Archive

février 21, 2015

Browsing

D’ar 21 a viz C’hwevrer 1848 e oa bet embannet “Manifesto ar strollad komunour ” e Londrez er yezh Alemanek ( Manifest der Kommunistischen Partei ).

Buan a-walc’h e oa bet troet e meur a yezh : galleg, rusianeg, poloneg, saozneg, italianeg…Abaoe en deus graet al levrig tro ar bed.

Ar c’hentañ embannadur e brezhoneg a oa bet kaset a-benn gant an ti-embann Preder e 1978 ! Unan all divyezhek avat,   zo deuet maez n’eus ket ken pell zo e 2013 gant an ti-embann  Lignes D’ombres.

manifesto

Le 21 février est une date liée à la résistance antifasciste combattante menée par les FTP-MOI , notamment ceux  et celles du groupe “Manouchian”. Le 21 février 1944 22 combattants antifascistes pour la plupart communistes et  “sans papier” mouraient fusillés par les nazis pour leurs actions de résistance.

Après guerre le 21 février devint la “journée internationale de l’étudiant anti impérialiste ”  pour se souvenir de l’exemple des combattants du groupe Manouchian. Le 21 février  1967 et 1968 donnèrent lieu par exemple à une massive journée de solidarité avec le Viet-Nam en lutte contre les agresseurs US, impulsées notamment par toute l’extrême gauche Française et les syndicats étudiants dont l’UNEF.

La date est peu à peu tombée en désuétude…

Georges Ibrahim Abdallah est incarcéré en France depuis plus de 30 ans pour s’être battu les armes à la main contre l’impérialisme et le sionisme. C’est un militant communiste, libanais solidaire de la lutte du peuple palestinien qui comme Manouchian se battait contre l’occupation de son pays par une armée étrangère.

Pour mémoire voici ce que déclarait Georges Ibrahim Abdallah lors de son procès à Lyon (capitale de la résistance ! ) à propos de la lutte du groupe “Manouchian” en février 1987 :

Quarante ans après la libération de Paris, on voit persister dans votre pays une référence quasi obligée de tous vos patrons aux années d’occupation, référence mystifiante, larmoyante et vantarde ; elle occulte d’une part la lâcheté de tous ceux qui se foutaient des porteurs de l’étoile jaune, et qui n’ont découvert leur virilité qu’en soutenant les escrocs qui exploitent les terribles souvenirs d’Auschwitz et d’autres crimes de votre système ; et d’autre part, elle occulte aussi les raisons des actions illégales de ces “terroristes lépreux” de l’Affiche Rouge (5) et de leurs camarades qui sauvaient l’honneur de votre pays en se battant héroïquement contre l’ordre des criminels et de leurs fantoches. Ils se sont battus ici en France et ailleurs. Ils attaquaient là où ils pouvaient, foulant aux pieds toute légalité qui entravait leur légitime combat.( la suite ici )

Le veille du 21 février 2015 les amis, proches et camarades de Georges ont bloqués les portes de l’ambassade de France à Beyrouth pour exiger sa libération. Dans un discours aux médias, Robert, le frère du détenu Georges Abdallah, a déclaré : « Aujourd’hui, nous fermons la porte de l’Ambassade française à Beyrouth, et chaque jour il y aura un mouvement-surprise contre les intérêts français au Liban. Notre message est clair et concis : la France ne se reposera pas au Liban avant la libération de Georges Abdallah

Le vendredi 3 avril le collectif féministe Gast Kemper en partenariat avec le Sterenn à Trégunc vous propose un festival féministe sur les questions du plaisir et des sexualités.


2 temps forts vendredi et samedi soir, avec les conférences gesticulées :


“Qu’est-ce qu’un homme, qu’est ce qu’une femme, histoire du sexisme”


“Le Clito, un petit nom qui en dit long”


Et le samedi et le dimanche, poursuivons notre découverte de notre sexualité, en papillonnant entre ateliers mixtes ou non-mixtes, coin bibliothèque, saynettes, films et émission radio, en sirotant un verre au bar ou un thé dans un fauteuil…

clitorik-visuel7-light

fly-projosauvach4light

Mais dés le 11 mars vous pourrez avoir un avant goût du rendez-vous d’avril en vous rendant au café Ruz Botoù à Kemper/Quimper pour intégrer  ou soutenir si vous le souhaitez l’équipe du festival “Clitorik” lors d’une rencontre piknik suivie d’une projection.

