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Prise de position de la CGT Occitanie sur la Catalogne

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Cette info a été reprise sur le site du CDR Paris qui œuvre en solidarité pour l’indépendance Catalane depuis Paris. C’est une reproduction d’un article paru sur l’Indépendant de Perpignan. Nous le rediffusons pour créer des débats et initiatives dans les organisations syndicales en Bretagne, bien silencieuses sur la situation en Catalogne sud. Plusieurs semaines après la parution de cette info la situation répressive en Catalogne s’est aggravée par le maintien en détention de certains dirigeants indépendantistes, des menaces de poursuites contre d’autres militants de différentes sensibilités.

L’Occitanie ici évoquée correspond à la région française administrative du même nom, pas au territoire revendiqué par les occitanistes. (NDLR)

Des  syndiqués CGT militants à la Gauche Indépendantiste Bretonne.

Réunie les 5 et 6 décembre à Carcassonne pour sa première conférence régionale, la CGT Occitanie fraîchement créée, issue de la fusion des comités régionaux Languedoc-Roussillon et Midi Pyrénées a voté jeudi une motion de soutien « aux travailleuses et travailleurs de Catalogne et leurs organisations syndicales représentatives ».

230 Cgtistes, leur nouveau bureau et le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez condamnent la « répression policière » : « En envoyant la police réprimer l’organisation du référendum et en emprisonnant ses opposants politiques, le gouvernement Rajoy a délibérément fourni des arguments à ceux qui voulaient une déclaration unilatérale d’indépendance. Avec nos camarades des syndicats de Catalogne, nous exigeons l’arrêt immédiat des détentions et actions policières au sein des institutions catalanes. »

« Fidèle a ses principes fondateurs, la CGT exige le respect et la garantie des droits fondamentaux, dont le droit du peuple à choisir son avenir, partout dans le monde (…) Incarcérer des membres de l’ex-gouvernement catalan alors que des élections régionales sont convoquées revient à vider le débat démocratique de sens. On ne saurait régler une question politique par la voie judiciaire et invoquer les formes de l’Etat de droit pour mieux en ignorer l’esprit »… En fin de motion, le syndicat « appelle le gouvernement français à sortir de sa position bienveillante vis à vis des violences policières et violations des libertés. Le gouvernement français et l’Union Européenne doivent oeuvrer pour une sortie de crise qui soit respectueuse de l’expression de la diversité des opinions qui existent en Espagne et en Catalogne ».

Pour la CGT, « les premières victimes des conflits sont toujours les travailleurs-euses », affirmation développée dans le dernier paragraphe de la motion :

« Le grand capital qui capte autoritairement les richesses que nous produisons reste toujours la principale cause des conflits. En Catalogne, en Espagne comme en France, les cures d’austérité, les attaques coordonnées contre les droits sociaux et du travail génèrent l’appauvrissement des travailleurs-euses par la captation des richesses. le capital, sur tous nos territoires, et ses soutiens zélés que sont les gouvernements actuels espagnols et français portent une lourde responsabilité dans ces situations » affirme encore la CGT Occitanie dans sa motion de soutien.

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