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Nous avons reçu le texte suivant de Jean-Do Robin qui est retraité de l’Education Nationale.

Il est connu pour son engagement de longue date pour l’enseignement bilingue, la langue bretonne, la justice sociale et la solidarité internationaliste avec notamment la Palestine et le Pays Basque. Il réagit ici au refus des instances académiques d’afficher en breton la devise de la république Française aux frontons des écoles.

 

La rédaction de Bretagne-info.

 

Tribune libre

19.10.2013

 

Frankiz, ingalded, breudeuriezh !

 

Le refus opposé par le Nonce académique à la question posée par le président du Conseil régional de savoir si la devise de la république – qui devra désormais s’afficher au fronton des écoles publiques – pourrait être déclinée en breton, a au moins le mérite d’être clair :

La langue bretonne n’a pas sa place dans la république française.

 

On se demande au passage quelle mouche a piqué Pierrick Massiot pour qu’il interpelle le recteur Kere à ce sujet, puisque les écoles sont communales et ne relèvent pas de la compétence régionale. Le président du Conseil régional aurait pu épargner aux communes un tel oukase…. auxquelles elles restent d’autant moins obligées de se soumettre que les bâtiments leur appartiennent et que certaines ont, depuis longtemps déjà, bravé l’excommunication…

 

Aï’ta a certainement raison d’écrire, documents historiques à l’appui, que « les républicains de 1793 étaient plus tolérants envers la langue bretonne que le recteur d’académie en 2013 ». C’est pourtant peu dire…

 

Il est loin en effet le temps des Savary, Bayrou, Jospin et autres Jack Lang qui tentèrent de faire fleurir dans le terreau ingrat de la France post-napoléonienne, la devise pleine d’espoir de l’Union Européenne : Unité dans la diversité.

 

Voici venu le temps des Valls-Hortefeux-Mélenchon-Lepen : celui du repli nationaliste et des triliv brandis à la face du monde ; pour les uns, le temps des charters remplis de sans-papiers, des enfants rroms ou congolais qu’on emprisonne et qu’on rejette vers la misère et les pogroms… et pour tous, celui du refus de la reconnaissance des minorités linguistiques et culturelles de l’Union Européenne… Voici venu le temps des généreuses devises qu’on affiche d’autant plus qu’on les vide de leur sens. Voici venu le temps des proconsuls décomplexés qui, à peine nommés à la tête de l’académie de Rennes, proclament fièrement qu’ils seront le « fossoyeur de l’enseignement du breton ».

 

Comment s’étonner d’une telle réponse, lorsque la pensée politique française, renouant avec sa vieille tradition coloniale, s’enfonce dans le nationalisme le plus abject, continuant de confondre citoyenneté et nationalité ; n’acceptant d’autre intégration que l’assimilation totale à une langue et à une culture uniques ; et, comble de la perversion, détournant l’idéal laïque pour en faire une arme d’exclusion.

 

Quelle liberté d’expression dans un Etat où l’appel au boycott de marchandises issues de colonies implantées dans les territoires palestiniens occupés, en violation du droit international, vaut d’être condamné pour « incitation à la discrimination » ?… alors que des appels semblables visant cette fois le Mexique ou la Chine bénéficient de l’appui bienveillant, voire sont initiés par des représentants de l’Etat ?

 

Quelle égalité dans cet Etat qui manie l’anathème sélectif du « communautarisme », à l’encontre de tous ceux, Bretons, musulmans, Basques ou Rroms dont l’altérité culturelle est  ainsi marginalisée… tandis que d’autres formes d’identités sont érigées au rang de la normalité française… et, par conséquent, supposées incarner l’universalisme républicain ? Quelle égalité territoriale dans cet Etat dont les politiques économiques brouillonnes enferment la Bretagne dans l’impasse de la mono-production agricole intensive, asservissante, destructrice de l’emploi, de l’environnement et de la qualité de vie ?

 

Quelle fraternité dans cet Etat qui lance des opérations policières, chiens et bulldozers à l’appui, pour priver d’abri et d’accès à l’éducation, des populations déshéritées qui avaient cru trouver refuge à la lisière de nos villes ?

 

Comment s’étonner ensuite des mouvements centrifuges qui, des hauteurs de Corti aux cités de Villiers-le-Bel, du portique à éco-taxe de Lanrodeg aux rues de Clichy, des venelles de Baiona aux quartiers nord de Marseille, viennent de plus en plus fréquemment déchirer le voile de l’unité de façade de cette république-peau-de-chagrin qui n’a toujours pas compris que la diversité n’est pas l’antithèse de l’unité, mais qu’elle est, au contraire la marque de son authenticité et la condition de sa permanence.

