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juin 2014

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Je souhaiterais d’abord vous indiquer que nous soumettrons un vœu au conseil municipal de St Herblain dans les jours qui viennent pour réaffirmer notre volonté de voir notre pays réunifié.

Le déroulement chaotique du débat sur la réforme territoriale et la non prise en compte de la volonté bretonne pour le retour de la Loire-Atlantique dans la collectivité bretonne doit nous amener à envisager d’autres voies que celles empruntées jusqu’à maintenant.

La principale leçon de ces dernières semaines c’est que jamais personne n’envisage de donner la parole aux premiers concernés. C’est à dire aux bretons, à tous les bretons de Ouessant à Clisson.

S’exprimer collectivement en tant que peuple est un droit universel, c’est le droit à l’autodétermination.

Un célèbre chanteur breton, Youenn Gwernig disait : « Les droits que l’on a ça ne se demande pas, les droits qu’on a on les prendra ! »

Puisque l’on ne veut pas nous écouter, faisons comme les catalans qui ont organisé eux-mêmes leur référendum commune par commune sans l’autorisation de Madrid.

Prenons la parole ! Kemeromp ar gaoz ! Et affirmons ensemble commune par commune notre volonté de construire la démocratie bretonne de Ouessant à Clisson.

C’est la feuille de route que la Gauche Indépendantiste propose à tous et toutes.

Luttons ensemble et nous vaincrons ! Stourmomp asambles hag e vimp trec’h !

Primael Petit après sa prise de parole @crédit Bretagne-Info
Primael Petit après sa prise de parole @crédit Bretagne-Info

Hier, samedi 28 juin, plus de 15000 personnes ont défilé dans les rues de Nantes sous une pluie battante aux cris de “Réunification, c’est nous qui déciderons”, “Naoned e Breizh!” ou bien encore “Stourmomp betek an trec’h” (luttons jusqu’à la victoire).

crédit @Mevena Guillouzic6Gouret
crédit @Mevena Guillouzic-Gouret

Nous remercions les organisateurs de la manifestation, 44=BZH, et les co-organisateurs Bretagne Réunie, pour le succès de cette manifestation qui en à peine 3 semaines aura réuni plus de monde que le 19 avril dernier. Un véritable tour de force que de réunir autant de monde en un peu plus de deux mois. Un véritable tour de force que de réunir plus de 30 associations culturelles sous ce mot d’ordre et les partis politiques comme l’UDB, le MBP, le Parti Breton, EELV-Bretagne, Breizh Europa mais aussi un large panel d’élus. Lena Louarn, Jean-Michel Le Boulanger vice-président(e)s de la Région Bretagne, les députés Paul Molac (UDB)  F.De Rugy (EELV), J.P Le Roch (PS), T.Benoit (UDI) et M.Le Fur (UMP), les conseillers régionaux UDB et EELV, C.Troadec, conseiller général du Finistère,et multitudes de conseillers municipaux des 5 départements.

Pour la première fois de l’histoire de la lutte pour la réunification, un véritable tournant est en train de s’opérer. Oui le mot d’ordre de cette manifestation était l’organisation d’un référendum à la base. Depuis plus de 40 ans, n’en déplaise à la presse parisienne et aux institutionnalistes de tous bords (politiques ou culturels), jamais cette revendication n’ a été aussi claire. Claire dans les discours d’avant manifestation comme quand Jonathan Guillaume, porte-parole de 44=BZH harangue la foule à la tribune en disant que ” le référendum est l’issue à l’impasse dans laquelle nous sommes, nous organiserons un référendum, quitte à l’organiser eux-mêmes si on ne nous l’accorde pas”. L’élu d’opposition de la Gauche Indépendantiste à St Herblain, Primael Petit, de rappeler le déni de démocratie que représente cette réforme territoriale décidée à la va-vite depuis Paris entre barons locaux PS sans consultation de la population et d’abonder dans le sens de 44=BZH en se référant à l’exemple catalan.

Jonathan Guillaume
Jonathan Guillaume @crédit Bretagne-Info
Primael Petit avant sa prise de parole
Primael Petit après sa prise de parole                 @crédit Bretagne-Info

L’UDB défilant derrière une banderole “Exigeons un référendum”, comme EELV par le biais du discours du député 44 F. De Rugy ne sont pas en reste non plus. Ce débouché à l’impasse institutionnelle par la forme de la votation citoyenne ferait-elle peu à peu son chemin ?

40 ans de manifestations et activités pro-réunification ont permis de résister à la propagande niant le caractère breton du pays nantais mais ne sont pas suffisantes pour faire bouger les lignes. Il faut aller plus loin dans la volonté de la majeure partie du peuple breton, comme le témoigne les innombrables sondages, pour voir notre pays enfin réunifié.

