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2014

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Manuel Valls qui aime à rappeler ses origines Catalanes et son intérêt pour l’Espagne est ces jours-ci de l’autre coté des Pyrénées pour rencontrer son alter ego Rajoy (membre du Parti Populaire) et le nouveau Roi d’ “Espagne”.

Les bretons connaissent maintenant sa conception de la démocratie locale alors qu’il mène une réforme territoriale sans prendre en compte l’avis des populations concernées et sans parler bien sur des réalités historiques en Bretagne ou ailleurs.

Quelques jours avant sa visite on peut noter que Jokin Aranalde Olaondo, militant indépendantiste basque et porte parole du collectif des exilés basques, a été arrêté et remis aux autorités espagnoles… Un gage sans doute de son soutien à la politique répressive de cet état qui malgré la fin des activités d’ETA continue à réprimer la gauche indépendantiste Basque.

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Aujourd’hui c’est le site indépendantiste de gauche Catalan « Llibertat » (proche de la CUP et du MDT) qui révèle que Valls a déclaré à la presse madrilène que « l’indépendance de la Catalogne aurait des conséquences très dangereuses ». Et d’ajouter que cela serait un problème non seulement pour « l’Espagne mais aussi pour l’Europe. » Et de conclure en déclarant que « si les états nations perdent de la force et se divisent, c’est un problème pour l’Europe », tout en rappelant l’attachement et l’intérêt et la volonté de la France pour une « Espagne Forte ».

Les Catalans souhaitent donner leur avis sur l’indépendance de la Catalogne par référendum à l’automne prochain, tant ce sentiment a progressé ces dernières années.

Il est évident qu’une telle perspective, surtout en cas de victoire du « OUI », aurait des conséquences dans l’ensemble des Pays Catalans (Valence, Baléares, Frange du Ponant…), pour tous les peuples sous domination espagnole et bien évidemment une influence politique considérable dans l’état français qui occupe la Catalogne Nord (Perpignan) et nie le droit à l’autodétermination d’autres peuples comme… les bretons par exemple…

La rédaction de Bretagne-info.

Plijout a ra da vManuel Valls embann bep a vare en deus gwrizioù kostez Barcelona e Katalounia ha gant stad Spagn dre vras.

Bez emañ en deizoù kentañ maodiern ar Frañs o pourmen en tu all d’ar Pireneou evit kejiñ ouzh e genseurt Mariano Rajoy hag ouzh Roue nevez ar stad.

Gouez d’ar gelaouenn dizalc’hour Katalan en linenn Llibertat en defe embannet d’ar c’helaouennoù stad e Madrid e vije arvarus evit Katalounia mont da stad dizalc’h. Dañjerus eta evit Katalaniz met ivez evit stad Spagn hag Europa.

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Ouzphennet en doa « Fellout a ra deomp derc’hel gant ur stad spagn kreñv, sed aze ar pep pouezusañ », pe c’hoazh « Ma krog ar broadoù-stad da zisrannañ e vo lakaet diaes Europa».

Gortoz a ra pobl Katalounia e vefe roet dezhi an tu da reiñ he soñj dre ur referandum da vare an diskar amzer, ken buan eo kresket ar mennozhioù dizalc’hour er bloavezhioù kent.

Anat eo en defe dizalc’hiezh Katalounia ul levezon politikel kreñv e peurrest ar broioù Katalan (Inizi Balear, tachenn ar gwalarn, ha bro Valencia…), er stad Spagn a-bezh abalamour da c’hoantoù frankiz ar broadoù all hep stad a vev dindan he beli koulz hag er Stad c’hall a vez ac’hubet ganti hanternoz Katalounia (Bro bPerbinya) hag un toullad broioù all evel hon hini, da skouer…

Plusieurs rassemblements contre les bombardements à Gaza ont eu lieu ces deniers jours en Bretagne, dans de nombreuses villes comme Rennes, Nantes, Kemper, Morlaix, Lorient. Malgré la période estivale elles ont toutes connues un succès certain.

Le mercredi 23/07 prés de 400 personnes parcouraient les rues de Nantes, 250 à Brest, un rassemblement a eu lieu à St Malo, et prés de 700 personnes ont défilées dans Rennes.

Pour ce dernier rassemblement initié notamment par l’AFPS a pris son départ dans le quartier du Blosne. C’est un choix pertinent des organisateurs qui a permis a de nombreuses personnes de ce quartier populaire de se joindre à l’initiative. C’est un cortège jeune, féminin, métissé et populaire qui marché jusqu’à la mairie.

Pour autant d’autres animateurs (notamment le Mouvement de la Paix notoirement proche du PCF) du cortège semblaient gênés par les slogans tel « Israel Assassin, Hollande complice » et tentaient de les recouvrir grâce à leurs mégaphone en appelant au respect du droit international et sans jamais exalter la résistance.

