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2016

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Nous reproduisons ici un texte émanant d’individus et d’orgas Rennaise invitant à mobiliser contre la venue ce jour de Robert Menard , maire de Beziers, ex président de RSF et bien connu pour sa proximité totale avec le Front National. Par ailleurs nous vous invitons à lire le trés complet dossier du collectif antifasciste Rennais intitulé ” Balade à particule en Bretagne racistesur l’association et la mouvance à l’origine de l’invitation à Robert Menard.

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Le maire de Béziers, Robert Ménard, sera à Rennes lundi 19 décembre pour présenter son livre « Abécédaire de la France qui ne veut pas mourir ». Il est l’invité de l’association Mémoire du Futur de l’Europe qui avait invité le 1er décembre à Châteaugiron Eric Zemmour. La rencontre aura lieu dans une salle au centre commercial des Longs Champs, centre commercial présidé par un triste sire qui avait déjà invité la Manif pour tous il y a quelques années.

Depuis son élection à la mairie de Béziers, Robert Ménard multiplie les provocations ouvertement racistes, sexistes, homophobes, qu’elles prennent la forme d’arrêtés municipaux ou de déclarations discriminatoires largement médiatisées et il ne cesse de harceler et d’attaquer la population des quartiers populaires.

Parmi toutes ses provocations, le fichage ethnique qu’il a voulu mettre en place dans les écoles de Béziers mais aussi en France avec en proposant de «  créer les conditions d’un débat parlementaire en déposant une proposition de loi visant à libéraliser les statistiques ethniques  ». Un tel projet nous rappelle inévitablement les lois racistes votées sous Pétain.

Robert Ménard c’est aussi :

En attisant la haine raciste, Robert Ménard récolte la colère des quartiers populaires de Béziers et de toutes celles et tous ceux qui refusent une société répressive, raciste et communautariste.

Sa venue à Rennes est une provocation et nous devons être nombreux/euses présent-e-s devant les Longs Champs (bus C4 arrêt Long Champs Est) ce lundi 19/12 dès 19h pour affirmer haut et fort que nous ne voulons pas de fachos dans nos quartiers !

Des organisations et des militant-e-s contre la venue de Robert Ménard à Rennes.

 

Nous avons consacré un article en langue bretonne aux hommages des différentes organisations Catalanes,Basques, Irlandaises ou Galiciennes à Fidel Castro suite à son décès. En Bretagne, seule la Gauche Indépendantiste s’est fendu d’un communiqué saluant son œuvre. Le faire ne signifie pas un soutien à 100 % aux choix du Parti Communiste Cubain, surtout pour les plus récents visant à ouvrir son économie aux investissements étrangers. On a pu remarquer l’unanimisme hexagonal commun au FN, aux républicains, à tous les groupes d’extrême-droite et même à la gauche pour évoquer la question des droits de l’homme à Cuba, l’existence de “prisonniers politiques” même si on cherchera en vain dans les geôles Cubaines l’équivalent d’un Georges Abdallah incarcéré en France depuis 1984 pour son engagement communiste et internationaliste. Bien peu ont parlé du camp de torture yankee de Guantánamo situé sur l’ile, du blocus qui est maintenu… Ceux qui ont osé saluer Fidel Castro ont été brocardés dans les médias, présentés comme des “staliniens”… Bien évidemment dans différentes parties du monde on ne voit pas l’histoire de la révolution Cubaine sous le même angle que ceux des médias français, blancs et occidentaux.

Replacer la situation de l’ile Cubaine en perspective du quotidien sanitaire, éducatif et des relations “inter-raciales” des autres peuples de cette région du monde soumis au joug du capitalisme le plus sauvage permet en effet de comprendre pourquoi la révolution cubaine jouit encore d’autant de prestige.

Dans les iles lointaines de ces Antilles ou Caraïbes, les éloges à Fidel Castro et à la révolution cubaine ont été nombreux et chaleureux, portés par des organisations politiques ou syndicales ayant une autre assise et légitimité populaire que les organisations de la gauche ou extrême-gauche hexagonale.

Personne n’en a parlé dans l’hexagone, pourtant cela en dit long sur l’exemplarité de la révolution cubaine auprès de populations qui devraient être pourtant si contentes de vivre “dans la patrie tricolore des droits de l’homme et des lumières de Paris“.

Puisqu’il s’agit ici de faire de la contre-info, faisons-en !

Robert SAE indépendantiste anticapitaliste Martiniquais
Robert SAE indépendantiste anticapitaliste Martiniquais

Ainsi en Martinique, le Conseil National des Comités Populaires qui dispose de nombreux élus municipaux et dont les militants animent des syndicats combatifs a indiqué par la voix de Robert SAE  :

Merci FIDEL !