 

« La France, tu l’aimes ou tu la quittes », qu’il disait l’autre…

Cette république-là, si elle ne nous aime pas, c’est sûr, nous la quitterons.

 

Ne viens pas alors, demain, pleurer sur les ruines de tes prétentieuses façades, sur tes drapeaux brûlés et sur tes devises exsangues, parce que nous aurons enfoncé la porte de sortie… en quête d’oxygène ; en quête de cette République espérée des Bretons lorsqu’ils sonnèrent, à Rennes le 26 janvier 1789, le premier acte de la Révolution « française ».

 

 

Jean-Do Robin, indigène indigné

La lettre du recteur :

 

 Nous avons reçu le texte suivant de syndicalistes de la région Brestoise et c’est bien volontiers que nous le diffusons, car il invite à l’auto-organisation populaire et à la solidarité face à la crise qui frappe durement la classe ouvrière de l’industrie agro-alimentaire en Bretagne.

Nous invitons nos lecteurs à relayer cette initiative qui intervient après celle de Carhaix qui a regroupée plus de 600 personnes. Premier rendez-vous du comité pour le maintien de l’emploi en Centre-Bretagne vendredi 18 octobre.

La rédaction de Bretagne-info.

Bonjour à tou-te-s,

Depuis plusieurs mois les annonces de plan de licenciement se multiplient dans les usines agroalimentaires du Finistère : GAD, Doux, Marine Harvest, Tilly Sabco… Près de 6000 emplois directs sont menacés.

Le 14 octobre dernier, des salariés de ces usines appelés par leurs syndicats et des agriculteurs ont mené ensemble plusieurs actions : occupation du tarmac de l’aéroport de Guipavas, opération escargot sur la RN12 et blocage du pont de Morlaix.

A cette occasion a été décidée la création de comités de lutte et de soutien pour le maintien des emplois menacés.
Des réunions sont prévues à Landivisiau et Guerlesquin.
Vendredi 18 octobre 600 personnes se sont réunies à Carhaix et ont créé le premier comité. Salariés de Marine Harvest, syndicalistes, élus locaux, paysans, commerçants et habitants du centre Bretagne sont tous déterminés à se battre pour sauver leurs emplois comme il l’ont fait en 2008 pour garder leur hôpital. Le mouvement est lancé en centre Bretagne !
Mais c’est tout l’ouest de la Bretagne qui est menacé de désertification si les usines continuent de fermer.
A Brest nous sommes aussi concernés  et c’est toute la population Brestoise qui doit se mobiliser !
 
Comme à Carhaix réunissons nous :

mardi 22 octobre à 18h au centre social de Kerangoff
rue Franchet d’Esperey (rive droite) Brest
pour la création d’un comité de soutien

Quelques syndicalistes et militant-es du Collectif en marche contre l’injustice sociale qui ont participé aux actions de lundi et assisté à la réunion Carhaisienne.

contacts : jcpacp810(at)gmail.com ou mariterez(at)riseup.net

Gael Roblin inaugure notre rubrique “tribune”, il est membre de la direction de la Gauche Indépendantiste.

La rubrique tribune est ouverte à tous et toutes.

Merci Christian !

Le 10 octobre dernier le rapporteur général du budget de la Région Bretagne, c’est à dire Christian Guyonvarc’h membre de l’Union Démocratique Bretonne (UDB) se faisait remarquer en déclarant sur sa page facebook « Si l’indépendance est la seule voie qui nous est laissée pour éviter le pire, il faudra la prendre »… Un ex vice président de la région Bretagne gouvernant cette institution sans réel pouvoir avec le PS qui se prononce pour l’indépendance de la Bretagne, voilà qui a tout de suite suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. On peut le comprendre !

