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juin 2016

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Du 19 au 21 aout le collectif Douar Didoull organise un festival à Plougonver au sud de Guingamp pour rappeler son opposition aux projets miniers en Bretagne et ailleurs.

Ce festival, organisé par Douar Didoull veut rassembler et informer sur les luttes actuelles contre les grands projets inutiles imposés en Bretagne.

Il y aura bien sûr une mise en avant des luttes contre les projets miniers, mais nous voulons informer sur les autres combats qui ont des problématiques communes, le fait d’être imposés et que le seul bénéfice soit pour le capital. Nous élargirons ses journées, conférences et débats en abordant les causes directes et indirectes de ces projets et nous terminerons par des exemples d’alternatives.

Si la résistance est indispensable pour défendre nos territoires ! La fête sera aussi de la partie pendant ces trois jours avec : un fest noz, des concerts, des jeux et des ateliers pour les enfants.

CMJN de base

Aujourd’hui, dimanche 26 juin, une consultation organisée par le gouvernement français se déroule en Bretagne méridionale pour savoir si les habitant-e-s de Loire-Atlantique souhaitent ou non du projet d’Aéroport du Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes.

La légitimité et les modalités de cette consultation ont été très contestées, sans pour autant que les opposant-e-s au projet n’appellent à un boycott de ce scrutin, la coordination des opposant-e-s appelant à voter NON.

Comme la Gauche Indépendantiste l’avait déjà déclaré, ce n’est pas le résultat de la consultation qui pourra déterminer la réalisation de l’aéroport ou non. L’agenda électoral, le déplacement des espèces, la fin de validité des ordonnances d’expulsion, etc. sont autant d’éléments qui rendent peu probable un début de chantier pour 2016 ou 2017, et ce sans parler de l’opposition sur le terrain. Quelque soit le résultat, c’est bien la bataille pour la sauvegarde de la ZAD qui s’engage aujourd’hui. En effet, qu’il soit positif ou négatif, le pouvoir économique et institutionnel va appeler ce soir à l’évacuation de cette zone séditieuse. Si le OUI l’emporte, la ZAD devra être défendue comme principal outil de la lutte légitimée par des années de résistance populaire. Si le NON l’emporte (et que le gouvernement suit cet avis), le droit à l’expérimentation sociale et politique hétérogène que constitue la ZAD devra s’imposer et fédérer le mouvement qui l’a accompagné jusqu’à présent.

Les résultats : à venir

A Manca , la gauche indépendantiste et anticapitaliste Corse a tenu il y peu son AG, dont vous pouvez lire ici le compte rendu. Elle refuse de prendre part au scrutin présidentiel à venir malgré son partenariat avec le NPA ( dont les adhérents en Corse sont membres de A Manca.

Alors que le premier ministre VALLS annonce sa venue dans quelques jours sur l’île cette organisation tient à faire connaitre sa position sur cette visite.

4 juillet, Carnaval Colonial in Aiacciu

La visite du premier ministre le 4 juillet prochain ne modifiera en rien les rapports que ce gouvernement entretien en particulier avec l’actuelle majorité régionale et de façon plus générale avec l’ensemble de la société Corse.

En effet, il est désormais de notoriété publique, que Mr Valls s’est toujours montré totalement opposé ne serait-ce qu’à la simple évocation d’existence du peuple corse. Les résultats des dernières réunions qui se sont déroulées sur Paris et les autres visites ministérielles confirment ce positionnement. Pour mémoire les questions du rapprochement des emprisonnés, sans parler d’une très hypothétique loi d’amnistie, ainsi que celles liées à l’enseignement et l’usage généralisé de la langue corse, se sont conclues par de cinglantes fins de non-recevoir.

Dans un peu plus d’une année se profile l’instauration d’une collectivité unique. Le seul aspect qui aurait pu revêtir un aspect positif tient à la disparition des conseils généraux. Institutions considérées à juste titre par l’ensemble du mouvement national (jusqu’à ce que d’aucuns puissent s’intégrer à cette institution), comme un des éléments d’aliénation entretenu par le clan. Il est désormais clair que la question du recyclage de dizaines de conseillers généraux préoccupe plus la quasi-totalité de la représentation politique institutionnalisée que les problématiques politiques sociales, économiques et culturelles.

