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La Gauche Indépendantiste Bretonne (BREIZHISTANCE-IS) appelle à participer massivement à la manifestation en faveur de l’unité territoriale de la Bretagne organisée le Samedi 19 avril à Nantes par 44=BREIZH et Bretagne Réunie. 44breizh_tract-a4-manif-19-04-14

La réunification de la Bretagne correspond à une évolution institutionnelle nécessaire. Elle va dans le sens d’un territoire égalitaire favorisant le travail en commun plutôt que la concurrence entre les métropoles et les territoires. C’est l’espace le plus pertinent pour permettre une maîtrise de nos ressources et de nos richesses en faveur de leur répartition et de la transition énergétique.

Cette manifestation intervient à un moment crucial. En effet, les volets 2 et 3 de la de décentralisation seront bientôt présentés en conseil des ministres, ainsi qu’à l’Assemblée Nationale et au Sénat. On sait que ce projet ne répondra en rien aux attentes des peuples sous domination française, qu’ils soient Corse, Basque, Kanak, Guadeloupéen, Martiniquais ou Breton. Le droit à l’autodétermination, à une réelle démocratie, à des institutions correspondant aux réalités et attentes des populations, sont loin d’être une priorité du gouvernement dans cette réforme. Si la ministre Lebranchu dit avoir fait preuve de « démocratie » en consultant les élus locaux pour cet « Acte III de la décentralisation », on ne peut pas dire que la société civile y ait été associée d’une quelconque manière. Dans cette « consultation » sur la décentralisation, on ne s’étonnera pas que la pérennité des départements ait été essentiellement défendue par les présidents des conseils généraux socialistes comme Jean-Louis Tourenne ou Claudy Lebreton, des conseillers généraux. Il n’est pas surprenant non plus que les maires des grandes villes, comme Rennes ou Nantes, aient applaudi des deux mains à la création d’un statut plus avantageux et d’un nouvel échelon administratif pour certaines métropoles.
Cette réforme présente aussi un réel danger de disparition de la Bretagne en tant qu’entité régionale et administrative. L’objectif de diminution du nombre de régions, affiché en janvier par le président français, a encore été rappelé avec la formation du nouveau gouvernement. Si cet objectif pouvait conforter les partisans de la réunification de la Loire-Atlantique à la région administrative, il se peut en réalité qu’il s’appuie sur la création d’une région « Grand Ouest ». C’est notamment la position défendue par la ministre en charge de la réforme de l’Etat et de la décentralisation depuis sa nomination, qui aurait transmis un dossier en ce sens aux présidents de Régions ces dernières semaines (1).

Manifestation en faveur de l'unité de la Bretagne à Morlaix (ville de Marylise Le Branchu) décembre 2012
Manifestation en faveur de l’unité de la Bretagne à Morlaix (ville de Marylise Lebranchu) décembre 2012.

De même, et malgré le vœu du 8 février dernier voté par le conseil régional de Bretagne en faveur de la Réunification, il est à craindre une position ambiguë de plusieurs parlementaires et élus régionaux bretons (2). Certains se positionnent en effet comme défenseur de la réunification pour mieux défendre un projet de Bretagne élargie ou Grand Ouest alors  que d’autres font campagne pour une collectivité unique sans y intégrer forcément la Loire-Atlantique. Si la Gauche Indépendantiste Bretonne s’est depuis longtemps engagée en faveur d’une fusion de la région Bretagne et des départements, c’est évidemment en y intégrant la Loire-Atlantique et pour doter la Bretagne en tant que telle d’une gouvernance propre : un Parlement. Risquer une nouvelle décentralisation sans répondre à la question territoriale, c’est compromettre pour très longtemps la possibilité de réunifier le territoire breton comme le demande pourtant la population depuis 40 ans !

En 2012, Breizhistance initiait aux côté de 44=Breizh de l'UDBy et et des jeunes écologistes de Rennes un rassemblement en faveur d'un parlment et d'une collectivité unique sur les 5 départements devant le Conseil Régional à Rennes
En 2012, la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance-IS) initiait aux côté de 44=Breizh, de l’UDB-jeunes et des jeunes écologistes de Rennes un rassemblement en faveur d’un parlement et d’une collectivité unique sur les 5 départements devant le Conseil Régional à Rennes.

Le samedi 19 avril sera donc tout autant une mobilisation pour l’unité de la Bretagne que pour son existence en tant que territoire administratif et politique ! Malgré un gouvernement français fermé aux aspirations démocratiques des bretonnes et des bretons, la manifestation du 19 avril peut sonner le début d’un printemps social et politique pour la Bretagne, un printemps pour l’emploi et pour un parlement breton sur les 5 départements !
Tout d’abord, le gouvernement vient de subir un revers sans précédent aux dernières élections contraignant Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes et opposant à l’unité administrative de la Bretagne, à démissionner de son poste de premier ministre. Par ailleurs, les revendications institutionnelles en faveur de l’unité administrative de la Bretagne et d’un parlement breton se sont clairement fait entendre lors la mobilisation des bonnets rouges à l’automne dernier. Une mobilisation qui part le rapport de force qu’elle a enclenché a ébranlé le gouvernement français en Bretagne. Dans ce contexte, soyons mobilisés pour saisir les opportunités s’offrant à la lutte en faveur de l’unité  de la Bretagne !

