qu’ils seront élus.

Nous avons besoin d’un cadre de revendications de base afin d’obliger les élus locaux à  faire des choses concrètes en Bretagne sans attendre quoique ce soit des dirigeants de Paris.

Nous ne comprenons pas pourquoi les organisateurs n’ affirment pas clairement que la langue bretonne doit être officialisée en Bretagne. Nous ne comprenons pas non plus que ne soit mentionnée dans l’appel à manifester la nécessité d’un pouvoir politique fort en Bretagne afin que nos lois soient édifiées par le biais d’un Parlement.

Nous donnons rendez-vous à tous devant l’Hôtel de la Région Bretagne le 29/03 à 17H30 lors du vote sur la politique linguistique de la Région afin de réaffirmer notre volonté d’avoir un Parlement en Bretagne doté de tels pouvoirs.

Nous appelons tous nos adhérents et sympathisants à participer à la manifestation de Kemper le 31/03 en défilant derrière la banderole demandant l’officialisation de la langue bretonne de Brest à Clisson. Cette dernière se trouvera sur la place de la Résistance à Kemper.

Nous avons bien entendu l’appel de la jeunesse voulant voir de rapides progrès sur la place de la langue bretonne dans la vie publique. Nous demandons de les soutenir à Kemper et après.

Cf : Galv Ait’a

Il y a besoin d’un nouveau souffle sur le terrain, ici au pays, la lutte doit être menée quotidiennement avec des buts précis que l’on peut atteindre,basés sur le droit à l’ autodétermination comme il avait été exposé dans l’appel que nous avions co-signé avec Ai’ta, UDB, SLB et ….Kevre Breizh en 2011. http://issuu.com/breizhistance/docs/trakt_oberenn

Il a été trop rapidement oublié à notre avis.

Langue bretonne,langue nationale ! Langue bretonne, langue officielle !

Democratie pour la Bretagne !

Breizhistance IS.

Brezhoneg Yezh Ofisiel ! Galv evit manifestadeg Kemper d’an 31/03

Gervel a ra Breizhistance da gemer perzh er vanifestadeg evit ar brezhoneg a vo dalc’het e Kemper d’an 31 a viz Meurzh .

Met dipitet omp avat gant sav-poent an aozerien a fell dezhe pediñ en o dael a vo diouzh ar beure ar strolladoù o dez dilennidi e parlamant ha sened Pariz hepken.

Ar vretoned kar-o-yezh n’o deus ket gortozet biskoazh mann ebet a-berzh pennoù bras evit kas an traoù war-raok war an dachenn ha krouiñ ar binviji ret evit reiñ un dazont d’hor yezh vroadel.

Ha karout a rafemp kompren evit peseurt abeg e c’hellfe izili an UMP kemer ar gaoz pe dibuniñ didrabas e Kemper d’an 31 a viz Meurzh p’en deus embannet splann Nicolas Sarkozy ne felle ket dezhañ rein e mod ebet plas d’ar brezhoneg ha d’ar yezhoù all er vuhez foran ha kement mañ en ur nac’h e vije kadarnaet gant ar frans karta europa ar yezhoù ?

Na c’hortozomp ket kalz a draoù digant politikourien ar PS pe re all n’o deus c’hoant da zifenn ar brezhoneg nemet pa vez dilennadegoù gall en ur brometiñ ur wezh ouzhpenn e vo studiet an doare da sevel ur raktres lezenn nevez evit ar yezhoù

Ezhomm zo reiñ ur framm a azgoulennoù diazez evit rediañ an dilennidi lec’hel d’ober traoù fetis amañ hep gortoz mann ebet digant hon mistri e Pariz.

Ne gomprenomp ket abalamour da betra ne embanner ket sklaer e rank ar brezhoneg bezañ lakaet da yezh ofisiel e Breizh ha n’omp ket evit intentiñ ne vije anv er galv da vanifestiñ eus an ezhomm bras a c’halloud politikel kreñv amañ e Breizh a-benn sevel hol lezennoù hon unan dre hanterouriezh ur parlamant.