Nous rappelons à propos des budgets actuels des deux institutions, CTC et conseils généraux, que ceux-ci sont très lourdement grevés par le montant exorbitant des enveloppes de fonctionnement. C’est ce sujet qui mobilise l’énergie de la classe politicienne et c’est donc sur ce point que se focaliseront les débats avec le premier ministre. Débats auxquels le patronat local souhaite que soient rajoutés les points portant sur un statut fiscal « particulier ». C’est à ce titre qu’une très forte dynamique de lobbying est entreprise par les « socioprofessionnels » avec l’appui concomitant des directions nationalistes de l’assemblée de corse et de la droite traditionnelle.

L’objectif de cette offensive, au-delà des sempiternels discours sur la prétendue « oppression » fiscale dont se disent victimes les patrons, est d’obtenir des exonérations quasi-totales de charges fiscales et sociales. On perçoit dès lors clairement les raisons du silence total des formations nationalistes et de droite quand à la loi dite El-Komri. D’autant que ces dernières se sont accordées pour la mise en œuvre d’un CDI saisonnier fondé sur l’annualisation du temps de travail. Ce dernier projet constituant, si il aboutit,  à une régression sociale d’ampleur encore inégalée en Corse.

Au mois de décembre 2015 une majorité d’électeurs a souhaité porter aux responsabilités une majorité nationaliste. Celle-ci est désormais dans l’obligation de mettre en œuvre le projet de société réel qui anime son programme politique : un libéralisme assumé dans un cadre institutionnel fondé sur une autonomie très limitée, tout en acceptant dans les faits, le tout tourisme comme le moteur de l’économie.

Ce constat auquel nous pouvons rajouter les chiffres dramatiques du taux de chômage, du niveau des rémunérations du salariat et du coût réel de la vie est sans appel : il s’agit d’une fracture sociale et culturelle entre l’immense majorité du peuple et une minorité très agissante et aux exigences toujours plus corporatistes.

Il ne s’agit plus dès lors pour le monde du travail d’aller inefficacement agiter quelques banderoles devant les édifices publics pas plus que d’exhumer des sigles aussi obsolètes que négativement connotés.
Les réflexions et les actions seules potentiellement porteuses d’alternatives, ne pourront en aucun cas éluder la question des ruptures vitales. Que ce soit avec le néo-colonialisme au même titre qu’avec le capitalisme. C’est à ces seules conditions que peut être mis un terme définitif à toutes les formes d’aliénations et à la mort programmée du Peuple Corse.

A MANCA

Nous publions ci dessous un texte écrit par un de nos militants impliqué dans le mouvement anti-aéroport  invitant à prendre part à la consultation de dimanche prochain en Loire-Atlantique sur la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Nous n’avons pas réussi à parler d’une même voix pour savoir si nous devions participer au scrutin ou pas. Certains d’entre nous considérant complétement illégitime cette consultation au périmètre imposé, validant la division territoriale de la Bretagne, et intervenant dans un contexte de réductions des libertés , de répression généralisée et de violences d’état , d’utilisation de méthodes comme le 49.3. Pour ceux là d’entre nous la non participation à ce “scrutin” et à la campagne contribue de sa non légitimation et à la contestation de la légitimité du pouvoir français à délimiter le cadre d’expression démocratique dans notre pays : la Bretagne.

Malgré ces points de vue différents nous redisons notre ferme opposition collective à ce projet d’aéroport , notre solidarité avec tous les occupantEs des terres de la ZAD, avec tous les réprimés, détenus et estropiés de ce combat et ce quelque soit  le résultat du vote de dimanche.

La Gauche Indépendantiste Bretonne.

