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avril 2016

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La journée d’hier 27 avril a été marquée par de très nombreuses violences policières. A Saint-Brieuc, 60 lycéens ont été gazés et 6 d’entre eux interpellés, si les grand médias ont été prompts à pleurnicher sur la Porsche brulée à Nantes ils ont été bien moins rapides à relayer l’information sur la mutilation d’un étudiant en géographie de l’université de Rennes 2. Nous reproduisons ci-dessous le communiqué de l’AG de Rennes 2 à ce sujet.  La médic team de Rennes déplore 49 blessés dont 10 graves, les vidéos et photos circulant sur cette journée dans cette même ville sont accablantes pour la police et le préfet Patrick Strzoda qui nient l’utilisation de Flash-ball alors que cette même médic team diffuse l’image ci dessous prise peu après la chute de l’étudiant en géographie éborgné.

Photo de projectiles Flash Ball dont le préfet nie l'utilisation le 27 avril à rennes.

Enfin sur cette vidéo amateur on voit trés clairement une voiture de police renverser un scooter à Rennes et les policiers de la BAC trainer le conducteur à terre au mépris des règles de sécurités élémentaires et continuer à Flashballer allègrement, n’en déplaise au préfet qui ment sans vergogne aux médias avec le soutien de Nathalie Appéré, député maire de Rennes.

D’autres témoignages nous parviennent de menaces sur des lycéen-ne-s dés 7h le matin hier à Rennes, dont certaines à caractère sexuel émanant de personnes se présentant comme membres des forces de l’ordre.

La mobilisation continue…

Bretagne-Info.

 

Communiqué à propos des violences policières et de l’étudiant éborgné par un tir de flash-ball :

Ni oubli, ni pardon : Rennes 2 déteste la police.

Encore une fois, après la manifestation de ce jeudi 28 avril, l’Assemblée Générale de Rennes 2 a l’occasion de saluer le nombre élevé de manifestants, et de se réjouir de la détermination et de la solidarité éprouvée dans le cortège de tête. Face à la force de notre mobilisation, la police a été fidèle à elle-même. Le bilan est d’au moins 20 arrestations et de 49 manifestants blessés, dont un camarade éborgné par un tir de flash-ball.

Dans la foulée, à propos de la répression dont il donne les ordres, nous avons entendu Bernard Cazeneuve, premier flic de France, sommer les « organisateurs des manifestations » de « condamner les casseurs » « avec la même fermeté que la [sienne] ». Si nous ne sommes pas sûrs de pouvoir être considérés comme des « organisateurs », nous sommes néanmoins de celles et ceux qui s’organisent, et nous sommes à l’origine de nombreuses manifestations depuis le début de la lutte contre la loi travail. C’est à ce titre que nous lui répondons qu’il n’y aura aucune séparation entre le bon grain des manifestants et l’ivraie des casseur, et que nous continuerons à soutenir chaque camarade arrêté, inculpé ou condamné.

Présents dans les manifestations comme devant les tribunaux pour soutenir des camarades lorsqu’ils sont inculpés, nous savons que les discours médiatiques sur la « violence des casseurs » ont pour but de justifier les arrestations et les condamnations de manifestants. Ils servent aussi à rendre plus acceptables les mutilations infligées à certains d’entre nous par la police, qui qualifie ses ennemis de « terroristes » ou de « casseurs » afin de justifier la répression.

Les conséquences du maintien de l’ordre étant ici trop encombrantes, il est déjà reproché par le préfet au cortège étudiant, dont faisait partie notre camarade qui a perdu un œil, d’avoir osé considérer que nous avions notre place dans le centre de Rennes. De la même manière, depuis le début du mouvement, les actes des flics sont systématiquement excusés par leurs syndicats et le gouvernement au nom du stress, de la fatigue ou du sous-effectif, et ces discours sont aussitôt répétés jusqu’à la nausée par les commentateurs et experts de tout poil. A l’inverse, dans les médias les actes des manifestants sont systématiquement sortis du contexte et dépolitisés. C’est ainsi que Ouest-France parle régulièrement « d’attaques contre des commerces », sans spécifier que ce sont spécifiquement des agences d’intérim, des banques ou des agences immobilières qui sont ciblées.

Pourtant, personne n’est dupe au sein des cortèges, et lorsque la vitre de la Société Générale a volé en éclats en fin de manifestation, nous étions nombreux à scander « Panama, on n’oublie pas ! ». Aussi, plus personne ne reproche à des manifestants de tout faire pour tenir la police à distance. La raison est simple : puisque les cortèges de jeunes déterminés et offensifs sont le cœur de cible du pouvoir, à coups de grenades lacrymos et de flash balls, nous ne pouvons plus croire en la fable des « débordements en marge des cortèges ».