Setu ma roomp emgav d’an holl dirak rannvro Breizh d’an 29/03 da 5e30 pa vo votet politikerezh yezh ar rannvro evit adembann hon eus c’hoant da gaout ur parlamant e Breizh gant seurt galloudoù.

Goulenn a reomp gant hon izili ha mignoned kemer perzh er vanifestadeg e Kemper d’an 31/03 en ur zibuniñ a-drek d’ar giton evit ma vo ofisiel ar brezhoneg eus Brest betek Klison.

Klevet hon eus mat galv an dud yaouank o deus c’hoant da welet a-raokadennoù fonnus ha prim diwar-benn plas ar brezhoneg er vuhez foran, setu ma c’houlennomp da harpañ anezhe e Kemper ha goude.

Ezhomm zo ul lañs nevez war an dachenn amañ er vro, ar stourm a dle bezañ kaset war ar pemdez gant palioù resis a c’heller tizhout ha diazezet war ar gwir d’en em dermeniñ e-giz ma oa bet displeget er galv hor boa kensinet gant Ai’ta, UDB, SLB ha….Kevre Breizh e 2011.

Ankouaet eo bet re fonnus d’hor menno.

Galv Ai’ta evit ar vanif :

Koñkour meur

B.G.V (Bretagne à Grande Vitesse) :

Une demi-heure gagnée au coût de 3,4 Milliards d’Euros, pour le profit de qui ?


Réunion-débat  publique le vendredi 23 mars à Ploumagoar

Le projet de la B.G.V/ LGV a fait, pour ainsi dire, l’unanimité au sein des partis politiques français qu’il soit de gauche ou de droite. Personne, à priori, ne s’est posé la question d’une ré-orientation des financements publics vers le TER et le Fret en Bretagne. Pourtant seule une très petite minorité de la population utilise régulièrement le TGV (généralement dans les classes moyennes/supérieures) alors que la fréquentation des TER a largement augmenté. Les 3,4 milliards d’euros de la BGV ne seraient-ils pas plus utiles en étant investis dès maintenant dans le transport quotidien des Bretons ?

La Bretagne se caractérise par un réseau dense de villes moyennes  qui assurent l’attractivité et le maintien de la vitalité de ses territoires. Ne serait-il pas plus pertinent de développer un véritable service public breton de transport, gratuit pour les précaires, qui permettrait de réels échanges internes ?

Breizhistance IS invite Régis Delagree, syndicaliste à Sud Rail, pour animer une réunion débat sur ce sujet le vendredi 23 mars à 20h30 à Ploumagoar (salle de réunion, derrière la mairie). Cela sera l’occasion d’entendre une autre vision, celle d’une partie des travailleurs de la SNCF. Texte de Sud Rail Bretagne sur la LGV.

Breizhistance IS-bro dreger.

Hier matin, Jonathan Guillaume et Nathalie Roynard ont annoncé leur candidature à l’élection législative dans la sixième circonscription de Loire-Atlantique. Ils ont tenu à faire cette annonce à Notre-Dame-des-Landes, au local la Vache Rit, lieu symbolique de la lutte contre le projet d’aéroport.

crédit photo A. Rouet-Réby, L'Eclaireur
crédit photo A. Rouet-Réby, L’Eclaireur

Jonathan Guillaume, 29 ans, habite Nozay depuis un an, il est maître auxiliaire. Nathalie Roynard, 49 ans, est assistante de vie et habite le Petit-Auverné.