NDDL : Un referendum de merde

Suite aux fortes mobilisations populaires des mois de janvier et février s’opposant aux risques d’expulsions des habitantes et habitants historiques de la ZAD de Notre-Dame des Landes, dans l’impasse, le gouvernement a décidé d’organiser une consultation sur le projet d’aéroport. UNE CONSULTATION CONTESTÉE DE PART ET D’ AUTRE Celle-ci se déroulera le dimanche 26 juin en Loire-Atlantique, et uniquement dans ce département, malgré le financements public du projet par d’autres collectivités, comme la région Bretagne. Le périmètre choisi est donc très contesté, tant par les promoteurs des deux régions administratives concernées que par les opposants. Celui-ci pas été choisit au hasard, c’est tout simplement le seul périmètre dans lequel les sondages montrent un avis basculant pour le OUI. Rien d’étonnant tant le matraquage médiatique des collectivités locales a été important. Nous rappellerons les dizaines de milliers d’euros dépensés par la région Pays de la Loire pour une pétition demandant l’évacuation de la ZAD. Deuxièmement, la question posée pose problème. En effet, on demande aux électeurs de répondre à la question « d’un transfert » de l’aéroport existant à Notre-Dame-des-Landes. Ceci permet d’évacuer la question de Nantes-Atlantique, pour lequel le département s’est pourtant engagé auprès d’Airbus à maintenir l’existence. La vraie question est donc bien celle d’un nouvel aéroport. Puis la différence de moyens entre les opposants et les promoteurs est criante. Plus de 300 000 euros de budget à la provenance opaque, 6 permanents, une société de communication, pour Des Ailes pour l’Ouest, contre 25 000 euros de dons et des bénévoles pour la coordination des opposants. Tout en sachant que certains élus ne se gênent pour dépenser de l’argent public en faisant campagne pour l’aéroport, comme cela s’est passé avec la région Pays de la Loire. Enfin les conditions démocratiques ne sont pas réunies. Cette consultation intervient extrêmement tard, à un point de non-retour au niveau de la lutte. Les collectivités et l’État devraient être à même d’organiser des consultations lors du débat public, pas après 7 ans d’occupation de la ZAD ! En choisissant de faire cette consultation l’été, le gouvernement a simplement voulu se donner un répit. Décidé dans la précipitation, à la limite de la légalité puisque la loi interdit les consultation locales sur des sujets ne faisant pas partie des compétences des collectivités, le gouvernement espère retarder toute prise de décision avant les élections présidentielles. C’est tout UN REFERENDUM SANS VALEUR Le préfet se tache bien de le répéter aux medias, ce « referendum n’aura valeur que d’avis », autrement dit la réponse finale restera au gourvernement. Se déroulant, durant l’été, le jour des 8e de finales de la coupe d’Europe organisée en France, alors qu’un mouvement social ébranle ses fondations, notamment à Rennes et Nantes, l’État se garde bien de s’avancer sur un scrutin à la participation et au résultat restant malgré tout incertains. La seule chose dont on peut être certain c’est que quoi que soit le résultat, il ne changera rien à la donne. La cause, les élections présidentielles qui sont le principal agenda de nos dirigeants. En effet, le déplacement obligatoire des espèces protégées ne pourra se faire au plus tôt que durant l’hiver 2016/2017, en pleine campagne. Il y a peu de chances qu’Hollande aille risquer une évacuation ultra violente de la ZAD à ce moment. L’objectif est bien de laisser le bébé au prochain gouvernement. Rajoutons à cela que certaines irrégularités sont déjà constatées sur le terrain. En effet, on a pu constater dans certaines communes, comme Chateaubriant  l’utilisation de moyens publics pour faire campagne en faveur du OUI, chose que la préfecture à formellement interdite.

ALORS POURQUOI ALLER VOTER ? Le camp des opposants est divisé. Beaucoup ne souhaitent pas aller voter, parce qu’ils ne votent pas par conviction ou parce que les conditions ne sont pas légitimes. Tout en délégitimant cette consultation, la coordination dont la gauche indépendantiste est membre à choisit de faire campagne pour le NON au referendum. Pourquoi ? – D’abord pour ne pas laisser le champs au camp du OUI, ne pas le laisser faire campagne sans répondre – Ensuite car les militants sur le terrain, constate une véritable envie d’exprimer leur mécontentement en votant NON à ce projet du PS. Et donc la possibilité de mettre à mal le résultat attendu par le gouvernement et les promoteurs Dans tous les cas de figure ce referendum n’enterrera pas la lutte. De par ces conditions illégitimes nous n’accepterons pas le résultat de ce vote, l’arrêt du projet s’obtiendra par la lutte sur le terrain. Le gouvernement nous a habitué à ses coups tordus. Même si le résultat nous était favorable, nous savons qu’il faudra encore lutter au moins jusqu’ à la fin de validité des ordonnances d’expulsions en janvier 2017 et de la DUP le 10 février 2018. Alors continuons la lutte et infligeons encore un échec au gouvernement francais en faisant gagner le NON !

