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mai 2014

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Dans le cadre de la campagne pour les élections européennes 2014, la liste NPA/Gauche Indépendantiste Bretonne a été sollicitée par la Fédération Anti Nucléaire Bretagne. Voici nos positions :

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FAN : Etes‐vous oui ou non pour l’arrêt immédiat du chantier EPR ?


Oui, au Nouveau Parti Anticapitaliste et à la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) nous sommes pour l’arrêt immédiat du chantier EPR. Nous sommes pour la sortie la plus rapide possible du nucléaire (maximum 10 ans) et en conséquence pour l’arrêt immédiat des constructions en cours.


FAN: 
Etes‐vous oui ou non pour l’arrêt des réacteurs de plus de 30 ans ?


Oui, nous sommes pour l’arrêt immédiat des réacteurs de plus de 30 ans, en raison du danger important représenté par ces centrales arrivées en bout de course parce que les prolonger au-delà de 30 ans signifie forcément retarder la sortie du nucléaire.


FAN :
Etes‐vous oui ou non pour une sortie du nucléaire ? Si oui, sous quel délai ?

Oui, nous sommes pour la sortie du nucléaire. Et cela en 10 ans maximum, scénario à l’appui, argumenté et chiffré, dans la perspective d’une transition énergétique plus globale.
Cela doit résulter de la conjonction de deux facteurs : d’un côté la baisse de la demande en électricité par une politique de sobriété (baisse des consommations) et d’efficacité (rénovation de l’habitat, isolation, refus du gaspillage…) et d’économies, et de l’autre côté un développement massif des énergies renouvelables. Pour y parvenir, les obstacles ne sont plus techniques, tant les innovations en matière d’énergies renouvelables et de stockage ont été importantes ces dernières années, bien mais politiques et financiers.
Dans l’Etat français, comme ailleurs, c’est la logique capitaliste qui est le principal obstacle à cette nécessaire révolution énergétique.


FAN :
Etes‐vous oui ou non pour l’abolition unilatérale des armes nucléaires sur le territoire européen ?


Oui, le NPA et la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) plaident pour un désarmement unilatéral de l’Etat français et donc également sur le territoire européen.


FAN
: Quelles actions touchant au nucléaire envisagez‐vous de mener au parlement européen (abolition d’Euratom, des armes nucléaires, solidarité internationale, contrôle de l’utilisation des fonds européens,…) ?

Nos élus, avec d’autres nous l’espérons, porteront au sein du parlement européen des actes en conformité avec notre programme.
Nous nous positionnons pour un arrêt du nucléaire dans toute l’Europe et l’abolition du traité EURATOM « à durée illimitée… ».
Nous soutiendrons ardemment tous les mouvements citoyens contre le nucléaire civil et militaire.

Le 25 mai prochain, votez pour la liste “Pour une Europe des peuples et des travailleurs” soutenue par le NPA et la Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance).

Meeting en présence de Sandra Cormier (NPA), Gael Roblin (Gauche Indépendantiste bretonne) et la tête de liste Pierre le Ménahès.

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Comment s’y rendre ?

Métro Villejean Université ou J.F. Kennedy.
Bus ligne 4 ou 30 (arrêt Villejean Université).
11, rue des Flandres.

4 bonnes raisons d’envoyer valser l’austérité et le gouvernement le 25 mai dans les urnes avec la liste NPA/ Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance).

skritell

Une liste militante

Sur la liste NPA/Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance), pas de place pour les professionnels de la politique. Ouvrier, fonctionnaire, retraité, salarié du privé, intermittent… La politique doit appartenir à celles et ceux qui produisent les richesses et ne jamais être un métier. Nous défendons ainsi la limitation des mandats et la représentation proportionelle à chaque élection. La liste NPA/Breizhistance est composée par des gens qui se battent au quotidien pour changer la société !

Une liste porte-voix des luttes

Avec un ancien ouvrier délégué CGT comme tête de liste, un intermittent et un manifestant incarcéré pour avoir manifesté contre l’aéroport de Notre Dame des Landes, la liste NPA/Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance) se veut un porte-voix des luttes. C’est notre conception de la politique où il n’y a pas d’un côté celles et ceux qui se battent et de l’autre celles et ceux qui représentent. Le NPA et Breizhistance savent que c’est par l’action massive de toutes et tous que l’on pourra changer le système, notre liste en est le reflet !

