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La Gauche Indépendantiste Bretonne s’est toujours engagée dans la lutte contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Nous l’avons toujours dit ce projet est dépassé, mal situé, destructeur et traduit cette tendance qu’ont beaucoup d’élus locaux à placer nos richesses naturelles dans les mains de la finance et de multinationales. Est-il encore utile de rappeler que la concession de l’aéroport de NDDL a été donné à Vinci ?

Depuis l’automne 2012, avec les premières tentatives d’évacuation de la zone de construction (rebaptisée Z.A.D, zone à défendre, par les opposants) , la lutte a pris une dimension européenne. Elle s’est amplifiée et est aujourd’hui à un tournant, notamment depuis les autorisations de travaux concernant les espèces animales, signées fin décembre 2013 par le préfet. 

Si nous voulons préserver notre terre à Notre-Dame-des-Landes et mettre à bas la collaboration étatique avec le grand capital nous devons manifester en masse le 22 février à Nantes !

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Aurions-nous songé il y a 10 ans que le principal promoteur politique de ce projet, alors maire de Nantes et contre lequel nous nous battions, serait aujourd’hui le chef du gouvernement français ! Ce gouvernement dirigé par le Parti “Socialiste” qui avec le renfort de ses alliés écologistes d’EELV cherche à imposer par la force et coûte que coûte la lubie de l’ancien maire nantais, Jean-Marc-Ayrault.

Les confrontations directes ayant eu lieu avec les forces de l’ordre à Rennes, lors d’une manifestation contre la tenue d’un meeting du FN à la  salle de la Cité, symbole de la l’histoire ouvrière, le 8 février 2013 ou le 15 février 2013  à Brec’h lors d’une manifestation des « Bonnets Rouges », font écho aux révoltes qui ne cessent d’éclater ces derniers temps partout en Europe. Elles traduisent elles aussi un moment critique de nos sociétés. D’un côté, discriminations et réflexes liberticides accompagnent une dépossession collective de l’économie au profit de la finance internationale, de l’autre résistantes et résistants essaient d’inverser la tendance en tentant d’inventer de nouveaux modèles de solidarité, de reprendre possession de nos moyens de production économique, d’en inventer de nouveaux à dimensions humaines et capables de répondre au défit climatique et à l’appauvrissement des ressources.

Dans ces moments, tout le peuple breton doit être mobilisé de Ouessant à Clisson pour déterminer la voie qu’il souhaite prendre ! Comme à Plogoff, comme au Carnet nous avons toujours gagné ! Nous avons gagné parce que nous avons lutté !

La Gauche Indépendantiste appelle l’ensemble de ses adhérents et ses sympathisants à manifester samedi 22 février à Nantes à partir de 13h devant la préfecture pour en finir avec le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et imposer un autre choix de société !

 

Luttez à nos côtés en pays de Rennes !

 

La Gauche Indépendantiste.

 

L’émotion est palpable à Rennes depuis qu’est connue la nouvelle relative à la tenue d’un meeting du FN dans l’ancienne bourse du travail (salle de la Cité) samedi 8 février dans le cadre des élections municipales. De nombreux appels à manifester contre cette insulte faire à la mémoire du mouvement ouvrier fusent.

Nous appelons nos adhérents et sympathisants à se joindre au cortège antifasciste qui partira de la place des Lices à 18H30 place des Lices.

Nous sommes stupéfaits du manque de courage de la municipalité PS/PC/PRG/UDB qui a accepté cette location en invoquant la légalité républicaine, et de son hypocrisie alors que cette même équipe a refusé un prêt de salle (au Champ de mars) à un collectif de chômeurs le 5 décembre 2009 et avait justifié l’intervention violente de la police qui avait blessé des manifestants.

Le PS banalise ainsi le Front National en le présentant comme un parti comme les autres.

L’équipe municipale ajoute dans Ouest-France (édition de Rennes du 6 février) que le refus de location peut être motivé  « par des considérations fondées sur le maintien de l’ordre et la tranquillité publique ». Alors que la préfecture annonce une véritable occupation militaire de la vieille ville pour garantir au FN son droit de réunion, personne ne doute que le risque de violences sera grand samedi. C’est la majorité municipale qui en sera responsable, pas les antifascistes.