 Avec tous les justes du monde, nous ressentons le vide que laisse le départ d’un pilier de l’humanité. Avec tous les camarades et amis, nous partageons la vive émotion qui étreint quand on perd un être cher. Avec tous les militants de la Révolution, nous nous sentons plus encore convaincus du devoir de tenir le flambeau et de poursuivre la tâche.

Les innombrables tentatives d’assassinat menées contre toi par les impérialistes se sont toutes soldées par des échecs. Les campagnes massives de désinformation à ton encontre n’ont jamais pu empêcher que les peuples de tous les continents t’admirent, parce que tu es un  monument de la pensée et de la clairvoyance, parce que tu restes le symbole de la dignité et de la résistance du Peuple Cubain, parce que, avec lui, tu as montré que la construction d’un monde meilleur est possible.

Au nom des militants du CNCP, nous te disons MERCI FIDEL !

Toujours en Martinique, le Pati Komunis pou Lendepandans ek Sosyalism a publié le communiqué suivant signé Jean Pierre ETILE :

Fidel CASTRO est décédé. A Cuba un deuil national de 9 jours a été décidé.

Le PKLS honore sa mémoire et s’incline devant la dépouille de ce grand combattant qui a profondément marqué l’histoire du 20° siècle, l’histoire de l’humanité. Nous nous associons à l’hommage que lui rend son peuple.

Ce ne sont pas seulement les révolutionnaires cubains qui sont en deuil, mais tous les révolutionnaires de la planète. Ce n’est pas seulement le peuple cubain qui est en deuil, mais tous les peuples du monde.

Fidel a été un grand combattant, un patriote avec une volonté inébranlable, pour mener son peuple vers la liberté et le socialisme, avec un grand courage pour surmonter les obstacles et poursuivre la lutte jusqu’à la victoire.

Fidel est une très grande figure de la lutte des peuples pour l’indépendance et la souveraineté, contre le colonialisme, l’impérialisme, le capitalisme.

Avec ses camarades révolutionnaires il a libéré Cuba de la domination des USA, première puissance impérialiste mondiale, et entrepris avec le peuple cubain, la construction d’une société de justice sociale, d’équité, d’une société socialiste pour l’apparition d’un homme nouveau.

Sa vision politique aiguë, sa grande culture politique, sa verticalité, son respect des principes, son attention à la personne humaine, ont fait qu’il a eu une grande influence sur la vie politique de Cuba, mais aussi sur les luttes menées par les combattants de la liberté dans la Caraïbe, en Amérique et dans le monde entier.

La solidarité apportée aux peuples du monde par des combattants internationalistes comme en Angola contre l’apartheid soutenu par les USA et les autres impérialistes, ou par des milliers de médecins sur tous les continents, illustre la conception des rapports entre les peuples dans la politique cubaine ce que Fidel a traduit notamment dans la phrase : « Nous ne luttons ni pour la gloire ni pour les honneurs, nous luttons pour les idées que nous estimons justes ».

Cuba encore aujourd’hui doit faire face à l’inhumain blocus imposé par les USA et à la violation illégale de son territoire avec la base de Guantánamo, mais l’esprit de Fidel permettra au peuple cubain de poursuivre le combat jusqu’à la victoire.

Les réactionnaires et les médias à leur service poursuivront leurs manipulations en s’acharnant contre la révolution cubaine. Fidel avait dit à son procès : « l’histoire m’acquittera », ce qui fut, mais eux l’histoire les condamnera.

Fidel, ses idées, ses actions seront présentes dans les luttes de tous les opprimés, ce grand révolutionnaire, ce grand homme restera dans le cœur de tous ceux qui sont épris de liberté.

Le PKLS adresse ses fraternelles condoléances au peuple cubain et lui réaffirme son soutien dans sa lutte permanente pour garantir sa souveraineté, dans sa résistance héroïque contre toutes les attaques menées par les impérialistes et réactionnaires de tous bords, dans les efforts déployés avec la révolution socialiste, malgré toutes les difficultés, pour la construction d’une société nouvelle de justice sociale, pour l’épanouissement des femmes et des hommes.

En pareille circonstance nous avons aussi une pensée pour tous ceux qui aux cotés de Fidel ont mené l’action révolutionnaire avec courage, dignité, abnégation, pour faire triompher leurs idées humanistes.

La patrie ou la mort ! Nous vaincrons ! PKLS.