Pour notre part nous avons observé que nos banderoles en breton et en arabe ont connues un succès certains tout comme celle en solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah militant communiste Libanais incarcéré en France depuis 30 ans pour avoir participé à la lutte armée contre l’armée sioniste et ses complices en Europe.

Si nous partageons les objectifs des organisateurs : arrêt des bombardements, stop à la colonisation et boycott des produits israéliens, nous pensons que les forces internationalistes dans les initiatives à venir en solidarité avec la Palestine se doivent de critiquer la complicité de l’impérialisme français avec l’état sioniste, soutenir en priorité les composantes progressistes de la résistance Palestinienne (à savoir le FPLP), exiger la libération des prisonniers politiques sans oublier Georges Ibrahim Abdallah.

Des militantEs de la Gauche Indépendantiste présents dans les mobilisations.

Brest soutient Gaza !
Brest soutient Gaza !

 

Prochaines initiatives de solidarité avec la Palestine en Bretagne :

 

Lannion/Lannuon: jeudi 24 juillet à 11h30,  parvis des halles à 11h30.

Carhaix/Karaez : samedi 26 juillet à 11h00, place des droits de l’homme.

Vannes/Gwened : Samedi 26 juillet 15h00 Mairie.

Naoned/Nantes : samedi 26 juillet à 15h00, à l’angle du cours des Cinquante-otages et de la rue de la Barillerie.

Rennes/Roazhon : samedi 26 juillet départ 15h00 Villejean.

Le 16 juillet c’est près de 400 personnes qui ont défilé dans les rues Rennes à l’initiative de l’Association France- Palestine pour protester contre les bombardements et le massacre en cours dans la bande de Gaza.
L’ensemble des forces et personnes présentes ont rappelé leur soutien à la lutte du peuple palestinien. Il y avait beaucoup d’anonymes et de personnes peu habituées des manifestations du centre- ville.

@Crédit Bretagne-Info
@Crédit Bretagne-Info

Plusieurs prises de parole ont eu lieu (AFPS , Mouvement de la Paix, PCF, NPA, La gauche Indépendantiste Bretonne-Breizhistance…). Beaucoup , dont le NPA, ont fustigé avec raison la complicité du gouvernement français avec Israel, tout en condamnant l’antisémitisme.

La Gauche Indépendantiste a pour sa part mobilisé et défilé derrière deux banderoles trilingues breton-arabe-français  qui ont été remarquées et appréciées par beaucoup de manifestants. L’une appelant à la solidarité en tant que bretons avec la Palestine, l’autre rappelant le sort fait à Georges Ibrahim Abdallah. Ce communiste libanais incarcéré en France depuis 30 ans pour avoir résisté les armes à la main aux impérialistes est libérable depuis 2007. L’an dernier l’ancien ministre de l’intérieur Manuel Valls , actuel premier ministre, a refusé de signer son décret d’extradition vers le Liban sous pression des USA et d’Israël. C’est dans ce sens que Gael Roblin de la Gauche Indépendantiste est intervenu au micro en exigeant sa libération et celle de tous les prisonniers politiques palestiniens.

Gael ROBLIN (Gauche Indépendantiste Bretonne) @crédit Bretagne-Info
Gael ROBLIN (Gauche Indépendantiste Bretonne)
@crédit Bretagne-Info

Le même jour plus de 50 personnes se sont rassemblées à Morlaix  tout comme à Vannes  et à Saint-Malo la veille avec 60 personnes ) en demandant l’arrêt immédiat des bombardements, des sanctions immédiates contre Israël, et le boycott des produits israëliens .
Un prochain rassemblement est prévu à Vannes samedi 19 juillet à 15 heures.

Pour en savoir plus sur Georges Ibrahim Abdallah : http://liberonsgeorges.over-blog.com/
Nos camarades anti-impérialistes et internationalistes  de Coup pour Coup 31 ( Tolosa, Occitania ) organisent une campagne dynamique de solidarité avec la Palestine et collectent des fonds pour reconstruire un hôpital Palestinien :http://couppourcoup31.over-blog.com/2014/07/solidarite-avec-l-hopital-al-awda-de-gaza.html
Libérez Georges Ibrahim Abdallah  ! @Crédit Bretgane-Info
Libérez Georges Ibrahim Abdallah !
@Crédit Bretagne-Info

Afin d’illustrer la souffrance du peuple palestinien, nous publions ci-dessous le témoignage adressé à la rédaction par une étudiante gazaouie, Maissa Abdul-Halim. Cette étudiante de 22 ans lutte autant en prenant la plume comme en novembre 2012 quand elle publia un poème intitulé “My little child” , ou témoignant dans Letter from Khan Yunis  des destructions de maisons à Khan Yunis, ville palestinienne du sud de la bande de Gaza, que par son engagement auprès de son peuple comme volontaire pour l’ONG Mercy Corps.