Les militants de la Gauche Indépendantiste de Rennes (Breizhistance)

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Aux élections municipales de 2008 les habitants de Saint-Herblain (46 000 habitants, 3eme ville de Loire-Atlantique) avaient voté à hauteur de 7 % pour une liste composée de syndicalistes, de féministes, et d’habitants souhaitant proposer une alternative de gauche au Parti Socialiste et à ses alliés locaux (PC, UDB…).

La liste « Saint Herblain à Gauche Toute / Sant Ervlan a-gleiz Penn da Benn » avait donc obtenu un élu qui siège dans l’opposition. Un fonctionnement original leur à permis de faire vivre la démocratie en ouvrant leurs réunions de fonctionnement interne aux plus grand nombre, et en pratiquant la rotation du poste d’élu. Tous les deux ans l’ élu de SHAGT démissionne pour donner sa place à un son colistier.

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C’est ainsi que Primael Petit, adhérent de la Gauche Indépendantiste Bretonne, siège au conseil municipal de Saint-Herblain.

Comme ses deux camarades avant lui il intervient régulièrement au conseil ou dans le bulletin municipal pour défendre des points de vue alternatifs à ceux de la majorité en matière d’urbanisme, contre la métropolisation, pour les services publics, les salariés en lutte, contre la stigmatisation Rroms, pour la langue bretonne, l’unité de la Bretagne, contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes…

Les adhérents de « Saint Herblain à Gauche Toute / Sant Ervlan a-gleiz Penn da Benn » ont décidés de remettre ça cette année en se représentant et en espérant améliorer leurs score. La Gauche Indépendantiste Bretonne, la Gauche Anticapitaliste et le NPA et les Alternatifs ont décidés de soutenir cette initiative.

Pour les joindre : SHAGT, ou via Facebook ou Twitter.

 

Nous reviendrons dans les jours qui viennent sur la participation de la Gauche Indépendantiste aux scrutins municipaux.

 

Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère et président de la commission des lois à l’assemblée nationale a déclaré cette semaine en conférence de presse l’intérêt qu’aurait la Bretagne à être à «l’avant garde» du projet de décentralisation gouvernemental en proposant la fusion des départements bretons et de la région dans une « assemblée bretonne ».

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                                                                                   Photo ANTONIOL ANTOINE/SIPA

C’est la proposition que la Gauche Indépendantiste bretonne faisait dans sa plateforme électorale de 2008 et reprise dans son pour les élections régionales de 2010.

Nous nous félicitons qu’un député du parti socialiste français reprenne cette proposition à son compte.

Cette proposition de collectivité nous la défendons en tant que force politique indépendantiste dans toute les initiatives particulières et collectives que nous menons. C’est notamment celle que nous retrouvions il y a plusieurs mois au sein de la plate-forme Libérons les énergies en Bretagne, à l’occasion des nombreux rassemblements devant la Région Bretagne à Rennes, le Conseil Général de Loire-Atlantique à Nantes lors de notre campagne pour un Parlement Breton en 2012 et 2013, lors de la manifestation de Morlaix de décembre 2012.

Alors que les termes d’assemblée ou de parlement commence à être accepté s par plusieurs strates de la société comme nouveau type de gouvernance pour la Bretagne, nous réaffirmons qu’une collectivité unique regroupant les compétences actuelles des départements et de la Région, dans le cas impératif d’une Bretagne réunifiée, et avec des compétences réglementaires et parlementaires larges, est la proposition à défendre dans la cadre du débat sur la décentralisation de l’Etat français. C’est un minimum démocratique acceptable, qui à terme permettra à la société bretonne de poser les bases d’un véritable droit à l’autodétermination. C’est le statut institutionnel de base qui nous permettra de suivre les exemples de l’Ecosse ou de la Catalogne dans leur lutte pour l’indépendance.

 

La Gauche Indépendantiste

 

 

 

En conférence de presse le 14 janvier, le président François Hollande s’est exprimé sur l’organisation territoriale de l’Hexagone. 

“Notre organisation territoriale devra être revue” pour “en finir avec les enchevêtrements, les doublons et les confusions” de compétences. “Il devra y avoir une clarification stricte des compétences entre collectivités territoriales”, les régions se verront confier un pouvoir réglementaire local d’adaptation”. Puis cette phrase sibylline : “les régions dont le nombre peut aussi évoluer” avant d’ajouter “Il n’y a pas de raison que ce nombre soit le même dans quelques années”.