Ils ont présenté les trois axes principaux de leur programme, et appelé à la manifestation du 24 mars contre le projet d’aéroport à Nantes. Alors que notre département est déjà le plus touché de l’hexagone en terme de perte de terres agricoles, les deux militants de Breizhistance en ont profité pour interpeller les deux candidats du PS et de l’UMP, Yves Daniel et Michel Hunault, sur le projet d’aéroport. A Yves Daniel, il demande si “en tant qu’agriculteur bio, défendra-t-il encore l’artificialisation de plus de 2000 ha de terres à Notre-Dame-des-Landes ? “Qu’aurait il fait si le projet s’était monté dans sa commune ?”, quant à M. Hunault les candidats se demandent ironiquement si “son soutien au projet ,n’est pas en lien avec son ’emploi’ de tour operator pour ministres”

Pour Jonathan et Nathalie, la question de l’aéroport est une question essentielle en terme économique et sociale, d’aménagement et d’équilibre territorial. Le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes nous concerne tous. Sacrifier l’argent public au nom des profits des multinationales, renoncer à l’équilibre et à la solidarité entre les territoires en encourageant les phénomènes de métropolisation, croire à la croissance de la consommation en énergie et parier sur la stabilité du cours du pétrole, ce sont des choix que font les partisans du projet et contre lesquels Jonathan et Nathalie appellent à manifester Samedi 24 mars à Nantes.

Gervel a ra Breizhistance da gemer perzh er vanifestadeg evit ar brezhoneg a vo dalc’het e Kemper d’an 31 a viz Meurzh .

Met dipitet omp avat gant sav-poent an aozerien a fell dezhe pediñ en o dael a vo diouzh ar beure ar strolladoù o dez dilennidi e parlamant ha sened Pariz hepken.

Ar vretoned kar-o-yezh n’o deus ket gortozet biskoazh mann ebet a-berzh pennoù bras evit kas an traoù war-raok war an dachenn ha krouiñ ar binviji ret evit reiñ un dazont d’hor yezh vroadel.

Ha karout a rafemp kompren evit peseurt abeg e c’hellfe izili an UMP kemer ar gaoz pe dibuniñ didrabas e Kemper d’an 31 a viz Meurzh p’en deus embannet splann Nicolas Sarkozy ne felle ket dezhañ rein e mod ebet plas d’ar brezhoneg ha d’ar yezhoù all er vuhez foran ha kement mañ en ur nac’h e vije kadarnaet gant ar frans karta europa ar yezhoù ?

Na c’hortozomp ket kalz a draoù digant politikourien ar PS pe re all n’o deus c’hoant da zifenn ar brezhoneg nemet pa vez dilennadegoù gall en ur brometiñ ur wezh ouzhpenn e vo studiet an doare da sevel ur raktres lezenn nevez evit ar yezhoù

Ezhomm zo reiñ ur framm a azgoulennoù diazez evit rediañ an dilennidi lec’hel d’ober traoù fetis amañ hep gortoz mann ebet digant hon mistri e Pariz.

Ne gomprenomp ket abalamour da betra ne embanner ket sklaer e rank ar brezhoneg bezañ lakaet da yezh ofisiel e Breizh ha n’omp ket evit intentiñ ne vije anv er galv da vanifestiñ eus an ezhomm bras a c’halloud politikel kreñv amañ e Breizh a-benn sevel hol lezennoù hon unan dre hanterouriezh ur parlamant.

Setu ma roomp emgav d’an holl dirak rannvro Breizh d’an 29/03 da 5e30 pa vo votet politikerezh yezh ar rannvro evit adembann hon eus c’hoant da gaout ur parlamant e Breizh gant seurt galloudoù.

Goulenn a reomp gant hon izili ha mignoned kemer perzh er vanifestadeg e Kemper d’an 31/03 en ur zibuniñ a-drek d’ar giton evit ma vo ofisiel ar brezhoneg eus Brest betek Klison.

Klevet hon eus mat galv an dud yaouank o deus c’hoant da welet a-raokadennoù fonnus ha prim diwar-benn plas ar brezhoneg er vuhez foran, setu ma c’houlennomp da harpañ anezhe e Kemper ha goude.