Une liste anti-aéroport NDDL

Le NPA et la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance) sont engagés depuis le début dans la bataille contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Dans cette campagne nous sommes les seuls à être à la fois présent sur le terrain pour empêcher la destruction de terres agricoles et la mauvaise utilisation de fonds publics et à faire le lien avec la politique globale du gouvernement qui méprise la population et nous demande de nous serrer de plus en plus la ceinture ! Contre l’ayrautport, parce qu’il ne peut y avoir de capitalisme vert, la liste du NPA et dela Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance) est la seule liste vraiment écologiste !

Une liste qui défend vraiment les peuples

Face à cette Europe forteresse, le NPA et la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance) défendent la liberté de circulation et d’installation. Quand les capitaux peuvent circuler librement sans aucun contrôle de la population, des milliers de migrants meurent dans les barbelés de Ceuta et Melila ou en pleine mer au large de nos côtes. Cette Europe qui par contre ne donne pas de droits aux peuples qui veulent se déterminer librement, qu’ils soient Catalans, Basques, Corse ou Breton ! La liste NPA/Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance) existe pour faire entendre le droit des peuples, de tous les peuples !

skritellLes candidates et candidats de la liste menée par Pierre Le Ménahès aux élections européennes «Pour une Europe des travailleurs-ses et des peuples» soutenue par le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) et par la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance-IS), appellent à manifester le samedi 17 Mai à Nantes contre les répressions et particulièrement en soutien aux blessés et inculpés de la manifestation du 22 février contre l’aéroport, à 15h devant la préfecture.

Nous aurons évidemment une pensée particulière pour Enguerrand Delanous, militant anti-aéroport de 23 ans condamné à un an de détention et actuellement en prison, candidat sur la liste soutenue «Pour une Europe des travailleurs-ses et des peuples».Solidarite-avec-inculpes-et-blesses-NDDL-ZAD-Nantes-Bretagne-Info

 

Er Rouantelezh-Unanet evel un tammig e pep lec’h en Europa e klask kilstourmerien a bep seurt, gouennelourien ha faskourien lakaat bec’h war an divroidi a vije kablus deus an enkadenn ha deus holl diaesterioù labourerien ar c’hevandir.

Setu ma klask ar strollad UKIP (United Kingdom Independence Party/Strollad evit Rouantelezh-Unanet Dizalc’h) ober e vad eus an aergelc’h se evel ma ra an FN er c’hwec’hkorn da skouer.

An hevelep prezegenn pe dost a vez dalc’het gant an daou strollad : dispriz an estranjourien, ar repuidi ekonomikel (dreist-holl ar vuzumalned), tagañ ensavadurioù Europa, ha kanañ meuleudioù oad aour an trevadennoù hag an impalaerezhioù kozh. Hep ankouaat, anat deoc’h, derc’hel kaozioù disprizius diwar-benn ar maouezed hag an heñvelreizhidi.

Boaz e vez ar vretoned da glevet Marine Lepen pe he zad tagañ hor yezh pe difennourien an disterañ galloud politikel e Breizh kar e lakafent en arvar unvaniezh sakr ar Frañs peurbadus.

An UKIP deus e du a embann faro pegen pouezus eo difenn ar « Britishness » hag identelezh ar rouantelezh e-lec’h ma vez taget. Da lavarout eo : e Skos gant an dizalc’hourien hag e hanternoz Iwerzhon.

Gouez d’ar sontadegoù e c’hellfent rastellaat un niver uhel-tre a vouezhioù e dilennadegoù Europa.

Diaesoc’h e vo ar jeu er Skos moarvat.

Pa ouezer ne chom nemet ur c’hannad gant mirourien Londrez e Skos, enebourien daonet frankiz ar vro anezho, ez eo sklaer e vo ret d’an UKIP poaniañ war an dachenn evit bezañ degemeret kenkoulz e bro Alex Salmond. Disfi bras zo gant Skosiz ouzh an dud a vez ken prim o taoulinañ dirak galloud Londrez hag oc’h azeuliñ dirak dismantroù ur rouantelezh o deus c’hoant bras da guitaat.

Nigel Farage, penn listennad roll an UKIP evit mouezhiadegoù dibenn miz Mae a oa gortozet e Edinburgh d’ar Gwener 9 a viz Mae.

Tost da 500 den a oa deuet dirak ar sal e lec’h en doa gellet Nigel Farrage kaozeal dirak un nebeud tre a dud (un daouzek bennak !) ha kement mañ a drugarez d’ar polis a vire ouzh ar vanifesterien drouzus da vont pelloc’h. 500 den deuet diwar atiz an talbenn anvet Radical Independence Campain ha Strollad Sokialour Skos (SSP dizalc’hourien an tu-kleiz pellañ). Ur framm politikel an hini eo ar RIC evit strollañ ar sindikalourien, ar gwregelourezed, difenourien gwirioù mab-den, komunourien ha sokialourien a zifenn mennozh Skos dizalc’h en ur embann o c’hoant a justis sokial.

