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2017

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La récente ouverture à Guingamp d’un estaminet par un militant d’extrême-droite venu de Quintin continue de susciter un certain émoi dans la sous-préfecture des Côtes d’Armor. Le samedi 10 juin, environ 60 personnes ont défilé dans cette même ville pour rendre hommage à Clément Méric, jeune breton libertaire mort sous les coups de fascistes à Paris il y a quatre ans.

A cette occasion, la presse locale a du rendre compte de la présence en ville de l’établissement “Bro Gozh” situé place St-Michel à Guingamp et évoqué (un peu) les opinions pour le moins radicalement racistes et fascistes de son tenancier Jerome Ecobichon Bannier. En effet la manifestation s’est rendue devant l’établissement. En amont, plusieurs individus identifiés comme faisant partie de la petite mouvance “ultra” locale ont tenté de s’en prendre au cortège antifasciste. Cela donne une idée du fait que la seule présence de cet estaminet nostalgique des années 30 servira de point de fixation à l’extrême-droite  qu’elle soit locale ou de passage en manque de castagne et de victimes.

Le compte rendu complet de la manif est à lire là et il a été écrit par des membres de Nuit Debout Lannion.

Une affaire familiale :

Nous souhaitons pour notre part mettre les choses au point et démasquer définitivement celui que son frère Anthony (co-gérant comme la maman, voir image plus haut) présente comme “un peu plus à droite que lui” mais pas du tout fasciste.

Tout d’abord cet individu n’est connu dans aucune formation indépendantiste ou autonomiste Bretonne, qui rappelons le rejettent catégoriquement la xénophobie et développent une vision inclusive de l’identité bretonne. Et évidement il ne parle pas breton…

Un de ses murs Facebook nous permet d’en savoir plus sur sa vision ethniste de la Bretagne puisqu’il ne semble pas supporter que l’association Bretagne 5/5 qui œuvre pour l’unité territoriale de la Bretagne aie un logo mettant en avant la diversité d’origine de la population bretonne actuelle.

 

Il semble bien que Jérôme Bannier/Ecobichon soit passé dans les rangs du très très à droite groupement ADSAV dont les membres ne cachent pas leur penchant à participer aux meetings et actions violentes de toute l’extrême-droite française en Bretagne. Ce parti  est complètement marginal sur la scène politique bretonne.

Jérôme Bannier développe un rapport compulsif avec Facebook où il anime de nombreux comptes comme celui du Strollad Keltieg Breizh (Parti Celtique de Bretagne) dont il semble être un des rares membres. Ce parti politique virtuel et catho tradi a affirmé sa proximité avec Adsav et l’arrière garde de l’extrême-droite en Bretagne par ce post de soutien à des membres de ce groupe anti-migrants jugés et condamnés pour certains pour avoir pris part à l’occupation d’un centre pour migrants à Arzon dans le Morbihan.

Ces anciens amis d’Adsav — qui ne se pressent pas pour le soutenir — seront contents d’apprendre que Jérôme Bannier a contacté il y a peu via Messenger la Gauche Indépendantiste pour balancer sur ses petits copains d’Adsav et se refaire une virginité. Pour être tranquille à Guingamp ?

Le militantisme de Jérôme Bannier se déploie aussi en soutien à une très mystérieuse branche bretonne du Continuity Sinn Fein, un parti politique Irlandais (?!) qui n’existe qu’a Limerick et dont les membres ont prononcé leur auto-dissolution sur les conseils du clergé et d’autres groupes républicains, hasard du calendrier le 9 juin. Il semble que la seule activité de la branche armée de ce groupe ait été de racketter des dealers…

Soutien à Breiz atao.

Là encore, l’activité du “parti” est bien virtuelle, mais Jérôme aime aussi le petit commerce et ne dédaigne pas arrondir ses fins de mois en vendant des pins aux couleurs des Bagadoù Stourm, milice service d’ordre du Parti National Breton créée en 1941 et ayant des rapports plus ou moins proches avec l’occupant nazi et d’inspiration et d’esthétique globalement fasciste (même si une petite partie du groupe rejoindra la résistance à Saint-Nazaire).