Maissa Abdul-Halim
Maissa Abdul-Halim

 

Ces mots sont uniquement adressés aux personnes qui ont encore une conscience dans ce monde injuste.
Mon texte s’intitule “Ici à Gaza” pour vous montrer plusieurs aspect de l’agression contre Gaza et du massacre commis contre mon peuple par les sionistes.

Après quatre jours de cette attaque contre Gaza, nous dénombrons plus de 700 blessés que nous ne pouvons pour l’instant même pas soigner à cause du siège, et plus de 100 martyrs. La majorité sont des enfants et des femmes.

Ici à Gaza, vous trouverez un garçon de 5 ans, qui, à cause de cette l’agression israélienne contre Gaza, se retrouve sans mère, sans père, sans famille, seul dans ce monde sombre. Il ne trouvera plus jamais de câlins réconfortant quand il sera effrayé, sa mère ne pourra plus jamais lui chanter de contines avant qu’il ne s’endorme, son père ne pourra plus jamais prendre sa main quand la vie l’abandonne … Mais le monde est encore dans un sommeil profond parce qu’il s’agit d’un enfant palestinien …

Ici à Gaza, un autre jeune enfant serre fort dans ses bras sa sœur encore bébé, en lui disant « n’aie pas peur , tout ira mieux dans le ciel, dans cette vie le monde est silencieux et il n’y a pas de justice », puis les voisins les prennent et les éloignent des décombres. Le monde est surpris par ce joli câlin sous les décombres, et il prend des photos, et il n’y a pas de cliché pour mettre fin à ce massacre, et les deux âmes volent comme des petits oiseaux vers le septième ciel …
Ces jours ci, la plupart des enfants du monde se préparent, achètent de nouveaux vêtements, de nouveaux jouets pour les festivités islamiques de fin du Ramadan, et ici à Gaza les enfants préparent les vêtements pour leur tombe, faisant face à la nuit sombre pour accueillir la mort …

Ici à Gaza, vous vous asseyez avec votre famille pour boire le café et vous ne savez pas d’où viennent ces maudites roquettes qui viennent vous retirer la vie …

Ici à Gaza, à minuit vous recevez un putain d’appel de l’armée israélienne, vous disant que vous avez dix minutes pour évacuer votre maison parce qu’ils s’apprêtent à la détruire, dix minutes et vous allez perdre vos souvenirs dans cette maison, vos rires et vos pleurs, vos sourires et vos larmes, seulement dix minutes et votre petite histoire sera écrasée pour ne laisser que quelques feuilles …

Ici à Gaza, le seul endroit vers lequel est mené la mariée est la morgue, pour voir son mari qui est maintenant un martyr …

Ici à Gaza, vous pouvez voir un père déchirer le livret de famille parce que toute sa famille a été tuée par l’agression israélienne contre Gaza …

Toutes ces choses et plus se déroulent dans la Bande de Gaza et quoi ? Que trouvons-nous ? Qu’entendons-nous ? Seulement le silence morbide du monde et leur collusion avec les massacres sionistes qui sont commis contre mon peuple. Nous vivons en état de siège, pas d’eau, pas d’électricité, nous ne pouvons même pas satisfaire nos besoins de base, et ensuite vous considérez cela comme une Guerre ? Laissez moi vous dire qu’une guerre se déroule entre deux armées de force équivalente, ça n’arrive pas contre des civils, ça n’arrive pas contre des personnes désarmées.

Au monde entier, réveillez-vous de votre léthargie, exprimez vous, criez au nom de l’humanité, agissez pour mettre fin à cette injustice, prouvez à vos enfants que votre conscience est encore vivante. Nous sommes des êtres humains, nous avons droit à une vie digne, la résistance est notre seule choix pour récupérer notre terre volée.
Amour et paix d’une terre à qui il manque la paix.

Une fille de Gaza

Maissa Abdul-Halim

Dre ar bed holl ne zihan ket morioù a dud da ziskenn er straedoù evit ma paouezo stad Israel da vonbezenniñ poblañs Gaza.

E Breizh evel e kalz a vroioù all ez eus bet aozet manifestadegoù liesseurt en deizioù tremenet evit embann kengred ar vretoned gant pobl Palestina en he stourm a zieubidigezh vroadel.

Kement mañ zo bet gwir e Kemper, Brest, Naoned, Roazhon, Sant Maloù…

Manifestadegoù all a vo dalc’het ar sizhun mañ , galvet oc’h da vont niverus gant ho pannieloù !

E Roazhon d’ar merc’her 16 a viz Gouere da 6e noz dirak an ti-kêr.

E Gwened  d’ar merc’her 16  da 7e noz ha d’ar sadorn 19 a viz Gouere  da 3e goude merenn war ar porzh mor.