Certains reprochant à Christian Guyonvarc’h le manque d’indépendance de son organisation vis à vis du PS dans les institutions locales, d’autres appelant à l’union, d’autres enfin rappelant que Christian Guyonvarc’h n’exprimait qu’une opinion personnelle n’engageant que lui…

Poser l’indépendance de la Bretagne comme option politique éventuelle étant une alternative « pour améliorer les conditions de vie et la cohésion sociale » et au fascisme, voilà des propos qui ne peuvent que réjouir la Gauche Indépendantiste.  C’est affirmer que la  revendication indépendantiste bretonne se doit d’être au service du mouvement social car de la même manière il est évident que revendications écologistes et revendications sociales se sont interpénétrées en Ecosse dans les Pays Catalans pour élargir et renforcer la palette de l’opposition à l’ordre capitaliste. La revendication du droit à l’autodétermination (qui inclut l’indépendance comme option politique) comme légitimité démocratique pour s’opposer aux réformes néo-libérales et à l’ordre économique, doit pénétrer le mouvement social et l’ensemble de la société en Bretagne. Et oui, cela donne clairement plus de force à nos revendications et dame le pion à l’extrême droite sur le plan identitaire.

Mieux disant social !

On peut supposer que la vigueur du débat autour de l’indépendance en Catalogne (et dans les pays Catalans) et en Ecosse a poussé Christian Guyonvarc’h a faire cette déclaration étonnante… et réjouissante !

Car si dans ces deux nations sans état (plus pour très longtemps !) sont aux portes de l’indépendance c’est bien parce que des forces politiques ont portés sans complexe aucun pendant des années, des décennies, la perspective de l’indépendance comme option politique… et ceci en étant parfois très minoritaires.

Si Arthur Mas, président nationaliste Catalan de centre-droit, a promis de tenir en 2014 un référendum d’auto-organisation (avant de se raviser) c’est parce que ces forces ont imposés après des décennies de travail cette option indépendantiste comme une possibilité de plus en plus réaliste aux yeux du peuple Catalan comme un alternative crédible à la crise économique et au discrédit des institutions locales, étatiques, européennes…

Et si demain il tient parole, cela sera uniquement grâce à la mise en place au sein du peuple  (pas dans les institutions vieillissantes) d’un vaste mouvement de rupture démocratique qui l’y obligera, avec ou sans l’accord de Madrid et parce qu’aura progressé l’idée de la souveraineté populaire Catalane liée à la défense et la promotion d’une identité inclusive et ouverte basé sur un mieux disant social.

Qui  à part la Gauche Indépendantiste bretonne peut assumer d’avoir ici en Bretagne porté pendant des décennies et sans aucun complexe et ce  à travers diverses organisations légales ou non, l’indépendance de la Bretagne basée sur une perspective de mieux disant social ?

Ce n’est pas pour devenir les gardiens du temple d’une cause sacrée que nous le rappelons mais pour que tout le monde s’approprie cette option, et en débatte… Christian Guyonvarc’h y a contribué avec sa « petite phrase ». Merci à lui.

Independencia per canviar ho tot !  L’indépendance pour tout changer !

C’est le slogan de la gauche indépendantiste radicale des pays catalans, mais c’est aussi le notre ! Nous ne voulons pas changer de drapeau mais construire une démocratie locale garantissant au peuple breton le maximum de souveraineté pour construire une alternative à la crise économique, au chômage, à la destruction des services publics à la loi cruelle du marché et à la montée du fascisme, à l’oppression de classes et de genres.

Il n’y a pas que Christian Guyonvarc’h que l’idée d’indépendance ne laisse pas vraiment de glace… Ne serait ce qu’au conseil régional… je sais que cette option politique a été un temps celles d’autres conseillèrEs régionales que j’ai cotoyées dans un autre siècle au sein et autour de la Gauche Indépendantiste…

Mais à quoi ça sert le Conseil Régional ? Surement pas à faire avancer des débats sur plus de démocratie locale, Christian Guyonvarc’h l’a aussi rappelé sur son compte facebook : «  le Conseil régional de Bretagne attend toujours une réponse du gouvernement à sa “contribution au débat national sur la décentralisation” votée le 21 mars dernier, il y a bientôt 7 mois… »

L’avenir, l’indépendance se construit aussi ailleurs, dans la rue, tous les jours et dans les mobilisations sociales, comme option et perspective d’émancipation collective !

Disons le franchement et sans complexe :  Breizh dizalc’h evit cheñch pep tra !

Gael Roblin

Capture d’écran de la déclaration
sur facebook de Christian Guyonvarc’h,
cliquez sur l’image pour la lire :


Un an après le début des destructions et des expulsions sur la ZAD et l’opération César, la résistance est plus que jamais debout.

La Gauche Indépendantiste se joint à l’appel des comités locaux de Nantes à se rassembler demain samedi 19 octobre à 14h Place Bretagne à Nantes afin de montrer notre détermination intacte  contre le projet.