Gast est un collectif féministe, ouvert aux hommes, mettant en avant la langue bretonne dans ses pratiques revendicatives.

Plus d’infos sur la page FB de Clitorik !

REUNION PUBLIQUE 3 MARS 2015, 18H À LA MAISON DE LA GREVE

27 octobre 2005, Clichy-sous-Bois. Coursés par cinq « gardiens de la paix » pour un vol imaginaire, Zyed Benna et Bouna Traoré meurent dans le transformateur où ils pensaient trouver refuge. Un de leur ami sera grièvement brûlé.

Du 16 au 20 mars 2015 se tiendra à Rennes le procès de deux policiers (sur deux équipages) impliqués dans la poursuite des deux jeunes, inculpés pour « non-assistance à personne en danger » – un flic qui, selon ses propres mots, « ne donne pas cher de leur peau s’ils sont rentrés sur le site EDF » et la standardiste qui a reçu ce message radio.

La faiblesse des charges retenues, la longueur de la procédure et le faible nombre de policiers à se retrouver devant le tribunal parlent d’eux-mêmes : ce n’est pas dans les tribunaux que s’établissent justice et vérité.

Pour autant, l’action de la police n’aura pas été vouée à l’impunité. Dès le soir de la mort de Zyed et Bouna, c’est Clichy-sous-Bois qui s’embrase. Puis la France entière, de proche en proche, de ville en ville. La réaction dépassera comme jamais les frontières d’un quartier. Ce sont des milliers de jeunes qui saisiront l’occasion de prendre leur revanche sur les coups de pressions quotidiens des policiers, cette même pression que fuyaient Bouna et Zyed ce soir d’octobre 2005.

Les incendies de 2005 marqueront une génération entière, bien au-delà de ceux qui y ont participé activement. En témoigneront, l’année suivante, la forme profondément offensive du mouvement anti-CPE et un rappel systématique à leur mémoire, d’Athènes à Ferguson, et encore hier pendant le mouvement ayant suivi la mort de Rémi Fraisse.

« La police est la police de la République. Elle assure l’ordre de la République. Si elle ne le faisait pas, quel ordre lui succéderait ? Celui des mafias ou des intégristes. »
N. Sarkozy, tribune dans Le Monde, 6 novembre 2005.

S’il n’y a pas grand chose à attendre de la justice en général et de ce procès en particulier, il y a par contre à saisir l’occasion d’invoquer à nouveau le souvenir d’octobre et novembre 2005. Et il est d’autant plus pressant de le faire dans la France post-attentats, où la police est plus que jamais présentée comme la seule alternative à la « barbarie ».

Les dernières lois sécuritaires votées et celles qui se préparent élargissent encore le pouvoir de la police, en espérant prolonger de quelques années l’ordre qu’elle défend. Un ordre si mal assuré, dont le maintien est si hystérique qu’il en arrive à reposer sur le « traitement » d’ennemis intérieurs âgés de huit ans. Le monde de la police c’est la paranoïa, l’angoisse de la menace – extérieure et intérieure – qui vient masquer et justifier sa propre violence : ici on ne décapite pas, mais on décide d’envoyer des drones abattre les familles des terroristes ; ici, on n’oblige pas les femmes à porter le niqab, mais on n’accepte que les musulmans prêts à se moquer de leur prophète et les musulmanes qui ne portent pas le voile. La meilleure façon de se défaire de la police, c’est de faire exister d’autres mondes.

Il y a bien des voies pour cela. Réagir quand l’action policière va jusqu’à la mort en est une. À chaud, comme en novembre 2005, comme à l’automne 2014, après la mort de Rémi Fraisse, tué par un gendarme mobile dans le Tarn. Mais pas seulement, et c’est l’enjeu des rencontres prévues à l’occasion du procès de Rennes.

Ne pas oublier, d’abord. Ne pas laisser les années et la rotation des gros titres enterrer nos morts. Rappeler que quelle que soit l’issue de ce procès, qui débouchera sans doute sur une relaxe ou une peine symbolique, nous serons toujours nombreux à croire en la vérité des proches plutôt qu’à celle d’une institution qui ne fait que cautionner les exactions qu’elle commet.