Le samedi 19 avril, tous ensemble pour l’unité de la Bretagne !

(1) Journal YA, du 4 avril 2014
(2) C’est le cas du sénateur Ronan Dantec (ancien président du Comité pour l’Unité Administrative de la Bretagne) qui défend une Bretagne-Mayenne dans le magazine Bretons n°96 ou du député Jean-Jacques Urvoas http://www.urvoas.org/2014/01/15/une-collectivite-unique-en-bretagne/

Une soirée d’information et de débat sera organisée sur les bonnets rouges au bar La Charrue à Chateaubriant le 12 décembre.1461797_256905151128220_288509489_n

Depuis de longues semaines les plans de licenciements se sont succédés en Bretagne, dans l’agroalimentaire, l’industrie ou les télécoms, … Outre les mobilisations des salariés de ces différentes entreprises, s’est développé un mouvement atypique, traversé de contradictions, rassemblant des gens aux intérêts divergents, le mouvement des “bonnets rouges “. Un mouvement qui interpelle, selon certains il tenterait de lier lutte pour l’emploi et revendication d’un pouvoir politique breton de “Brest à Clisson”, pour d’autres il ne serait qu’un rassemblement de patrons et d’agriculteurs pollueurs.

Quelques jours après la grande manifestation de Carhaix le 30 novembre, Bretagne-Info et des représentants du pôle ouvrier du collectif “Vivre, Décider et Travailler en Bretagne” vous invite à débattre de la nature de ce mouvement, de ses contradictions, de ses limites,  le Jeudi 12 décembre à partir de 20h30 au bar La Charrue.

Hier, plus de 500 salariés de l’usine Arcelor Mitall de Basse-Indre ont voté la prolongation jusqu’à vendredi de la grève entamée hier. Cette grève fait suite à la décision du gouvernement Ayrault et du groupe Mittall de transférer les activités de laminage et de décapage vers l’usine de Florange, symbole de la complaisance du pouvoir français vis à vis des grands charognards de l’économie. Breizhistance-IS salue et encourage le mouvement des ouvriers indrais, cette grève doit être la première étape d’un revirement profond en faveur de l’emploi industriel en Bretagne.

Après avoir laisser espérer aux ouvriers de Florange une possible nationalisation, «temporaire», «partielle», qui leur aurait permis de maintenir leur emploi, le gouvernement et notamment son premier ministre se sont promptement couchés devant le milliardaire indien. En essayant de se sortir du marasme médiatique provoqué par la grève mosellane, le gouvernement n’a pas hésiter à fragiliser l’activité et l’emploi dans l’usine bretonne.

Les ouvriers du site ne s’y sont pas trompés et c’est aujourd’hui vers le pouvoir «socialiste» qu’ils jettent leur courroux. Le député-maire PS Jean-Pierre Fougerat a hier été accueilli par des huées et des rires amères alors qu’il était venu défendre la volonté du gouvernement de «faire respecter l’accord sur la préservation de l’emploi par Mittall».

Face à un gouvernement français qui n’hésite pas à déshabiller des sites bretons, non pas pour maintenir des emplois ailleurs, mais simplement pour sauver sa propre face, il devient important de se doter d’institutions démocratiques bretonnes capables de s’opposer aux requins de la finance et d’assurer un emploi industriel renouvelé en Bretagne. Seul la défense de notre droit à l’autodétermination en tant que peuple et aux côtés de nos revendications sociales permettra d’y accéder.

sur les piquets de grève jusqu’à la victoire !

Le gouvernement voit aujourd’hui s’ouvrir un nouveau front de contestation en Bretagne. C’est lui même qu’il l’a induit par sa mollesse, et même sa complaisance, face aux tenants du capitalisme. Complaisance et mollesse qui n’ont d’égal que sa rigidité face au peuple qui lutte à Notre-Dame-des-Landes. Continuons à le combattre si nous voulons obtenir satisfaction sur nos revendications.

Le 15 décembre 2012, Bretagne Réunie et 44=Breizh appellent à une manifestation «Démocratie et Réunification pour la Bretagne», à Morlaix. Celle-ci se déroulera dans le cadre de la prochaine réforme sur la décentralisation présentée dans les prochains mois par la ministre Marylise Le Branchu, élue de la circonscription de Morlaix.