Un digarez brav eo bet evite avat a-benn adembann ez eo stag an daou stourm hag evit dizkouez n’eo ket degemeret mat broadelourien ha faskourien an UKIP e douaroù ar « Rouantelezh » a zo sañset bezañ unanet, ha kabaliñ war an dro evit ma vo votet “YA” da vare ar referandum a vo dalc’het d’an diskar amzer e  Skos.

Les candidates et candidats de Loire-Atlantique faisant parti de la liste présente aux élections européennes «Pour une Europe des travailleurs-ses et des peuples» soutenue par le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) et par la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance)  appellent au rassemblement organisé le Mardi 13 mai entre 12h et 14h par 44=BREIZH et Bretagne Réunie.

Les candidat-e-s :

– 2e Sandra CORMIER  (42 ans, professeure, Nantes/Naoned)
– 11e Enguerrand DELANOUS (23 ans, militant anti-aéroport incarcéré, Carquefou/Kerc’hfaou)
– 14e Annie CAILLAUD (57 ans, enseignantes syndicaliste retraitée, St-Herblain/St-Ervlan)
– 17e Marc BONNEFIS (62 ans, syndicaliste attaché d’administration centrale, Rezé/Reudied)

[Communiqué 44=Breizh]
UN BARBECUE POUR LA REUNIFICATION

Bretagne Réunie et 44=Breizh appellent à un rassemblement devant l’Hôtel de région des Pays de la Loire entre 12h et 14h le Mardi 13 Mai. En effet ce jour se déroulera une session spéciale du conseil régional pour «défendre l’unité des pays de la Loire» dans le cadre du prochain débat sur la décentralisation. Les propositions de diminution du nombre de région faites par le premier ministre et le président de la république doivent prendre en compte la volonté populaire maintes fois exprimées en faveur d’une Bretagne à cinq départements.
L’avenir des institutions territoriales ne doit pas être «pris en otage» des présidents de collectivités actuelles peu scrupuleux de la volonté démocratique de leurs habitantes et habitants. Nous rappelons que plusieurs élu-e-s du conseil régional des Pays de la Loire se sont prononcé-e-s en faveur de la réunification de la Bretagne lors de leur élection en 2010, ils doivent respecter leurs engagements et les électeurs !

Nous avons publié de nombreux articles sur la présence de la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance) aux cotés du NPA sur la circonscription « Ouest » qui inclue la Bretagne pour le scrutin européen du 25 mai. Le petit tour d’horizon (non exhaustif !) qui suit essaye de faire le point sur la position des autres forces indépendantistes et souverainistes chez d’autres nations sans état d’Europe. Nous avons tenté de privilégier les mouvements ayant des similitudes politiques avec les nôtres.

Nous publierons volontiers d’autres informations sur cette élection quand nous parviendrons à collecter d’autres informations sur les consignes de vote chez d’autres nations sans état d’Europe.

La rédaction de Bretagne-info.org

Ailleurs dans l’état Français.

– En Occitanie :

Le Partit Occitan (POC) autonomiste de centre gauche membre de Régions et Peuples Solidaires comme l’UDB, sera présent Dans le Sud-Est : avec François Alfonsi, eurodéputé sortant, tête de liste Régions et Peuples Solidaires, et plusieurs colistiers du Partit Occitan, dont Anne-Marie Hautant, cheffe de file de l’opposition à Jacques Bompart à Orange et Hervé Guerrera, conseiller municipal à Aix-en-Provence ; dans le Sud-Ouest, avec Régine Barthélémy, candidate du Partit Occitan sur la liste de José Bové (EELV).

Le Parti National Occitan (PNO) qui défend une ligne nationaliste, teinté d’ethnisme, (que nous ne partageons pas !) sera présent dans la circonscription Sud-Ouest avec la la liste « Occitanie pour une Europe des Peuples » dont la tête de liste est Martine GROS. Elle revendique ainsi que l’Union Européenne reconnaisse les Occitans, les Catalans et les Basques et ne soit plus une association d’États mais une fédération des peuples.

La Gauche Révolutionaire Occitane (Libertat) n’a pas de position publiée à ce jour, mais cette organisation est peu connue pour son soutien à l’Union Européenne qu’elle combat et est rarement portée sur les pratiques électorales.