Ces quelques phrases pourraient laisser penser à une ouverture sur la question de l’unité administrative de la Bretagne et à une évolution des capacités d’action politique de la Région, si seulement le premier ministre actuel n’était pas Jean-Marc Ayrault, défenseur d’une région «grand ouest» dans le cadre d’une réorganisation territoriale.

Ce projet purement technocratique ne répond clairement pas aux souhaits et intérêts des habitants de la Bretagne et des régions de l’ouest de la France. Nous nous en inquiétons, d’autant que depuis quelques années nombre d’administrations sont réorganisées en prenant comme cadre territorial la partition actuelle de la Bretagne. Les récentes mobilisations des Bonnets Rouges avaient en partie fait émerger des revendications institutionnelles pour la Bretagne (Réunification et décentralisation). Mais c’est depuis de nombreuses années et à travers des centaines de manifestations diverses que la revendication d’unité territoriale et de pouvoir régional existent en Bretagne.

Nous ne pourrons faire l’économie d’une amplification de ces mobilisations et de l’exigence d’un véritable droit à l’autodétermination pour le peuple breton sur ces questions, si nous voulons nous faire entendre du gouvernement français.

La Gauche Indépendantiste – Breizhistance IS

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L’UNEF, Union Nationale des étudiants de France a un nouveau président, William Martinet. Son « élection » (il n’y avait qu’un candidat) est le fruit de luttes internes au PS qui ont aboutis au maintien des organisations de jeunesse du PS dans le giron du Parti (les MJS ont également changé de dirigeant avec le parachutage de Sayna Shahryari, ami de Martinet, au secrétariat général de l’organisation).

Martinet est un des leader de la tendance droitière du syndicat, c’est lui qui a pris en charge les négociations entre l’UNEF et le ministère de l’enseignement supérieur sur la loi Fioraso “William a géré les liens avec le cabinet de la ministre pendant les huit mois de négociations : il a fait en sorte que nous soyons le seul syndicat à défendre la loi, ce qui nous a permis d’obtenir les aménagements qu’on voulait” explique un cadre du syndicat. Car oui l’UNEF a été le seul syndicat étudiant à être pour la loi Fioraso qui confirme les LRU 1 et 2 de Sarkozy et va encore plus loin dans la privatisation des universités en droite ligne du processus de Bologne.

Martinet n’est cependant pas seulement connu pour être contre le droit aux étudiants d’avoir des conditions d’études décentes et aux travailleurs des universités d’avoir de bonne condition de travail, il s’est illustré par ses positions particulièrement nationaliste. Ainsi Lors de la réunion de la remise des listes pour les élections au CA et au CEVU à Brest en mars 2012, William martinet (étudiant à Paris) était au côté du représentant brestois de l’UNEF. Il a dit à l’attention d’une militante du SLB skol-veur Brest qui faisait référence à la langue bretonne «  la France, c’est une nation, un état, un peuple, une langue ». Cette phrase n’est pas sans rappeler les positions similaires du raciste et colonialiste Jules Ferry sur la question qui, au nom de ce principe, a mis à mort des centaines de langues dans tous les territoires sous domination française.

Plus tard dans la réunion, Jordan Bernard l’un des syndiqués de l’UNEF Brest a comparé les militants bretons à des artificiers « c’est marrant on va aller poser des bombes sur les Macdo, comme à Quévert », suivant ainsi la ligne de la droite française comme son homologue de l’UMP Valérie Garcia qui avait traité une candidate de la gauche indépendantiste aux élections législatives en 2012 de « terroriste » et « d’assassin » (candidate qui avait pour ami Michèle Alliot-Marie, proche des régimes fascistes tunisien et libyen) et qui depuis a été condamnée à 3 ans de prison avec sursis pour extorsion de fonds comme son compagnon ex gendarme ainsi que  d’une privation de droits civiques pendant deux ans.

A l’heure ou la contestation du système capitaliste est de plus en plus grande et que de nombreux peuples pourront accéder dans un avenir proche à l’indépendance (Écosse, Catalogne, Pays Basque, Kanaky … ), l’UNEF se positionne comme le défenseur de l’état bourgeois français et de ses intérêts coloniaux.

Nous avons reçu le communiqué suivant des Amitiés Kurdes Bretagne et nous le reproduisons bien volontiers.