 E Montroulez d’ar merc’her 16 a viz Gouere dirak an ti-kêr da 6e noz.

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Alors que la répression s’abat durement sur les militants anti-aéroport NDDL , la Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS) apporte son total soutien à ceux-ci poursuivis par la justice de l’Etat français et sera présente à chaque procès à venir. Une justice à la botte du gouvernement à la tête duquel figure le revanchard M.Valls, ministre de l’intérieur au moment des affrontements de 2012 mais aussi de la manifestation du 22 février 2014 à Nantes.

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Nous publions ici un texte des opposants de la ZAD, dont nous somme signataires.

Depuis l’échec de l’opération César, le gouvernement ne sait plus comment venir à bout de l’opposition au projet d’aéroport de Notre-dame-des-Landes. Sur le terrain, il est incapable d’avancer dans le calendrier des travaux et ne parvient pas à enrayer la résistance sous toutes ses formes : semis collectifs, occupation de la ferme de St Jean du Tertre, acheminement d’un hangar au Rosier, multiples reconstructions, recours juridiques en cours.

Au delà de la ZAD, les comités de soutien sont toujours mobilisés et le mouvement reste massif. La manifestation du 22 Février à Nantes, en rassemblant 50 000 personnes et 500 tracteurs en fut une démonstration éclatante.

Face à cette mobilisation inédite, et au fur et à mesure que se dessine l’abandon du projet, il ne reste plus au gouvernement que la répression pour riposter. Depuis le 22 février, il s’y emploie avec acharnement : plus de 30 arrestations, presque autant de condamnations et 3 personnes actuellement en prison à Carquefou (2 personnes en détention provisoire et une personne pour 1 an ferme). Comme pour tous les procès depuis le début des expulsions, il s’agit bien d’une opération visant à fragiliser la lutte dans son ensemble.

Nous dénonçons :

• L’usage systématique, comme on l’a vu pendant les expulsions, pendant la manifestation du 22 février et partout ailleurs, des armes dites “non létales”, provoquant de nombreuses mutilations : flashballs, grenades assourdissantes, grenades de désencerclement.

• Les arrestations arbitraires, sur la base de dossiers qui contiennent principalement des photos floues et qui s’appuient en réalité sur une entreprise de fichage politique généralisée qui touche tous les pans de la contestation sociale.

• Le recours systématique à la comparution immédiate, une procédure expéditive qui empêche les inculpés d’élaborer une défense digne de ce nom.

• La volonté assumée du parquet et du tribunal de Nantes de faire des exemples, en condamnant le contexte politique plus que les faits eux-mêmes. Nous appelons donc toutes les personnes sympathisantes de cette lutte à diffuser ces informations et à participer aux rassemblements qui se tiendront devant le tribunal tout au long du mois de juillet :

• Lundi 7 juillet : Procès d’un zadiste arrêté à Nantes le 18 juin, en détention provisoire actuellement, pour vol, refus de prélèvement ADN et participation à un attroupement armé le 22 février . (condamné depuis à 4 mois fermes avec maintien en détention : https://nantes.indymedia.org/articl…)

• Jeudi 10 juillet : Procès d’une personne arrêtée à Rennes le 18 juin, en contrôle judiciaire actuellement, pour dégradation le 22 février.

• Mercredi 16 juillet : Procès d’un militant du comité Ile-de-France, arrêté le 14 mai à Paris, pour dégradation le 22 février.

• Vendredi 18 juillet : Procès de 4 personnes, arrêtées le 17 juin, en contrôle judiciaire et en détention provisoire pour l’une d’entre elle, pour recel, refus de prélèvement ADN et « association de malfaiteurs » à cause de la présence, dans leur véhicule, d’affiches et de tracts appelant au rassemblement de soutien du 19 juin devant le tribunal.

Face à cette tentative d’isoler des individus et de les faire payer pour l’ensemble du mouvement, nous restons plus que jamais unis ! Unis contre le projet d’aéroport et contre la répression qui s’abat sur l’ensemble des mouvements sociaux : de la ferme des milles vaches à l’usine Seita, de Calais au Val de Suse, tenons bon face à la criminalisation de nos luttes !

RDV les 10, 16 et 18 juillet à 14h devant le palais de justice de Nantes.

Rassemblement de soutien samedi 12 juillet devant la prison de Nantes/Carquefou (RDV à 17h sur le parking du Carrefour de la Beaujoire, à coté du Mc Do).

Le FLNC Union des Combattants a annoncé il y a peu la fin de ses activités armées. C’est la principale organisation armée Corse. Elle est présentée comme proche d’une organisation publique : Corsica Libara avec laquelle la Gauche Indépendantiste Bretonne entretient des relations cordiales depuis de nombreuses années. 

Nous publions ci dessous l’analyse de l’annonce du FLNC/UC par un autre groupe d’influence plus modeste : A MANCA (La Gauche) qui est lié au NPA Français.