Photo du site France antilles cf http://www.martinique.franceantilles.fr
Photo du site France antilles cf http://www.martinique.franceantilles.fr

Encore en Martinique, un hommage d’après le journal en ligne France-Antilles” un hommage des élus de la collectivité territoriale de Martinique (CTM) s’est déroulé dans son enceinte, relaté en ces termes :

Quelques heures après les funérailles de Fidel Castro qui ont rassemblé des leaders politiques mondiaux et le dépôt de ses cendres au cimetière Santa Ifigiena après son décès le 25 novembre, l’association Martinique-Cuba a rendu un hommage au père de la révolution cubaine en association avec Martinique-Venezuela et le Consulat général de la République bolivarienne du Venezuela en Martinique. Cet hommage s’est déroulé à la salle de délibérations de la CTM associations et organisations politiques amies de Cuba (Palima, PCM, CNCP, Apal) ont à travers des discours témoignés leur admiration pour celui qu’ils considèrent comme un « géant » ayant apporté sa « contribution à l’humanité ». Des allocutions qui ont été on ne peut plus dithyrambiques sur le dirigeant dans lesquelles on l’a qualifié tour à tour « d’humaniste » , ou encore « d’éducateur du peuple ». Et un drapeau de la nation cubaine déployé dans la salle a s’il en était encore besoin donné le ton de la ferveur de ses partisans.

Elie DOMOTA, indépendantiste et anticapitaliste Guadeloupéen
Elie DOMOTA, indépendantiste et anticapitaliste Guadeloupéen

Le web radical hexagonal a largement diffusé cette vidéo où Elie Domota, syndicaliste lutte des classes Guadeloupéen souligne le caractère profondément raciste et colonialiste de la pensée de Fillon, personne n’a diffusé le communiqué du collectif  LKP signé du même camarade (hormis le site de l’UGTG son syndicat) :

La mort de Fidel CASTRO laisse tous les Peuples de la Caraïbe dans une grande tristesse. Méprisée par l’impérialisme occidental, il aura été de ceux qui ont combattu, des années durant, la domination coloniale et capitaliste.

Refusant d’être le marchepied des USA, il aura attiré sur lui la haine et le mépris, aujourd’hui encore, pour avoir refusé de se soumettre au diktat des USA qui avait fait de CUBA un repère de malfaiteurs.

Ardent défenseur des libertés et de la justice, il enverra des troupes cubaines combattre contre l’apartheid aux côtés des rebelles namibien ou sud-africains pendant que les occidentaux soutenaient l’apartheid des noirs en Afrique du Sud. Amoureux de son île et de son peuple, il aura permis l’accès à la santé et à l’école pour tous les cubains.

60 ans de blocus, 60 ans de tentatives de coup d’état et toujours cette même soif de justice.

«… Nous nous sommes acquittés de notre devoir et c’est à nous de remercier nos ancêtres africains. C’est à nous de remercier le monde et l’Afrique de ce qu’ils ont fait pour nous. Nous, anciens esclaves, anciens colonisés, devons poursuivre la lutte, mais nous devons lutter unis pour le développement et la paix. Nous ne voulons pas la guerre. En tout cas, nous voulons la guerre contre l’inégalité, contre les injustices, pour que la paix règne entre toutes les nations et tous les peuples du monde. » Fidel CASTRO.

Il nous laisse la rage de combattre le colonialisme et l’impérialisme jusqu’à la victoire finale.Que tous les Guadeloupéens et tous les Caribéens puisent dans le parcours de sa vie la volonté et la force suffisante afin de construire le monde nouveau auquel ils rêvent tant !

Que ses proches et tous les Cubains reçoivent du LKP, l’expression de nos sincères condoléances, à l’occasion de sa disparition.

Nous sommes unis de par l’histoire anti – coloniale du début du XIXe siècle ! Permettez – nous de partager avec vous, ce moment tragique que nous considérons, comme un petit peu, le nôtre !

Exigeons la restitution de Guantánamo à la nation cubaine. Exigeons la levée immédiate du blocus contre le peuple cubain.

Hasta la victoria siempre !!!

Pour LKP : Elie Domota

Pour tous ceux là, qui connaissent trop bien ce que signifie racisme et colonialisme au quotidien dans la “démocratie” française, Fidel est un héros. Et ce sont nos camarades.

Bretagne Info.

 

Rencontre avec Liam Ó Ruairc, écrivain républicain et socialiste Irlandais, à l’occasion du 27ème festival du livre de Carhaix qui avait lieu les 29 et 30 octobre et qui était consacré à l’Irlande.
Liam Ó Ruairc, originaire de Belfast, venait en effet de publier : « Paix ou Pacification ? L’Irlande du Nord après la défaite de l’IRA » aux éditions “Stourmomp”.
Un ouvrage qu’il présente comme ceci :

« Depuis des années, les pouvoirs dominants et leurs médias vantent les mérites du « processus de paix » nord irlandais. La présente étude cherche à montrer que ce processus n’arrive pas à lier “paix” et “justice” et que pour cela il est plus exact de parler de « processus de pacification ».
Contre les discours dominants réduisant ce qu’on appelle la “question irlandaise” à un problème insulaire et à des haines ancestrales, cette étude la place dans le contexte du colonialisme, de l’impérialisme et des luttes de libération. »

Rencontre avec Alan Le Cloarec, doctorant en sciences politiques, à l’occasion de la sortie de son livre « Aux origines des mouvements bretons », paru chez Coop Breizh. Il viendra le présenter au Centre Culturel Breton de Guingamp. Cet ouvrage se propose de reconsidérer les cheminements intellectuels et personnels qui ont forgé l’histoire des mouvements politiques bretons avant la Première guerre mondiale et durant l’Entre-deux-guerres. Il s’attarde plus particulièrement sur l’année 1911 et la création du premier Parti National Breton, ses conséquences et le parcours de ses créateurs. Vente et signature sur place. Entrée libre. Le vendredi 16 décembre à 19h, 3 place du Champ au Roy.