Le PS confisque la démocratie en 2014 alors qu’en 2011 il se targuait à juste titre d’en faire un exemple lors des primaires à la présidentielle. Le PS incapable de tirer les leçons de ses échecs électoraux de mars et mai 2014. Plaçons le gouvernement et ses apparatchiks locaux face à leurs contradictions et prenons nos affaires en main!

Remise des cartes électorales par les manifestants.  @crédit Mevena Guillouzic-Gouret
Remise des cartes électorales par les manifestants.
@crédit Mevena Guillouzic-Gouret

La Gauche Indépendantiste bretonne est prête à travailler aux côtés des forces politiques, culturelles et citoyennes à l’organisation d’un référendum portant sur une Assemblée de Bretagne réunifiée. Une assemblée à compétences législatives et économiques de Brest à Clisson afin de décider en Bretagne de notre modèle de société.

 

@Crédit Mevena Guillouzic-Gouret
@Crédit Mevena Guillouzic-Gouret

 

 

 

 

 


 

Dans le cadre de la réforme territoriale, la Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance-IS) a apposé plusieurs banderoles sur  les rocades rennaises le mercredi 25 juin appelant à manifester le samedi 28 juin à Nantes à 14h devant la préfecture.
@Bretagne-info
@Bretagne-info
Nous relayons ainsi l’appel du collectif 44=Breizh, organisateur de la manifestation.
Nous sommes fermement opposés à la réforme territoriale proposée le 2 juin dernier par François Hollande, fermement opposés aussi à toute idée de fusion de la Bretagne administrative avec les Pays-de-la-Loire dont les partisans de la métropolisation se font les chantres: N.Appéré, F.Cuillandre, D.Samzun, J.Rolland (maires PS de Nantes,Brest,St Nazaire et Nantes), ainsi que E.Couet (PS) président de Rennes Métropole. Nous sommes aussi fermement opposés à l’idée d’une Assemblée de Bretagne dans une région Bretagne/Loire comme le souhaite des sénateurs EELV dont Ronan Dantec et Joel Labbé.
Nous sommes depuis longtemps partisans de la réunification de la Bretagne avec en son sein une Assemblée dotée de compétences législatives et économiques.
A l’occasion de la manifestation du 28 juin, nous souhaitons rappeler ces revendications et insister sur le fait qu’un référundum organisé à la base par les bretons pour savoir si oui ou non les bretons souhaitent un tel cadre de vie est premièrement  un est des mots d’ordres de la manifestation et  qu’il permettra deuxièmement de sortir de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons depuis  plus de 40 ans. Car oui le peuple doit être consulté sur l’organisation de son cadre de vie !
@Bretagne-Info
@Bretagne-Info
La Gauche Indépendantiste

Les Alternatifs, le NPA 44 et la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) défileront côte à côte samedi 28/06 dans les rues de Nantes à l’appel du collectif 44 = BZH.

Nous invitons nos adhérents et sympathisants à venir en nombre pour s’opposer à la réforme territoriale du gouvernement de Manuel Valls qui méprise visiblement l’avis des populations concernées.

Au mépris démocratique s’ajoute le mépris social d’une réforme qui va précariser davantage les travailleurs des collectivités territoriales et accélérer la casse des services publics.

Nous réaffirmerons que le peuple et les travailleurs de Bretagne ont le droit de librement choisir leur cadre institutionnel et droit à l’unité  territoriale pour construire un autre modèle social, économique et environnemental. C’est pourquoi nous soutenons pleinement les revendications des organisateurs en matière de référendum.

Nous constituerons un cortège anticapitaliste affirmant le droit à l’autodétermination et à la démocratie autour d’une banderole unitaire  “De Brest à Clisson c’est nous qui décidons ! Démocratie Autodétermination !”.

 

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Le 2 juin dernier, le président de la République française, François Hollande a présenté la réforme territoriale après moult rebondissements rocambolesques signes d’une précipitation et d’une évidente approximation d’une méthode bâillonnant la démocratie populaire pour privilégier la petite cuisine entre barons locaux socialistes.

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Après avoir suscité de l’espoir, la réforme territoriale, comme lors des précédentes réformes sur la décentralisation, laisse une amère déception dans la bouche des bretonnes et des bretons qui se sont mobilisés ces dernières années pour l’unité administrative de notre pays. Les silences de certains ou le radical changement de position d’autres élus témoignent d’une classe politique bretonne trop faiblement mobilisée face au pouvoir central. La responsabilité du PS, de ses barons locaux comme de ses jeunes apparatchiks dirigeants, est bien sûr de taille. On peut citer pêle-mêle, Auxiette l’éternel ennemi de la Bretagne, mais aussi les tenants de la métropolisation comme les maires de Brest, Nantes, St Nazaire et Rennes (François Cuillandre, Johanna Rolland, David Samzun, Nathalie Appéré) en passant par Emmanuel Couet, le président de Rennes Métropole. Tous défendent la fusion Bretagne-Pays de la Loire et profitent de la réforme territoriale pour tenter d’élargir leurs prérogatives et accomplir ainsi le rêve de nombreux élus, c’est-à-dire prendre le pouvoir dans la hiérarchie des oligarques locaux, oubliant au passage leurs vœux en faveur de la réunification et bien sûr toute notion d’intérêt général. La bataille des barons voit se dessiner une alliance de circonstance entre les défenseurs des conseils généraux et ceux qui souhaitent la prise de pouvoir des grandes villes. En attendant la suite des hostilités dans cette lutte fratricide ils ont trouvé une alliée de poids en la personne de la ministre morlaisienne de la décentralisation, Marylise Lebranchu, qui a été jusqu’à insulter son propre camarade Pierrick Massiot par voie de presse.