Sa fascination pour les années 40 ne s’arrête pas la puisqu’il clame sur les réseaux sociaux qu’il souhaite organiser une soirée “Breiz Atao” dans son établissement. Ce titre (Bretagne toujours) a été le nom de différents organes de presse de la mouvance nationaliste bretonne entre 1918 et 1944 mais c’est surtout le nom du blog suprémaciste blanc, antisémite et islamophobe animé par Boris Le Lay.

Ce blogueur, fan de la Russie de Poutine est recherché (pas trop quand même)  par la justice française pour purger de nombreuses condamnations à la haine raciale  et d’« apologie de crime contre l’Humanité, provocation à la haine et contestation de crime contre l’Humanité » suite à la publication d’articles depuis le Japon d’où réfugié un moment il animait le site “Breiz Atao” maintenant déréférencé par Google. Le casier judiciaire de l’intéressé est trop long pour que l’évoquions en détail ici, toutefois on notera que Mona Bras (adjointe à la ville de Guingamp, militante autonomiste) l’avait fait condamner pour notamment diffamation en 2013.

Cela n’a pas empêché Jérôme Bannier, gérant du “Bro Gozh” dans cette même ville, d’afficher son soutien sans faille la veille de la manifestation antifasciste en publiant encore sur une de ses pages Facebook une video de Boris Lelay après une nouvelle condamnation.

 

Son frère Anthony (Anton sur Facebook) rediffuse souvent la littérature des deux “partis” animés par son frère, précision importante puisque pour se dédouaner suite à la polémique née de la salutaire manifestation antifasciste, Jérôme indique vouloir quitter la Bretagne pour laisser à son seul frère la gestion de l’établissement. Information à vérifier…

La manifestation du 10 juin a permis de montrer le vrai visage des gérants de l’établissement, puisque on se rend compte maintenant que celui d’entre eux qui se met le plus en avant n’a pas hésité pas à faire des saluts nazis au passage du cortège, publié des posts de soutien à un blogueur condamné pour incitation à la haine raciale et pour injure à une conseillère municipale de Guingamp et que, fait notable, ce qui ressemble bien à des nervis d’extrême-droite rameutés par le patron qui prétend pouvoir démultiplier ce chiffre ont tenté d’attaquer la manifestation antifasciste (une première locale).

Le tissu culturel breton local, très riche , ne cache pas sa peur de l’amalgame tant ses préoccupations et sa vision de l’identité bretonne sont éloignés de celles affichés par Jérôme Bannier qui jette le discrédit sur les défenseurs de la langue et de la culture bretonne très actifs à Guingamp.
Enfin, la ville est surtout connue pour son club de football et le fair-play de ses supporters et tout le monde peut comprendre ce que peut représenter en terme de sécurité pour tous l’existence d’un point de fixation les soirs de matchs pour les militants d’extrême-droite prenant prétexte de déplacements de supporters pour se regrouper et commettre des exactions comme récemment à Rennes.

Autant d’éléments qui devraient alimenter les réflexions des autorités préfectorales pour prendre une décision de fermeture administrative de l’établissement comme la loi le lui permet en cas de troubles récurrents.

En tout état de cause, si comme pour son ami Boris Le Lay l’État devait faire preuve de laxisme et tarder à prendre les mesures qui s’imposent, le tissu associatif local tout comme les réseaux syndicaux et politiques sont désormais prêts à continuer à informer la population sur la nature réelle de l’engagement politique des animateurs de ce débit de boisson.

Pas sur du tout que dans la ville de Georges Voisin — joueur et animateur d’En Avant de Guingamp, instituteur, syndiqué CGT mort en déportation pour fait de résistance antinazie — Jérôme Bannier et ses amis trouvent beaucoup de soutien.

Des militants de la Gauche Indépendantiste Bretonne Guingampais, résolument antifascistes.

Un salut nazi en toute impunité

 

 

 

 

 

Le 13 juin en soirée, Olivier Allain — candidat Macroniste aux législatives et représentant du lobby productiviste agricole au Conseil Régional de Bretagne — annonçait une suspension de la prospection minière par la société Variscan en Bretagne qui elle dément. Nous en prenons bonne note. Toutefois, la prudence reste de mise et comme le souligne les collectifs d’opposants seule l’abrogation pure et simple de tous les permis de recherche ou de simples carottages accordés à Variscan sur l’ensemble de la Bretagne historique (il existe un projet aux alentours d’Abbaretz en Loire-Atlantique) ou d’autres sociétés comme SudMines ou SGS France SAS dans le secteur de Lopérec (29) pour la recherche d’or,  sera pour tous les opposants le signe d’une victoire définitive.

