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octobre 2018

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“Nous,  participants et participantes à la rencontre organisée par le CNCP, le MODEMAS et le PKLS le jeudi 25 octobre 2018 au Centre Culturel du Bourg du Lamentin, affirmons  que le principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, principe reconnu par les institutions et législations internationales, ne peut souffrir d’aucune exception ni dérogation  et que son application ne saurait, en aucun cas, être déterminé par les cadres et décisions venant de puissances dominantes dont l’autorité a été imposée aux peuples concernés. En conséquence :

  • Nous dénonçons les conditions dans lesquelles se déroule le référendum organisé par la France en Kanaky. L’offensive de peuplement ininterrompue depuis la circulaire de Pierre Messmer, la participation de ressortissants Français au suffrage, le contrôle des moyens médiatiques et la domination économique coloniale enlèvent toute crédibilité à ce référendum au résultat programmé.
  • Nous dénonçons la répression sauvage du peuple Catalan par le régime monarchique Espagnol. la violence policière contre des populations civiles, l’incarcération de dirigeants élus coupables d’avoir organisé ou participé à un référendum d’autodétermination et de prôner l’instauration d’une République sont une agression contre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
  • Nous dénonçons les manœuvres de déstabilisation et de subversion orchestrées par les puissances occidentales contre le peuple Vénézuélien. En bafouant les choix de ce peuple qui a exprimé sans équivoque son soutien à la Révolution Bolivarienne à travers des élections fiables et transparentes, en organisant le chaos économique et en attisant une subversion violente au Venezuela, les impérialistes piétinent le droit international.
  • Nous dénonçons le maintien de la domination coloniale française en Martinique.  La réalité du colonialisme se manifeste par une administration totalement dirigée par la France, l’absence pour le Peuple Martiniquais de tout pouvoir politique réel, le caractère extraverti de l’économie soumise aux intérêts français et le contrôle des médias et de l’éducation. Ce sont des barrières érigées contre le droit de notre peuple à l’autodétermination.

    Martinique le 25 Octobre 2018

À l’occasion de la sortie de « Dix ans d’Action directe » (publié chez Agone), Jann-Marc Rouillan sillone la Bretagne pour présenter son ouvrage et discuter avec le public de son parcours de révolutionnaire.

  • Samedi 27 octobre au DIBAR à Plougonver 16h, projection d’un film sur les GARI (Groupe d’Action Révolutionnaire Internationaliste) suivi d’un débat et de la vente du livre.
  • Mardi 30 octobre à Rennes au Babazula 182 avenue général Georges Patton à 19h30 , vente,  signature et discussion.
  • Mercredi 31 octobre à Uhelgoat à l'”Autre Rive ” à 20h vente,  signature et discussion.
  • Vendredi 2 novembre à Nantes à l’atelier B17 , 17 rue Paul Bellamy 20H
  • Samedi 3 novembre sur la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes à 16h au Talus à la Rolandière

 


Il y a maintenant 15 jours, le 29 septembre dernier, prés de 3000 personnes ont défilés dans les rues de Nantes pour réaffirmer l’appartenance du Pays Nantais à la Bretagne et affirmer le droit à décider pour les bretons — de Brest à Clisson — et ce à l’initiative de la Coordination Démocratique de Bretagne en construction.

Au delà de la prestation honorable en terme de participation, c’est bien le contenu politique de cette manif qui est à évaluer positivement.

D’abord prés de 3000 c’est beaucoup car en 2016 l’association Bretagne Réunie présente depuis des décennies sur le seul terrain de l’unité de la Bretagne en réunissait à peine plus sur fond de dépolitisation des revendications et de tolérance vis à vis de l’extrême-droite. En 2017, seul le collectif 44=Breizh avait osé occuper la rue et initié un appel et un travail aboutissant à l’initiative du 29 septembre dernier.

En amont, des dizaines de milliers de tracts et affiches ont été diffusés, les réseaux sociaux saturés, des banderoles accrochées, des actions menées sur les routes avec Ai’ta pour la signalétique bilingue sur les routes nationales en Loire-Atlantique, un rassemblement a eu lieu à Lorient en plein mois d’août.