Tous ces élus soit disant représentants du peuple ont ainsi complètement confisqué le débat sans jamais donner la parole à la société civile, tombant enfin les masques de leur adhésion à l’aristocratie technocratique. De petits arrangements entre amis voulant préserver leur pré carré, se fichant bien du message de défiance, pourtant très clairement exprimé par leurs électeurs, en mars et mai dernier.

Dans ce contexte de déni de démocratie assumée, force est de constater que les démonstrations populaires et les sollicitations auprès des élus de ces dernières années en faveur de la réunification n’ont pas suffit à convaincre. On peut bien sûr être sincèrement persuadé que la réunification est un dû, une erreur historique à réparer mais on doit aussi se poser la question du chemin à mettre en place pour y parvenir. Pour se faire nous pensons qu’il est temps de redonner la parole aux bretons. Ce débat que le pouvoir central confisque nous devons le rendre à la population. Face au refus des institutions de nous consulter, nous devons nous organiser nous même.

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Comment s’organiser ?

En Europe les exemples ne manquent pas. Les écossais ont un parlement disposant d’une très large autonomie depuis 1999, gagné grace à un référundum . Ils ont voulu aller plus loin en donnant la majorité des suffrages au SNP/PNE d’Alex Salmon lors des élections au parlement écossais de 2011 ont ainsi obtenu des autorités l’organisation d’un référendum portant sur l’indépendance de l’Ecosse qui aura lieu le 18 septembre 2014.

En Catalogne, des référendums sur l’indépendance catalane en 2009-2011 ont été organisés. Il s’agit d’une série de consultations populaires organisées par des associations et non reconnues par Madrid qui se sont tenues dans 168 municipalités de Catalogne sur l’indépendance de la Catalogne vis-à-vis de l’Espagne. Le premier vote a eu lieu à Arenys de Munt, le 13 septembre 2009. 166 autres municipalités ont voté le 13 décembre. Le vote a prit fin en 2011 avec entre autres la ville de Barcelone. Les électeurs appelés aux urnes étaient les personnes inscrites dans les listes électorales des communes concernées, les habitants de ces communes âgés d’entre 16 et 18 ans et les immigrés non-communautaires vivant dans ces communes. Les bureaux de vote étaient contrôlés par des représentants d’associations locales, des élus municipaux ainsi que des observateurs internationaux. Les résultats du vote du 13 décembre montrent un taux de participation d’environ 30 % des listes électorales, soit environ 200 000 personnes. Le « oui » à l’indépendance est largement majoritaire, dépassant les neuf dixième des votes, le « non » n’obtenant qu’un infime pourcentage. Ces référendums auto-organisés sont sur le point d’aboutir à une consultation institutionnelle qui aura lieu à l’automne 2014. 

Les situations de l’Écosse et de la Catalogne ne sont certes pas celle de la Bretagne. Cependant des exemples existent aussi dans l’État français. Outre les référendums populaires portant sur une collectivité basque autour de Bayonne, le maintien du statut public de la poste ou encore le droit de vote des étrangers, les départements alsaciens ont pu se prononcer sur la réunification de leur Région en 2013 et le conseil général de l’Oise a annoncé lui un vote référendaire sur le rattachement de la Picardie à la Champagne-Ardenne en juin 2014. Le dernier exemple de consultation auto-organisée nous vient du…parti socialiste. En effet les primaires citoyennes peuvent servir de base d’organisation à un référendum sur la réunification sur plusieurs aspects. D’abord juridiquement, le ministère de l’intérieur ayant validé le fait que les partis politiques puissent obtenir une copie des listes électorales. Ensuite sur le plan logistique, les mairies ayant l’obligation de mettre à disposition les locaux et le matériel de manière gracieuse ou payante. Enfin sur le plan démocratique, personne n’ayant contesté le résultat du vote et le déroulement des opérations. Il serait inconcevable que les autorités refusent aux bretons ce qu’ils ont autorisé pour le PS.