                                                  

Ur bloavezh goude emgannioù bras, skarzhadennoù ha distrujadennoù war dachennoù Kernitron-al-Lann da vare “Opération César” e talc’h penn  ar stourmerien.

Gervel a ra an tu kleiz dizalc’hour da gemer perzh en tolpadeg lañset gant komiteoù lec’hel Naoned a-enep an aerborzh. Emgav a roomp deoc’h e Naoned d’ar sadorn 19 a viz Here da 2e gm plasenn Vreizh.

                                                         

 

Une vingtaine de personnes se sont réunies hier soir devant la préfecture de Loire-Atlantique à Nantes afin d’affirmer leur solidarité envers l’association Herrira venant en aide aux prisonniers politiques basques et à leurs familles.

Interview d’Ewan Thébaud,
porte-parole “Euskal Herriaren Lagunak Naoned”

Ce rassemblement s’est fait à l’appel du comité nantais de soutien aux prisonniers politiques basques, “Euskal Herriaren Lagunak Naoned”. Appel relayé par la Gauche Indépendantiste/Breizhistance-IS et l’Union Démocratique Bretonne. Il intervient peu après une série d’interpellations qui a frappé le Pays Basque le 30 septembre dernier. Dix-huit membres d’Herrira ont en effet été interpellées dans plusieurs locaux de l’association au Pays Basque sud placeés en garde à vue quatre jours puis libérées sous caution pour certains à hauteur de 20.000 € et soumis à strict contrôle judiciaire.

La situation au Pays Basque paraît pourtant favorable puisque qu’ETA a déclaré un cessez-le-feu depuis bientôt 2 ans. La société civile basque essaye également d’enclencher un processus qui permette à la fois d’apaiser le conflit et d’aller vers plus de droits pour le Pays Basque. Un processus qui se traduit dans les urnes par les scores historiques de la gauche indépendantiste abertzale à toutes les dernières échéances éléctorales. Mais l’Etat Espagnol ne cesse de mettre de l’huile sur le feu en jetant en prison des militants indépendantiste pour leur engagement, en engageant des poursuites à l’encontre d’autres, jusqu’à s’attaquer maintenant à des membres d’une association de soutien telle que Herrira. L’Etat Français n’est pas en reste et le gouvernement PS-EELV témoigne de sa complicité sans faille alors qu’un texte vient d’être co-signé par le Ministre de la Justice espagnole Alberto Ruiz-Gallardón et la Garde des Sceaux Christiane Taubira. Cet accord de coopération qui vise à “renforcer le dispositif de lutte contre le terrorisme” est une fois encore l’expression de la volonté conjointe des Etats espagnols et français de saboter le processus de paix en cours au Pays Basque.

Nous reproduisons ci dessous l’appel des comités bretons de solidarité avec le Pays basque, Euskal Herriaren Lagunak Breizh, pour un rassemblement de soutien au mouvement antirépressif basque HERRIRA  jeudi 17 octobre, à 19h30, devant la préfecture de Nantes/Naoned.

Notons que Skoazell Vreizh a également dénoncé ce nouvel épisode répressif et l’UDB appelle à se joindre à ce rassemblement.

Bretagne-Info

Communiqué:

Étant donné l’acharnement et la répression commis par l’État espagnol contre le collectif qui défend les droits des prisonniers et prisonnières politiques basques, Herrira, les comités bretons de solidarité avec le Pays basque, Euskal Herriaren Lagunak Breizh, exprimons notre profonde indignation et exigeons l’arrêt immédiat des poursuites à l’encontre de ce mouvement légitime. Pour rappel, 18 personnes avaient été interpellées le 30 septembre dernier lors d’une action brutale de la police, puis relâchées, certaines sous cautions. L’État espagnol veut étouffer le travail