 

Les Amitiés kurdes de Bretagne soutiennent la manifestation organisée par Amara, la Maison du Peuple kurde .

Vérité justice pour les victimes de l’Etat turc

Rassemblement à Rennes vendredi 27 décembre à 15 heures

Le 27 décembre 2011, l’aviation turque bombardait en toute connaissance de cause un groupe d’une cinquante de villageois de la région de Sirnak, à Roboski, près du village d’Uludere, qui s’adonnait au commerce toléré transfrontalier. Une vingtaine d’enfants et d’adolescents périrent dans des conditions atroces. Leurs familles attendent toujours un geste d’excuse du gouvernement AKP de Turquie.

Le 9 janvier 2013, étaient assassinées à Paris, au siège du Centre d’information du Kurdistan (CIK), trois femmes, trois militantes kurdes. Elles s’appelaient Leyla Soylemez, 24 ans, membre des jeunesses kurdes, Sakine Cansiz, 55 ans, dite “Sara”, cofondatrice du PKK et Fidan Dogan, 30 ans, plus connue sous le nom de Rojbîn, directrice du CIK. Trois figures emblématiques de la lutte du peuple kurde. Il ne fait aucun doute que ce triple assassinat est un crime politique qui met en cause la Turquie. C’est la raison pour laquelle il est à craindre que l’affaire ne soit étouffée comme d’autres, au nom de la raison d’Etat.

Le 6 décembre 2013, à Yuksekova, région d’Hakkari, La police tira à balles réelles sur des manifestants venus protester contre la profanation de tombes de combattants kurdes, tuant deux d’entre eux. Un troisième, grièvement blessé, le 7 décembre, au cours d’un mouvement suscité par l’acte assassin et délibéré de la police, succombait à son tour à ses blessures.

Trois exemples parmi tant d’autres de la politique menée contre les Kurdes par l’Etat turc.

Les Kurdes de Rennes et de Bretagne et les amis du peuple kurde dénoncent cette politique liberticide et manifesteront à Rennes vendredi 27 décembre prochain.

15 heures : rassemblement dalle du Colombier

16 heures : marche dans les rues de Rennes

17 heures: sit-in place de la mairie

Tous les Rennais et toutes les associations qui luttent pour la liberté partout dans le monde sont invités à s’associer à la manifestation.

André Métayer

La Gauche Indépendantiste Bretonne – Breizhistance appelle à la mobilisation générale le 22 février à Nantes pour défendre les terres de Notre-Dame-des-Landes.

ayraultnoelC’est le premier jour des vacances de noël, le 21 décembre, que le préfet de Loire-Atlantique, représentant du pouvoir central en Bretagne, a signé les premiers arrêtés pour des travaux concernant le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et ses dessertes routières. Il s’agit de quatre arrêtés portant sur la « Loi sur l’Eau » et le « déplacement des espèces protégées ». Déplacement, que l’ensemble des opposants requalifient en « destruction ». En effet ces mesures sont symboliques, 99% des espèces seront détruites à causes des travaux. 12 des réserves émises par la commission scientifique dépêchée en catastrophe par le gouvernement l’année dernière n’ont pas été levées ! Les naturalistes en lutte qui ont procédé à de nouveaux relevés sur la ZAD ont répertorié 49 mares supplémentaires, plusieurs espèces protégées non répertoriées, et un inventaire de la faune et de la flore très loin d’être exhaustif.

Après des années de luttes et une résistance solidaire qui se seront concrétisées bien au-delà de la Bretagne, le gouvernement français, dont l’actuel premier ministre est localement à l’origine de ce projet, s’entêtent et offrent un bien sinistre cadeau de noël aux occupants et habitants du site. Mais face à ce cynisme les opposants ne désarment pas.