Jonathan Guillaume , militant de la Gauche Indépendantiste Bretonne dans  le pays de la Mée.

Les adhérents de Bretagne en Luttes du pays de Guingamp vous donnent rendez vous vendredi pour une soirée projection et discussion avec le communiste Jann-Marc Rouillan qui effectué 18 ans de détention pour ses activités au sein du groupe communiste combattant Action Directe.

Il doit repasser en procès en juin pour avoir prétendument fait l’apologie du terrorisme pro DAESH et ce alors même que dans la même interview il réaffirme clairement son engagement anti-impérialiste et anti capitaliste en opposition totale au projet de DAESH.

C’est donc une initiative solidaire assumée avec un militant avec qui nous partageons bien des engagements.

Une solidarité de classe indissociable de celle que nous affirmons avec tous les réprimés du combat contre la loi Travail et avec tous les prisonniers politiques Basques, Corses, Communistes, Anarchistes ou Kurdes détenus par la France.

Ceux qui voudraient se faire une idée de la teneur de l’interview peuvent se rendre sur le blog de l’inter pour l’écouter ou en lire une partie.

Des camarades de Bretagne en Luttes Trégor.

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La plus importante organisation indépendantiste Galicienne le BNG a publié me communiqué ci-joint à propos de la lutte contre la réforme du code du travail dans l’état français. 

Avec les peuples de l’État français : Non à la contre-réforme du travail!

Le Bloc Nationaliste Galicien (BNG) tient à exprimer sa totale solidarité avec les peuples de l’État français et ses classes populaires dans le contexte des mobilisations menées contre la nouvelle loi Travail présentée par la ministre Myriam El Khomri au nom du gouvernement Valls.

Le BNG salue la réponse massive et déterminée du mouvement syndical, des organisations politiques, sociales, de la jeunesse et populaires qui ont manifesté leur profond désaccord avec ce revers des conquêtes dans le domaine du travail et des salaires. La loi El Khomri met effectivement fin à la loi des 35 heures, véritable enseigne du droit du travail français, et introduit dans le Code du Travail une série de mesures régressives similaires à celles déjà mises en place dans l’État espagnol, facilitant et élargissant les licenciements économiques, réduisant au maximum les indemnités et donnant priorité aux accords pris au sein des entreprises par rapport à ceux en vigueur dans chaque secteur.

Le projet de loi du gouvernement français s’inscrit dans un long processus de réformes régressives visant le monde du travail qui touchent les pays du centre et ayant comme but la restructuration des relations sociales de production au service du grand capital. Cette façon d’agir, partagée dans l’essentiel par tous les gouvernements européens qu’ils se réclament du camp conservateur, libéral ou ‘socialiste’, ne fait qu’étendre et prolonger le modèle néolibéral en place depuis deux décennies avec le risque de son accroissement à l’avenir à travers d’accords tels que le CETA et le TTIP. En même temps, les états qui soutiennent, poursuivent et donnent force de loi aux lignes directrices du grand capital abandonnent leurs fonctions sociales, fermant les yeux aux besoins criants des services publics, de santé, de logement, d’éducation ou de nourriture.