Un toullad a strolladoù dizalc’hour deus Europa ar c’hornog a zo aet da La Habana da rentañ enor da Fidel Castro, evel m’o deus graet kalz a aozadurioù araokour ha dispac’hour deus ar bed a-bezh evit obidoù penn-bras komunourien Kuba.
Setu m’eo bet gwelet Nicolas Maduro e penn ar Venezuela hag ar bolivianad Evo Morales e La Habana, da skouer.
Kement-mañ zo bet graet gant Gerry Adams eus ar strollad republikan iwerzhonat Sinn Fein. Evel holl skourrioù deus familh republikan e strollad en deus kanet meuleudioù al leader maximo a zo chomet e kalon republikaned an enezenn c’hlas pa oa bet unan eus ar re nemeto war an dachenn etrebroadel o reiñ sikour d’ar brizonidi politikel o devoa yunet betek ar marv e toulloù-bac’h Thatcher.

ur blakenn e koun Bobby Sands hag e gamaladed e Kuba

Dilennidi ar c’hCUP (Candidaturas d’Unidad Popular) o deus tapet ar c’harr-nij da vont etrezek Kuba ivez evit reiñ da c’houzout e chome Fidel ur skouer evit dizalc’hourien Katalounia hag evit kas o salud dispac’hour hag etrebroadelour da bobl Kuba. En o zouez e ranker ober anv eus Anna Gabriel Sabaté, kannadez ar c’HCUP e parlamant Barcelona.

Evel e Katalounia, ur wezh gouvezet e oa aet Fidel da anaon ez eus bet kalz a vanifestadegoù , bras a-walc’h evit lod, e straedoù Bro-Euskal e koun stourmer meur Kuba. Fellout a rae da Arnaldo Otegi, penn Bildu (tu-kleiz dizalc’hour bro-Euskal) mont da La Habana ivez da baieañ dlee ideologel paotred ha merc’hed Euskadi dieub ha sokialour da Fidel Castro ha d’e vroad. Ur wezh degouezhet e aerborzh Miarritze n’en deus ket gellet Otegi pignat e bourzh an nijerezh kar en deus nac’het ar Stadoù-unanet e tremenje a-us d’o ziriad ur c’harr-nij ennañ un den bet kondaonet evit “sponterezh” eveltañ (bet eo d’ar prizon div wezh evit ETA hag evit e labour e penn Batasuna). Pilpous a-walc’h eo, pa ouezer o deus klasket servijoù kuzh ar Stadoù-Unanet lazhañ Fidel ur 638 gwezh bennak ! Un 20 euskarad bennak oberiant e ETA o dije kavet repu e Kuba  etre ar bloavezhioù 1970 hag hiziv-an-deiz.

 galiza

Stank eo bet e Galiza ar c’hemennadennoù hag an tolpadegoù da gimiadiñ diouzh dispac’hour ar Sierra Maestra, moarvat stankoc’h eget e kornioù all eus Stad Spagn kar e oa tad Fidel a orin eus Galiza. E unan eus an dibunadegoù bet dalc’het e Sant-Jakez ez eus bet huchet “Bevet Kuba ha Galiza Sokialour !”. N’eo ket souezhus e vije tomm Kuba ha Fidel da galon dizalc’hourien Galiza kar ez eo er vro-se e oa bet krouet ar strollad broadelour kentañ gant divroidi eus Galiza hag e chom Kuba skouer ar vroad vihan ,bet un drevadenn, a zo deuet a-benn d’en em zieubiñ eus krabannoù Madrid.

Fin septembre s’est déroulée sur trois jours l’université de rentrée de la Gauche Indépendantiste à Plougonver au sud de Guingamp. Pour la seconde fois, notre mouvement proposait ce moment de rencontre, de formation et d’échanges autour des luttes sur lesquelles nous nous sommes investis ou qui nous interpellent dans une perspective anticapitaliste et indépendantiste.

Le vendredi soir était consacré à un évènement festif sous la forme d’un Fest-Noz pour financer les activités d’un collectif antifasciste local. C’est plus de 300 personnes qui ont prit part à cette soirée ou plus d’une quinzaine de couples et formations ont joué bénévolement. Les participants étaient majoritairement originaires du terroir local. Si l’aspect festif l’emporte largement dans ce genre d’initiative, il était impossible pour les présents d’ignorer l’aspect revendicatif de par la décoration et la prise de parole. La pertinence du projet de financement s’est traduite par un investissement non négligeable des bénéfices dans du matériel de propagande dés les semaines suivantes en amont et pendant les manifestations de solidarité avec les réfugiés notamment à Trebeurden et Tregastel, Fougères… Et c’est sous les fanions des unités de défenses Kurdes que chanteurs et danseurs ont animés la soirée réussie.