d’un mouvement populaire qui est parvenu à avoir un grand succès et à mobiliser les gens autour d’un problème urgent à résoudre: la violation des droits des prisonnier(e)s et exilé(e)s basques. L’État espagnol sait très bien que cette lutte est nécessaire pour arriver à une résolution juste et démocratique du conflit, et il n’a donc aucun intérêt à la laisser prospérer. Nous tenons à exprimer toute notre solidarité avec l’organisation Herrira qui comme nous milite pour faire connaître la situation des prisonnier(e)s politiques basques.
Il est important pour nous de nous mobiliser, notamment quant au même moment la France et l’Espagne signent ensemble des accords de coopérations encore plus étroits, dans leur lutte contre le « terrorisme ». La garde des Sceaux, Christiane Taubira, à reçu son homologue espagnol, Alberto Ruiz-Gallardón, à Paris, et au terme d’une réunion, les deux ministres de la Justice ont signé conjointement une déclaration commune visant à “renforcer le dispositif de lutte contre le terrorisme.
Pour montrer notre solidarité au Peuple Basque nous appelons donc à un rassemblement, jeudi 17 octobre, à 19h30, devant la préfecture de Nantes/Naoned.
Gora Herrira!
Gora Euskal Herria askatuta!
Euskal Herriaren Lagunak Naoned

An tu kleiz dizalc’hour a sav groñs a-enep troioù revelour ha machoour ar c’hannad UMP, Philippe Le Ray, d’an 8 a viz Here er Vodadenn Vroadel Gall.Ouzhpenn bezañ mezv-mat, kannad eil pastell-vro ar Mor-Bihan n’eus ket kavet gwelloc’h evit drevezañ houpadenn ar yar pa oa o kemer ar gaoz Véronique Massenneau, kannadez EELV.

Daoust ma n’eo ket hervezomp  Parlamant Pariz ul lec’h a dabut demokratel, seurt troioù n’hallont ket bezañ gouzañvet nag er gevredigezh nag er vuhez politikel. Er stourm evit ur gevredigezh  kevatalour e rank bezañ doujet gwirioù diazez an holl dud nevern o reizh pe revelezh, o yezh, o orin peotramant liv o c’horc’henn.

Reolataat komzoù a laka tud zo a gostez a servij an tu-dehoù pellañ. Goude ma vez diazezetoc’h-diazezetañ ar Front National hag e vevelien, ar strolladoù hevelebour, gant kenwallerezh ar mediaoù bras e tiskouez a ra splann e ranker stourm war ar pemdez a-enep ar forc’hadur, evit ma vo doujet  gwirioù ar merc’hed.

Gallout a raio c’hoarvezout an digaezhadur a-stroll nemet ma vez digaezet en un doare hiniennel ar re a zo par eus ar gevredigezh.  Krenvaat a ra hor youl da stourm evit digaezhadur sokial ha broadel pobl Vreizh. Evit ma vimp a-benn ar fin an holl, merc’hed ha paotred dieub en ur vro zieub !

Moarvat o doa bet c’hoant stourmerezed zo embann kement-mañ p’o doa adkinklet loch an Aotrou nevez zo.

La Gauche Indépendantiste condamne fermement les agissements sexistes et machistes du député UMP, Philippe Le Ray le 8 octobre dernier au sein de l’Assemblée Nationale française.
Le député de la 2e circonscription du Morbihan n’a rien trouvé de mieux, en plus d’être notoirement ivre, que d’imiter les caquètements d’une poule alors que Véronique Massenneau, députée EELV de la Vienne, prenait la parole. Bien qu’à nos yeux le Parlement de Paris ne soit pas un lieu de débat démocratique, de tels comportements nous semblent intolérables en société comme dans la vie politique. La lutte pour une société égalitaire passe par le respect des droits fondamentaux de tous en tant que personne quel que soit son sexe ou sa sexualité, quelle que soit sa langue, son origine ou sa couleur de peau.

Normaliser les propos d’exclusions forme le terreau de l’extrême-droite. Alors que le Front National et ses sbires des groupes identitaires s’ancrent dans la société avec la complicité des grands médias, cet incident révèle que la lutte au quotidien contre l’exclusion, pour le respect du droit des femmes est plus que jamais d’actualité.

L’émancipation collective de la société ne sera possible que si celles et ceux  qui la composent sont individuellement émancipés.

C’est sans doute le message que certaines ont voulu lui signifier en redécorant sa permanence.

Cela nous renforce dans notre désir de lutter pour l’émancipation sociale et nationale du peuple breton  et pour qu’enfin nous soyons tous et toutes des femmes et des hommes libres dans un pays libre !

An tu kleiz dizalc’hour a sav groñs a-enep troioù revelour ha machoour ar c’hannad UMP, Philippe Le Ray, d’an 8 a viz Here er Vodadenn Vroadel Gall.Ouzhpenn bezañ mezv-mat, kannad eil pastell-vro ar Mor-Bihan n’eus ket kavet gwelloc’h evit drevezañ houpadenn ar yar pa oa o kemer ar gaoz Véronique Massenneau, kannadez EELV.