En Bretagne, partout dans l’Hexagone, jusqu’en Belgique, les 200 comités de soutien à la résistance à Notre-Dame-des-Landes sont en alerte. Comme le rappelle la coordination des opposants, dont Breizhistance fait partie avec 50 autres organisations, « pour chaque mesure de ‘compensation’ réalisée, c’est le projet qui avance (…) il faut donc empêcher qu’elles se réalisent : mares, transfert d’arbres et d’espèces, élargissement du barreau routier, etc … ». Le réseau COPAIN qui rassemble les professionnels du monde paysan opposés au projet d’aéroport appelle à « s’opposer physiquement et par tous les moyens respectueux de nos valeurs » aux opérations prévues dans la zone. Christian Troadec, maire de Carhaix et figure de proue du mouvement des bonnets rouges en Basse-Bretagne appelle lui aussi à la résistance et à la manifestation du 22 février contre le projet d’aéroport« à Nantes, en Bretagne ». La lutte de Notre-Dame-des-Landes est une lutte historique de la Bretagne et au-delà ! Nous devons répondre présent et défier l’arrogance du gouvernement français ! Soyons mobilisés dès à présent, à Nantes le 22 février, et même avant, sur la ZAD, s’ils décidaient d’attaquer. Comme à Plogoff, comme au Carnet, nous avons toujours gagné !

Stourmomp Betek an trec’h !

Alors que les préparatifs de la Coupe du Monde de football 2014 au Brésil, sa pluie de milliards de dollars et son lot d’exploitation capitalo-libérale  sont tous les jours plus prégnants, les massacres contre les paysans sans terre dans l’État de Rondônia, frontalier de la Bolivie, à l’ouest du Brésil, sont en préparation.

La rédaction de Bretagne Info tient ici à le faire savoir en diffusant ci-dessous un appel international dénonçant le gouvernement brésilien. Cet appel émane de Servir le peuple, média d’Occitanie, communiste révolutionnaire, marxiste-léniniste-maoïste, visant par la réflexion, l’information et l’éducation politique et culturelle de masse à favoriser la renaissance du mouvement communiste révolutionnaire dans l’État français et le monde francophone.

Si la Gauche Indépendantiste ( Breizhistance-IS) a d’ores et déjà signé ce texte, de multiples organisations aussi, parmi lesquelles : La revue internationale Maoist Road ( Du PC maoïste d’Italie, Canada..), Great Unrest Group / Yr Aflonyddwch Mawr (communiste-révolutionnaire de libération nationale du Pays de Galles, le collectif Feu de Prairie (média pour une culture révolutionnaire, État français), Gran Marcha hacia el Communismo (Madrid, État espagnol), l’Action Antifasciste d’Aube Champagne-Ardennes, le Comité de Construction du Parti Communiste maoïste de Galice (État espagnol), Libertat ! ( Gauche révolutionnaire d’Occitanie), l’Organisation communiste Futur Rouge, le Parti communiste maoïste de France, diverses organisations d ‘Aragon (État espagnol)  Purna a organizacion chuvenil ( révolutionnaire, socialiste et indépendantiste), Colectivo Sindical Estudiantil, Puyalon de Cuchas (organisation politique indépendantiste et socialiste), A Clau Roya (collectif féministe indépendantiste et socialiste) et A Enrestida ( collectif social autogestionnaire).

Texte de l’appel international :

En ce moment même au Brésil, un massacre contre des paysans sans terre de l’État de Rondônia est en préparation. Les forces de répression de l’État et de l’Union vont attaquer des paysans pauvres sous le fallacieux prétexte qu’ils occupent une réserve naturelle. Des émeutes ont déjà eu lieu et les paysans ont été victorieux de la première tentative d’expulsion. Mais une récente intervention du gouverneur de l’État, qui est un propriétaire terrien, où il qualifie les paysans de ‘vandales’ et ‘bandits’ laisse augurer le pire.

Avec l’accentuation de la crise générale du capitalisme, la situation dans les pays semi-colonisés (dits du ‘Sud’) devient de plus en plus difficile. Au fur et à mesure que la crise s’approfondit, la pression impérialiste sur ces pays, pour la captation des ressources et l’accaparement de nouveaux marchés, provoque de nombreux troubles. Les plus apparents sont les interventions impérialistes militaires directes ou indirectes actuelles ou récentes (Lybie, Mali, Afghanistan, Irak, Syrie, Centrafrique etc.), mais cela signifie aussi pour les classes populaires et les peuples des pays d’Asie, d’Afrique et des Amériques une constante aggravation de leur situation sociale sans compter les ravages écologiques provoqués par l’exploitation dantesque de tout ce qui peut rapporter quelques dollars ou euros.