La Galice ressent toutes les injustices infligées aux différents peuples sous la forme des politiques régressives imposées par l’Union Européenne. Notre peuple a lui aussi souffert des mesures semblables à cette loi qui ont entraîné une hausse démesurée du chômage et une réduction des droits des travailleuSEs, une baisse des salaires et une dégradation de la protection sociale. Les différentes réformes imposées par Madrid, autant par des gouvernements du Parti Populaire (PP), que du Parti ‘Socialiste’ (PSOE), n’ont pas seulement servi à faciliter les licenciements à moindre coût pour l’employeur, mais ont aussi renforcé le pouvoir des patrons face aux travailleuSEs lors de la négociation collective, ce qui a provoqué à son tour un effondrement du marché du travail et l’aggravement de la précarité et de la temporalité. En outre, les soi-disant « politiques d’austérité » soutenues par l’UE ainsi que par les États membres n’ont fait qu’empirer la crise, renforçant le secteur bancaire, favorisant les grands groupes économiques et financiers dans tous les domaines, tout en minant les secteurs publics et faisant grimper la dette publique. L’effet de toutes ces mesures qui accentuent les pires aspects du système a été accru encore plus par l’absence de souveraineté et la dépendance économique dont souffre notre pays.

Le BNG reconnaît qu’il est indispensable que les différents peuples luttent pour empêcher le fauchage des droits du travail, la réduction réelle des salaires et de nouvelles poussées de chômage. Mais nous devons également passer à l’offensive pour conquérir notre souveraineté réelle afin de déclencher le processus de transformation sociale, porteuse d’une vie digne pour nos peuples et, en définitif, pour l’humanité toute entière. Il est essentiel de renverser l’Union Européenne au service du capital avec ses dessins économiques imposés. Les intérêts du capital transnational se heurtent directement à ceux des peuples qu’il est à nous de défendre à travers la mobilisation et de l’organisation populaires.

Vive la lutte des peuples d’Europe ! Santiago de Compostela, 8 juin 2016

Montse Prado Cores
Département de Relations Internationales du BNG

Les adhérents de la Gauche Indépendantiste/Bretagne en Luttes tiennent à se solidariser avec le syndicaliste SLB du secteur de Kallag/Callac a qui le pouvoir central entend interdire de manifester le 14 juin à Rennes et Paris contre la loi Travail.

Nous nous associons à l’appel à manifester le mercredi 15 juin à 18h30 devant la sous préfecture de Guingamp pour protester contre cette interdiction et en solidarité avec toutes les personnes concernées par des mesures similaires notament à Rennes ainsi que contre l’état d’urgence et la loi travail.

Bretagne en luttes pays de Guingamp.

 

Gast ‘neus ezhomm ac’hanoc’h ! Setu ma c’halv merched GAST da reiñ arc’hant dre ar genrouedad

Mard neus ar gerioù-se un dalvoudegezh evidoc’h : Gwregelour, mesklet merc’hed paotred, divyezhek, stourm evit gwirioù ar maouezed, LGBTQI…

Deuit ganeomp e avañtur Gast !

Un tamm istor

Daou vloaz zo dija hon eus savet ar strollad Gast ! Gant hor startijenn hag hor youl. Kroget on a diwar netra hag hon eus graet 10 000 tra, evidomp hag evit ar re all. Desket hon eus ur bern, skignet hon eus filmoù, kemeret perzh e tabutoù, kejet gant feministezed ar c’hornog pe belloc’h, aozet ‘meump stajoù brezhoneg hag emzifenn.

Aozet hon eus atalieroù DIY evit deskiñ skarzhañ eoul-maen an oto, evit fardañ hag implijout ur mekanik da serigrafiañ, evit fardañ bitrakoù da staotaat diouzh he sav gant dañvezioù adimplijet…

Animet hon eus prezegennoù, degemeret hag aliet merc’hed lakaet diaez pe gouzanvet feulster ganto, animet hon eus 3 atalier e lise Diwan Karaez gant ar grennarded.

Savet hon eus ar gouel Clitorik, gouestlet d’ar plijadurioù ha d’ar sekselezhioù, entanet hon eus an dance-flooroù gant hor Dj-sets. Ha pep tra gant imor vat, kalon ha kengred.

Betek bremañ hon eus paet pep tra hon unan, gant hor argant deomp ni, gant an nebeut hon eus dastumet o werzhañ skritelloù ha badjoù… Met ar mont en dro-se zo re vresk bremañ gant tout ar pezh hon eus war ar stern.

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Poent eo deomp kreskiñ ha kreñvaat. Raktresoù e-leizh hon eus hag a gousto argant bras hag amzer deomp.