N’importe quelle personne qui ne se satisfait pas de signer une pétition sur internet se retrouve de fait confrontée à la police jusqu’à risquer de perdre un oeil, et c’est pour cela que nous haïssons tous les flics. « Tout le monde déteste la police » et « Tous les flics sont des batards » font aujourd’hui parti de nos slogans. Quant à ceux qui nous reprocheraient de « généraliser », nous les mettons au défi de trouver un CRS sans matraque, un BACeux favorable à l’interdiction du flash-ball, ou encore un RG ne surveillant pas la population.

Nous savons que le pouvoir cherche à marquer les corps pour disperser la masse, et il serait temps que le gouvernement comprenne que cela ne marchera pas. Par exemple, ce 28 avril à Rennes, lors d’une AG de lutte appelée initialement par la Coordination des Intermittents et Précaires, il a été décidé d’occuper le Théâtre National de Bretagne (TNB), et ce peu après avoir appris l’évacuation violente de l’Odéon par les CRS.

Nombreux sont les blessés à chaque manifestation. Les flics doivent cependant savoir qu’il n’y aura ni oubli ni pardon. En plus d’assurer de notre soutien les blessés, les gardés-à-vue et les inculpés, nous appelons à intensifier la lutte, en rejoignant notamment l’occupation du TNB et les manifestations des 1er et 3 mai contre la loi travail.

Un emgav pouezus a vo evit an holl Okitaniz kar-o-bro d’ar 1añ a viz Mae e Pau. Stourmerien ha stourmerezed Libertat a c’halv an holl dud dedennet gant at stourm evit an demokratelezh e Okitania hag ar stourm enep d’ar c’hevala zo pedet da gemer perzh en un emvod publik aozet da zevezh etrebroadel al labourerien. Faotañ a ra da izili an tu-kleiz Okitan reiñ lañs ha lusk d’un emsav nevesaet evit brudañ o mennozhioù sokialour , gwregelour, enep faskour hag etrebroadelour hag ar gwir d’en em dermeniñ.

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Kouviet o deus o c’hamaladed eus Bro Euskal, Arago, Broioù Katalan ha Breizh da gemer perzh pe da gas ur gemmenadenn a gengred. Un ezel eus Breizh O Stourm a yelo neuze da gemer ar gaoz eno ha da adembann pegen pouezus eo derc’hel gant al liammoù a zo etrezomp. Moarvat e vo eskemmet kalzig ivez diwar-benn ar stourm sokial evit enebiñ ouzh ar raktres lezenn diwar-benn kod al labour .

Meur a anv zo bet gant an tu-kleiz Okitan radikal abaoe deroù ar bloavezhioù 90 : Anaram Au Patac, Corrent Revolucionària Occitana ( CROC ) ha da heul Libertat. Meur a zoare da eskemm etre an daou luskad zo bet dalc’het a-hed ar bloavezhioù.

Un atersadenn e okitaneg diwar-benn emdroadur Libertat a c’heller klevet dre aze.

Darnvrasañ tiriad Okitania zo dindan beli stad-c’hall, arabat eo ankouat e kaver ivez div lodenn all er Stad Italian hag er stad Spagn, e-lec’h ma doujet kalz muioc’h ouzh o gwirioù yezhel.

Rentet e vo kont war hol lec’hienn eus an devezhiad e Pau.

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Le 28 avril, une manif de plus contre la loi travail… elle s’annonce massive et c’est tant mieux. Depuis quelques semaines on entend parler de « grève reconductible » et de « grève générale » et même certains syndicats en ont parlé.
Le phénomène « Nuit debout » a permis de faire durer le mouvement de contestation tout au long du moi d’avril. Et on peut souligner qu’il a trouvé de l’écho hors des grands centres urbains comme en témoignent les assemblées de Questembert, Chateaulin, Saint-Aubin du Cormier, Guingamp, … Mais soyons sérieux, si nous voulons gagner il va falloir parler à un moment des modes d’actions.
Organiser la grève générale au sein d’un prolétariat dispersé dans des centres de productions éloignés les uns des autres, sans une grande présence syndicale (quand il y en a) ne se décrète pas. Les affrontements avec la police où la gendarmerie sont légitimes dans le sens où nous défendons notre droit de manifester où bon nous semble dans les grandes villes que les préfets veulent nous interdire. Mais c’est beaucoup d’énergie dépensée que nous pourrions utiliser pour bloquer les flux.

Une journée de grève c’est fait pour bloquer l’économie, pas pour compter les calicots et les banderoles.

