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mai 22, 2018

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Ur skol nevez zo bet digoret e miz Mae 2018 er C’hloastr Plourin, ur gumun vihan e bro Dreger. Ur skol disheñvel, ur “skol dazeilet e Menez Are” (setu anv ar skol).

Repuidi a zo o vevañ tro-dro Montroulez ha poent e oa  kinnig traoù dezhe evit ma vefe plijusoc’h ar vuhez e lec’h m’emaint o chom en ur c’hortoz ma vefe asantet o zeuliadoù.

Ar gevredigezh “Les Utopistes en action” a ra traoù a-hed ar bloaz evit sikour ar repuidi. Dilhadoù a vez dastumet ha boued ivez gant ar strollad-se ha klasket e vez lec’hioù evit lojañ ar re o deus ezhomm. Les Utopistes en action a zo bet krouet e 2016, ur gevredigezh kengred gant ar repuidi a aoz alies stalioù dilhad digoust evit an holl tro dro Montroulez ivez.

Lañset eo bet ar raktres nevez d’ ar 15 a viz Mae, savet ez eus bet ur skol dazeilat e lec’h ma vez kinniget kentelioù galleg, kentelioù sport, sikour melestradur, ha kentelioù brezhoneg ivez peogwir int dedennet. Evit poent muioc’h a 12 repuad zo krog gant ar c’hentelioù. Klasket e vez ivez daou pe dri lojeiz er C’hloastr evit ma vefent staliet tostoc’h deus ar skol adalek al Lun betek ar Gwener beure. An ti-kêr a brest “Ti ar c’hevredigezhioù” er C’hloastr Plourin, ar raktres a zo soutennet mat gante neuze. Bep beure e-pad teir eurvezh adalek al lun betek ar gwener e vo graet ar c’hentelioù.

Er skipailh an holl a vo a youl vat (klasket e vez tud all c’hoazh… kelennerien, skoazellerien, tud a youl vat evit an transportoù). Ar gevredigezh a zo o klask c’hoazh dafar skol ivez (kaieroù, kreionoù, ardoazennoù..).

En emvod kentañ zo bet graet e miz Ebrel hag un tregont den bennak a oa deuet. En eil emvod muioc’h. Evit mont war-raok an “utopisted” o deus ezhomm un tamm muioc’h ha arc’hant memestra, evit prenañ ur c’harr-boutin bihan da skouer hag evit lakaat esañs e-barzh. Neuze lañset ez eus bet ur c’hrowfunding evit rastellat peadra da arc’hantaouiñ ar raktres : sikourit ar skol o klikañ amañ.

War ar bajenn Facebook (École alternative des monts d’Arrée) e c’hellit mont da welet a-benn mont e darempred gant tud ar skipailh. Abaoe an digoradur ez eus bet kudennoù abalamour d’ar prefeti, goulennet zo bet digant ar repuidi choaz etre mirout a lojeiz er PRADHA e Kemper pe kenderc’hel er skol. An dra-se zo drouktunerezh hag ur vanifestadeg zo bet graet er C’hloastr evit mont a enep diviz ar prefeti ha diskouez kengred tud ar vro. Ur c’hant den bennak zo deuet d’al Lun 21 a viz Mae. Mod all tu zo deoc’h pellgomz d’an dud a ra war-dro an afer evit gouzout hiroc’h : 06.70.24.99.24.

J.A.G

 

Le collectif de jeunes indépendantistes DISPAC’H diffuse le communiqué suivant.

Pour les suivre sur FB et sur twitter.

Le 20 juin 2018 sortira sur les écrans Bécassine !, une pseudo comédie française potache et soi-disant populaire, qui dès ses premières images en dit long sur l’insulte en terme d’identité et de mémoire qu’il adresse aux femmes et au peuple breton.

Reprendre un symbole comme Bécassine n’est pas un choix anodin ou innocent

Ce personnage qui date de 1905 a été inventé dans les journaux de la bourgeoisie parisienne qui aime se moquer des individus qu’elle exploite et opprime à longueur de journée. Nous sommes alors à la grande époque de la colonisation, de la francisation forcée – Bécassine originelle n’a pas de bouche car elle ne parle que breton. C’est aussi l’époque des zoos humains dans Paris, des théories de hiérarchie des races, de l’oppression des femmes légale et institutionnalisée, de la stigmatisation de la Bretagne comme pays arriéré vivant en marge de la civilisation.

