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2012

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Depuis 2008, la crise économique et financière n’en finit pas de s’amplifier. Alors que l’ensemble des salariés et des précaires la subissent de plein fouet, l’Union Européenne et les Etats, à la merci des banques et des agences de notation, imposent des politiques d’austérité sans précédant. Crise économique, crise financière, crise démocratique, crise écologique … tout ceci n’est-il pas le résultat et l’expression d’un même système politique, d’une même idéologie défendue dans l’hexagone tant par la gauche parlementaire que par la droite ?Des alternatives politiques à cet ordre souvent présenté comme établi existent, venez en débattre à Saint-Herblain le samedi 4 février à partir de 14h30à la salle des Noëlles Tesseries, 4 rue Louis Aragon. Réunion publique organisée par Breizhistance et Saint-Herblain à Gauche Toute.

invités :

Thierry Brulavoine, ancien élu Label Gauche à Saint-Nazaire et porte-parole du Mouvement des Objecteurs de Croissances

Eric Bainvel, membre de la liste Saint-Herblain à Gauche Toute, syndicaliste et militant à Breizhistance

Christian Nedelec, candidat de Saint-Herblain à Gauche Toute aux élections cantonales, délégué CGT et militant au NPA.

Comme le 15 décembre 2011, Breizhistance-IS s’associe à l’appel “Démocratie pour la Bretagne” initié par 44=Breizh et proposant un rassemblement devant le conseil régional de Bretagne administrative à Rennes le vendredi 3 février à partir de 17h. Nous nous associons pleinement à cette démarche car ces éléments proposent un processus institutionnel pouvant permettre aux bretonnes et aux bretons de construire leur droit à l’autodétermination.

Nous appelons le plus grand nombre à s’associer à cet appel et à mener cette campagne.

Nous relayons ici leur appel :

Le 15 décembre dernier 44 BREIZH lançait un Appel pour la Démocratie en Bretagne, auquel répondait Breizhistance-IS, les jeunes écologistes et l’UDB jeunes, rejoint plus tard par le Parti Breton. Notre volonté était de se saisir de la décision du 1er décembre 2011 prise par la région et les départements alsaciens de fusionner leurs conseils au seins d’une même collectivité unique aux compétences élargies, pour imposer le débat du statut de la Bretagne.

Près d’une cinquantaine de personne s’était retrouvée en soirée devant le Conseil Régional à Rennes rejoint notamment par plusieurs conseillers régionaux EELV.

Nous invitons le plus grand nombre à renouveler cette initiative en appelant à des rassemblements :

le vendredi 3 février à partir de 17h devant le Conseil Régional à Rennes à l’occasion de la session budgétaire,
le lundi 19 mars à partir de 17h devant le Conseil Général à Nantes,
le jeudi 29 mars à partir de 17h devant le Conseil Régional à Rennes.

Nous appelons de même à multiplier ces rassemblements partout en Bretagne.

Démocratie pour la Bretagne

Alors que l’amendement de Rugy-Le Fur a permit d’amplifier le débat sur l’unité administrative de la Bretagne, mais aussi sur celui de ses compétences et de son statut, nous souhaitons renouveler cet appel en réclamant auprès des collectivités de Bretagne :

-Un acte fort permettant d’engager clairement notre territoire sur la voie de l’unité territoriale.
-La réactivation de la commission mixte Loire-Atlantique/Région Bretagne et sa transformation en commission pour la réunification.

La réunification n’est pas une question identitaire ou historique, c’est une question de démocratie. Nombre de déclarations encourageantes de l’exécutif régional sur la gestion de l’eau, les OGM, le logement et le foncier, les compétences linguistiques, la politique énergétique, la politique de la mer, etc … sont en réalité sans effets en raison d’un manque de compétences régionales. De nombreux conseillers régionaux réclament des compétences législatives pour répondre à ces enjeux. C’est le cas de ceux d’EELV qui se prononcent pour un « parlementarisme régional », ou ceux de l’UDB qui réclament « l’autonomie », et même du président Jean-Yves Le Drian qui déclarait en juin 2011 « Le Pays de Galles nous fait rêver par sa capacité d’actions régionales ». Nous demandons de la cohérence et de véritables engagements dans cette direction, en réclamant :

-Un débat permettant d’engager, comme en Alsace, la fusion des départements bretons (dont la Loire-Atlantique) et de la région dans une collectivité unique.
-Une collectivité unique dotée de compétences législatives, comme il existe partout en Europe, qui s’engage sur la voie d’un vrai parlement régional.