Donc oui, il va falloir s’organiser pour faire des piquets volants pour obliger les centres commerciaux à fermer, les grandes enseignes, les entrepôts, les 4 voies, les voies ferrées… Ce n’est que comme ça que l’on pourra commencer à parler de victoire, de sa possibilité. Ceux qui prétendent lutter contre la loi travail mais ne veulent pas envisager ce type d’actions doivent nous expliquer pourquoi nous devrions avoir un niveau de combativité inférieure à celle des productivistes pro agro-business de la FNSEA…
Notre rapport à la violence peut être différent, mais la désobéissance collective permettra à chacun de participer à ces blocages suivant ses convictions, ses capacités.

Le président de la CCI de Nantes a osé demander aux syndicats d’annuler la manif du 28 parce que les banques sont taguées ou symboliquement détériorées et que les grandes enseignes se plaignent d’une baisse de fréquentation. C’est comme ça que l’on va gagner, pas autrement.

Refusons la division entre « bons manifestants » et « méchants casseurs » : beaucoup de syndicats ont apporté leurs soutien aux manifestants déférés devant la « justice », d’autres appellent à manifester casqué pour se protéger de la violence de la police, tout cela va dans le bon sens.

Un nouveau préfet, Christophe Mirmand, vient d’arriver en Bretagne : il n’est pas élu et il a plus de pouvoir que les élus de notre ridicule conseil régional. Le précédent  (Patrick Strzoda) qui a minoré les violences policières contre les opposants à la loi travail a été promu au ministère de l’intérieur. Rappelons donc à son successeur qu’il n’est pas le bienvenu ici et inaugurons donc sa mission par une turbulente grève générale dés le lendemain du premier mai !

Bretagne en Luttes / Breizh o Stourm

Voici une liste non-exhaustive des mobilisations contre la loi Travail en Bretagne le 28 avril.

Loire-Atlantique/Liger-Atlantel

  • Nantes/Naoned : 10h30 — Esplanade des machines de l’île (départ de la Fac à 9h30)
  • Saint-Nazaire/Sant-Nazer : 10h30 — Place de l’Amérique Latine
  • Châteaubriant/Kastell-Brient : 10h30 — Place de la Mairie
  • Coueron/Koueron : 10h30 — Place de la Mairie
  • Ancenis/Ankiniz : 10h30 — Station Esso

Ille-Et-Vilaine/Il-ha-Gwilun

  • Rennes/Roazhon : 11h00 — Esplanade Charles de Gaulle
  • Redon : 11h00 — Sous-Préfecture
  • Saint-Malo/Sant-Malou : 11h00 — Devant la Médiathèque “La Grande Passerelle”
  • Fougères/Felger : 17h30 — Place Aristide Briant

Finistère/Penn-ar-Bed

  • Brest : 10h30 — Place de la république
  • Quimper/Kemper : 10h30 — Place de la Résistance
  • Carhaix/Karaez : 10h30 — Rassemblement devant les locaux de la CGT
  • Morlaix/Montroulez : 10h30 — Place de la Mairie
  • Quimperlé/Kemperle : 10h30 — Place Saint-Michel

Morbihan/Mor-Bihan

  • Lorient/An Oriant : 14h00 — 84 Boulevard Cosmao Dumanoir
  • Vannes/Gwened : 14h00 — La Rabine
  • Pontivy/Pondi : 14h00 — La Plaine
  • Lanester/Lannarstêr : 13h00 — Pont des Indes
  • Belle-île-en-Mer/Enez ar Gerveur : 14h00 — Le Port du Palais

Côtes d’Armor/Aodoù an Arvor

  • Saint-Brieuc/Sant-Brieg : 10h30 — Place de la Liberté
  • Guingamp/Gwengamp : 11h00 — Parvis de la Mairie
  • Dinan : 12h00 — Esplanade de la Résistance
  • Lannion/Lannuon : 11h00 — Place de Caerphily
  • Rostrenen/Rostrenn : 10h30 — Place du Champs de Foire

D’ar 24 a viz Ebrel tro 40 000 den o doa dibunet e straedoù Valencia  da geñver devezh bro Valencia a-benn azgoulenn muioc’h a zoujañs hag a wirioù evit al lodenn se eus ar broioù Katalan, he yezh (ur rannyezh gatalaneg) hag he sevenadur.

E 1707 d’an deiziad-se e voe bet trec’het tud ar vro gant arme roue Kastilha Fulup ar 5vet hag a lakaas ar vro da gouezhañ etre krabannoù tierniezh ar vourboned.