Malgré tout, l’annonce de Olivier Allain marque une inflexion du pouvoir face à la mobilisation multiforme des opposants  contre les PERM de Loc-Envel, de Merleac ou de Silfiac. Nous en tirons trois conclusions à rappeler en cette période électorale :

  • C’est bien la mobilisation des opposants hors du calendrier électoral qui a permis d’informer la population et de mobiliser contre ces projets nocifs. C’est la participation active des associations et collectifs d’opposants qui à permis cette inflexion et en aucun cas elle ne saurait être attribuée à un quelconque ministre parisien ou à candidat à la députation. La volonté assumée de certains à s’opposer physiquement aux éventuels travaux de forages a été déterminante. Nous les remercions chaleureusement pour leur action qui semble porter ses fruit en bloquant un projet inutile à la majorité et aux services d’une minorité de capitalistes !
  • C’est bien le recours à des pratiques bousculant la légalité par les communes concernées qui ont eu recours sur la zone de Loc-Envel à des arrêtés municipaux pour interdire le survol de leur communes par des hélicoptères de Variscan qui a souligné l’absence de souveraineté décisionnelle des populations concernées pourtant majoritairement opposées au projet.
  • Le président de Région Loig Chesnais-Girard rappelle que c’est l’état qui a la compétence de l’abrogation, sur ce point il a raison, et cela souligne clairement le profond déficit démocratique français ultra-centraliste qui prive les bretons du droit de décider de ce qui se passe en Bretagne. Cela prouve bien que les luttes contre les nombreux projets portant atteinte à notre environnement en Bretagne ne trouveront pas de débouchés politiques durables sans poser la question du droit à l’autodétermination du peuple breton.

Pour la Gauche Indépendantiste Bretonne : Gael Roblin

Resevet hon ur gemenadenn a-berzh Radio Kerne evit aozadur un emvod foran d’ar Merc’her 14 a viz Even e Sant-Ervlan. Komzet e vo en degouezh-se diwar-benn ar frekañsoù radio nevez a vo digoret e fin 2017 e Bro-Naoned.

Ur chañs bras e vefe kaout ur radio a skignfe 100% eus ar programmoù e brezhoneg, evit diorren hor yezh e Bro-Naoned hag evit normalizaat anezhi e bed ar mediaoù e Breizh. Rannvro “Broioù-al-Liger” hag ar mediaoù lec’hel o heuliañ ar memes framm (France 3, Ouest-France, …) a ra un troc’h splann evit pezh a sell eus ar mediaoù, dre ma ne vez ket skignet ar programmoù pe ar pennadoù e brezhoneg war dachenn departamant Liger-Atlantel.

Istorel eo ar chañs roet deomp da zigeriñ ur radio 100% e brezhoneg e Naoned, harpomp ar raktres neuze !

Emvod d’ar 14 a viz Even 2017

e Yezhoù ha Sevenadur

e Sant-Ervlan da 7 eur

 

Ur radio 100% e brezhoneg e Naoned.

Laouen eo Ofis Publik ar Brezhoneg ha Radio Kerne o pediñ ac’hanoc’h d’un emvod foran evit ur radio 100% e brezhoneg e Naoned.

En diskar-amzer 2017 e vo digoret frekañsoù Radio Niverel Douarel gant ar CSA e Meurgêr Naoned ha fellout a ra da Radio Kerne respont d’ar galv-mañ ha digeriñ ur skourr eus Radio Kerne e reter ar vro.

Ur raktres meur evit ar yezh ! Un digoradur teknikel evel ‘neus ket bet c’hoazh evit digerin un media holl vrezhoneg er reter.
 Ur raktres a gasimp da benn ma vez an emsav en e bezh o kemer perzh.

Deuit niverus e St Ervlan, e savadur nevez Yezhoù ha Sevenadur, d’ar merc’her 14 da 7eur noz !

Lena Louarn bespresidantez rannvro Breizh
Pierre Boucard karget eus an RNT en SNRL (sindikad ar radioioù dieub)
Loik Jade, Prezidant Radio Kerne
Morgane Bramoullé ha Lou Millour, renerezed Radio Kerne a vo aze evit displegañ pep tra deoc’h hag eskemm.