LGV

-Alors qu’en Bretagne des luttes s’organisent contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, les lignes THT, les centrales à gaz, les porcheries industrielles, qu’ailleurs, en Italie, au Pays Basque des luttes importantes ont lieu contre les lignes LGV, il n’y a pas de débat prégnant sur le projet de TGV reliant Rennes à Paris : Bretagne grande vitesse.

- Le projet est déjà acté pour tous ceux qui comptent : les élus locaux, le gouvernement central, Ouest-France Les élus n’ont bien sur pas proposé de débat : Ce projet tous et toutes devraient l’approuver sous prétexte d’écologie (le train pollue moins que l’avion), de désenclavement de la Bretagne (Rennes ne sera plus qu’à une 1heure 30 de Paris, de développement économique (les touristes viendront en masse et les cadres et ingénieurs d’Ile-de-France pourront habiter dans l’est de la Bretagne et être à l’heure à la Défense).

- Pour nous le projet de ligne à grande vitesse aura d’autres conséquences pour les Bretons

* accentuation de la gentrification : par l’augmentation des loyers dans le centre-ville de Rennes (phénomène constaté à Strasbourg après l’arrivé du TGV)
* augmentation des disparités territoriales (Rennes sera plus près de Paris que de Quimper ou Brest)
* perte de terres agricoles (avec la construction de nouvelles lignes)
* ralentissement du développement du TER (les 703 millions d’euros de la part des collectivités bretonnes sauront autant de moins pour les lignes TER)

Se poser la question de la LGV c’est se poser la question de la démocratie en Bretagne, le peuple et les travailleurs de Bretagne doivent pouvoir décider des projets qui vont influer sur leur vie.

Pour participer au débat sur la question de la LGV, Breizhistance Pays de Rennes proposera une fois par mois une discussion/débat sur le thème de la LGV en invitant des interlocuteurs de différents horizons. L’objectif de ces débats est de développer de la liaison entre ceux qui luttent contre la gentrification, contre les grands projets destructeurs de l’environnement, contre le mythe de la ré-industrialisation et de la croissance verte, pour la terre, pour des transports véritablement écologiques au service des usagers, pour le vivre et travailler au pays, pour une véritable démocratie en Bretagne.

Les premiers débats :

La position de cheminots sur La LGV
Mercredi 1 février 19h salle du Champ de Mars
Avec un délégué syndical cheminot
http://www.rennes-info.org/IMG/pdf/…

Aéroport / Bretagne grande vitesse : la même lutte
Mercredi 7 mars 19h salle du Champ de Mars
Avec des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

Breizhistance Rennes/Roazhon

L’amendement déposé par les députés Le Fur et De Rugy le 21 décembre dernier, aura, du moins en Bretagne, presque fait oublier que celui-ci s’inscrit dans une loi plus large. La loi dite de «référendum d’initiative partagée» . Cette proposition de loi s’inscrit notamment comme une réponse du gouvernement à l’initiative populaire de l’automne 2009 sur la votation citoyenne contre la privatisation de la Poste, où deux millions de personnes s’étaient exprimées …. Le projet de loi actuelle exige lui près de 4,5 millions de signatures pour saisir l’assemblée et proposer un référendum. D’où le refus du groupe du PCF (“Gauche Démocrate et Républicaine”) de voter la loi mardi dernier.