Il y a tout juste un an, le 15 juin 2013, nous avions déjà posé les jalons de cette consultation populaire. Dans le cadre de la plateforme « Libérons les énergies en Bretagne », 150 personnes avaient pris part au forum sur ce thème en présence de camarades catalans de la CUP et de l’avocat breton Yann Choucq, observateur international de la consultation catalane.

Alors pour creuser le sillon, sortir de l’ornière et des incantations, prenons nos affaires en main et auto-organisons un référendum pour savoir si oui ou non les bretons veulent une Assemblée de Bretagne dotée de compétences législatives de Brest à Clisson.

 

 

La Gauche Indépendantiste Bretonne.

 

 

 

 

A-benn reiñ ur respont d’an adreizh tiriadel kinniget gant ar gournamant gall e c’halv an tu kleiz dizalc’hour (Breizhistance-IS) an holl dud tost ouzhomp kement hag ar re a sav a-du gant adunvanedigezh Breizh da vanifestiñ d’an 28 a viz Even en Naoned da 2e goude merenn dirak prefeti Liger-Atlantel, da heul galv 44=BZH.

@spreadshirt.net
@spreadshirt.net

A-raok ma krogo an dibunadeg, restaolomp hor c’hartenn dilenner, evel ma vez goulennet gant strollad 44=BZH.

D’an 2 a viz Even, e voe kinniget an adreizh tiriadel gant François Hollande goude ma voe bet meur a dammginnigoù arouezus d’un doare d’ober kamm-digamm peotramant war ar prim. Un doare d’ober a lazh an demokratelezh poblek hag a laka war wel ur geusteurenn etre baraoned sokialour lec’hel.

Goude bezañ lakaet spi e penn a dud, ar vretoned hag ar bretonezed a stourm abaoe bloavezhioù evit ma vo adnunvanet ar vro zo dipitet-spontus gant an adreizh tiriadel-mañ. Didrouzoù pe cheñchamantoù sav-poent a-daoltrumm gant dilennedi zo a ziskouez spalnn n’eo ket empleget a-walc’h, na dost, ar rummad politikel breizhad e-tal ar galloud kreiz.

Kirriegezh ar PS, e varoned lec’hel kement hag e aparatchiked yaouank e penn ar jeu, zo bras-spontus evel just. Auxiette, enebour Brezih a-viskoaz, kement ha maered Brest, Naoned, Sant Nazer ha Roazhon (François Cuillandre, Johanna Rolland, David Samzun ha Nathalie Appéré), Emmanuel Couet (preziadant Meurgêr Roazhon) o deus embannet a-unvouezh int evit ma vo kendeuzet Breizh ha Broioù al Liger. Kensinet o deus un destenn d’ar 26 a viz Mae. Philippe Grosvalet, prezidant kuzul Departamant Liger-Atlantel a beur war ar memes tachenn. Menneg ispisial da François Cuillandre ha Nathalie Appéré memestra evit bezañ troet penn d’o bazh. D’ar 25 a viz Even 2009 en doa kuzul-kêr Brest hetet an adunvanedigezh. Kuzul-kêr Roazhon, pa oa kuzulierez gentañ Nathalie Appéré, en doa hetet d’ar 4 a viz Ebrel 2009 o kemer e kont “istor ha sevenadur Breizh a ya pelloc’h evit he harzhoù melestradurel a-vremañ. »

Ar vinistrez e-karg eus an digreizennañ, Marylise Lebranchu, he doe kinniget ur wellidigezh, gant kanaded all, e Kerzu 2011, a-benn adunvaniñ ar vro. Hi an hini eo he deus a-raok ar re all troet penn d’he bazh e-keñver Breizh. E anv ar gouarnamant ar wech-mañ, e Kerzu 2013, eo savet a-enep gwellidigezh De Rugy-Le Fur. Aze he deus treitouret he dilennerien hag he dibaboù embannet disehan e-kerzh votadeg diabarzh ar PS (ar re a zibabo Hollande evit mont war renk an dilennadegoù prezidant) kemenent a reoù ar prezidant hag ar gannaded.

Ministr an Difenn, Jean-Yves le Drian, n’eo ket direbech ken nebeut. Eñ a glaostre war a fed e c’hallje Liger-Atlantel bezañ staget ouzh Breizh dre ur gwir da zibab roet d’an departamantoù da cheñch Rannvro zo faziet. Valls kement ha Vallini, sekretour Stad e-karg eus an adreizh tiriadel, o deus stanket an hent-mañ buan-tre.

An holl dilennidi-mañ sañset derc’houezañ ar bobl o deus divizet kenetreze hep bezañ roaet ar gaoz d’ar gevredigezh: ya int skeudenn deus an oligarc’hiezh teknokratel ! Ur geusteurenn etre mignoned a faot dezho mirout o zachenn hep kemer e kont kemenadenn splann kaset dezho gant o dilennerien e miz Meurzh ha Mae tremenet.