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L’ensemble des débats du samedi et du dimanche à rassemblé plus de 80 participants, plutôt jeunes. Un débat a été annulé (sur le féminisme), les autres ont bien eu lieu et c’est celui sur la solidarité avec le Kurdistan qui a rassemblé le plus de participants.

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Pendant ce rendez-vous internationaliste, des délégations des Amitiés Kurdes de Bretagne et du Secours Rouge International ont fait part de situation politico-militaire au Kurdistan de Turquie et de Syrie. Les conséquences concrètes en seront une volonté plus forte de nos militants de faire vivre la campagne de solidarité avec le Bataillon Internationale présent au Kurdistan à laquelle nous participons déjà.

La place de la langue bretonne a été assez honorable dans les prises de parole et ces journées, et les animatrices de DIREIZH ont fait vivre un débat intégralement dans cette langue autour notamment des pratiques sexistes en milieu militant et des solutions à mettre en œuvre pour lutter contre ces tendances oppressives.

Le débat sur les suites de la Loi Travail s’annonçait intéressant de part la présence de militants de la CGT, de membres de l’AG de Rennes 2, d’adhérents du NPA, d’animateurs de l’appel de Plouaret mais il nous faut reconnaître qu’il n’a pu faire émerger des propositions concrètes de remobilisation malgré les échanges.

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Le dimanche matin, chacun a pu lors de la table-ronde sur l’auto-organisation des travailleurs du sexe s’informer, échanger et pour le moins commencer à réfléchir sur cette problématique pour contrer la logique d’exploitation patriarcale et capitaliste que subissent ces travailleurs.

Ce sont les échanges autour de la démocratie réelle, de la souveraineté, de l’autodétermination qui ont cristallisés l’attention de ceux et celles qui souhaitaient réfléchir aux pistes pour faire campagne dans les prochains mois en faveur de l’autodétermination du peuple breton et populariser les luttes du moment sans participer au cirque électoral à venir (présidentielle et législatives) qui ont clôturés ce dimanche. Rendez-vous est donné par ses participants dans les semaines qui viennent pour impliquer le plus grand nombre dans une dynamique de subversion du processus électoral français, où les militantEs de Gauche Indépendantiste devront trouver toute leur place au coté d’autres composantes.

La convivialité des repas, du bar, la qualité des repas et les tables de presses (bouquins, revues, matériels) ont été également appréciés.

Malgré des faiblesses que nous ne nions pas, nous avons pu mener à bien ce rendez-vous placé sous le signe de la lutte pour l’indépendance, du socialisme, de lutte anti-patriarcale et de l’internationalisme.

Fidel Castro, le leader historique de la révolution cubaine est décédé. Il aura passé sa vie à lutter contre le fascisme, l’impérialisme, le capitalisme et le colonialisme. Les hommages des organisations progressistes et révolutionnaires affluent du monde entier, nous avons souhaité joindre la nôtre et présenter nos condoléance à sa famille, au peuple cubain, et à tou-te-s les révolutionnaires du monde qui perdent un des leurs.

Les réactions exaltées de la bourgeoisie cubaine et des militants d’extrême-droite exilés aux Etats-unis ne se sont pas fait attendre et sont repris en boucle dans les médias bourgeois. Dans l’état français les réactions sont quasi unanimes pour dénoncer le pouvoir cubain. La sociale-démocratie dénonce les atteintes aux droits de l’homme dans le pays. Les mêmes pour qui l’état français est un modèle de démocratie font pleuvoir des critiques depuis son décès : notamment la droite avec François Hollande qui dénonce les « manquements aux droits de l’homme » à Cuba. Pour Manuel Valls le gouvernement cubain « a été un régime difficile, dure, je pense aux purges qui ont eu lieu, aux assassinats, à la condamnation à mort de plusieurs personnes, à l’emprisonnement de dissidents ». Étant donné la répression qui touche les opposant-e-s au gouvernement PS dans l’état français on peut s’étonner que Valls comme Hollande donnent des leçon de démocratie et de droits de l’homme. Les mêmes ont prévenus le 24 novembre 2015 qu’ils dérogeraient aux droits de l’homme et reconduisent l’état d’urgence. Ce sont les mêmes qui emprisonnent des centaines d’opposant-e-s politiques dans l’état français (Syndicalistes, écologistes, indépendantistes corses ou basques, militant-e-s révolutionnaires kurdes ou libanais comme George Ibrahim Abdallah en prison en France depuis 1984, militant-e-s des quartiers populaires…). Ce sont les mêmes qui répriment violemment les manifestations allant jusqu’à faire mutiler ou assassiner leurs opposants.