An aozerien (ur c’hevredad a aozadurioù sevenadurel) evel ar mediaoù a embann ez eo bet uhel-tre an niver a vanifesterien ar bloaz mañ.

An troc’h avat a oa etre ar vanifesterien, gant deus un tu ar re a deus c’hoant muioc’h a c’halloud evit kumuniezh Valencia, seurt rannvroelourien anezho, ha deus an tu all dizalc’hourien ar broioù Katalan a soñj dezho e rankfe tud Valencia ober o seizh gwellañ a-benn sevel ur repubik kevreadel eus ar broioù Katalan gant bro Valencia, Katalonia norzh ha su hag an inizi Balears hep ankouaat lodennig ar reter (ul lodenn eus an Aragon hag a ra gant ar c’hatalaneg). Ar strolladoù dizalc’hour pe emrenour zo kalz gwannoc’h e bro Valencia.

Tachenn ar broioù katalan hervez an dizalc'hourien
Tachenn ar broioù katalan hervez an dizalc’hourien

Strolladoù an tu-kleiz dizalc’hour a seblant laouen gant an niver a dud bet o kemer perzh en o obererezhioù da geñver an devezh-se. An talbenn CUP (10 dilennad e parlamant Barcelona ha 400 dilennad lec’hel) en doa kaset e vouezh-aotreet Anna Gabriel Sabaté da gemer ar gaoz e Valencia, an aozadurioù politikel (Endavant, Poble Lliure), ar sindikad COS a zo o izili perzh eus ar c’hCUP o doa strivet evit desachañ muioc’h a stourmerien eget kustum, evit lakaat splann o deus c’hoant bras da astenn el lodenn se deus o broad al lusk zo gante e bro vBarcelona.

Berzh en deus graet o meeting bras da heul ar vanifestadeg e-lec’h o deus adembannet divezh o frezegenn enep kapitalour, gwregelour, republikan hag enep faskour.

Le SNP a rendu public son manifeste politique pour les 5 prochaines années dans la perspective des élections au parlement écossais qui auront lieu le 5 mai prochain. La vieille et très populaire formation nationaliste se refuse pour l’instant à se prononcer sur la tenue d’un second référendum sur l’indépendance : « Fixer la date d’un référendum avant que la majorité des Écossais soient convaincus que l’indépendance est le meilleur avenir pour notre pays est la mauvaise méthode » explique Nicole Sturgeon qui semble bien partie pour remporter une victoire lors de ce scrutin.

De son coté RISE (Respect Independence Socialism Environmentalism) a également rendu public son manifeste. Et la coalition d’extrême-gauche pro-indépendance a exprimé son souhait de la tenue d’un référendum dans le cadre de la prochaine mandature avec ou sans l’accord de Londres. Une position clivante pour pousser le SNP et les Verts du Scottish Green Party a sortir de l’attentisme et à s’insoumettre sur le modèle catalan au pouvoir britannique qui refuse pour l’instant d’entendre parler d’un second référendum.

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RISE rassemble les militants issus de la coalition «  Radical Independence Campaign » qui a fait campagne pour le « YES » lors du dernier référendum et les adhérents du Scottish Socialist Party.

La coalition décline pendant la campagne des revendications pro indépendance, anticapitalistes et féministes, pour la défense des services publics, des migrants et des LGBTs.

Elle se singularise aussi en mettant en avant la revendication d’une république écossaise rompant avec la monarchie, un sujet quelque peu tabou au sein du SNP.

Signalons la présence partielle dans le scrutin d’une autre formation d’extrême-gauche pro indépendance « Solidarity » issue d’une scission du SSP.

Un camarade condamné sur la base d’expertises photographiques contestées et qui avait pris le large suite à sa condamnation pour sa participation à la manifestation du 22 février 2014 à Nantes contre l’aéroport et son monde, vient d’être arrêté à Lons le Saulnier. Ses camarades invitent à la solidarité et à venir à son procès en appel qui aura lieu le 04/05 à Rennes.
Info tirée de Indymédia Nantes.

Bonjour, Grégoire a été arrêté et incarcéré suite à un infotour de la Zad à Lons-le-Saunier.
Un certain nombre d’entre vous l’ont rencontré lors des réunions d’infos de ces dernier mois ou sur la zad. Nous appelons à relayer cet appel et à venir le soutenir le 4 mai à Rennes lors de son procès.

NOTRE-DAME-DES-LANDES – RÉCIT D’UNE ARRESTATION – VENEZ SOUTENIR GRÉGOIRE À SON APPEL À RENNES LE 4 MAI !