Manifestadeg Naoned. Ebrel 2014
Manifestadeg Naoned. Ebrel 2014

Emglevigoù etre mignoned o defe aon e tistabilfe Breizh Republik Bro C’hall unanet ha dirannadus ? “ An adunvanedigezh a zigorfe an hent evit an azgoulennoù identelezh “ eme an istorour Herve Le Bras, tost ouzh Auxiette. Da vihanañ e embann sklaer ha splann pezh a soñj jakobined e-leizh.

A-unvouezh eo dilennidi vras ar PS hag an UMP eta. En em santout a ra sur a-walc’h e-unan er PS breton eta prezidant rannvro Breizh, Pierrick Massiot, a c’houlenn e vefekrouet ur vodadenn evit Breizh.

An adreizh-mañ he dije ranket boutañ war-zu an demokratelezh lec’hel, lakaat da dalvezout un aozadur tiriadel poellek ha doujus a-benn ar fin eus c’hoant lod vrasañ ar vretoned kaout ur vro adunvanet. An adreizh-mañ zo bet aberzhet. Gwashoc’h c’hoazh, kanmeulourien ar frankizouriezh armerzhel a laka anezhi da bellaat ouzh he fal evit ober deuzouti ur beñveg a vago o frofaganda ideologel : hini digresk an dispignoù foran.

Ar sekretour Stad e-karg eus an adreizh tiriadel, Vallini, a justifi anezhi gant ar brizespernoù a vije a-drugarez dezhi : « 250 miliard a euroioù eo budjed ar strollegezhoù lec’hel. Ar re arbennikañ a soñj dezho e c’hellfer espernañ etre 5 ha 10% deus ar budjed, da lavaret eo etre 12 ha 25 miliard a grenn dermen. Pezh a zo kalz. Hep menegiñ ar c’hounid war an amzer hag an efedusted a zo diaes da jediñ met n’int ket dister evel just.”, emezañ.

Koulskoude, memes ma saver a-du gant seurt sav-poent, disheñval-mat eo gwirionez ar sifroù. E 2012, hollad dispignoù ar rannvroioù a oa 28 miliard a euroioù, da lavaret eo 12% eus hollad ar strollegezhoù lec’hel. War an 28 miliard, 17 a zo par eus an dispignoù mont-en-dro. En dispignoù mont-en-dro, 11 miliard a zo dispignoù liammet gant ar c’helenn, ar stummañ vicherel, an treuzdougen. Touellañ an du eo eta lavarout e vefe espernet etre 12 ha 25 miliard.

D’an 13 a viz Even hon eus gouezet en deus dibabet kuzul-departamant an Oise aozañ ur referendom evit goulenn ali e annezidi diwar-benn raktres stagadur Picardie ouzh Champagne-Ardennes. Penaos ‘ta pezh a vez moian da aozañ en oise na vije ket en Liger-Atlantel ?

Neuze, ya, mallus eo aozañ ur referundom en Breizh evit ar gwir d’en em dermeniñ, aozet gant an diaz, lec’h ma vije votet war grouidigezh ur Parlamant en Breizh pemp departamant.

D’an 28 a viz Even, diskouezomp omp mennet evit lakaat trawalc’h a wask war ar gouarnamant evit ma vo Breizh adunvanet !
D’an 28 a viz Even, diskouezomp omp mennet, er straed, evit aozañ ur referundom evit ur Parlamant en breizh pemp departamant.

Ne vezer ket trec’h hep stourm, stourmomp betek an trec’h !

Manifestadeg Naoned. Ebrel 2014
Manifestadeg Naoned. Ebrel 2014

Nous faisions état il y a quelques jours d’arrestations à Nantes et Rennes relatives à la manifestation anti-aéroport du 22/02 à Nantes contre le projet d’aéroport.

Nous publions ici un compte rendu des audiences trouvé sur le site de la maison de la grève. Le squatt auquel il est fait allusion dans le compte rendu en fin d’article a été évacué hier par les forces de l’ordre.

D’autres procès auront lieu en juillet.

D’autres infos sur la lutte antiaéroport sur le site de la ZAD.

Bretagne Info.

Suite à la manifestation du 22 février à Nantes contre les menaces d’expulsion de la zad et de démarrage des travaux de l’aéroport, nous faisons face à une campagne continue d’arrestations. Fait nouveau dans ce pays, ces arrestations se font en majorité a posteriori, sur des bases d’images vidéos, d’appels à délations et de croisements avec des fichiers politiques.

La manifestation du 22 février avait regroupé plus de 50 000 personnes et 500 tracteurs. Son parcours avait été prohibé, au dernier moment, par le Préfet. Mais des milliers de personnes ont décidé de braver la zone rouge et se sont, de fait, mises ainsi dans l’illégalité. Le jour même la répression policière, à coup de gaz, grenades et flashballs, a été particulièrement féroce. 3 personnes y ont perdu l’usage d’un oeil. Dans les semaines qui ont suivi la manifestation, une campagne politico-médiatique de diabolisation s’était mise en oeuvre, sans succès, pour diviser et fragiliser le mouvement. Au final le gouvernement n’a eu d’autre choix que de mettre le projet d’aéroport en stanb-by pour une durée indéterminée et peut-être à jamais.

