Social / Sokial

Une coordination Chômeurs Intermittents Précaires à Rennes

Pinterest LinkedIn Tumblr

Nous reproduisons ici un texte publié par le site l‘IMPRIMERIE NOCTURNE avec leur aimable autorisation.

Il relate les récents développements du mouvement des intermittents en lutte contre la nouvelle offensive patronale contre les droits à l’assurance-chômage des demandeurs d’emploi, travailleurs précaires, intérimaires et intermittents du spectacle. Nous invitons nos lecteurs et lectrices a relayer l’info et à participer aux actions de la coordination Chômeurs Intermittents Précaires.

C’était avant-hier, mardi 1er avril. Et ce n’était pas un poisson que les décisions du Medef. Près de 90 personnes s’étaient donné rendez-vous aux Ateliers du Vent à 18h en réaction aux accords de l’Unédic.

Petit rappel : dans la nuit du 21 au 22 mars dernier se sont déroulées d’âpres négociations entre patronat (Medef, CGPME, UPA) et syndicats (CFDT, FO, CFTC, CGT, CFE- CGC) sur la mise en place de nouvelles règles régissant les droits à l’assurance-chômage des demandeurs d’emploi, travailleurs précaires, intérimaires et intermittents du spectacle. Le Medef avait alors reculé sur l’une de ses propositions qui consistait à mettre fin au régime spécifique des intermittents. En contre-partie, il réclame à leur encontre :

– un plafonnement immédiat de l’allocation à 5745 euros brut mensuels maximum,

– une hausse des cotisations des intermittents et de leurs employeurs

– et l’ouverture de discussions avec l’État en vue d’une réforme de plus grande ampleur.

Avant d’être définitivement adoptée, cette nouvelle convention Unédic doit être signée officiellement par les partenaires sociaux engagés sur le projet (seuls la CFDT, FO et la CFTC ont signé pour le moment ainsi que le Medef, la CGPME et l’UPA). Elle devra être ensuite agréée par le gouvernement. Les dates de signatures ne sont pas arrêtées. Toutefois, il semblerait que tout devrait être réglé d’ici fin avril, début mai.

Il y a donc urgence. Et c’est cet état d’urgence qui a mené ces intermittents du spectacle, chômeurs mais aussi quelques plasticiens à créer le CIP Bretagne (Coordination des Intermittents et Précaires).
Plus qu’un enjeu culturel, il s’agit pour eux de défendre et de relayer une parole sociale, celle des 2,2 millions de chômeurs, travailleurs précaires, intérimaires et intermittents visés par cette réforme.
Leur réclamation : le non-agrément à l’accord de l’Unédic avec pour volonté de ré-entamer un dialogue avec les différents partenaires sociaux et l’État par la suite.

Une première manifestation aura lieu le vendredi 4 avril, sur la place de la Mairie à 16h30.

Suivre sur facebook la CIP Bretagne.

cip-bretagne-290x290

 

Write A Comment