Ur banne vo servijet da heul an emvod.

Nous avons reçu le communiqué de Radio Kerne (ci-dessous) qui organise une réunion publique mercredi 14 juin à Saint-Herblain (44) pour présenter son projet pour postuler à l’ouverture de nouvelles fréquences radios sur Nantes.

L’installation d’une radio qui émettra 100% de ses programmes en langue bretonne est une opportunité pour le développement de notre langue dans le pays nantais et pour sa normalisation dans le paysage médiatique breton. Le découpage territorial actuel avec la région des “Pays de Loire” et ses médias locaux calqués dessus (France 3, Ouest-France, …) nous fait subir une fracture médiatique qui empêche la diffusion des programmes ou articles en langue bretonne en Loire-Atlantique.

L’opportunité d’ouvrir une radio 100% bretonnante à Nantes est donc historique, soyons au rendez-vous !

 

Réunion publique le mercredi 14 juin 2017

au centre Yezhoù ha Sevenadur

à Saint-Herblain à 19 heures

Un média 100 % en breton à Nantes

L’Office Public de la Langue Bretonne et Radio Kerne sont heureux de vous inviter à la réunion publique qui se tiendra à partir de 19 heures le mercredi 14 juin 2017 à Saint- Herblain, dans les locaux de Yezhoù ha Sevenadur.

Fin 2017, le CSA lancera un appel à fréquences RNT (radio numérique terrestre) sur le territoire nantais. Radio Kerne souhaite postuler à cet appel pour ouvrir une antenne à Nantes.
Pour se voir attribuer une fréquence, le dossier doit être soutenu par les institutions, le monde associatif mais aussi les habitants de la zone de diffusion.

C’est une possibilité technique incroyable qui s’ouvre à nous, une opportunité historique d’ouvrir un média en langue bretonne à l’est du pays.
Une radio associative est un outil de terrain très efficace. On peut l’écouter et bien sûr y participer.

Seront présent(e)s, Lena Louarn, vice-présidente de la Région Bretagne, Visant Roue de l’OPLB, Pierre Boucar en charge du dossier RNT au SNRL (Syndicat national des radios libres), Loik Jade, président de Radio Kerne et Lou Millour, directrice de Radio Kerne.

Nous aurons le plaisir de boire un verre avec vous à l’issue de la réunion.

 

Marina Bernado est une prisonnière politique catalane membre du collectif des prisonnierEs politiques basques. Comme sa compatriote Lola Lopez, elle purge sa peine loin de son pays au centre de détention pour femmes de Rennes en Bretagne, en raison de son engagement au sein d’ETA.

Dans les Pays Catalans c’est le collectif RESCAT lié à la Gauche Indépendantiste Catalane qui mène les campagnes de solidarité avec ces deux camarades.

Dernièrement, RESCAT a appelé à soutenir financièrement Marina en collectant 2000 euro pour des soins dentaires et buccodentaires non pris en charge par la sécurité sociale.

Au Pays Basque comme dans les Pays Catalans, des bons de soutien de 10, 20, 50 euro sont à mis à disposition de ceux et celles qui veulent soutenir Marina. En tant que Gauche Indépendantiste Bretonne nous invitons les internationalistes, ceux et celles qui ont connus la répression française en raison de leur engagement pour la Bretagne, les féministes, les animateurs et animatrices des mouvements de protestations sociales à se joindre à nous en faisant un don (même minime) sur notre compte Paypal pour participer à la campagne pour Marina. Nous ferons parvenir cette somme à RESCAT par la suite.

Cliquez sur les montants pour être dirigés vers le compte Paypal :

10 € | 20 € | 50 € | Montant libre

C’est un acte de solidarité humaine avec une camarade dont nous partageons les idéaux politiques.

C’est un acte qui fera savoir à Marina et ses camarades que la Bretagne ce n’est pas que des murs gris qui les privent des leurs et auxquels vous ne faites pas trop attention en passant derrière la gare de Rennes.

Un révolutionnaire sandiniste du Nicaragua à dit un jour : “La solidarité c’est la tendresse des peuples“, soyez donc tendres et faites chauffer votre carte bleue.

Nous comptons sur vous, elle aussi.

La Gauche Indépendantiste Bretonne.