Tout ne se joue pas en Loire-Atlantique contrairement à ce que titrait Ouest-France dimanche dernier. D’une part, car l’amendement nécessite l’accord de la «région d’accueil», la Bretagne administrative, par référendum. Mais aussi car le Conseil d’Etat reste décisionnaire d’une modification effective des limites territoriales, et que cet amendement ne peut se soustraire du contexte de la loi et du contexte électoral hexagonal.

Mardi dernier, les députés PS Lebranchu et Urvoas, ayant voté en faveur de l’amendement en première lecture se sont abstenus, suivant les consignes de Jean-Marc Ayrault président du groupe PS à l’assemblée. De même, Ronan Dantec, sénateur EELV fraîchement élu sur une liste commune avec le PS, ancien président du CUAB, a déclaré samedi dernier lors du débat organisé par 44=Breizh à Saint-Herblain, qu’il suivrait les consignes du PS et voterait contre la loi qui passera devant le Sénat. La loi étant selon lui “mauvaise”, il se conformait ainsi à ce qu’il pensait être la position du groupe PS. Ce matin, il annonce dans Ouest-France qu’il votera la loi et donc l’amendement. Ce qui a changé ? Ce qu’il croyait être la position du PS, qui plutôt que de voter contre s’est abstenu. Si peu de constance dans des prises de positions, en seulement quelques jours, témoigne de ce contexte électoral tendu et qui lui s’éloigne des enjeux démocratiques.

Cet amendement, s’il a le mérite de poser le débat en terme démocratique, ne sera sans doute pas celui qui permettra l’unité administrative de la Bretagne.

Philippe Grosvalet, nouveau président du Conseil Régional, déclarait hier que ce qui l’importait avant de parler de réunification était «d’avoir des régions fortes». Nul doute, que ses déclaration constituent avant tout une manière de botter en touche sur le débat actuel. Néanmoins c’est un poids essentiel du débat, que faire d’une Bretagne réunifiée sans nouvelles compétences institutionnelles comme un parlement ? Comment ne pas éviter un débat sur une collectivité unique ?

On aurait pu imaginer que cette proposition de référendum d’initiative partagée s’adresse aux collectivités et à la population en élargissant le simple champs d’une modification des limites territoriales. Dans ce cas là la question est bien celle du droit à l’autodétermination, d’une «région forte» certes, mais surtout réellement démocratique.

Il faut se défier des manœuvres et du jeu électoral entre PS et UMP. C’est à la société civile et aux élus des collectivités réellement engagés en faveur de la démocratie en Bretagne, d’imposer le débat sur l’unité territoriale comme partie intégrante du droit du peuple breton à se déterminer sur son avenir institutionnel, économique, social et environnemental. C’est un des moyens de sortir de la dépendance aux enjeux de pouvoir entre PS et UMP.

Le 5 janvier deux défenseurs de l’hopital de Karaez passaient devant la cour d’appel de Rennes pour leur participation supposée à des dégradations minimes en 2008 sur la porte de la sous-préfecture de Chateaulin.

Arrêtés au hasard parmi des dizaines de Carhaisiens ils n’avaient en première instance à Kemper écopés que de 150 euros d’amende.

Le parquet de Rennes a requis six mois de prison avec sursis contre l’un et quatre mois fermes contre l’autre !

 

Comme de nombreuses personnes présentes la semaine dernière devant le tribunal de Rennes nous sommes scandalisés par ces réquisitions délirantes traduisant une volonté de vengeance suite à la mobilisation de toute une population en faveur de l’accés au service public de santé pour tous en centre-Bretagne.

 

Elles s’inscrivent dans un mouvement plus large de répression féroce contre les acteurs des mouvements sociaux en Bretagne (opposants à l’Aéroport de Notre Dame des Landes, chomeurs en lutte de Rennes, militants pro réunification…) et ailleurs, traduisant le caractère de classe de l’appareil judiciaire aux ordres du pouvoir central Sarkoziste qui est en guerre permanente contre les masses populaires et ceux qui défendent leurs intérêts les plus immédiats et vitaux.