Les militants de la Gauche Indépendantiste écrivaient en octobre 2016 à propos du fiasco de Bretagne Réunie :

Nous souhaitons que cet épisode honteux permette d’entamer un débat de fond pour remobiliser de larges secteurs du peuple breton en faveur de la réunification et du droit à l’autodétermination, et marginalise définitivement les responsables de l’impasse politique dans laquelle nous nous trouvons.

Force est de constater que ce travail de fond était bien visible le 29 septembre dernier.

Car c’est bien la première manifestation affirmant le droit à l’autodétermination du peuple breton qui a eu lieu à Nantes le 29 septembre. Et ce dans le cadre d’une organisation impeccable, dans laquelle la jeunesse a pu prendre toute sa place.

Une jeunesse qui s’est complètement appropriée les mots d’ordre invitant à bousculer l’ordre institutionnel.

Le gros des troupes étaient constitués de militants de base pour la réunification de la Bretagne, de syndicalistes, d’un très large panel des associations impliquées dans la défense de la langue bretonne (qui avaient plutôt bien mobilisés) et des autonomistes de l’UDB. Quand à la Gauche Indépendantiste, elle n’a pas eu besoin de sortir ses fanions pour faire sentir son investissement désintéressé et efficace.

C’est sous le soleil et avec le sourire que chacun a pu défiler — sans menace fasciste aucune — dans une manif familiale qui a affirmé sans complexe aucun que nous avons le droit de voter sur l’avenir de notre pays de Brest à Clisson, que cela plaise à Paris ou non.

Les délégations internationales irlandaises et kanaks, invitées par la Gauche Indépendantiste pour son université de rentrée, ont suscité l’enthousiasme en fin de manif par leurs interventions punchy, en replaçant le combat breton pour le droit de décider dans un cadre international. Et l’hommage en solidarité avec les prisonniers politiques catalans a été bien perçu et sonnait juste.

La prise de parole finale, entièrement bilingue, lue par un podium exclusivement féminin et reproduite ci-dessous, invite à poursuivre la dynamique par une manifestation à Rennes le 08 décembre à quelques jours de la session du Conseil Régional de Bretagne.

Nous pensons que si nous voulons inscrire le droit à l’autodétermination du peuple breton à l’agenda politique breton il faut faire de cette initiative et de cette campagne une priorité.

Il faut poursuivre parce que comme le dit un camarade de notre organisation :

Pour de très nombreux  des bretons et bretonnes, la revendication pour la réunification est connue et vivante… Maintenant c’est la revendication pour le référendum qui commence à s’installer et à être de plus en plus connue.

Nous ne l’installerons pas en plaçant nos combats dans le calendrier institutionnel parisien ni dans le seul cadre électoral, comme vont vouloir le faire certains participants en se fourvoyant dans les élections européennes aux cotés de partis hexagonaux rendant invisible ou presque leur faible force.

Cette double affirmation politique d’unité de la Bretagne et du droit de décider semble mettre mal à l’aise une partie du vieux “mouvement breton” qui veut continuer à se persuader de l’utilité de participer aux initiatives prévues et autorisées par la réforme territoriale (comme le droit d’option) pour faire progresser l’unité de la Bretagne.  Ce vieil “Emsav” ne voit pas, ou ne veut pas voir, l’indifférence polie de nos concitoyens qui ne contestent pas l’aspect historique de la bretonnité du pays Nantais, mais n’ont pas plus envie que ça de se battre pour seulement un département de plus afin de gérer le RSA, les collèges et quelques routes…

Nous invitons chacun à diffuser le texte de la manif de Rennes et à inviter ses contacts pour cette initiative clairement ancrée dans une perspective de mieux-disant démocratique et social. Vous pouvez contacter la Coordination Démocratique de Bretagne pour diffuser le matériel dans votre quartier ou commune.

Des militants de la Gauche Indépendantiste investis dans la campagne.

Suite de la chronique  Québecoise sur les élections provinciales du 04 octobre entamée ici. Merci à notre correspondant !