Pour écrire à Marina Bernado et Lola Lopez Resina :

18 bis, Rue de Châtillon B.P. 3.107
35.031 Rennes/Roazhon Cédex

Le collectif féministe Gast fait savoir sur les réseaux sociaux qu’un stage d’autodéfense pour adolescentes aura lieu en juillet à Kemper. Nous invitons nos lectrices et lecteurs à rediffuser l’info. Enfin, nous rappelons que chacun peut publier sur Bretagne-info pour peu qu’il/elle respecte cette charte.

Quimper Egalité, le pendant associatif du collectif Gast!, propose cette journée en collaboration avec la MPT de Penhars. Cette page a uniquement pour but de promouvoir l’évènement (inscriptions par tel ou mail) Partagez, parlez-en aux ados et aux parents autour de vous !

 

Inscriptions ou renseignements : 07 69 16 33 35 ou cecilejacque(a)gmail.com

 


A tout âge, on peut être confrontées à des agressions de la part d’inconnus, d’autres adolescent.e.s et jeunes ou, le plus souvent, de la part d’adultes proches. L’éducation prépare souvent mal à faire face à ces situations.
Dans une formation d’autodéfense (Seito Boei), vous apprendrez à reconnaître des situations potentiellement dangereuses et à agir immédiatement. L’objectif n’est pas de devenir une machine de combat, mais d’éviter de devenir victime de violence.

Pour cela, il est important de savoir :

  1. comment se mettre en sécurité,
  2. comment demander de l’aide à d’autrui,
  3. comment se faire respecter,
  4. ou encore comment déstabiliser un agresseur.

    Par des jeux, exercices et mises en situation, vous pouvez expérimenter des techniques simples et efficaces de défense verbale et physique. Des moments de discussion permettent d’échanger vos opinions et expériences avec les autres participantes et de trouver du soutien. Grâce à une technique de visualisation, vous pourrez intégrer ces acquis pour qu’ils deviennent des réflexes. Le tout dans une atmosphère de confiance, respect et confidentialité.

    Dans un stage d’autodéfense pour adolescentes, l’objectif est de découvrir de manière ludique les possibilités d’action de chacune : crier et faire un scandale, chercher de l’aide, poser des limites verbales et non verbales, déstabiliser un agresseur, se protéger physiquement. La finalité est de se sentir plus à l’aise quand on sait de quoi on est capables pour prévenir les violences.

    Bien sûr, une bonne dose d’information, adaptée à l’âge, est nécessaire. L’objectif est de reconnaitre des situations d’agression verbale, sexuelle ou physique le plus tôt possible et de comprendre la différence entre une autorité adulte justifiée et un abus de pouvoir.

Le lien de l’event Facebook est là.

Plus de 20 000 personnes ont marché le 3 juin à Glasgow en faveur de l’indépendance de l’écosse et de la tenue d’un référendum sur cette question dans les prochains mois et ce à quelques jours des élections législatives. Jamais autant de gens n’avaient marché dans les rues d’Écosse pour l’indépendance et c’est d’abord une énorme claque pour les unionistes et les conservateurs qui claironnaient il y a peu que cette revendication ne faisait pas partie des préoccupations des Écossais.

Objectif atteint également par ce qu’il s’agissait de montrer au Parti National Écossais (SNP) qu’il devrait faire avec la volonté populaire dans les mois à venir et organiser ce second référendum coute que coute.

Ar Gwenn Ha Du e Glaschù !

Une délégation de la Gauche Indépendantiste Bretonne a pris part à cet évènement et souligne combien le rôle de militants historiques du camp indépendantiste et socialiste, notamment Tommy Sheridan et son parti “Solidarity” ou encore le Scottish Republican Socialist Movement de Donald Anderson, a été déterminant. De nombreuses sections et adhérents du SNP ont répondu présents et fait le succès de l’évènement malgré les réticences de la direction du parti qui ne souhaitait pas vraiment se donner les moyens de mobiliser pour cette initiative.

De très nombreux slogans anti-Tories (contre les conservateurs unionistes et les faux socialistes du Labour Party) ont été entendu tous le long du cortège très familial et pacifique, de larges groupes de migrants Indiens et Pakistanais ont rejoint le cortège comme des républicains Irlandais, les pancartes anti-austérité et contre le nucléaire en nombre rappelaient le contenu social de la revendication indépendantiste.