Enfin signalons l’appel du Comité de Construction du Parti communiste révolutionnaire des Terres d’Òc / Comitat de Construccion pel Partit comunista revolucionari de las Tèrras d’Òc en faveur “de toutes les initiatives de vote blanc ou plutôt NUL, à condition d’inscrire sur le bulletin vierge un message révolutionnaire explicite (faucille et marteau ou autre symbole révolutionnaire, slogan etc.)…” Position nuancée pour la Bretagne et la circo “Ouest”.

oc

En Corse :

Corsica Libera (indépendantiste) n’avait pas donné de consignes de vote en 2009. Nous ne connaissons pas leurs position pour cette année.

Le PNC (Parti de la Nation Corse, Autonomiste centriste) mènera donc la liste “Sud Est” avec François Alfonsi (EELV), eurodéputé sortant, tête de liste Régions et Peuples Solidaires avec le Parti de la Nation corse des Occitans (Partit Occitan), des Arpitans (Mouvement Région Savoie) et des Imazighen (“Berbères”).

A Manca (la Gauche Nationaliste Corse organisation associée au NPA) avait concouru en 2009 avec le NPA sur la circo « Sud Est ». Cette année ni le NPA ni A Manca ne seront présents sur cette zone. A Manca déclare donc « Pour notre part, nous avons cru un temps que ces élections pouvaient constituer une tribune. Force est de constater que les travailleurs rejettent ce système. Ils le font, encore pour l’heure, de manière passive en s’abstenant. Une partie y participe en usant de votes qu’ils croient anti-système et qui profitent à l’extrême- droite. (…) Nous appelons les travailleurs, les chômeurs, les retraités et l’ensemble de celles et ceux que ce système écrase à ne pas participer aux prochaines élections européennes

Au Pays Basque Nord les abertzales (patriotes) de gauche du nord du Pays Basque sont regroupés au sein de “EH BAI” (Oui à la Nation Basque). Soucieux de renforcer le regroupement des forces de la gauche basque des deux cotés des Pyrénées deux de ses membres seront intégrés au sein de la liste constituée par EH Bildu et d’autres forces dans l’État espagnol (voir plus bas). Lire à ce sujet l’article de Jakez Borthairou dans l’hebdo Enbata.

En Martinique, Guadeloupe, Kanaky, Guyane, Polynésie : les forces indépendantistes appellent traditionnellement au boycott de ce scrutin.

Dans l’état espagnol :

Au Pays Basque et… ailleurs.

On peut constituer dans cet état une liste par état ce qui favorise la visibilité des forces défendant une ou des nations opprimées. C’est pourquoi la coalition basque de gauche EH Bildu (qui regroupe l’ex Batasuna et d’autres formations basques issues d’un environnement politique moins radical) a construit une plateforme électorale appelée “Los pueblos deciden” (Les peuples décident) aux cotés des Galiciens du BNG, des Canariens (Alternativa Nacionalista et Unidad del Pueblo) , des indépendantistes Aragonais Puyalon de Cuchas, et des Asturiens d’Andecha Astur. Cette liste menée par le député Basque au parlement de Madrid Jon Iñarritu s’oppose à l’Europe des capitalistes et de la Troika et prétend soutenir les processus en cours en Ecosse, Catalogne et Pays Basque vers l’indépendance. Le droit à l’autodétermination des Asturiens, Canariens et Aragonais sont bien sur défendu. Cette liste qui défend aussi le droit à l’avortement essaye comme d’autres de se faire l’écho des mobilisations contre l’austérité qui ont secouées tout l’état espagnol ces derniers mois.

los pueblos deciden

Dans les Pays Catalans : Les Candidatures d’Unité Populaire (CUP Gauche Radicale Indépendantiste) qui ont plus de 100 conseillers municipaux et quatre députés au parlement de Barcelone ont décliné l’offre des forces de “Los Pueblos Deciden” et ne participent pas au scrutin, et rappellent leur rejet de l’UE et du capitalisme.