Mais 4 mois après, l’Etat continue à se venger de cet affront, sur le plan judiciaire : en isolant des personnes et groupes qu’il incarcère pour distiller la peur au plus grand nombre. Une vingtaine de personnes arrêtées dans les semaines et mois qui ont suivi la manif’ sont déjà passées en jugement. Une d’entre elles a été condamnée à un an de prison ferme pour avoir fabriqué et utilisé des fumigènes. Une manifestation de soutien aux inculpé-e-s et blessé-e-s a déjà regroupé plus de 1500 manifestants le 19 mai. La solidarité continue à se diffuser, avec des appels à rassemblements de soutien lors de deux nouvelles journées de procès d’inculpé-e-s du 22 février. Dans ce contexte et deux jours avant le procès du 19 juin, 6 nouvelles arrestations sont survenues. Une personne de Rennes a été arrêtée mercredi matin à domicile, inculpée pour des faits de dégradation pendant la manifestation du 22 février. Il est resté en garde à vue jusqu’à son passage devant le juge ce jeudi. Après avoir refusé la comparution immédiate, il a été remis en liberté jusqu’à son procès le 10 juillet.

5 autres ont été arrêtées mardi suite à un contrôle par la BAC, soi-disant “de routine”, sur le périphérique nantais. Parmi elle, R. une des personnes qui devait passer en procès jeudi et se rendait à Nantes pour voir son avocat avec des ami-e-s. Après 48h de garde à vue, 4 d’entre eux se sont vues inculpées de recel, soupçonnées d’une sombre histoire de vol de lampe frontale, et de refus d’identification (signalétique et adn). Beaucoup plus grave, elles se voient accusées, sous prétexte de la présence dans leur voiture d’affiches d’appel au rassemblement du 19 et du 27 juin ainsi que d’une boîte à outils, d’”association de malfaiteur”, en l’occurence “entente établie en vue de commettre un rassemblement armé devant le tribunal de Nantes”. Ils risquent jusqu’à 5 ans de prison pour ce délit. Le ministère public a demandé le maintien en détention provisoire pour deux d’entre eux, en argumentant sur l’”absence de garantie de représentation” de l’un et sur le “passé activiste” de l’autre. Au final le juge a confirmé la mise en détention du premier et la libération des 3 autres, avec contrôle judiciaire et interdiction de présence en Loire Atlantique et ce jusqu’à leur procès le 18 juillet.

Sur les 4 personnes qui sont passées en procès aujourd’hui pour des faits liés à la manifestation du 22 février, R est inculpé sur la base de photos floues, montrant une personne masquée levant la main en direction de l’hôtel de ville et d’une autre photo montrant quelqu’un sortant du local de Vinci avec un fumigène. R avait été identifié comme étant cette personne sur la base des fiches politiques de la DCRI et d’une photo de lui à 13 ans. R a nié être cette personne. Sur la simple base des photographies, la juge l’a condamné à 9 mois de prison avec sursis, interdiction de se rendre en Loire Atlantique pendant deux ans et à des dommages et intérêts de 4500 euros pour les dégats occasionnés sur la mairie. En somme elle a appliqué à la lettre les réquisitions de la procureur. Celle-ci avait reconnu à demi-mot que le dossier était vide, mais avait placé la décision sur un plan politique en argumentant sans état d’âme, qu’en l’absence de preuves plus probantes, la juge devait prendre parti malgré tout entre le ministère public et la défense.

3 autres personnes ont été condamnées. K, accusé d’avoir jeté d’avoir jeté des pavés en direction des forces de l’ordre et interpellé en possession d’un marteau et d’un burin, a été condamné à 4 mois avec sursis assorti d’une mise à l’oeuve (obligation de trouver du travail) et 105 heures de travaux d’intérêt général. C. accusé de participation à attroupement armé et jet de canette sur les forces de l’ordre a été condamné à 2 mois avec sursis simple. G arrêtée en possession d’un marteau a été condamnée à un mois de sursis.

Après le succès du 22 février, l’impossibilité d’expulser la ferme nouvellement occupée à Saint-Jean du tertre et d’empêcher l’acheminement et la construction d’un nouveau hangar au rosier, l’Etat se venge comme il peut face à un mouvement qui ne cesse de monter en puissance. Pour paralyser la contestation, il vise tout d’abord à faire accepter la mis en place de nouveaux dispositifs répressifs. Ceux-ci nous concernent tous et toutes car ils menacent les possibilités de lutte en général. Ils s’attaquent à présent aux soutiens et amis des inculpés : les manifestations de solidarité deviennent des “associations de malfaiteurs”. Aujourd’hui, deux cents personnes se sont rassemblées malgré tout devant le tribunal de Nantes. Le soir même, une maison de la zad s’est ouverte dans Nantes.