Raz de marée de la CAQ

                Coup de tonnerre sur la Belle Province. La CAQ (Coalition Avenir Québec) rafle 74 des 125 sièges du parlement du Québec, avec près de 37,5% des suffrages exprimés. Le parti, dirigé par l’homme d’affaire millionnaire François Legault, obtient donc la majorité absolue, ce qui lui permettra d’appliquer son programme politique sans entrave. En tant que socialiste, on ne peut que s’alarmer de cette situation. Le projet de Legault ne diffère pas celui de Trump aux Etats-Unis : exploitation débridée de l’écosystème, « rééquilibrage » du budget à coup de coupes dans les secteurs sociaux ainsi que rejet des immigrants, en particulier des musulmans, comme le montre une des premières mesures annoncée par la CAQ qui consiste à interdire les signes religieux pour les employés du gouvernement (les fonctionnaires étaient notamment autorisés à porter le voile). Que ceux qui doutent encore de l’orientation politique de la CAQ constatent par eux-mêmes que la personnalité politique française qui s’est réjouie de ce que « contrairement à ce que serinaient les libéraux immigrationnistes béats, les Québécois ont votés pour moins d’immigration » n’est autre que Marine Le Pen. Il est certain que des propositions identitaires comme le test de valeurs québécoises pour les immigrés n’a plus que plaire à la dirigeante du Rassemblement National.

François Legault en compagnie du Premier Ministre canadien Justin Trudeau

Fin du règne libéral et désintégration du Parti Québécois

                Cependant, annoncer que le Québec serait devenu un pays de droite serait présomptueux. A l’image des élections américaines et françaises, ces élections ne sont rien d’autre que l’expression d’une grogne populaire, un vote « sanction » d’une population lassée d’une offre politique restreinte et périmée. Le PLQ (Parti Libéral du Québec), qui régnaient jusqu’à présent sans conteste au Canada, vient de subir sa seconde défaire cinglante en peu de mois. Le nombre de siège du parti au Québec passe de 68 à 32, avec moins de 25% des suffrages exprimés. La perte de l’Ontario au conservateur Doug Ford, suivi par cette nouvelle défaite au Québec face à Legault font que le parti libéral vient de perdre son emprise sur les deux plus densément peuplées et économiquement développées provinces du Canada. La sanction a été à la hauteur des déceptions de la population. Néanmoins, le plus grand perdant de ces élections est le PQ (Parti Québécois). Originellement un des plus puissants partis au Québec, le PQ a subi une gifle monumentale, passant de 30 élus en 2014 à 9 et perd même son statut officiel de parti au parlement ! Le dirigeant du parti, Jean-François Lisée, a même été défait dans le quartier de Rosemont à Montréal par un candidat du parti indépendantiste de gauche, Québec Solidaire, et a annoncé sa démission de la direction du parti. Ceci est le résultat d’une campagne catastrophique, durant laquelle Lisée a accumulé les sorties décrédibilisantes à propos de ses opposants de gauche, Québec Solidaire, les qualifiant de « marxistes », « dogmatiques », contre le « bien commun » (c’est-à-dire contre une alliance avec le PQ) et « d’accepter la partition du Québec » (possibilité pour les peuples autochtones de se séparer du Québec lors de l’indépendance de ce dernier). Il est amusant de remarquer qu’au lendemain des élections, ce même PQ s’annonçait « prêt à collaborer avec QS ».  En vérité, l’échec du PQ ne repose que sur le parti lui-même, qui s’est détaché depuis longtemps des préoccupations sociales de la population québécoise, laissant le champ libre à Québec Solidaire, et est resté ancré dans un nationaliste unitaire et replié sur lui-même, terrain largement dominé par la CAQ.