Saisir chaque occasion pour mettre en discussion l’existence de la police : il y a eu les occupations, les rassemblements et les émeutes pour Rémi Fraisse, il y a la semaine contre les violences policières à Nantes du 16 au 21 février. Il y en aura d’autres qui suivront cette semaine du 16 au 20 mars à Rennes. Se rencontrer et s’appuyer sur ce qui existe déjà pour échanger sur ce qu’est la police, sur les moyens de faire avec, de faire contre, de faire sans. Faire se croiser les expériences des ZAD, de l’auto-organisation dans les quartiers, de l’auto-défense juridique et pratique. Reprendre la parole, arriver à réfléchir ensemble et sortir du régime de l’émotion après des semaines de glaciation de la pensée sous les discours unanimistes et républicains.

Des cantines-rassemblements devant le tribunal seront organisées tous les midi du 16 au 20 mars et des temps d’échanges, de discussion auront lieu dans différents lieux de Rennes en fin de journée.

MANIFESTATION MERCREDI 18 MARS À 15H, AU DÉPART DE LA CITÉ JUDICIAIRE

Après la mobilisation du week-end dernier à Belle Isle En Terre où plus de 500 personnes étaient venues dans la forêt de Koad An Noz, le collectif Douar Didoull qui organise la lutte contre les projets d’extractions minières sur la zone dite de “Loc Envel” continue à mobiliser.

Prochain rendez vous :

-Réunion Publique d’Informations: le jeudi 26 février à 20h00 à la salle de la mairie de Bourbriac

-Fest Noz de soutien à Bulad Pestivien le 21 février

Mais ce n’est pas la seule zone de Bretagne où l’entreprise VARISCAN tente de mener à bien son projet sans que la population ne soit concertée.

 de_bat_public

Voici le texte diffusé par les opposants :

Quoi : Un important projet d’extraction de minerais initié par VARISCAN Mines concernant potentiellement un site de 336 krn2, sur la zone dite de « Loc Envel ».

Où : En Bretagne, 3 zones de plusieurs dizaines de milliers d’hectares chacune sont concernées : Silfiac (22-56), Merléac (22) et Loc Envel (22)
Ce projet ne s’arrête cependant pas à cette région et concerne également la Sarthe, la Creuse et le Loiret.

Quand : Une demande de permis exclusif de recherche de mines a été déposée en janvier 2013. Déjà délivrée pour les sites de Merléac, en Sarthe et en Creuse, elle pourrait se concrétiser très prochainement sur la zone dite de « Loc Envel ». Des études concluantes ayant déjà été menées antérieurement sur la zone dite de LocEnvel, un permis d’exploitation sera automatiquement octroyé.

Comment :
Phase d’exploration : techniques de forages à grande profondeur.
Phase d’exploitation : techniques d’extraction avec utilisations de produits chimiques dangereux (cyanure, arsenic … ).
Ces différentes techniques risqueraient également de libérer de matières radioactives telles que le radon.
Et ceci, sans concertation de la population, ni son consentement à ce jour !

Des inquiétudes qui nous concernent tous :
- > Habitants des communes visées et environnantes :
Notre santé, notre cadre et notre mode de vie, notre environnement, la valeur de nos terrains et de nos maisons sont menacés.
- > Agriculteurs :
Risques d’expropriation, destruction de terres arables, pollution des sols et de l’eau.
- > Chasseurs, pêcheurs et amoureux de la nature :
Perturbation de la faune et de la flore, réduction des zones de chasse, de pêche et de promenade, destruction de la qualité de nos paysages.
- > Tout un chacun :
D’importants impacts environnementaux perdurant plusieurs décennies après la fin de l’exploitation, les techniques actuelles ne permettant pas encore de réhabiliter les sites exploités :
- déstabilisation des sols et déforestation,
- extension et dégradation du réseau routier à la charge du contribuable,
pollution des terres, des nappes phréatiques et des cours d’eau,
- pollution atmosphérique en cas de mine à ciel ouvert.

Aucun emploi local ne sera créé (emplois très spécialisés ou automatisés ou main d’œuvre à bas coût) mais un impact négatif certain sur les emplois liés à l’agriculture et au tourisme.

Par ailleurs une réunion d’information aura lieue zur la zone dite de “Merleac ” sur la commune de Plelauff.

Faites circuler l’information !

affiche_debat-public_plelauff