La véritable opposition de ces militants réactionnaires à Fidel Castro c’est surtout une opposition à la politique qu’il a tenté de mettre en place : démocratie assembléiste, entreprises aux mains du peuple et non aux mains des multinationales, système de santé et éducation gratuite et ouverte à toutes et tous. Plus que sa politique nationale, c’est sa politique internationale de soutien concret aux mouvements révolutionnaires des peuples opprimés et/ou colonisés qui lui est reproché.

En tant qu’indépendantistes bretons nous gardons en mémoire son soutien indéfectible aux grévistes de la faim Irlandais dans les prisons de Thatcher, son accueil des militants basques ou des Black Panthers en fuite. Et c’est son combat et celui de son parti qui a garanti l’indépendance de la nation Cubaine.

Si des critiques peuvent être faites à l’encontre du commandante et du régime socialiste Cubain sur les récentes réformes économiques ou sur la LGBTQIphobie et la sérophobie, il n’empêche que Fidel était l’un des plus grand révolutionnaire du XXe siècle. C’est dans nos luttes que nous ferons vivre son héritage, contre le fascisme et l’impérialisme, pour l’indépendance des peuples opprimés, pour le socialisme et pour la révolution mondiale.

Socialismo o muerte, patria o muerte, venceremos  !

Bevet Kuba Dieub ha sokialour !

Pour la Gauche Indépendantiste Bretonne : Anton Burel.

Au regard de l’influence de la guerre de libération Algérienne sur les luttes de libérations nationales dans les années 60 et 70 les miliants indépendantistes bretons porteront une attitude toute particulière à la démarche de Matthieu Rigouste, sociologue et militant anticapitaliste de France  connu pour sa critique radicale de l’institution policière et qui lance l’appel qui suit. Il n’y pas de meilleur hommage au cinéaste breton anticolonialiste et internationaliste René Vautier que celui de faire chauffer votre carte bleue pour permettre au camarade Rigouste de mener à bien son projet et contribuer à écrire ainsi une page d’histoire méconnue du peuple Algérien.

Bretagne Info.

Un seul héros le peuple !
La contre-insurrection mise en échec par le peuple Algérien en décembre 1960

Appel à soutiens, archives, contacts et dons pour faire un documentaire, un site et un livre.

De janvier à septembre 1957, sous l’autorité du général Massu et pour écraser la révolution Algérienne, l’armée française a mené une opération de pacification terrible qu’on a appelé « la bataille d’Alger ». Le « Dispositif de Protection Urbain » (DPU) a consisté entre autres à quadriller militairement la Casbah et à mener une forme de guerre policière dans et contre la population colonisée. Ce protocole de terreur d’Etat a réussi à démanteler largement l’appareil politique du FLN dans Alger, en arrêtant, torturant, emprisonnant ou assassinant un grand nombre de colonisé.es. Considérant que le fellagha était « dans la population comme un poisson dans l’eau », il s’agissait bien de terroriser cette « population ». Et depuis, l’armée française a construit le mythe mondial de son excellence dans l’éradication des ennemis intérieurs. La soit-disant « bataille d’Alger », a servi de modèle pour une application en ville de cette doctrine de la guerre contre-révolutionnaire mise en œuvre en Algérie. Mais elle est devenue aussi le support publicitaire d’une nouvelle industrie militaro-sécuritaire, qui n’a eu de cesse de se développer jusqu’aujourd’hui, et qu’on nomme contre-insurrection.
Sur ce marché mondial, l’industrie française se vante d’être ainsi l’héritière d’une excellence dans le domaine du maintien de l’ordre… depuis la « bataille d’Alger ». C’est même l’un de ses arguments de vente.

Mais on oublie qu’en décembre 1960, à peine trois ans plus tard, les colonisé.e.s se sont soulevé.e.s massivement dans de nombreuses grandes villes d’Algérie. Ils ont débordé cette machine de guerre policière censée avoir écrasé la rébellion.
Alors que le Général de Gaulle entamait un voyage en Algérie pour promouvoir son projet néocolonial de « 3e voie », alors que les pieds-noirs Ultras s’étaient organisés pour un coup d’Etat fasciste instaurant l’apartheid militaire dans une Algérie Française. Ce sont les damnés de la terre qui ont surgi. Les colons et l’armée ont tiré, ils ont tué. Mais des bidonvilles vers les centres et les quartiers des colons, le peuple algérien a continué à se reconnaître en submergeant la contre-insurrection, la ville et l’ordre colonial. Avec les femmes, les enfants, les adolescents et les anciens sur le champ de bataille, les indigènes d’Algérie devenaient un peuple uni et déterminé. Ils prenaient en main la révolution. Et alors que le versant militaire semblait, effectivement, perdu, c’est eux qui ont permis d’emporter le versant politique de la guerre de libération. C’est l’histoire de ce « Dien-Bien-Phu politique de la guerre d’Algérie » que nous allons raconter.