Nous ne nous laisserons pas gagner par la peur. Plus que jamais, une solidarité massive doit se construire à l’échelle du mouvement contre l’aéroport et bien au-delà. Le prochain moment pour l’exprimer sera le 27 juin, de nouveau devant le tribunal de Nantes et partout ailleurs où des rassemblements et actions pourront s’organiser.

Des manifestant-e-s du 22 février, des occupant-e-s de la zad, des collectifs et personnes en lutte.

La Gauche Indépendantiste se solidarise avec les militants anti-aéroports interpellé à Nantes et Rennes ce matin (18/06).

Nous exigeons leur remise en liberté immédiate et invitons à participer aux initiatives de solidarité.

Notamment celle du 19/06 à Nantes en solidarité avec d’autres inculpés qui comparaitront demain au tribunal de Nantes pour leur participation à la manif anti aéroport du 22 février dernier dans cette même ville.

 

La Gauche Indépendantiste.

 

2-466e4

En réponse à la réforme territoriale présentée par le gouvernement français, la Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance-IS) appelle l’ensemble de ses sympathisants et plus largement toute personne favorable à la réunification de la Bretagne à se joindre, à l’appel de 44=BZH, à la manifestation du 28 juin prochain à Nantes à 14h devant la préfecture de Loire-Atlantique.

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En préalable de la manifestation (site officiel), rendons nos cartes électorales en signe de protestation, comme le demande le collectif 44=BZH.

Le 2 juin dernier, le président de la République française, François Hollande a présenté la réforme territoriale après moult rebondissements rocambolesques signes d’une précipitation et d’une évidente approximation d’une méthode bâillonnant la démocratie populaire pour privilégier la petite cuisine entre barons locaux socialistes.

Après avoir suscité de l’espoir, la réforme territoriale, comme lors des précédentes réformes sur la décentralisation, laisse une amère déception dans la bouche des bretonnes et des bretons qui se sont mobilisés ces dernières années pour l’unité administrative de notre pays. Les silences de certains ou le radical changement de position d’autres élus témoignent d’une classe politique bretonne trop faiblement mobilisée face au pouvoir central. La responsabilité du PS, de ses barons locaux comme de ses jeunes apparatchiks dirigeants, est bien sûr de taille. Ainsi l’éternel adversaire de la Bretagne, Jacques Auxiette mais également les maires de Brest, Nantes, St Nazaire et Rennes (François Cuillandre, Johanna Rolland, David Samzun, Nathalie Appéré) en passant par Emmanuel Couet, président de Rennes Métropole se sont prononcés à l’unisson pour la fusion entre la Bretagne et les Pays de la Loire en cosignant un texte le 26 mai dernier. Philippe Grovaslet, président du Conseil Général de Loire-Atlantique, est aussi sur la même ligne. Les mentions spéciales du retournage de veston reviennent malgré tout à François Cuillandre dont le conseil municipal avait émis un vœu pour la réunification le 25 juin 2009, et à Nathalie Appéré, 1ere adjointe de l’équipe municipale ayant le 4 février 2009 voté un vœu prenant en compte « la réalité historique et culturelle de la Bretagne qui dépasse les limites administratives actuelles. »

La ministre en charge de la décentralisation, Marylise Lebranchu, qui fin 2011 alors qu’elle était députée dans l’opposition présentait un amendement pour la réunification avec d’autres parlementaires, a été la première à renier ses engagements vis-à-vis de la Bretagne. En décembre 2013, au nom du gouvernement, elle a ainsi émit un avis défavorable à l’amendement De Rugy-Le Fur, trahissant ainsi ses électeurs et ses prises de positions sans cesse renouvelées pendant la primaire socialiste et les campagnes présidentielles et législatives.

Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian n’est pas en reste non plus. Lui qui misait sur la possibilité pour la Loire-Atlantique de rejoindre la Bretagne par un droit d’option offert aux départements leur permettant de changer de région en est pour ses frais. Valls tout comme Vallini, secrétaire d’Etat en charge de la réforme territoriale ont très vite écarté cette hypothèse.

Tous ces élus soit disant représentants du peuple ont ainsi complètement confisqué le débat sans jamais donner la parole à la société civile, tombant enfin les masques de leur adhésion à l’oligarchie technocratique. De petits arrangements entre amis voulant préserver leur pré carré, se fichant bien du message de défiance, pourtant très clairement exprimé par leurs électeurs, en mars et mai dernier.

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De petits arrangements entre amis craignant qu’une Bretagne à 5 départements ne créé une faille dans la France une et indivisible ? « Une réunification qui ouvrirait la boîte de pandore des revendications identitaires » comme l’a dit l’historien et démographe Hervé le Bras, proche de Jacques Auxiette, exprimant ainsi tout au haut ce que nombres de jacobins indécrottables pensent tout bas.