C’est à titre informatif que nous le reproduisons.

La rédaction de Bretagne-info.

L’annonce de l’auto- dissolution du FLNC s’inscrit dans une actualité politique marquée principalement par les positionnements du gouvernement. Le préfet de région en a d’ailleurs  récemment précisé les grandes lignes. Avant tout, elles consistent à repousser fermement les trois perspectives  suivantes:

–       l’instauration de la co-officialité
–      le statut de résident
–      la modification de la constitution

Le ministre de l’intérieur est donc venu exposer la position du chef de l’Etat et du gouvernement. Rien ne permet pour l’heure de spéculer sur d’improbables lignes  de partage qui seraient le fait de « progressistes » et exprimeraient des voix discordantes au sommet de l’État.

L’actuelle direction du FLNC semble escompter  pourtant des positionnements nuancés au sein du gouvernement. Par un geste qualifié de fort, elle entendrait donc peser d’une manière décisive sur d’éventuels débats tout en renforçant la majorité des élus de l’Assemblée de Corse.

Le débat relatif à l’utilité et à l’usage de la violence politique est aujourd’hui dépassé. Un clivage s’opère désormais entre les « progressistes » et les partisans du statu quo.Cela se traduit d’ailleurs par le salut et l’approbation unanimes des courants dits « modérés » et « radicaux » face à l’initiative du FLNC.

Sur les versants économiques et sociaux, l’actuelle direction du FLNC, pointe avec justesse diverses problématiques en matière de logement, d’emploi et de fiscalité. Les pistes, les solutions possibles qu’elle propose témoignent d’une vision globale de la société estompant les clivages de classe au profit d’une démarche nationaliste destinée à défendre l’intérêt, présenté comme commun, de tous les Corses.

Les préconisations concernant la lutte institutionnelle sont assez clairement exposées. Le moyen terme y est dessiné en matière d’alliances (listes communes privilégiées avec le courant autonomo -régionaliste).Le pluralisme politique y étant présenté  comme une bi- polarité entre cette tendance et le courant indépendantiste évoqué au travers de l’organisation existante. Notons que le principe de l’autodétermination n’est pas revendiqué.

Nous prenons donc acte de cette démarche, d’autant que nous avons appelé à la dissolution des organisations dites clandestines depuis septembre 2005. Cet appel envisageait également un  possible débat destiné à réfléchir sur le concept de violence politique en tenant compte des contextes. A ce niveau, nous ne pouvons que déplorer l’absence de réponses.

Nous constatons que le maintien de la clandestinité s’est opéré avec  en toile de fond un argumentaire en forme de référence permanente à la résistance face au colonialisme. La vie politique de notre pays n’étant pas à un paradoxe près, c’est précisément dans une des périodes les plus sombres qu’est affirmé le renoncement à un terrain de lutte.

En effet, confronté aux politiques des libéraux corses, français et européens, le peuple corse connaît une précarisation à l’échelle de masse. Celle-ci résulte d’une économie résidentielle fondée sur le tout-tourisme et une mise en coupe réglée du territoire liée aux intérêts spéculatifs du BTP et du grand banditisme. Sur fond de délitement du lien social, le peuple corse voit ses anciens finir  leurs jours dans des EPHAD et les plus jeunes privés de leurs droits élémentaires (emplois dignes, accès au logement et à la culture).

Dans un tel contexte, le redéploiement sur le terrain des luttes publiques (mobilisations sociales, environnementales, culturelles) est également affirmé dans la communication du FLNC. Nous en sommes pleinement satisfaits dans la mesure où une dramatique désertification  frappe le champ des mobilisations de masse depuis au moins deux décennies.

L’opportunité d’un réinvestissement de ces champs d’actions par des patriotes se présente. Cette démarche doit tenir compte  de celles et ceux (comme  par exemple les associations de défense de la loi littoral) qui œuvrent depuis des années  à la survie de nos espaces naturels collectifs.

Il sera nécessaire de prendre en compte un pluralisme politique au sein du mouvement national. Cette prise en compte ne peut en aucun cas faire l’impasse sur toutes les organisations existantes. Si des projets de société commencent à émerger dans le mouvement nationaliste, nous sommes cependant toujours en attente d’affirmations  à même de permettre au peuple corse d’exercer pleinement ses choix.

Pour notre part, le droit à l’autodétermination et la mise en œuvre d’un projet socialiste et autogestionnaire constituent les pierres angulaires d’une stratégie émancipatrice qui passe encore et toujours par un rapport de force autour des intérêts fondamentaux des classes populaires.

Nous lançons ce jour un nouvel appel au renforcement du courant pour l’autodétermination et le socialisme afin de préparer les ruptures incontournables avec les pouvoirs clanistes, coloniaux et capitalistes. Ensemble sur des bases claires, une alternative est possible !