ERC (La Gauche Républicaine Catalane), formation historique du nationalisme catalan a constitué sa propre liste avec le soutien de deux autres petites formation NeCAT et Catalunya Sí. Elle a naguère eu des élus au parlement européen. ERC a déja cogéré la Généralitat de Catalogne en coalition avec le PS Catalan. Ce qui éclaire sur ses vélléités de rupture avec les politiques d’austérités.

galiza

En Galice : Si la plus vieille et plus influente formation nationaliste de gauche le Bloc Nationaliste Galicien a choisi comme dit plus haut de se joindre a “Los pueblos deciden” ce n’est pas le cas de tout le monde. L’ex militant et leader du BNG Xose Manuel Beiras a formé avec d’autres indépendantistes tel le FPG une nouvelle formation : ANOVA qui dispose tout de même de quatre député au parlement autonome Galicien. Sous le slogan “e a hora do pobo“ (c’est l’heure du peuple) et sous la direction de Lidia Senra elle concourra pour ce scrutin avec notamment des membres Galiciens de Izquierda Unida (PC espagnol) dans le cadre de la coalition “Alternativa Galega de Esquerda“ (Alternative Galicienne de Gauche). La rupture avec le régime monarchique madrilène des Bourbons, la défense des droits nationaux du peuple Galicien sont mis en avant comme une certaine proximité avec la formation grecque de gauche SYRIZA.

La plateforme électorale de la gauche indépendantiste radicale NOS-UP a elle aussi refusé l’offre de “Los Pueblos Deciden”.

Tout comme les indépendantistes castillans de Izquierda Castillana. 

Nous ne connaissons pas le point de vue de CUT/BAI du célèbre Sanchez Gordillo émanation électorale du Syndicat Andalou des Travailleurs (SAT/SOC).

Pour en finir avec ce petit tour de l’état espagnol, soulignons que contrairement avec ce qui existe dans l’extrême-gauche française, plusieurs partis et formations de la gauche radicale “Espagnole” soutiennent le droit à l’autodétermination des peuples vivant dans cet état. C’est le cas notamment de “Corriente Roja” et du “Parti Communiste des Peuples d’Espagne” qui se présentent séparément à ce scrutin.

Nul doute que ce sera pour ceux qui participent ou non au scrutin l’occasion de dénoncer le sort des détenus politiques Basques, Catalans, Galiciens et le durcissement de l’arsenal répressif du régime.

radical independence conference

En Écosse :

Le SNP, parti nationaliste Écossais (indépendantiste centre gauche) sera présent. Cette formation avait deux députés au parlement de Strasbourg et pense pouvoir en gagner un troisième. Le SSP (Parti Socialiste Écossais, indépendantiste d’extrême-gauche) présent en 2009 sera absent. Il a perdu beaucoup de son influence en tant que parti mais ses membres et ex électeurs sont très actifs dans la perspective du referendum d’indépendance de novembre 2014 au sein de la coalition “Radical Independence Conference”.

En Irlande :

LeSinn Fein (Provisoire) de Gerry Adams et Martin Mc Guiness pense améliorer son score et passer de un à deux ou trois députés à Strasbourg en se présentant en champion de la lutte anti austérité. Les républicains “dissidents” : 32 CSM, Republican Sinn Fein, Eirigi, ISRP… semblent absents du scrutin et nous ne connaissons pas à ce jour leurs positions. L’appel au boycott semble probable.

Notons toutefois une influence républicaine au sein de la coalition “People Before Profit Alliance” qui sera présente le 25 mai et qui quoique sous l’influence du Socialist Workers Party (trotskyste) prend l’Irlande des 32 comtés comme cadre politique. Beaucoup de syndicalistes et de féministes s’y investissent et contestent l’ordre néoliberal. Parmi les revendications le refus de l’utilisation de l’aéroport de Shannon par les avions de l’armée US pour ses campagnes impérialistes en Irak et le transfert des détenus de la CIA par ce lieu.

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Au Pays de Galles :

Le Plaid Cymru sera de la partie pour ce scrutin, le vieux parti nationaliste de centre gauche qui gauchise un peu son discours sous l’influence de l’antimonarchiste, féministe et socialiste Lean Woods avait déjà une député au parlement Européen (Jill Evans). Toutefois son propos est loin d’être vraiment en rupture avec les institutions européennes.

En Sardaigne :

L’ile sous occupation Italienne connait une intense activité politique spécifique. Il existe plusieurs formations politiques indépendantistes de gauche telle A Manca Pro S’indipendenza et Sardigna Natzione. Cette dernière fait campagne pour le boycott en raison de la non existence d’une circonscription spécifique à la Sardaigne qui se retrouve à voter avec la Sicile.

 

bannielou

80 personnes se sont déplacées le mardi 6 mai à Carhaix pour le premier meeting de la liste “Pour une Europe des peuples et des travailleurs”, soutenue par le NPA et la Gauche Indépendantiste. Nous les en remercions.

Une première marquée par le vibrant hommage de Matthieu à Virginie Prigent subitement disparue.