Daoust ma n’eo ket hervezomp  Parlamant Pariz ul lec’h a dabut demokratel, seurt troioù n’hallont ket bezañ gouzañvet nag er gevredigezh nag er vuhez politikel. Er stourm evit ur gevredigezh  kevatalour e rank bezañ doujet gwirioù diazez an holl dud nevern o reizh pe revelezh, o yezh, o orin peotramant liv o c’horc’henn.

Reolataat komzoù a laka tud zo a gostez a servij an tu-dehoù pellañ. Goude ma vez diazezetoc’h-diazezetañ ar Front National hag e vevelien, ar strolladoù hevelebour, gant kenwallerezh ar mediaoù bras e tiskouez a ra splann e ranker stourm war ar pemdez a-enep ar forc’hadur, evit ma vo doujet  gwirioù ar merc’hed.

Gallout a raio c’hoarvezout an digaezhadur a-stroll nemet ma vez digaezet en un doare hiniennel ar re a zo par eus ar gevredigezh.  Krenvaat a ra hor youl da stourm evit digaezhadur sokial ha broadel pobl Vreizh. Evit ma vimp a-benn ar fin an holl, merc’hed ha paotred dieub en ur vro zieub !

Moarvat o doa bet c’hoant stourmerezed zo embann kement-mañ p’o doa adkinklet loch an Aotrou nevez zo.

La commune est connue en raison de la bataille qui eue lieu sur son territoire  entre les armées française et bretonne en 1488 et qui mit un terme à l’indépendance de notre pays.

C’est dans cette commune que Marine Lepen viendra tenir meeting pour lancer la campagne de son parti pour les élections municipales, et ceci le samedi 26 octobre à midi.

Mais Saint-Aubin n’est pas Brignoles et plusieurs habitants de la commune sont incommodés par le banquet organisé par l’extrême-droite. Ils se sont organisés pour refuser la présence de Marine Lepen et des ses idées racistes, ils ont invités les partis et syndicats à défiler avec eux pour empêcher « la progression des idées du FN en Bretagne ».

 « La Bretagne n’est pas une poubelle, qu’il gardent leurs ordures en France » disent certains…pour rappeler avec humour que les bretons avaient refusés que soient enfouis des déchets sur le site de la bataille historique.

Les militants de la Gauche indépendantiste comme de nombreuses autres organisations ont fait savoir qu’ils viendront prendre part à la manifestation antifasciste qui aura lieu ce jour là à 13H30 , rendez vous devant la mairie dés 12h30 pour partager un repas.

Bretagne-info

 

En em gannañ a raimp c’hoazh e Sant-Albin-an-Hiliber ?

En em gannañ a raimp c’hoazh e Sant-Albin-an-Hiliber ?

Gouzout a ouzer eo brudet an var gumun abalamour d’an emgann etre armeou Breizh ha bro-C’hall bet dalc’het war dachenn ar gumun e 1488  a lakaas un termen da zizalc’hiezh hor bro.

Er gumun-se avat e teuio Marine Lepen da zerc’hel ur meeting a-benn reiñ lañs da goulzad kabaliñ he strollad evit an dilennadegoù kêr, ha kement-se d’ar Sadorn 26 a viz Here da 12e.

Met Sant Albin n’eo ket Brignoles ha setu m’eo displijet annezidi zo eus ar gumun gant ar fizkoan aozet gant an tu-dehoù pellañ. En em glevet int evit taliñ eus bezañs Marine Lepen hag he mennozhioù gouennelour, kouviet o deus strolladoù ha sindikadoù ar vro da zibuniñ gante evit mirout ouzh an FN «  da lakaat e nerzh da greskiñ e Breizh ».

« N’eus ket ur boubelenn eus Breizh, n’o deus nemet da zerc’hel o loustonioù e Bro-C’hall » eme lod… evit adkas da soñj, gant fent, o doa nac’het ar vretoned e vije douaret loustonioù war dachenn an emgann istorel.

Dizalc’hourien an tu-kleiz o deus roet da c’houzout e teufent da gemer perzh er vanifestadeg a-enep ar faskourien a vo dalc’het d’an devezh se da 1e30 GM (emgav dirak an ti-kêr da 12e30 evit ur pik-nik) evel un toullad strolladoù all.

Keleier Breizh dieub ha sokialour