Nous avons besoin de mieux connaître ce moment. Et nous manquons d’une histoire populaire qui restitue la place et le rôle de toutes et tous ces anonymes qui se sont auto-organisé.e.s pour braver la domination impériale et arracher collectivement leur libération.

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Pour notre mémoire commune et pour nourrir les luttes actuelles, j’ai commencé à enquêter sur cette victoire des opprimé.e.s. Je recherche encore des personnes, notamment des femmes, ayant été présentes en décembre 1960 à Oran, Alger ou dans une autre ville d’Algérie et qui voudraient raconter pour nous laisser leurs souvenirs des soulèvements. Il s’agit d’en faire un livre.
J’espère réaliser aussi un documentaire et un site web qui restituent la masse des sources et des entretiens.
Pour financer ces trois projets, les séjours en Algérie et pouvoir travailler de manière indépendante, il faut aussi de l’argent. Si vous pensez que ce projet est important et qu’il mérite d’être soutenu, merci de le diffuser et de nous aider à alimenter cette caisse d’auto-financement.
Donnons-nous les moyens d’une enquête et d’une écriture autonomes de cette histoire dont la puissance résonne encore jusqu’à nous à travers ces quelques mots.
Un seul héros le peuple !

Mathieu Rigouste

Toutes les infos sur : unseulheroslepeuple.outrenet.com

Collecte d’autofinancement sur :
tilt.com/tilts/un-site-un-film-un-livre-sur-decembre-1960

fb: Un Seul Heros Le Peuple

https://vimeo.com/186261598

A l’occasion de la venue de Liam Ó Ruairc en Bretagne venu pour y présenter son livre « Paix ou Pacification ? L’Irlande du Nord après la défaite de l’IRA » paru aux éditions STOURMOMP, les militants du NPA Finistère ont réalisé cette entrevue avec l’auteur. Nous la republions donc.

Question : Quelles sont les principales thèses défendues par cet ouvrage ?

L’État britannique sort vainqueur du conflit qui l’a opposé à l’IRA durant des années.

Les républicains irlandais acceptent à présent les termes politiques pour la résolution du conflit proposés par leur adversaire depuis 1972.

La souveraineté de l’État britannique (sur les 6 comtés) a été renforcée par les Accords de 1998.

Ces Accords loin d’être un compromis honorable représentent un changement constitutionnel déséquilibré en faveur de l’unionisme. Pour reprendre les mots de Tony Blair, Premier Ministre britannique : « Ces Accords offrent aux unionistes toutes les exigences-clés qu’ils ont formulées depuis la partition il y a 80 ans. »

Si on traduisait la chose en langage syndical, on devrait dire que la direction républicaine a réussi à obtenir une semaine de six jours et une baisse des salaires. Le Sinn Féin déguise son échec stratégique comme une ‘nouvelle phase de la lutte’. C’est un peu comme ce général qui aurait un jour déclaré ‘nous ne reculons pas, nous manœuvrons’.

Mais comme l’a souligné Bernadette Devlin-McAliskey, d’un point de vue républicain le proces- sus de paix ne pouvait être qu’« idéologiquement mauvais et tactiquement stupide » ; vu que son objectif principal était « la dé-militarisation, la dé-radicalisation et la dé-mobilisation du mouvement de résistance » et cela s’est avéré vrai. Non seulement cela représente une défaite pour le républicanisme, mais le Sinn Féin rejoint le système auquel il était opposé.

Ce à quoi le processus a aboutit est au mieux une espèce de version irlandaise du pacte Hitler-Staline plutôt qu’un modèle pour la paix mondiale.

L’ouvrage montre aussi que le ‘processus de paix’ en Irlande du Nord n’est pas seulement politique, mais comprend également un volet économique basé sur l’idée que le néo-libéralisme favorise la paix et la prospérité. Dans ce village Potemkine de la paix néo-libérale qu’est l’Irlande du Nord, l’ouvrage prouve que ceux qui ont été le plus affectés par le conflit ne sont pas ceux qui bénéficient des supposés ‘dividendes de la paix’ et dans beaucoup de cas leur situation sociale et économique s’est détériorée depuis 1998.

Ce qui existe aujourd’hui en Irlande du Nord est un simulacre de paix et pas une paix véritable, car ce n’est pas une paix fondée sur la vérité (l’idée de vérité est vue comme néfaste), la liberté (vu que la domination de l’État britannique a été renforcée) et l’égalité (étant donné que les inégalités sociales et économiques se sont approfondies). C’est pour cela qu’il est préférable de parler de ‘processus de pacification’ au lieu de ‘processus de paix’. Le ‘processus de paix’ ne peut pas même être qualifié de ‘révolution passive’.