Gael Roblin, pour la Gauche Indépendantiste, s’est prononcé pour une Europe de l’égalité des droits au sein de laquelle le droit à l’autodétermination et l’intégrité territoriale doivent être respectés, au sein de laquelle la Bretagne doit voir ses institutions se transformer. Il a affirmé avec force la nécessité pour les travailleurs de Bretagne de s’auto-organiser afin de pouvoir enfin décider pour nous mêmes ici en Bretagne.

Sandra Cormier (NPA 44), n°2, a quant à elle présenté la candidature sur notre liste du prisonnier politique Enguerrand Delanous, incarcéré suite à la manifestion du 22 février contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, rappelant notre opposition à ce projet destructeur et notre volonté d’une transition écologique pour l’Europe.

Notre tête de liste, Pierre le Ménahès, a conclu le meeting en pourfendant le modèle économique libéral européen. En rappelant les combats des travailleurs de Florenge, de la Seita,de Gad, de Marine- Harvest et de Doux, il a exorté les travailleurs à construire leurs luttes. Taclant au passage le danger du vote FN, les spéculations bancaires et la politique d’austérité du gouvernement français.

La rédaction de Bretagne-Info publie ci-dessous le discours de Gael Roblin.

           gael roblin

Je suis extrêmement heureux d’être là ce soir aux Halles de Carhaix en votre compagnie, puisque j’y étais déjà venu en 2005 à l’invitation de la LCR locale pour expliquer nos convergences de point de vue pour faire campagne pour le NON au TCE… NON qui fut victorieux mais vous connaissez la suite malheureuse de cette victoire.

Ceci étant déjà rappelé, il est plus facile de commencer à expliquer pourquoi nous nous retrouvons côte à côte aujourd’hui pour cette campagne commune aux élections européennes.

Puisque l’on parle d’élections je rappellerais également que nous avons fait campagne ensemble aux municipales et cantonales de 2008 et 2010 en Loire-Atlantique et en Ille-et-Vilaine.

Mais nous nous sommes surtout côtoyés dans les luttes et dans la rue contre le CPE, contre le projet d’aéroport de Notre-Dame des-Landes, contre l’homophobie, contre le mandat d’arrêt européen et pour les prisonniers politiques, contre la réforme du régime des retraites, contre les licenciements dans l’agroalimentaire en novembre et décembre dernier ici même à Karaez et à Kemper. Et sans doute demain pour la défense des intermittents, des précaires, des réfugiés économiques, pour la défense des droits de femmes… et contre l’austérité comme ce fut déjà le cas à l’occasion du 1er mai dernier.

Quand entre deux courants politiques existent autant de points de convergences, et surtout quand il est clair pour les uns et pour les autres que l’on ne change pas le cours de choses par les élections mais par la construction de vastes mouvement populaires à travers lesquelles les peuples et les travailleurs imposeront par l’action collective un modèle de société anticapitaliste et bien il est clair qu’il faut travailler ensemble pour cette élection.

Voilà pour l’explication, si besoin en était, de notre présence commune sur cette liste dans la circonscription Ouest dans laquelle se retrouve noyée la Bretagne.

Si la Bretagne est noyée dans la circonscription « ouest », le matériel de campagne unitaire défend clairement le droit à l’autodétermination des peuples d’Europe donc le peuple breton et à l’unité territoriale de notre pays. Tout comme il prône clairement le droit à la co-officialité pour la langue bretonne. Des revendications plus que nécessaires au moment où le gouvernement envisage de redécouper les régions sans donner la parole au peuple.

Cela se traduit notamment par la phrase suivante : Nous affirmons que le peuple et les travailleurs de Bretagne (Pays Nantais inclus) doivent pouvoir choisir, en se déterminant librement, un autre modèle institutionnel.

Voilà qui tranche singulièrement avec la posture des autres listes qui se réclament des droits du peuple breton.

En effet nous n’attendons pas du gouvernement central de Manuel Valls qui prépare dans le plus grand secret un bigbang territorial sans consulter les premiers concernés que soudain il satisfasse nos revendications de démocratie locale.

Le fait que plusieurs listes se réclament d’une forme de démocratie locale pour la Bretagne avec un débouché institutionnel que certains nommeront assemblée ou d’autres parlement et veuillent traduire électoralement le slogan de cet automne « Vivre, travailler et décider en Bretagne » témoigne sans aucun doute d’une problématique spécifique à cette partie de la circonscription.

Mais il existe aussi plusieurs façons de se réclamer de ce slogan.