Percée timide de Québec Solidaire

                Le parti QS (Québec Solidaire) a atteint ses objectifs et a triplé son nombre d’élus, passant de 3 à 10 avec 16,10% des suffrages exprimés, devançant le défunt PQ, et compte bien se définir comme la principale force d’opposition à la CAQ. La campagne de QS fut claire et malgré un résultat modeste, en avançant des mesures sociales concrètes comme le transport en commun à moitié prix, l’assurance dentaire pour tous, la rédaction par une assemblée d’une constitution pour le Québec, la gratuité scolaire, l’augmentation du salaire minimum à 15 dollars, QS a réussi à pousser la campagne vers la gauche, forçant le PLQ et le PQ à se positionner en faveur de mesures similaires aux leurs. Il est bon de noter que lors de la montée de QS dans les sondages, certains journaux se sont empressés de tenter de décrédibiliser QS de manière éhontée, le Journal de Montréal en publiant une opinion de Denise Bombardier, une bourgeoise du milieu médiatique « spécialiste de la pensée communiste », traitant QS de parti « parti d’extrême gauche qui rejette notre système « capitaliste » et qui exècre la social-démocratie à la québécoise », d’insinuer que « Marx, Lénine et même Trotsky sont les inspirations de la pensée [de Québec] solidaire » et de conclure que « Québec solidaire est une réelle menace pour l’avenir de la démocratie », rien que cela ! Le blogue de Michel Hebert dans le Journal de Québec n’était guère plus flatteur, qualifiant « leur positionnement sur l’environnement » de « lubie irréaliste », leurs dirigeants « de deux co-mythomanes », leur reprochant l’absurdité économique de « cinq semaines de vacances pour tous et le salaire minimum à 15 dollars » dans un pays où seules deux semaines sont prévues dans la loi et rappelant que les québécois sont les « champions nord-américains des programmes sociaux », ce qui fera doucement sourire un lecteur breton ou français… Il est intéressant de constater que peu importe le pays et le degré d’aides sociales, les classes dirigeantes reprocheront toujours aux travailleurs leurs conquis sociaux, que cela concerne les vacances trop longues ou la fainéantise des employés ! Les classes dirigeantes ne seront satisfaites que lorsque tout le système de sécurité sociale aura été démantelé, que ce soient deux ou cinq semaines de congés payés ou un salaire minimal de 15 dollars ou 10 euros !

La suite

                L’avenir apparaît sombre. Le programme politique de la CAQ n’augure rien de bon, nous ne pouvons qu’espérer que sa popularité chute brutalement dès l’application de leurs premières mesures. En ce qui concerne l’indépendantisme, les résultats sont mitigés. Pour la première fois depuis des années, la thématique de l’indépendantisme est dominée par un parti de gauche et la domination du PQ est à sa fin, ce qui pourrait amener à la renaissance d’un mouvement nationalitaire plus sain. Cependant, il faut se rendre à l’évidence, serait-ce la fin d’un cycle indépendantiste au Québec lorsque les deux partis prônant l’indépendance totalisent à peine 19 sièges sur 135 au parlement ?

“La Colonne Bonaventure”

Sources :

https://www.ledevoir.com/politique/quebec/538259/signes-religieux-les-employes-de-l-etat-recalcitrants-pourraient-perdre-leur-emploi-avertit-la-caq?utm_campaign=Autopost&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1538587998

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201810/02/01-5198821-immigration-marine-le-pen-endosse-les-mesures-de-francois-legault.php?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

https://www.lesoleil.com/actualite/politique/la-caq-imposerait-un-test-des-valeurs-aux-immigrants-pour-bloquer-le-burkini-57423625592a5dd6baaa28e63361208b

http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2018/201810/01/01-5198686-defait-jean-francois-lisee-quitte-la-direction-du-pq.

La veille de la manif pour l’unité de la Bretagne la Gauche Indépendantiste tenait une session de formation pour sa 4eme université de rentrée organisée pour la première fois en pays Nantais. Prés de 40 personnes y ont prit part pour écouter les délégués Irlandais et Kanaks venus parler de leur combat pour l’indépendance de leur pays et leur position sur le référendums. Les camarades de la CUP Catalane avaient fait parvenir une vidéo car retenus par d’importantes mobilisations antifascistes en cette veille de d’anniversaire du référendum d’indépendance.