A MANCA

Communiqué de Sud Rail Bretagne

 


Syndicat SUD-Rail Bretagne

De l’argent utile pour nos TER s’en va au groupe VINCI

En 2010, la région Bretagne a voté un budget de 29 millions d’euros pour le projet d’AYRAULTPORT Notre Dame des Landes (NDDL). EN 2013, pour boucler son budget le conseil régional veut enlever des contrôleurs dans les TER ce qui entraînera 25 à 30 suppressions d’emplois. De plus, en zone rurale, l’amplitude des guichets se réduit (comme à Landivisiau) voire certains sont définitivement fermés. Ces présences humaines sont utiles pour la sécurité, l’information à bord des trains et dans les gares. Au vu des chiffres records du chômage, certains ne trouvent rien de mieux que de supprimer encore des emplois.

3,4 milliards d’euros pour quelques minutes de TGV mais pas pour le TER

L’autre grand projet régional est le projet BGV (Bretagne à Grande Vitesse) avec comme objectif de mettre la pointe bretonne à 3h00 de Paris. Parallèlement, les lignes secondaires se dégradent, le temps de transport s’allonge, des correspondances avec d’autres trains sont supprimées. Il faut une heure pour relier Guingamp à Carhaix pour une distance de 30 km ! Remettre en état cette voie de chemin de fer coûte cher, nous disent-ils, mais 3,4 milliards ont été trouvés, dont 1 milliard des collectivités bretonnes, pour le projet BGV. En comparaison, le coût de la rénovation de la ligne Brest-Quimper est de 90 millions d’euros et les travaux se font toujours attendre faute de budget. Le projet BGV est un partenariat public privé (PPP) financé, en partie seulement, par EIFFAGE qui empochera une somme pour chaque train circulant sur la ligne à grande vitesse (LGV) et ne perdra pas d’argent car en cas de déficit c’est la population qui paiera avec leurs impôts comme pour NDDL.

Un butoir sépare les deux régions

On nous parle d’un aéroport du Grand Ouest commun aux régions Bretagne et Pays de la Loire et par la même occasion de gagner quelques minutes entre Rennes et Nantes en construisant une LGV (Ligne à Grande Vitesse). Une LGV pour cette distance est inutile d’autant plus si le train doit marquer un arrêt à NDDL. Le TER actuel ne mettra pas beaucoup plus de temps que cette liaison supposée rapide. Des infrastructures existent mais leur récente réouverture a coupé tout espoir de relation entre Rennes et Nantes via Châteaubriant. En effet, en gare de Châteaubriant un butoir coupe le TER de la région Bretagne du tram-train ligérien montrant les limites de la régionalisation du chemin de fer français.

St-Médard : Ils n’ont rien fait pendant 4 ans !

Cela fait deux ans et demi qu’a eu lieu le terrible accident du passage à niveaux de St– Médard au nord de Rennes qui a fait 3 morts et 45 blessés dont treize grièvement. Le passage à niveau n’est aujourd’hui toujours pas supprimé et la direction de la SNCF refuse de mettre en place un ralentissement comme le demande les syndicats de cheminots.

Depuis 2006, 41 passages à niveau ont été supprimés. 310 millions d’€uros vont être dépensés en tout pour gagner 4 à 5 minutes sur les lignes de Rennes-Brest et Rennes- Quimper. Et il n’y aurait pas moyen de supprimer celui de St-Médard ?

Le drame de 2011 a été précédé d’un autre accident en 2007, le Bureau Enquête Accident (BEA-TT) préconisait de faire des travaux. Rien n’a été fait jusqu’au drame de 2011 !

Retour à une seule entreprise de service public

Le service rendu au public, et la priorité à la sécurité ferroviaire et aux intérêts de la population ont été abandonnés par une SNCF privatisée de l’intérieur.

Le projet de réforme ferroviaire au lieu de régler les problèmes du système ferroviaire va les aggraver en accentuant la séparation des activités déjà entamée dans la SNCF.

La SNCF a déjà été divisée en 2 en 1997. Le gouvernement veut imposer son éclatement en 3 morceaux.

C’est contre cela que se mobilisent les cheminots et qu’ils ont fait grève en juin.
Soutenons-les.

Nous appelons à participer au festival festif et militant de Notre Dame des Landes les 5 et 6 juillet et à soutenir la lutte contre l’aéroport.

Syndicat SUD-Rail Bretagne
Permanence tous les lundis
6 bis rue Pierre MARTIN – 35000 RENNES
02 99 29 24 07 ou 36 24 07 (SNCF)
courriel : sudrail.bretagne@gmail.com
site internet : http://solidaires35.free.fr

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance) vous invite à la retrouver sur son stand les 5 et 6 juillet à Notre Dame des Landes, et lors des débats avec une intervention de Jonathan Guillaume, le dimanche 6 juillet à 16h30 barnum 3. L’intervention portera sur “Reforme territoriale : Projet d’aéroport, un projet structurant pour un projet technocratique, le Grand Ouest”.