Il y en a qui, comme Christian Guyonvarc’h tête de liste UDB et rapporteur du budget de la majorité PS/PC/UDB au conseil régional de Bretagne, ne trouve rien à redire au fait que le budget de cette institution soit amputée de 22 millions pour financer un projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

A propos de cette formation rappelons qu’à Rennes son élue dans la majorité PS/PC/PRG a lors du premier conseil municipal de cette nouvelle mandature voté (comme certains élus FdG) comme maire pour Nathalie Appéré, également députée et qui a choisi de faire parti des 20 députés qui ont signé l’appel « Courage, avançons ! Souveraineté, crédibilité, responsabilité : pourquoi nous soutenons le gouvernement », initié par Philippe Doucet et qui fait ainsi parti du premier cercle des soutiens du Premier ministre et de son plan d’austérité de 50 milliards d’euros.

Puisque l’on parle de la liste de l’UDB (qui a fait campagne pour le OUI au TCE et qui prétend se battre pour une Europe sociale) rappelons que c’est sur cette liste que l’on trouve Paul Molac député de la circonscription de Ploermel, qui siège dans le groupe écologiste et qui a voté pas une mais deux fois la confiance à Manuel Valls ! La première suite au discours de politique générale du 1er ministre il y a un mois, la deuxième il y a 10 jours lors du vote sur le pacte de responsabilité et ses 50 milliards d’économies. Oui, M. Molac, candidat sur la liste menée par M. Guyonvarc’h soutient le plan d’austérité du gouvernement français, oui M. Molac croit à la nécessité du gel des minimas sociaux pour faire des économies, oui M. Molac préfère par son soutien au 1er ministre s’attaquer à la France d’en bas et non au grand capital ! Ce choix a un nom camarades, c’est le modèle que nous combattons camarades : c’est le libéralisme économique.

Pourtant 11 milliards de ces 50 milliards seront économisés sur le fonctionnement des collectivités territoriale. Cela aura forcément un impact sur les services publics locaux, les subventions aux associations…

Ce ne sont surement pas les 2 milliards du pacte pour la Bretagne d’avenir signé en décembre qui compenseront cette perte.

D’autant que la Bretagne n’est pas une « région adminstrative » privilégiée. Elle est avant-dernière (juste devant Midi-Pyrénées) en termes de dotations de l’Etat par habitant. C’est une collectivité fragile et ce plan va aggraver cette fragilité.

On aimerait savoir en échange de quelle fumeuse promesse un tel soutien est possible…

Nous avons du mal à croire qu’une telle liste avec à sa tête un rapporteur du budget régional, une vice-présidente de Région, et un député si zélé n’ait vu le jour sans la bénédiction bienveillante d’une partie du PS de Bretagne.

Il y a une autre liste menée par un autre Christian, bien connu ici qui se réclame de ce fameux slogan « Vivre, travailler et décider en Bretagne » avec une légitimité certaine. Sur cette liste figure Yves Pelle, président du Parti Breton, qui siège dans le groupe UMP à au conseil municipal à Rennes mené par Monsieur Chavanat. Celui-là même qui s’est illustré par sa proximité avec les opposants au mariage pour tous… pas sur qu’il donne donc le même sens que nous à ce slogan.

Nous ne pensons pas que « Vivre, travailler et décider en Bretagne » puisse se traduire uniquement par la revendication de zone franche, ou une invocation incantatoire de la fin du dumping social. Nous préférons revendiquer un SMIC européen, des systèmes de protection sociale équivalents alignés sur les meilleurs, pour en finir avec la concurrence et le dumping social qui tire tout le monde vers le bas. Nous l’arracherons par la lutte collective.

Puisque nous sommes à Karaez et que j’évoquais les manifestations de novembre et décembre 2013, celles du mouvement des Bonnets Rouges je souhaite redire ce que nous avions porté au sein du Pôle Ouvrier, avec son porte-parole, notre camarade Matthieu Guillemot, lorsque nous défilions avec les salariés de Gad, de Marine Harvest, de Tilly Sabco derrière la banderole « Pour Vivre, travailler et décider en Bretagne interdisons les licenciements » .

Chacun y évoquait la nécessité de la réquisition ouvrière des moyens de productions, voilà qui je l’espère illustrera parfaitement le sens que nous donnons au fait que le peuple et les travailleurs de Bretagne doivent pouvoir choisir, en se déterminant librement, un autre modèle institutionnel.