Pour les Kanaks du Parti Travailliste et de l’USTKE ( Union Syndical des Travailleurs Kanaks et Exploités ) le référendum du 4 novembre prochain ne correspond pas à leur conception de la démocratie. Mina Kherfi représentante du PT a expliqué la position de non participation de ces deux formations pour ce référendum en détaillant des faits sociaux :

  • taux de chômage chez les Kanaks : 26 % contre 7 % chez les non-Kanaks ;
  • 57 % des non-diplômés sont kanak : on compte seulement 6 % de diplômés de l’enseignement supérieur chez les Kanaks
  • 85 % des chefs d’entreprise et 75 % des cadres supérieurs sont des métropolitains ; par contre 75 % des ouvriers sont kanak.
  • Une violence sociale forte envoyant des jeunes kanaks en nombre derrière les barreaux (90 % de la population carcérale est d’origine kanak, des faits principalement dus à l’alcool), un taux de suicide inquiétant, l’échec scolaire, le chômage, les jeunes sont écartelés entre les valeurs coutumières et le monde occidental et peinent à trouver leur place dans une société dominée par les Européens et l’argent.

Pour toute ces raisons et par ce que c’est la puissance coloniale française qui délimite le corps électoral, et qui détermine la question posé en imposant le concept de Calédonie à celui de Kanaky notre camarade a justifié la non participation. Le FLNKS ( Front Libération National Kanak Socialiste ) importante composante historique du mouvement national Kanak appelle lui a y participer et à voter “OUI”. Elle nous a fait part de l’émergence d’une réflexion sur la mise en place d’un référendum auto-organisé dans le mouvement de libération Kanak.

Son témoignage simple et directe a été une parole anticolonialiste appréciée et ce d’autant plus qu’elle se fait rare tant les médias métropolitains ne parlent pas de la situation en Kanaky.

Puis l’IRSP , le Parti Républicain Socialiste Irlandais représenté notamment par Ciaran Cunnimgham nous a fait aprt de la situation en Irlande. La perspective du retour d’une frontière entre le sud et le nord de l’Ile comme conséquence du Brexit a remis au gout du jour le débat sur l’unité de l’Irlande. Depuis 1998 les accords du Vendredi Saint que l’IRSP et l’INLA ( Armée Nationale de Libération Irlandaise ) l’autre composante du mouvement socialiste républicain Irlandais ont refusé de soutenir prévoient néanmoins la possibilité d’un référendum «sur la frontière»  inscrite dans l’accord de paix. Il devrait être organiser s’il devenait incontestable qu’une majorité dans les deux Irlandes penchait pour la fin de la partition. Tous les sondages suite au référendum pro Brexit donne une majorité large au maintien de l’Irlande dans L’UE au sud comme au nord de la frontière. Pour cette raison et par ce que la démographie est favorable à la communauté qui vote républicain au nord au détriment des unionistes l’IRSP et le Provisional Sinn Fein ont choisi de faire campagne pour la tenue de ce référendum transfrontalier.

L’IRSP radicalement anticapitaliste veut que la gauche la plus décomplexée soit à l’avant-garde de ce mouvement démocratique qui permettrait de remettre à l’agenda politique la question de la souveraineté Irlandaise, de l’unité de l’ile et celle du départ des troupes britanniques dans le cadre d’un grand mouvement citoyen.

Les échanges avec le public ont permis d’aborder plus la position originale de l’IRSP sur cette campagne ” Yes For Unity” ainsi que celle du maintien en détention sans procès de prisonniers politiques comme Tony Taylor et sur la répression en général.

Le lendemain , aprés un hommage à Bobby Sands nos camarades Kanaks et Irlandais furent reçus en mairie de Saint-Herblain par Eric Bainvel militant de la Gauche Indépendantiste et élu pour la coalition Saint-Herblain à Gauche Toute. Ce fut l’occasion d’échanger sur le municipalisme , la solidarité internationale et la solidarité avec les détenus politiques en France tel Georges Ibrahim Abdallah détenu depuis 1984 pour son action dans la résistance Palestinienne.

Dans l’après-midi les militants de l’IRSP et du PT Kanak et du Mouvement des Jeunes Kanaks en France ont pris part au cortège internationaliste dans la manif de Nantes pour l’unité de la Bretagne et le droit à l’autodétermination. Une présence remarquée et appréciée de tous et toutes et  chaleureusement applaudie par les 3000 personnes présentes.

Bien évidemment ils prirent toutes leur place dans la minute d’hommage aux prisonniers et exilés Catalans.

Dans quelques semaines la Gauche Indépendantiste présentera son cycle de formation pour l’année 2018-2019.