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Le Brésil ne fait pas exception à cette situation générale. Derrière le mensonge de la croissance et du développement, orchestrés par les gestionnaires du PT au pouvoir et du FMI, se cache en réalité une situation dramatique pour une grande partie de la population. L’explosion populaire de juin 2013 est venue rappeler que le groupe des BRICS comme ‘nouvelles puissances’ n’est qu’une chimère. La Coupe du Monde de Football en 2014, avec les JO de Rio en 2016, devait venir parachever cette propagande d’un Brésil sorti du sous-développement, mais la réalité est têtue !

Loin de sortir de leur lien de sujétion avec les pays impérialistes, les gouvernements de ‘gauche’ sud-américains sont en réalité les parfaits relais du règne planétaire des monopoles. Cela se traduit concrètement par une dégradation du niveau de vie et des conditions de travail, avec des loyers dépassant l’entendement, une inflation galopante, les violences policières toujours plus forte, des services sociaux de base en piteux état ou inexistants et une corruption généralisée. 50% du budget du Brésil va au remboursement des intérêts de l’immense dette publique, des milliards sont dépensés dans les projets du PAC, projets pour développer les infrastructures dans le seul but de satisfaire les monopoles impérialistes, et à côté les hôpitaux ferment. La situation dans les campagnes est tout aussi dramatique, la réforme agraire promise n’est jamais arrivée et pire encore, la répression contre les mouvements paysans s’accentue. Exécutions sommaires des leaders paysans par les milices des grands propriétaires, torture courante par la police, intimidations, tout est fait pour faire régner un climat de terreur dans le peuple. Cinq millions de familles paysannes au Brésil n’ont pas de terres à cultiver et les latifundias (grandes propriétés agraires, marque de la semi-féodalité) et autres exploitants agro-capitalistes sont présents dans tous les rouages de l’État, tandis que le monopole médiatique criminalise systématiquement toute contestation.

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Aujourd’hui, avec le capitalisme globalisé toutes les luttes dans le monde sont intimement liées ; le Brésil comme l’Inde est une pièce maîtresse dans l’économie mondiale. Il est une de ces fermes du monde vouées à la fourniture planétaire de nourriture marchandisée, et par conséquent plus la révolution avancera au Brésil plus l’impérialisme s’affaiblira, plus nous pourrons le combattre dans les pays impérialistes.

Nous appelons tous révolutionnaires et progressistes sincères à appuyer les luttes révolutionnaires dans ces pays. Nous devons sortir d’un eurocentrisme idéologique ; le changement vient des périphéries du Vieux monde, là d’où souffle vers les Centres du capitalisme le vent d’un Monde Nouveau. Nous appelons à soutenir la révolution agraire au Brésil et à dénoncer les violences contre le peuple, notamment celles en cours dans l’État de Rondônia.

Nous appelons à boycotter plus que jamais la mafia nommée FIFA et la Coupe du Monde 2014, ainsi que les futurs JO à Rio de Janeiro ; et à dénoncer les mensonges du gouvernent de pseudo-gauche du PT et de Dilma Rousseff.

Nous envoyons un salut fraternel et révolutionnaire à tous les combattants du Peuple brésilien qui luttent au péril de leur vie pour une humanité libérée et égalitaire.

VIVE LA RÉVOLUTION AGRAIRE AU BRÉSIL !

VIVE LA JUSTE LUTTE DES PAYSANS DE RONDÔNIA ET DE PARTOUT DANS LE MONDE !

                À BAS LA FIFA !

                NÃO VAI TER COPA !

 

Tous les révolutionnaires et progressistes conséquents, organisations mais aussi collectifs, websites et autres groupes sont invités à signer ce message de solidarité aux paysans brésiliens en lutte. Pour le signer, veuillez remplir le formulaire de contact.

 Texte disponible en anglais, portugais et castillan sur le site de Servir le peuple.

D’an 3 a viz Kerzu 2013 e oa bet roet ar gaoz da gKeleier Breizh e brezhoneg gant Radio Kerne. Kinnig a ra Fabris Cadou hol lec’hienn kelaouiñ nevez hag e tistro war darvoudoù ar Bonnedoù Ruz. Atersadenn kaset da benn e-pad 10 munutenn gant Laetitia Fitamant.

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Le 3 décembre 2013, Radio Kerne a donné la parole à Bretagne Info. Fabris Cadou présente notre nouveau site d’information et revient sur les évènements des Bonnets Rouges. L’entretien est réalisé pendant une dizaine de minutes par Laetitia Fitamant.