Non à l’austérité, aux Tories et au Trident !
Skos dizalc’h !
Les républicains socialistes de l’IRSP Irlandais

 

Les Sikhs pour l’indépendance !

@photos Bretagne-info

A-raok mont da Langoned evit Gouel Broadel ar Brezhoneg d’an 19 hag 20 a viz Mae e c’hellit kemer amzer evit sellet ouzh abadenn Bali Breizh diwezhañ. Pedet eo bet Yves-Marie Derbré-Salaun gant skipailh France 3 Breizh evit displegañ peseurt palioù zo gant ar rummad nevez a glask adreiñ lañs d’ar gouel.

E-doug an abadenn ez eus bet skignet un teulfilm dedennus kaer, sevenet gant Riwal Kermarrec, hag a ro ar gaoz da aozerien istorel ar gouel : Yann Puillandre ha Jañ-Mai Salomon, daou stourmer dizalc’hour bet oberiant e Emgann hag en ARB. Arzourien evel Bernez Tangi ha Nolwenn Korbell a vez klevet ivez o kontañ pegen pouezus eo seurt darvoudoù evit ar re a grou e brezhoneg, klevet a reer ivez Lena Louarn ha Sylvie Toupin. Kaozoù ken talvoudus zo gant Herve ar Beg (bet oberiant e Emgann ha SAB) ha Gael Roblin, daou stourmer all eus an hevelep luskad a zegas  talvoudegezh politikel ar gouel da soñj an holl. Ul labour prizius ha talvoudus zo bet kaset a-benn gant ar sevenour a-benn lakaat ar rummadoù stourmerien disheñvel da brederiañ diwar-benn an treuzkas politikel hag ideologel a ra diouer deomp alies.

An teulfilm “Gouel zo mat met stourm zo tad ! “a vo skignet div wezh e-pad an dibenn-sizhun, moarvat e kavfed ennañ peadra da vouetañ an eskemmoù evit ma adkavo ar vretoned kar-o-yezh hent ar stourm stroll hag an disentiñ.

Sachañ a reomp hoc’h evezh war an taolioù-krenn niverus a vo dalc’het diwar-benn ar stourmoù gwregelour gant Gast da skouer pe a-zivout plas ar brezhoneg er stourmoù sokial. Ar programm klok a gaver aze.

 

Le Télégramme nous apprenait hier que des parents se sont vu refuser le nom breton — Fañch — qu’ils voulaient donner à leur enfant. La justification qui leur a été faite à l’état civil provient d’une circulaire du 23 juillet 2014 qui interdit apparemment l’utilisation le “n tilde” (“ñ“).

Il est anormal qu’en 2017 on en soit encore à devoir se battre pour simplement donner un prénom breton à nos enfants… Cela démontre bien le mépris de l’état Français qui continue à nous interdire d’utiliser notre propre langue et décide comment nous devrions écrire nos prénoms !

Pour montrer notre mécontentement et demander à changer cette loi ridicule, vous pouvez écrire un petit message sur la page Facebook de votre préfecture, ou bien changer votre photo de profil sur Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux en mettant ce message par exemple :

Changeons la loi ! Langue bretonne officielle !
Poent eo cheñch al lezenn ! YEZH OFISIEL !


http://www.bretagne-info.org/2017/05/15/fanch-face-a-l-interdiction-de-prenoms-bretons-officialisons-la-langue-bretonne/

 

Vendredi 12 mai, le tribunal de Guingamp a relaxé les quatre inculpés de Plouaret poursuivis pour avoir prétendument bloqué des trains dans cette commune en mai et juin dernier contre la loi travail.

Lors de l’audience, ils ont demandé à s’exprimer en langue bretonne ce qui leur a été refusé malgré les demandes de leur avocat, Maitre Larzul qui a cité la constitution française, la déclaration des droits de l’homme, la Charte Européenne des Langues minoritaires et d’autres textes internationaux, sans oublier l’inoubliable poème de Gilles Servat “Crachat”.

Guillaume, Yoan, Kaou et Gael ont donc choisit de ne pas s’exprimer en français à l’audience. L’accusation ne reposait que sur une photo de presse relative à un blocage et les identifications faites par les gendarmes, en toute objectivité bien sur… Même le procureur n’a pu que reconnaître la vacuité des charges pour l’ensemble des actions et n’a pas caché sa gène en ne requérant que 1 mois avec sursis et 500 euros d’amende pour chacun.