Ezhomm zo ul lañs nevez war an dachenn amañ er vro, ar stourm a dle bezañ kaset war ar pemdez gant palioù resis a c’heller tizhout ha diazezet war ar gwir d’en em dermeniñ e-giz ma oa bet displeget er galv hor boa kensinet gant Ai’ta, UDB, SLB ha….Kevre Breizh e 2011.

Ankouaet eo bet re fonnus d’hor menno.

Galv Ai’ta evit ar vanif :

Koñkour meur

D’ar sul 11 a viz Meurzh , bloaz goude gwallzarvoud Fukushima e oa deuet ur 80 den bennak da gemer perzh er chadennad tud aozet gant ar genrouedad « dont maez eus an nukleel » e Lannuon. Faot a rae d’an aozerien kaout sonj an dud a laka o anv evit an dilennadegoù da zont . Maiwenn Salomon a oa e-touez an dud tolpet en treger d’an devezh-se , sed aze ar pezh he deus da lavaret diwar-benn an nukleel. Tolpadegoù all a oa bet bet d’ar memes deiz er vro, Sant-Maloù Roazhon hag er Faou (1000 den a oa deuet aze!) Fukushima

1 an !

Le 11 mars 2012, les japonais et le monde entier célébraient le terrible anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Il y a un an, sous le choc, l’ensemble des peuples de la planète prenait conscience de l’irresponsabilité dans laquelle les gouvernements nous entraînaient en faisant le choix du nucléaire, civil ou militaire. Depuis quoi de neuf ? La France, premier producteur mondial d’énergie nucléaire a lancé un grand audit de ses centrales. La conclusion : “aucun danger” !!!

La droite française, par la voie de Nadine Morano, a même été jusqu’à déclarer que cet accident les confortait dans leur choix du nucléaire car nous avions “la filière la plus sûre du monde” (!?)

Le PS, pro-nucléaire lui aussi, déclare qu’il serait insensé de se passer de cette énergie. Même Europe écologie-Les verts, qui après la catastrophe proclamait « plus jamais ça, sortie immédiate du nucléaire ! » ont signé un accord avec le PS prévoyant la poursuite de la construction de l’EPR à Flamanville et la réduction de seulement 20% de l’énergie issue du nucléaire pour 2025. Belle cuisine politicienne !

Quand au front de gauche, il est composé très majoritairement du PCF, qui a toujours affiché son soutien intangible à la filière nucléaire.

La plupart des partis français n’ont donc tiré aucune leçon. Il est vrai que la France est tellement forte que même le nuage de Tchernobyl s’était arrêté à la frontière ! Le peuple breton s’est toujours manifesté chaque fois qu’il le fallait dans son refus de cette énergie destructrice. Rappelons-nous de Plogoff, le Carnet, les projets d’enfouissements de déchets nucléaires à Bégard, Plouaret, Quintin…

Le samedi 10 mars à Lannion, nous avons participé au rassemblement qui avait lieu pour commémorer l’accident de Fukushima. A cette occasion, les organisateurs ont interpellé les candidats aux législatives sur la question de la sortie du nucléaire et sur leurs propositions. En tant que candidate pour Breizhistance IS pour les législatives sur la 4ème circonscription (Guingamp) je tiens à réaffirmer notre opposition ferme au nucléaire, qu’il soit civil ou militaire. Nous demandons :

-la décision immédiate d’une sortie définitive du nucléaire.
-l’arrêt du chantier de l’EPR à Flamanville et de l’ITER (réacteur de recherche sur la fusion nucléaire) à Cadarache.
-l’abandon du projet EPR de Penly.
-la fermeture immédiate des centrales les plus a risques : Fessenheim, Le Tricastin, Le Blayais.
-la fermeture de la base militaire de sous-marins nucléaires de l’île longue, site où a été notamment mis au point le nouveau missile nucléaire M51, violant ainsi le traité de non prolifération nucléaire
pourtant ratifié par la France.
-l’arrêt de toutes les activités liées à l’armement atomique. En Bretagne, en plus de l’île longue, quatre sites participent à ce programme dans l’opacité absolue (armée oblige !) : Brest, Landivisiau, Gâvres et La Montagne.
-une réelle planification budgétaire et technologique pour développer toutes les filières d’énergies renouvelables et encourager la recherche.
-un parlement breton souverain à même de faire le choix, comme en Ecosse, de l’indépendance énergétique 100% renouvelable et propre : ni nucléaire, ni centrale à gaz !
-une logique décentralisée de l’énergie qui évitera les lignes à haute tension et privilégiera un maillage du territoire breton en petite unités de production (maritimes, solaires, éoliennes…) qui plus est créatrices d’emplois. Les terrains ne manquent pas : des centaines d’hectares sont occupés par l’armée. A nous de les récupérer !