@crédit ACIPA
@crédit ACIPA

La préparation de notre événement de l’été se situe dans une phase charnière :


Nous avons tenu ! Tenu sur nos trois piliers !

Tenu sur la zone !
Après le séisme de l’automne 2012, et son opération César, nous avons préservé collectivement le territoire de la Zad, paysans résistants depuis longtemps installés, habitants récents, citoyens-soutiens très présents. La vie a pu continuer et des projets agricoles pérennes ont pris forme, grâce à Sème ta ZAD et au COPAIN sur la ferme de Bellevue et sur les terres menacées. Des travaux variés sur le terrain notamment avec les Naturalistes en lutte ont encore enrichi notre expertise collective et mis sérieusement à mal les propositions de « compensation » d’AGO-Vinci. Des liens se sont noués, la Zad est plus peuplée, mieux cultivée au printemps 2014 qu’elle ne l’a jamais été. La manifestation du 22 février a montré l’énormité du soutien, tant paysan que populaire, à la défense du territoire menacé. La mobilisation éclair pour Saint Jean du Tertre a sauvé la ferme et donné des garanties pour l’avenir !

Tenu sur le juridique !
Après la décision de garder ouvertes les pétitions par la Commission des Pétitions à Bruxelles en septembre 2013, et malgré la volonté des porteurs du projet de vider à nouveau la ZAD, les arrêtés autorisant le début des travaux ont tardé jusqu’à fin décembre 2013 : peut-être le préfet avait-il conscience de leur fragilité juridique… Ils ont été immédiatement attaqués, tandis que les diverses procédures concernant les expropriations – appel en Tribunal Administratif, Conseil d’État et Cassation – se poursuivent opiniâtrement. Nous venons d’apprendre le lancement par la Commission Européenne d’une procédure d’infraction contre la France, pour cause de fractionnement du dossier et d’insuffisance d’étude d’impact environnemental global !

Tenu sur le plan politique !
Si les porteurs régionaux (CR, CG, Nantes métropole…) n’ont pas été ébranlés sur leurs (mauvaises) bases, les instances politiques nationales ne peuvent plus ignorer ce dossier. Un accord politique capital a été arraché au PS, au prix d’une grève de la faim de 28 jours, en mai 2012 ; il stipulait qu’il ne pouvait y avoir d’expulsions tant que certains recours n’étaient pas menés à leur terme.
Faute peut-être d’autres choix, Jean-Marc Ayrault, encore premier ministre, a acté en février que le début des travaux attendrait le rendu de tous les recours déposés. Cette position a été confirmée par les accords de deuxième tour entre le PS et EELV lors des élections municipales de mars à Nantes et Rennes. Enfin elle a été reprise par Ségolène Royal, nouveau ministre de l’environnement. La volonté politique affichée de respecter le déroulement des procédures juridiques en cours est un premier pas. Nous attendons donc fermement et sereinement, en ne lâchant rien sur le terrain, que tous les recours, notamment ceux concernant la Loi sur l’Eau et l’autorisation de destruction d’espèces protégées, soient apurés aux niveaux national et européen.

S’ils ne peuvent en eux-mêmes représenter la victoire définitive, les retards annoncés sont néanmoins très positifs, tant il devient de plus en plus éclatant, au fur et à mesure que le temps passe, que ce projet est d’un autre âge, périmé jusqu’à l’absurde au vu des actuelles connaissances et législations !

Mais c’est l’abandon pur et simple du projet qu’il nous faut obtenir ! Celui qui permettra que les paysans et habitants vivant sur la zone puissent se projeter enfin dans l’avenir et y fassent émerger de nouveaux projets durables ; celui qui permettra l’optimisation de l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique si elle s’avérait un jour nécessaire !
Cet abandon confortera la détermination et l’espoir de tous ceux qui sont engagés dans la lutte contre les Grands Projets Inutiles et Imposés, dévoreurs de terres, de biodiversité, de ressources aquatiques ou fossiles, de subventions publiques !

Le rassemblement des 5 et 6 juillet sur les terres de Bellevue à Notre Dame des Landes sera précédé par des évènements et des caravanes de convergence partant de plusieurs lieux de luttes emblématiques partout en France. Soyons nombreux à les accompagner !

En 2012, nous avons dit « La lutte, c’est maintenant ! »
En 2013, « toujours présents, toujours résistants, plus légitimes que jamais ! Enterrons le projet ! »
En 2014, osons dire : « l’abandon, c’est maintenant ! »
Maintenant qu’il faut l’arracher ! La victoire définitive est à la portée de nos efforts !
Réussissons lors du rassemblement – convergences 2014 une nouvelle mobilisation exceptionnelle !