Dans la salle comme dans la rue le soutien aux prévenus était présent et bien argumenté. Ainsi, Lamine Ndiaye élu de Graces, Cindirella Bernard élue PCF à Begard, Gerard Kernec maire du Vieux-Marché, Jean-Do Robin conseiller pédagogique à la retraite et Erwan Chartier historien ont rappelé l’engagement des prévenus au service de la population dans tous les aspects de leur militantisme, tout en disant que bloquer la gare de Plouaret est une sorte de tradition locale pour s’opposer à toute les décisions imposées par Paris qui peuvent dégrader nos conditions de vie.

La CGT, le NPA, Sud Rail et de nombreux anonymes étaient présents dans la salle et devant le tribunal de Guingamp pour exiger la relaxe.

Les camarades après la relaxe.

Maitre Larzul s’est donc chargé de lire une traduction de la déclaration des prévenus que nous reproduisons :

 

Chacun de nous est au fait des actions de blocage de train qui ont été menées par des militants de l’appel de Plouaret et contre la loi travail en mai et juin dernier. Des blocages similaires, dus au mouvement social ont aussi eu lieu dans d’autres zones de l’état.

Nous sommes solidaires de ces mouvements . Nous rappelons que la loi travail nous a été imposé par le gouvernement avec l’utilisation du 49.3, processus anti-démocratique.Nous réfutons pourtant notre présence physique sur les rails à Plouaret pendant le mois de mai et juin 2016. Aucun de nous n’était présent le 19 mai, date pour laquelle figure une photo dans le dossier. Nous nous interrogeons sérieusement quant au processus d’identification.

Nous attendons des explications sur les vraies raisons qui amènent à la convocation arbitraire de quatre personnes quand l’objet de cette procédure vise clairement un mouvement social en son entier. Nous avons le sentiment d’être visés pour l’ensemble de notre engagement politique, voir culturel et syndical. Le but n’est-il pas de décourager toute action de protestation en mettant en avant les sanctions possibles ? Nous observons que la quasi totalité des faits faisant l’objet de plaintes de la SNCF justifiant le procès et pour lesquels nous sommes poursuivis aujourd’hui n’ont même pas été évoqués lors des interrogatoires en gendarmerie. Nous sommes poursuivis sur la base d’une photo de presse et de l’identification qu’en ont faites des gendarmes et personne d’autres. Et nous avons été interrogé sur notre éventuel appartenance à un mouvement légal.

Notre droit fondamental à un procès juste et équitable ne nous semble pas respecté puisque nous devons répondre de faits sur lesquels nous n’avons pas été interrogés pendant le simulacre d’enquête.

Notre droit fondamental à un procès juste et équitable ou nous puissions nous exprimés librement dans la langue de notre pays, celle de notre coeur, de nos familles et de nos activités professionnelles n’est pas garanti puisque nous n’avons pas le droit de nous exprimer ici en breton.

 

Le droit fondamental des millions de salariés et précaires à être entendus dans le cadre d’un processus démocratique lors du passage en force de la loi travail n’a pas été garanti malgré les journées de grèves et de manifestations.

 

Nous sommes poursuivis pour faits de grève le 19 mai et avoir appelé au blocage de l’économie. Nous en sommes très fiers. Que représente le blocage d’un train quelques dizaines de minutes par rapport aux ravages des politiques néolibérales et de la loi travail adoptée sans débat dans le quotidien de millions de salariés  ?

 

Aucun mouvement social n’a jamais été victorieux sans bousculer la légalité et désobéir collectivement

Nous ne sommes pas jugés pour l’avoir fait mais pour le penser et l’avoir affirmer.

Le président n’a pu que prononcer la relaxe applaudie par les camarades présents. Le soir plus de 250 personnes sont venus fêter ça au Dibar à Plougonver.

La campagne de solidarité rondement menée a suscité beaucoup d’articles de presse et de prises de postions jusqu’au parlement européen.

Enfin, le résultat de procès sonne comme un encouragement aux opposants locaux à la loi travail et au nouveau pouvoir parisien, un encouragement à continuer à converger et à construire la résistance.

Nous invitons à faire parvenir vos dons à Skoazell Vreizh qui a pris en charge les frais d’avocat (3000 euros).