Pour collectiviser les entreprises bénéficiaires qui licencient alors qu’elles font des profits il faut bien sûr, mettre en place la réquisition ouvrière, mais pour le faire il faut que le peuple travailleur de Bretagne maitrise les outils de productions mais aussi son cadre de vie : la Bretagne.

Alors là oui tous ensemble nous pourrions construire une démocratie locale ou la priorité serait les intérêts du plus grand nombre et non d’une minorité, une démocratie locale ou nous pourrions taxer (par exemple) les résidences secondaires des riches qui sont vides 11 mois sur 12 alors que nous peinons à payer nos loyers et ainsi aider au maintien de l’emploi ouvrier et financer un autre modèle agricole paysan de proximité respectueux de l’environnement.

Les institutions régionales (comme les institutions européennes) actuelles ne servent pas les intérêts du peuple travailleur de Bretagne ni les autres peuples. Le conseil régional de Bretagne a voté une subvention de 22 millions d’euros pour financer le projet contesté d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes mais défendu par le MEDEF 29 il y a encore quelques jours, pour détruire ainsi 2000 hectares de terres agricoles et les livrer à une multinationale.

Si le peuple travailleur de Bretagne contrôlait les institutions locales nous aurions sans doute utilisé cette somme pour maintenir l’emploi ouvrier, en réindustrialisant le site de Marine Harvest par exemple  !

Cela n’a rien à voir avec la logique de mise en concurrence des territoires qui est dans les gènes du plan de décentralisation et de super-métropolisation de Marylise Lebranchu et sans doute dans la réforme territoriale que Valls nous concocte sans nous consulter.

Ces luttes et ces revendications ont un écho local et international : ce sont celles de nos camarades en Ecosse, en Catalogne qui ont imposé par la lutte locale un agenda politique basé sur l’auto-organisation et ainsi tracé la perspective de la construction de démocratie locale au service du plus grand nombre. Oui l’auto-organisation pour changer nos institutions est bien le clivage entre notre liste et celles menées par M. Guyonvarc’h et M. Troadec qui part leurs appels incessants aux dirigeants socialistes des institutions locales, au président de la République, croient encore trouver de l’écho en leur sein pour faire aboutir les légitimes revendications du peuple breton.

Mais aussi par ce que c’est à l’échelle internationale que nous construirons des luttes de masses imposant un autre modèle économique et social et environnemental. A ceux et celles que la perspective de lutte de masses semblent lointaines, je dis : regardez vers l’Etat espagnol ou les mobilisations contre les licenciements, et l’austérité n’ont pas été aussi fortes depuis bien longtemps, regardez vers la Grèce, le Portugal ou la Bosnie même si ce pays européen n’est pas membre de l’UE.

Bientôt, à cause du plan d’austérité de Valls nous serons confrontés dans l’Etat français aux choix de la lutte ou de la résignation.

Pour que l’idée de lutte collective s’impose ici et ailleurs dans la circonscription et partout en Europe : votez et faites voter pour la liste NPA/Breizhistance !

Kredomp stourm, kredomp bezañ trec’h !
Osons lutter, osons vaincre !

Skritell_Affiche_Europa_Europeennes_2014_NPA_Breizhistance

Breizhistance appelle au rassemblement organisé le Mardi 13 Mai entre 12h et 14h par 44=Breizh devant le palais de régions des Pays de la Loire. La prochaine réforme gouvernementale ne peut faire l’impasse sur la question de l’unité de la Bretagne. Face aux positions de repli du président du conseil régional, Jacques Auxiette, le plus grand nombre doit être présent pour défendre une Assemblée dotée de pouvoirs législatifs pour la Bretagne Réunifiée.

BARBECUE pour la Réunification !
Bretagne Réunie et 44=Breizh appellent à un rassemblement devant l’Hôtel de région des Pays de la Loire entre 12h et 14h le Mardi 13 Mai. En effet ce jour se déroulera une session spéciale du conseil régional pour «défendre l’unité des pays de la Loire» dans le cadre du débat sur la décentralisation. Les propositions de diminution du nombre de région faites par le premier ministre et le président de la république doivent prendre en compte la volonté populaire mainte fois exprimées en faveur d’une Bretagne à cinq départements.
L’avenir des institutions territoriales ne doit pas être «pris en otage» par des présidents de collectivités actuelles peu scrupuleux de la volonté démocratique de leurs habitants. Nous rappelons que plusieurs élus du conseil régional des Pays de la Loire se sont prononcés en faveur de la réunification de la Bretagne lors de leur élection en 2010, ils doivent
respecter leurs engagements et les électeurs !