Ezhomm hon eus, evit dont a-benn dezho, da c’hoprañ unan eus ar gastezed. Evit poent eo re yaouank ar strollad evit kaout yalc’hadoù. Kredit ach’anomp : bezañ zo labour c’hoazh evit lakaat an dilennidi-adezed da gompren pegen pouezus eo ar stourm evit ar c’hevatalded.

Abalamour da se e kredomp goulenn ganeoc’h un tamm sikour !

Setu hor raktresoù evit 2016/2017:

(ar pep pennañ, o c’houzout e talc’himp gant ur bern traoù all e-kichen)

  • An EMZIFENN  evit ar merc’hed :

Peogwir eo spontus hag heugus sifroù ar feulster a-enep d’ar maouezed. Peogwir hon eus holl mignonezed, kenlabourerezed, bugale hag a zo bet pe a vo gwallet, skoet ganto, taget…

Adperc’hennañ kalon, nerzh, emfiziañs dre stajoù pe kentelioù a ginnig an emzifenn evit ar merc’hed.

‘Neus kevredigezh ebet e Breizh-izel o reiñ kentelioù a seurt-se. Un diank bras eo.

En soñj emaomp kas Cécile (hag a vo implijiadez Gast!) d’en em stummañ evit gellet animañ d’he dro stajoù emzifenn.

Nebeut-tre a verc’hed e Bro-C’hall o vezañ gouest d’hen ober, e vo ret deomp kas Cécile da vro gKanada pe da vBelgia evit heuliañ ur gwir stummadur klok.

Koustañ a raio deomp d’an nebeutañ 3500€ (monedoneoù + koust ar stummadur)

Da c’houde e c’hello kinnig deoc’h stajoù emzifenn evit ar re deuet hag ar c’hrennardezed e galleg HAG e brezhoneg.

  • Atalieroù evit ar re yaouank

Ar c’henasantiñ, ar ragsoñjoù, tout ar pezh a ra deomp bezañ stanket e roloù-zo, ar blijadur, ar sekselezh, an doujañs. Penaos ober he-e soñj gant tout-se ha bevañ eurus ha dibistik ? Goulennet zo ganeomp kemer perzh e nouspet skol/skolaj/lise. Evit merañ enkadennoù pe evit labourat gant strolladoù tud yaouank lec’h ma oa an aergelc’h o vont war washaat. Nac’het hon hen ober abalamour d’un diouer a stummadur hag un diouer a amzer.

Seblant a ra mil bouezus deomp koulskoude. Fellout a ra deomp gellet mont pelloc’h gant ar re yaouank war ar sujedoù-se. Met evit se hon eus ezhomm d’en em stummañ muioc’h ha da gaout amzer dieub war an eurioù skol. Dre ar c’hrouiñ post e c’hellimp talañ ouzh ar mision-se.

  • Clito’rik, an eil oriadell ! 🙂

E miz gouere 2017 ec’h adlansimp ar gouel Clito’rik, ha… Guess what ? Pelloc’h e fell deomp mont !

>Donaat ar preder war ar jener hag ar sekselezhioù.

Penaos?

>Profañ deoc’h abadennoù, atalieroù, konsertoù, prezegennoù, happeningoù, teatr, dañs, diskoueladegoù, skignadennoù filmoù ha radio, tabutoù, workshops…

>Ur gouel hiroc’h (10 devezh)

>Mont lec’h all : derc’hel da gontañ lellig e Tregon, pokaat da gKastellin, ha tridal e Brest ! Ha piv oar, marteze e vimp kaset pelloc’h c’hoazh gant an avantur-mañ…

Sikour Gast !, Perak ?

>Anavezout a rit Gast ! Hag oc’h prest da skoazellañ ac’hanomp

>Dedennet oc’h gant ar c’hevaltalded merc’hed-paotred

>Dedennet oc’h gant ar stourmoù LGBTQI

>Dedennet oc’h gant ar gwregelouriezh met ‘peus ket amzer da gemer perzh,

>Plijout a rafe deoc’h kemer perzh e Gast ! Met pell emaoc’h…

>ha 1000 abeg disheñvel all…

Sikourit ac’hanomp !