Déni de notre histoire migratoire

Au XIXe et au XXe siècles c’est par milliers que des Bretonnes et des Bretons quittent leur pays et leurs campagnes pour partir à la ville, en France, aux États Unis ou ailleurs. Paris reste de toutes ces destinations la plus symbolique car la plus traumatique. Pour fuir une misère rurale, nos ancêtres partaient alimenter une misère urbaine tout aussi détestable. Finir au bordel, à l’usine, sur les chantiers ou au service de la bourgeoisie, voila quel était le destin de milliers de Bécassine de l’époque. Une fois sur place elles pouvaient continuer à vivre pleinement la stigmatisation linguistique, le racisme anti Breton-ne-s, les oppressions sexistes, en plus de toutes les difficultés habituelles du prolétariat urbain.
L’immigration bretonne n’avait rien de la naïveté joyeuse qu’expose le film Bécassine. En plus du mensonge historique, ce film est une insulte à la mémoire de notre peuple, une insulte à toutes les femmes de Bretagne et à toutes les femmes qui connaissent ou ont connu l’immigration.

Pas d’insulte plus grande pour les Bretonnes

Opprimées parce que femmes, stigmatisées parce que Bretonnes, exploitées parce que prolétaires, voilà la seule réalité qui s’applique à Bécassine. Si vous voulez montrer Bécassine à l’écran laissez la parler, montrez ses souffrances et ses révoltes. Si vous voulez montrer ses idioties, maladresses et naïveté, nous allons vous montrer que les petits enfants de Bécassine n’ont plus peur d’exprimer des révoltes restées trop longtemps muettes.
Par ailleurs, sortir de ce film au début de l’été en saison touristique ne tient pas du hasard. Faire du fric en vendant une image dégradante de la Bretagne aux flux massifs de touristes qui affluent sur nos côtes, voila un projet que nous ne pourrons laisser passer sans réagir.

Nous appelons l’ensemble des Bretonnes et des Bretons ainsi que l’ensemble des cinémas de Bretagne à boycotter le film de Bécassine !

Pour les salles récalcitrantes qui voudraient tout de même le diffuser, nous annonçons une campagne de boycott actif qui ne prendra fin qu’avec la déprogrammation de Bécassine !. Ce film insultant ne pourra passer en Bretagne sans en payer le prix et nous ferons en sorte qu’il soit le plus élevé possible.

Nous sommes de celles qui s’organisent, nous ne repasserons plus jamais vos chemises !

 

Communiqué de presse

Les adhérents de la Gauche Indépendantiste Bretonne du Trégor, du Goelo et de Haute-Cornouaille tiennent à exprimer leur solidarité avec le personnel de la maternité de Guingamp dont la fermeture a été annoncée.

Nous sommes disponibles pour construire un vaste mouvement d’opposition à cette décision qui s’inscrit dans le droit fil de la politique du gouvernement de Paris qui appauvrit nos territoires déjà durement marqués par la crise sociale en dégradant encore nos conditions de vie en touchant au service de santé, ceci dans le droit fil de ses attaques contre l’éducation en milieu rural, la fermeture de services publics, la remise en cause des contrats aidés qui fragilise les associations notamment celle qui assurent un service d’enseignement immersif en langue bretonne (Diwan).

Une fois de plus ce sont les femmes déjà très précarisées qui subissent les premières les effets de la vision capitaliste de la société que défend En Marche.

C’est aux bretons et bretonnes de décider du maintien des services de santé de proximité à Guingamp comme ailleurs. Seule la lutte radicale et multiforme comme le prouve l’expérience victorieuse de Karaez/Carhaix nous permettra de prendre cette décision en toute souveraineté.

Mobilisons-nous pour obliger l’ARS a revoir sa copie et faire reculer le gouvernement ultralibéral de Macron soutenu par le député Kerlogot qui veulent faire crever le Trégor !

Pour la Gauche Indépendantiste Bretonne : Maiwen Salomon.