C’est ici et maintenant que se joue notre avenir énergétique.
Luttons maintenant pour une Bretagne libre et dénucléarisée !
Maiwenn Salomon, candidate pour Breizhistance aux législatives sur la circonscription de Guingamp.

Tout comme lors des rassemblements à Rennes les 15 décembre 2011 et le 3 février 2012 à Rennes, Breizhistance-IS appelle le plus grand nombre au rassemblement initié par 44=Breizh qui aura lieu lundi 19 mars entre 17h30 et 19h30 à Nantes devant les grilles du Conseil Général (session du conseil ce jour là).

L’unité administrative de la Bretagne est le premier pas vers une évolution institutionnelle de la Bretagne. Une évolution qui doit se faire dans le sens d’un parlement démocratique dans une Bretagne réunifiée à même de mettre en place le droit à l’autodétermination, et seule institution capable de réellement représenter les intérêts démocratiques du peuple breton dans son ensemble.

appel de 44=Breizh

Vendredi 3 février, lors du rassemblement en compagnie de la conseillère régionale UDB Naig le Gars.
Vendredi 3 février, lors du rassemblement en compagnie de la conseillère régionale UDB Naig le Gars.

Les pêcheurs sont toujours dans l’incertitude quand à la pérennité de leur activité à cause d’une législation française qui conduit à construire des navires énergivores, mais c’est aussi le cas des ouvriers des chantiers navales. Après la Sobrena, plus grand chantier de réparation navale de l’hexagone toujours en difficulté, c’est au tour des Chantiers de l’Atlantique-STX Saint Nazaire de faire les frais du mépris de la classe dirigeante parisienne pour l’industrie navale, malgré les emplois en jeu.

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En effet, dans le domaine ultra concurrentiel de la construction de paquebots, qui connaît une grave crise, STX Saint Nazaire, dans une situation difficile avait annoncé une bouffée d’oxygène en décembre avec la commande par la compagnie Viking Cruise River de deux “petits” paquebots de luxe (230 mètres de long pour 26.5 mètres de larges tout de même !). Mais depuis… Rien ! Car il y a un problème, c’est la garantie de financement. Et l’état français qui détient un tiers du capital du chantier nazairien n’a toujours rien fait ! Il existe pourtant un organisme, la Coface, qui gère pour le compte de l’état ces questions de garanti mais ce dernier n’a toujours pas donné son feu vert. Et le temps presse ! Car les deux principaux concurrents de STX que sont l’allemand Meyer Werft et l’italien Fincantieri (qui a construit notamment le Costa Concordia) font tout pour récupérer ce contrat. Sans cette commande, ce serait une situation dramatique pour l’emploi dans les chantiers nazairiens chez STX comme pour ses sous traitants.

L’état français, qui se vante d’avoir le plus grand nombre de kilomètres de côtes juste derrière les Etats-Unis, grâce à ses colonies, montre encore une fois qu’il méprise le secteur maritime, au détriment notamment de la Bretagne. La politique est faite par Paris pour Paris. L’industrie navale bretonne ne pourra préserver ses emplois et être renouvelée dans son mode de production, qu’avec un parlement démocratique breton maîtrisant le secteur économique maritime et ayant une représentation direct au sein des instances européennes.

Pour Breizhistance, pays nantais, V. Jacob