Dans le cadre des infotours, des équipes d’opposants se relaient depuis 5 mois un peu partout en France pour faire le récit de ce que nous construisons sur la zad et pour apporter quelques éclairages sur l’état des lieux de la lutte à un public le plus large possible. Le succès manifeste de ces réunions publiques induit une surveillance en leur sein par la DCRI s’intéressant particulièrement aux personnes qui s’exposent et diffusent l’esprit de cette lutte.
Vendredi 8 avril dans la nuit, alors que nous quittions la ville de Lons-le-Saunier dans le Jura, après une de ces fameuses réunions publiques, Grégoire s’est fait arrêter.

Grégoire est arrivé sur la zad il y a deux ans, à l’été 2014, suite à un procès où il venait d’écoper de 18 mois de prison dont douze ferme, où il était accusé de dégradations et de violence sur agent lors de la manif historique du 22 février 2014. Son dossier de justice est monté à partir de clichés dont il est impossible de vérifier les sources (dates et heures), où l’on voit des personnes masquées sur les lieux du crime, et où des « experts » démontrent qu’il s’agit de lui en plaquant sa propre photo sur ces visages. Avec cette méthode, son avocat a même prouvé que Johnny Cash était présent le 22 février à Nantes ! Il est désigné dans le dossier par la DCRI qui le connaît très bien puisqu’il est fiché politiquement depuis plusieurs années et a déjà fait de la prison.
Son procès, comme tous ceux qui ont eu lieu lors de cette intense séquence de répression contre le mouvement de lutte, a servi d’intimidation avec une peine exemplaire. Face à cette mascarade, Grégoire s’est soustrait à la décision de justice prononcée avec mandat de dépôt, et a rejoint la zad pour y vivre pleinement. Il a fait appel, et depuis lors un mandat d’arrêt courait contre lui.

Aujourd’hui, le projet bat toujours plus de l’aile, l’histoire est difficile à suivre entre déclarations politiciennes contradictoires, effets d’annonce, et enfumage d’une consultation en juin. Dans le même temps, la lutte s’étend toujours plus et les procès à l’encontre des opposants sont d’une sévérité inédite depuis deux ans. Que l’on soit un paysan, un habitant de la zad ou un militant, les attaques en justice individualisées sont des attaques contre le mouvement. Soutenons les personnes visées ! Diffusez cet appel dans vos réseaux !

Le 4 mai Grégoire passera en appel à Rennes, soyons nombreux à nous y rendre, pour un grand banquet convivial sur la Place du Parlement, à partir de 14h à Rennes.

Appel à témoignage : Si vous connaissez Grégoire, l’avez rencontré sur un infotour ou sur la zad, apporter des témoignages pourrait l’aider dans sa démarche pour expliquer pourquoi il a décidé de vivre sur la zad et de ne pas se soumettre à son jugement en première instance. Vous pouvez adresser ces témoignages à Association Vivre sans aéroport, le Liminbout, 44130 Notre Dame des Landes/Kernitron al Lann.

Le comité local “Breizh O stourm Menez Are Montroulez” appelle à la manifestation contre le nucléaire qui aura lieu le samedi 23 avril à Brennilis à partir de 15h00.

Et toute la journée, dès 10h00, auront lieu des conférences et débats à la salle polyvalente de Brennilis. Nous invitons le plus grand nombre à se joindre à cette mobilisation pour exprimer notre refus du nucléaire civil, des alternatives sont possible. Nous dénonçons également la présence du nucléaire militaire et de l’armée française en Bretagne, notamment sur l’île longue.

Une mobilisation aura également lieu le 24 avril au départ de Crozon (11h00).

Toutes les informations sur le site de la Fédération Antinucléaire de Bretagne :
http://fan-bretagne.org/

manifestation-contre-nucleaire-23-avril-brennilis-24-avril-crozon

 

Les syndicalistes de SUD Rail Bretagne considèrent que la lutte des travailleurs de ce secteur contre le projet de réglementation du travail du rail et  la loi “El Khomri” sont les deux faces d’une même pièce.

Leur message est clair : “les cheminots ne veulent pas des 2 projets rétrogrades du gouvernement (la Loi El Khomri ou le projet de décret-socle fixant la base d’une future réglementation du travail dans le secteur ferroviaire) qui ne visent qu’à instaurer la précarité et le dumping social”.

Ils et elles appellent à la grève dés le 26 avril dans les trains et gares. Mais surtout ils appellent à des AGs pour construire la grève reconductible dans les dépôts de Rennes, Lorient, Saint-Brieuc et Brest et Nantes pour la poursuite du mouvement au delà du 28 avril date de la prochaine grande mobilisation contre la Loi Travail.

Voici leurs tract.

SUD RAIL BZH