Dans cette belle unanimité des Grands élus du PS et de l’UMP le président du Conseil Régional de Bretagne, Monsieur Massiot qui réclame dans sa lettre à la Bretagne, comme la Gauche Indépendantiste depuis des années, une Assemblée de Bretagne, doit se sentir bien seul au PS breton.

La responsabilité de cet échec repose aussi sur les organisations politiques qui ont donné des gages à ce gouvernement en leur accordant une certaine confiance quant à la perspective de cette réforme. Nous sommes passés d’une manifestation réclamant une Assemblée de Bretagne à 5 départements avec 10 000 personnes à Nantes le 19 avril, à des élus se rabattant la veille de l’annonce de cette réforme, sur le statu-quo institutionnel en Bretagne (comme le fait aujourd’hui Jean-Jacques Urvoas).

Cette réforme qui aurait du favoriser la démocratie locale, permettre une organisation territoriale cohérente et enfin respectueuse de la volonté majoritaire exprimée par les bretons en faveur de la réunification, est sacrifiée. Pire, les chantres du libéralisme économique la détourne sans vergogne de cet objectif pour en faire un instrument au service de leur propagande idéologique de réduction des dépenses publiques et de moins-disant social.

Le secrétaire d’État à la réforme territoriale Vallini justifie ainsi sa « réforme » uniquement à l’aulne des pseudos économies qu’elle permettrait : « Le budget des collectivités locales représente au total 250 milliards d’euros. Les meilleurs spécialistes pensent qu’en tablant sur des économies d’échelle et des suppressions de doublons qui pourraient à terme représenter de 5 % à 10 % on arrive à un gain annuel de 12 à 25 milliards d’euros à moyen terme. Ce qui est beaucoup. Sans parler des gains de temps et d’efficacité qui sont difficilement quantifiables mais sans doute très importants ».

Pourtant même si on se place de ce point de vue de telles affirmations ne résistent pas à la réalité des chiffres. En 2012, la totalité des dépenses des régions représentait 28 milliards d’euros, soit… 12% de l’ensemble des collectivités locales. Sur ces 28 milliards, 17 sont des dépenses de fonctionnement. Dans les dépenses de fonctionnement 11 milliards sont des dépenses d’intervention (enseignement, formation professionnelle, transport régional).
Dans ces conditions, prétendre économiser 12 à 25 milliards n’est qu’une imposture.

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Le conseil général de l’Oise a décidé de consulter par référendum ses habitants sur le projet de rattachement de la Picardie à la Champagne-Ardenne, dans le cadre de la réforme territoriale, a-t-on appris ce vendredi 13 juin. Comment ce qui est possible dans l’Oise ne l’est pas en Loire-Atlantique ?

Alors oui il y a urgence à mettre en place les conditions pour un référendum d’autodétermination organisé à la base, et prenant la forme d’une votation citoyenne sur la création d’une Assemblée de Bretagne sur les 5 départements.

Le 28 juin, montrons notre détermination pour créer le rapport de force indispensable à la réunification de la Bretagne !
Le 28 juin, montrons notre détermination dans la rue afin d’organiser un référendum pour une Assemblée de Bretagne sur les 5 départements !

Seule la lutte paie, luttons jusqu’à la victoire !

Hier soir c’est environ 150 personnes qui se sont regroupées devant la gare de Rennes en soutien aux travailleurs du rail en grève contre la réforme ferroviaire.

Outre des cheminots et beaucoup d’intermittents en lutte pour défendre leur système d’indemnisation on pouvait noter la présence de militant de la Gauche Indépendantiste , d’Ensemble, du NPA , d’Alternative Libertaire. Mais surtout des postiers, des enseignants, des chômeurs, des salariés de la santé, des étudiants.

Bref beaucoup de ceux et celles qui peuvent demain se retrouver à lutter contre d’autres mesures d’austérité.

A Saint-Brieuc un rassemblement du même type a eu lieu avec une quarantaine de personnes.

Nous faisons notre les revendications des organisateurs et soutenons et invitons à multiplier ce type d’actions car :

-Elles unifient à la base les travailleurs les plus combatifs dans un cadre interprofessionnel et dans leur cadre de vie en dépassant les clivages syndicaux et sans attendre les ordres des états majors parisiens.

 

-Elles donnent de la visibilité aux luttes tout en tordant le cou à la propagande des médias et du gouvernement qui veulent isoler intermittents et cheminots.

Par ailleurs l’occupation de la Direction Régionale des Affaires Culturelles à Rennes continue (17/06) . Nous vous invitons à vous tenir informer via la Coordination des Intermittents et Précaires et à soutenir la grève des travailleurs du rail qui continue au moment ou nous publions. 

La rédaction.