Nous reproduisons ci-dessous l’intervention du collectif 44=Breizh hier soir au conseil municipal de Rennes. Le collectif a interpellé Nathalie Appéré hier lundi 30 juin sur la réforme territoriale et publié depuis un communiqué sur les réponses… et non-réponses apportées.

La rédaction.

@crédit Bretagne-Info
@crédit Bretagne-Info

Le 19 avril dernier, nous étions 10 000 à Nantes, pour réclamer, l’intégration de la Loire-Atlantique dans la Région Bretagne. Nous pensions que le débat ouvert sur la réforme territoriale permettrait enfin de faire aboutir cette revendication portée par des milliers de bretonnes et de bretons depuis des dizaines d’années.

Le 2 juin, le Président de la République française, François Hollande a présenté la réforme territoriale après moults rebondissements rocambolesques. Autant de signes d’une précipitation et d’une évidente approximation d’une méthode qui a choisi de bâillonner la démocratie populaire et d’ignorer ainsi les aspirations des citoyens.

Après avoir suscité de l’espoir, la réforme territoriale, que l’on n’ose même plus appeler réforme de décentralisation, a comme par le passé, laissé un goût amer de déception dans la bouche des bretonnes et des bretons qui se sont mobilisés ces 40 dernières années pour l’unité administrative de la Bretagne.

Dans l’urgence, en seulement 3 semaines, notre collectif, 44=BREIZH, a réussi le tour de force de réunir derrière notre revendication d’un référendum organisé à la base, et prenant la forme d’une votation citoyenne sur la création d’une Assemblée de Bretagne sur les 5 départements, plus de 30 associations culturelles, un large panel d’élus de l’UMP, de l’UDI, d’EELV, de l’UDB, du parti Breton, de la Gauche Indépendantiste bretonne, du MBP et aussi du PS puisque, par exemple M. JP Le Roch, député du Morbihan était aussi présent aux côtés des 15 000 manifestants samedi dernier. Cette mobilisation sans précédent démontre l’attachement des bretonnes et des bretons à pouvoir choisir leur cadre de vie et leur volonté ferme de pouvoir exprimer leur choix de manière démocratique.

Madame Appéré, alors que vous étiez 1ere adjointe de la ville de Rennes, vous alertiez le conseil municipal en 2009 sur le risque de dilution de la Bretagne dans un Grand Ouest. Le 4 février 2009, ce même conseil municipal votait un vœu prenant en compte, je cite « la réalité historique et culturelle de la Bretagne qui dépasse les limites administratives actuelles. »
Pourtant, vous avez cosigné le 26 mai dernier une tribune éditée dans le journal Ouest-France, où vous prononcez pour la fusion entre la Bretagne et les Pays de la Loire, conduisant de fait au scénario de dilution contre lequel vous mettiez en garde il y 5 ans,et ce, sans demander l’avis ni du conseil municipal ni de la population.
Comment pouvez-vous Mme la Maire justifier ce retournement de situation ?

Vendredi 27 juin, le conseil régional de Bretagne a voté à l’unanimité un vœu en faveur de la réunification de la Bretagne. Parmi les votants, des membres de votre groupe politique au conseil municipal, puisque cumulant les mandats : Eric Berroche (PC), Hind Saoud (PS) et Sylvie Robert (PS). Ces élus s’opposent ainsi à votre position. D’autres groupes politiques ont eux été cohérents en votant un vœu allant dans le sens de la réunification, au Conseil Régional de Bretagne, et en prenant clairement position à Rennes Métropole le jeudi 27 juin. A l’instar de Gaëlle Rougier et Sylviane Rault (EELV), Bruno Chavanat (UDI-UMP) et Loick Le Brun (UMP).
Comment pouvez-vous Mme la Maire, expliquer cette flagrante contradiction au sein de votre majorité?

En mars 2011, Mme la Maire, étaient organisées les élections primaires internes au Parti Socialiste, dont vous êtes membre et dont vous avez été secrétaire nationale en charge de la décentralisation. Un bel exemple de démocratie interne, je vous le concède. Seriez-vous prête à demander l’organisation officielle d’un référendum sur la réunification de la Bretagne au niveau de la ville de Rennes ou pour le moins de mettre à notre disposition l’aide matérielle nécessaire à sa tenue? Puisque la population n’a pas été concertée par le gouvernement sur la réforme territoriale, il nous paraît légitime de consulter la population sur leur cadre politique. Nous nous engageons pour notre part à tout faire pour pour palier à ce déni démocratique, et ainsi prendre les responsabilités qui nous incombent, nous citoyens partisans d’une Bretagne à 5 départements.

Nous souhaitons aussi, Mme la Maire, avoir une réponse de tous les groupes politiques du conseil municipal sur nos légitimes interrogations.