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mars 12, 2015

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Communiqué de Breizhistance ( Pays nantais )

En début de semaine la ministre Ségolène Royale Ségolène Royal a suggéré l’organisation d’un référendum local « au niveau départemental » sur le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Cette proposition survient alors qu’une une commission spéciale, réunie suite à l’homicide de Rémi Fraisse à Sievens, a été chargée de remettre d’ici fin mai des propositions pour favoriser la «démocratie participative».

La Gauche Indépendantiste Bretonne s’étonne que des membres du gouvernement puissent avancer aujourd’hui l’idée d’une consultation. Ce projet est contesté depuis des dizaines d’années par les riverains et les professionnels qui ont dénoncé son caractère imposé. Au vue du climat actuel et de l’ensemble des manipulations qui entourent la réalisation du projet, l’idée de « consulter et associer la population » arrive bien trop tard.

Cette proposition du gouvernement, après plus de 5 ans d’occupation de la ZAD de Notre-Dame-des et la mort de Rémi Fraisse dans la lutte de Sievens, est hypocrite. D’autant que localement de nombreuses mobilisations et prises de position ont eu lieu en Loire-Atlantique pour réclamer une consultation de la population sur un autre sujet, le rédécoupage régional et la réunification de la Bretagne.

Le choix du site est contraire aux lois sur l’Eau et sur la protection des espèces. La seule solution pour l’État français de se sortir du dossier est de prendre en compte les avis scientifiques qui ont été rendu et de mettre sérieusement à l’étude un plan d’optimisation de Nantes-Atlantique.

La démocratie doit être la logique qui sous-tend les grands projets d’infrastructure. L’idée d’une consultation de la population doit être menée en amont et pas seulement pour redorer son image une fois qu’on sait qu’il est trop tard.

Les adhérents de la Gauche Indépendantiste Bretonne-Breizhistance Pays nantais

Un militant indépendantiste Galicien, J.N Heitor, a été interpellé le 11 mars à l’aéroport de Porto au Portugal en compagnie d’un homme de nationalité Vénézuelienne. Ils s’apprêtaient tous deux à embarquer dans un avion à destination du Venezuela.

J.N Heitor a été condamné à 11 ans de prison par la justice espagnole pour sa participation supposée aux actions clandestines du groupe “Resistencia Galega”, il convient de signaler que cette condamnation est basée sur les uniques confidences d’un repenti qui a collaboré avec la justice anti-terroriste de Madrid pour négocier une remise de peine. La peine de 11 ans est justifiée par sa participation supposée à un attentat contre des antennes des radio et télévision en Galice en 2012 qui n’avaient fait que des dégats matériels.  Il était depuis  décembre , date de sa condamnation, en fuite.

A l’heure où nous écrivons ces lignes le citoyen Venezuelien a été relaché sans charge et J.N Heitor inculpé par la justice Portugaise de falsification de papiers d’identité. Il devrait être remis aux autorités espagnoles dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen.

L’organisme antirépressif CEIVAR qui organise la solidarité avec les militants indépendantistes galiciens incarcérés ( 6 autres sont détenus à ce jour ) a appelé à des rassemblements de solidarité avec JN Heitor dans plusieurs villes de Galice.

Par ailleurs la plateforme électorale NOS-UP de la gauche indépendantiste radicale a affirmé sa solidarité politique avec l’interpellé surnommé Koala. Tout comme l’organisation de jeunesse BRIGA et la plateforme des familles et amis des détenus politiques galiciens Que Voltem para a Casa.

Bretagne Info d’après CEIVAR ( le 12 mars 2015 )