Il faut aussi souligner que cet ouvrage critique non la ‘paix’ mais le ‘processus’. Que l’IRA mette fin à ses actions armées est une chose qui peut se comprendre mais le Sinn Féin rejoindre le camp adverse une autre !

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L’ouvrage donne une grande importance au contexte historico-mondial. Pourquoi ?

Il est erroné de voir l’Irlande du Nord comme un problème ‘insulaire’. Il faut voir cette question dans le cadre global de l’impérialisme et des luttes de libération. La résistance irlandaise a été très fortement associée à la montée des mouvements anti-impérialistes et anti-coloniaux. Le ‘processus de paix’ est un symptome de la crise et du déclin de ces mouvements à l’échelle internationale.

Le changement des rapports de force à l’échelle internationale après la chute de ce qu’on appelait le ‘socialisme réellement existant’ a mis les mouvements de libération nationale ‘réellement existants’ et autres forces anti-systémiques dans une position de faiblesse et les force à accepter des termes défavorables. C’est dans ce contexte qu’il faut voir le processus de pacification et ce qui l’a rendu possible. Le ‘processus de paix’ est la version irlandaise de la thèse proclamée par l’idéologue de la Maison Blanche Francis Fukuyama de la ‘fin de l’histoire’.

Comment expliquer que le gros des sympathisants du Sinn Féin et de l’IRA Provisional soient restés loyaux au mouvement et sa direction alors que ceux-ci ont abandonné les principes républicains ?

Le fait d’être loyal au mouvement plutôt qu’à l’idéologie est le facteur décisif. Le vétéran républicain Brendan Hughes rappelait que le mouvement a toujours exploité la loyauté de ses membres. Cela indique la primauté de l’unité organisationnelle sur l’unité autour de principes idéologiques. C’est la version irlandaise de la maxime social-démocrate ‘le mouvement est tout, les principes ne sont rien’.

Un autre point important est que la direction du Sinn Féin et de l’IRA est arrivée à vendre à leur base la dilution de leurs principes en déclarant que ce n’étaient pas des ‘principes’ mais des ‘tactiques’. La confusion délibérée des principes et des tactiques débouche sur une situation ou il n’y a plus aucun principe et tout est juste une ‘tactique’.

En termes de comparaison internationale, le journaliste et politologue Kevin Rafter ne trouve pas d’autre exemple de mouvements politiques qui ont été aussi loin que le Sinn Féin et l’IRA dans la dilution de leurs principes fondamentaux : « Aucun autre parti politique en Europe n’a subi une telle révision radicale de ses principes de base, pas même les anciens partis communistes en Europe centrale et orientale qui se sont transformés en entités sociales démocrates au lendemain de la chute du bloc soviétique » écrit-il dans son livre de 2005 sur le Sinn Féin.

Sur cette base il est possible de déguiser l’opportunisme en ‘pragmatisme’ et ‘réalisme’.

En termes de couverture médiatique ce sont les organisations républicaines voulant poursuivre la lutte armée qui reçoivent le plus d’attention. Que penser de celles-ci ?

Pour utiliser les termes de Gramsci, ces organisations veulent engager une « guerre de mouve- ment » alors que non seulement on n’est pas même capable de se lancer dans une « guerre de position » mais l’heure est à battre en retraite stratégique !

Le dirigeant républicain Brendan Hughes soulignait qu’en Irlande du Nord non seulement les gens en ont marre de la guerre, mais ils en ont marre de la politique tout court. Il n’y a aucun appétit pour la guerre et très peu d’intérêt pour la politique. On vit dans une époque thermidorienne où on assiste à l’atomisation, la dépolitisation, la dé-mobilisation et la dé-radicalisation des acteurs sociaux et politiques. Le capitalisme malheureusement semble l’ horizon indépassable de notre temps.

Ces organisations mènent des actions armées mais n’ont même pas commencé à se lancer dans la bataille des idées. La bataille la plus importante à mener aujourd’hui est la bataille des idées. L’impératif est de forger une « direction intellectuelle et morale » (pour encore emprunter un concept gramscien) et non des actions armées qui ont des effets politiques très réduits.

Cet ouvrage éspère contribuer à cette bataille des idées et offrir un contrepoids à la ‘propa- gande de la paix’ qui domine aujourd’hui le discours sur l’Irlande du Nord. Pour conclure en termes de perspectives: « Pessimisme de l’intelligence, optimisme de la volonté »…

Setu un niverenn nevez embannet gant Harz-Labour a zo deuet da vezañ Gwidal adalek an niverenn 13. Ur pennad a  vo kavet diwar-benn Stourm ar panellerezh brezhonek etre 1984 ha 1999 hag ur pennad-kaoz gant Philippe Blanchet (kelenner sokioyezhoniezh e skol-veur Roazhon 2) diwar-benn e levr anvet “Discriminations : combattre la glottophobie”.