 

Nous affirmons notre pleine et entière solidarité avec les deux Carhaisiens qui ont assumés politiquement devant le tribunal leur engagement en faveur du maintien des services de maternité à Karaez qui s’était traduit notamment par leur présence à Chateaulin devant le symbole du pouvoir central parisien qui nous méprise.

 

Nous invitons le plus grand nombre à participer aux initiatives de soutien qui émergeront d’ici à la la date du verdict le 16 février prochain.

 

Breizhistance Indépendance et Socialisme.

Breizhistance Indépendance et Socialisme appelle à venir en nombre soutenir deux défenseurs  de l’hôpital de Carhaix qui seront rejugés en appel demain, jeudi 5 janvier, à Rennes.

Près de 4 ans après la victoire exemplaire de la population carhaisienne en lutte pour le maintien de l’accès aux soins et à un hôpital de proximité pour tous en défendant la pérennité de la maternité et de la chirurgie, nous dénonçons ce qui apparait comme un véritable acharnement judiciaire. La justice de l’Etat Français s’illustre une fois de plus par la répression et l’oppression pour répondre au juste combat social de citoyens bretons dans la défense de services publics de proximité.

Nous réaffirmons à cette occasion que la construction d’une société solidaire en Bretagne passe par un changement de cadre institutionnel : un parlement breton.

Tous demain à Rennes, place du Parlement de Bretagne à 16h

Un 70 a oa en em vodet dirak toull-bac’h ar merc’hed e Roazhon disadorn e-pad nozvezh kalanna.

A-bep seurt tud a oa deuet : sindikalisted, hiniennoù emsav ar bodadegoù, izili an tu-kleiz dizalc’hour…IMG_0023

C’hoant o doa da adembann o c’hasoni evit an urzh sokial ha politikel a wask an dud vunut dindan pouez divent ar bloavezhioù toull pa vez dieub da vont al laeron a-bep seurt a denn gounit eus lezenn kriz ar c’hevala.

Evit kamaraded komite «Euskal Herriaren Lagunak, Roazhon-Breizh» ( skourr Roazhon mignoned Euskal Herria e Breizh ) e oa ivez un digarez da adembann o c’henskoazell gant ar peder flac’h toull-bac’het e Breizh abalamour m’o deus kemeret perzh e oberennou ar strollad kuzh Euskarad «ETA» evit dieubidigezh sokial ha broadel bro-Euskal.

  

Forzhig a vannieloù evit goulenn ma vo adkaset ar prizoniadezed betek o bro a oa o strakal e teñvalijenn nozvezh kalanna, hep ankouaat bannieloù Breizh, Euskal Herri ha Broioù Katalan (unan eus ar 4 flach zo eus ar broiou Katalan).

A-drugarez d’ur sono galloudus an dud o doa gellet huchal luganioù zo tremenet dreist mogerioù uhel ar prizon. Kement-mañ en ur aergelc’h plijus a denne kalz da hini ur sportva da vare ur c’hrogad mell-droad. Meur a ganaouenn dizalc’hour zo bet klevet !

IMG_0033Luganioù oa bet skrivet ouzh ar mogerioù ken ma strake ar fuzeennoù.

Displijet bras e oa bet chas ar galloud gant kement a zisujidigezh dic’hortoz e kalon Roazhon, setu m’o doa tapet daou gamalad pa oant war hent an distro ..goude bezañ tremenet nozvezh kalanna en toull e oant bet laosket da vont goude bezañ bet tamallet hep prouenn evit bezañ livet murioù loued ha plantet tan en ur boubelenn. Barnet e vefont e miz Meurzh.

Dav e vo chom kengred gante. Ho kervel a reomp d’en ober. Evel m’oc’h kouviet da skrivañ da brizoniadezed ETA.

MA Rennes, 56 Bvd Jacques Cartier – BP 3106 35031 Roazhon Cedex Alberdi Zubirrementeria, Ane Miren   6994 Perurena Pascual, Argi 6411 Somoza Chamizo, Loren 7142 Lopez Resina Maria Dolores 7075