Breizhistance se joint à cette manifestation et appelle le plus grand nombre à y participer. Lors de la manifestation «Bretagne en résistance» en faveur de la Réunification, le 18 juin 2011 à Nantes, la Gauche Indépendantiste Bretonne avait contribué à faire émerger un pôle anticapitaliste unitaire prenant en compte la question des droits démocratiques du peuple breton. Nous invitons les organisations s’étant retrouvé autour de cet appel pour une Bretagne unie, rebelle et solidaire, et se retrouvant autour de l’appel Démocratie et Réunification pour la Bretagne à se retrouver le 15 décembre 2012 à Morlaix.

Mercredi matin a été voté un amendement à l’article L. 4122-1-1 facilitant le processus de réunification de la Bretagne. Il serait désormais possible au département de Loire-Atlantique de «demander, sur proposition d’un cinquième des membres de son assemblée délibérante, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales dans ce département, de rejoindre une région administrative limitrophe», autrement dit la région Bretagne.

Le 15 décembre dernier à Rennes davant le Conseil Régional, les militants de BREIZHISTANCE, jeunes UDB , jeunes Ecologistes et 44=BREIZH réclamant un Parlement pour une Bretagne unie.
Le 15 décembre dernier à Rennes davant le Conseil Régional, les militants de BREIZHISTANCE, jeunes UDB , jeunes Ecologistes et 44=BREIZH réclamant un Parlement pour une Bretagne unie.

Contrairement à ce que disent messieurs Auxiette et Ayrault, respectivement président de la région Pays de la Loire et député-maire de Nantes, cet amendement va plutôt dans le sens de la démocratie, puisqu’il permettrait enfin au peuple breton et aux collectivités sensées le réprésenter de se déterminer sur la question de l’unité territoriale bretonne sans que la région Pays de la Loire ne puisse s’y opposer. A l’inverse de ce qu’ils se sont toujours refusés à faire, même en prenant en compte les popualtions des autres départements des Pays de la Loire.

Cet amendement va donc plutôt dans le bon sens, et nous remarquons qu’il correspond à ce que demande les militants de la réunification depuis quelques années, défaire le “droit de veto” de la région Pays de la Loire. Le sens de cet amendement est bien celui du travail des militants de le Réunification auquel ont participés les militantes et militants de la gauche indépendantiste.

Néanmoins, nous souhaitons rappeler que cet amendement est passé en première lecture avec moins de 30 députés présents dans l’hémicycle. Il doit maintenant passer en deuxième lecture, devant le Sénat, puis devant le conseil constitutionnel…. Enfin nous rappelons, contrairement à l’erreur qu’on pu faire certaines associations en disant «qu’il revenait maintenant aux seuls électeurs de Bretagne administrative et de Loire-Atlantique de décider de la réunification», que ce choix sera toujours soumis à la volonté du gouvernement français. Et, malgré les décalrations du chef de l’Etat sur «Nantes en Bretagne», nous observons que les membres et représentants du gouvernement présents ont voté contre cet amendement.

La vraie question reste donc celle du droit à l’autodétermination du peuple breton, celle du droit de décider de ses propres choix politiques sans la barrière que représente le gouvernement central. Si les représentants de la région Bretagne, mais aussi ceux de la Loire-Atlantique et des autres collectivités bretonnes, veulent l’unité de la Bretagne, s’ils veulent pouvoir mettre en place une politique économique, sociale, énergétique, etc … à l’opposé de la politique de l’Elysée, ils doivent se faire entendre et revendiquer un parlement pour toutes les habitantes et tous les habitants de la Bretagne. C’est ce que Breizhistance a fait avec les Jeunes ecologistes 35 et 44, 44=BREIZH et les jeunes UDB, le 15 décembre dernier devant le Conseil Régional de Bretagne, en réclamant un parlement pour une Bretagne réunifiée.


Nous apprenons par la presse (Presse-Océan du 20/04/11), que des gendarmes auraient forcé un automobiliste à retirer de sa plaque d’immatriculation l’autocollant de 44 – BREIZH distribué par le collectif «plaques bretonnes – 44», dont BREIZHISTANCE fait partie. Un bond de près de cinquante ans en arrière où l’apposition d’un autocollant «BZH» sur son véhicule était encore interdit. Nous rappelons qu’avant la mise en service des nouvelles plaques plusieurs actions ont été engagé vis à vis du préfet, afin que les habitants de Loire-Atlantique est la possibilité de faire figuré le drapeau de leur pays sur celle-ci, comme cela est possible dans les autres départements bretons. La réponse de l’Etat et de la région Pays de la Loire a été négative. Nous condamnons le fait qu’un simple automobiliste puisse être victime du non respect par l’administration française du droit du peuple Breton à l’unité territoriale et à la manifestation de son altérité. Après la venue et les propos de Claude Guéant à Nantes, la loi sur l’interdiction de drapeaux «étrangers» lors de manifestation, etc … le climat politique imposé par le gouvernement français devient de plus en plus lourd.

Sera-t-il bientôt délictueux d’exprimer publiquement son sentiment d’appartenance à la nationalité bretonne ? Nous posons la question. Cet action de militaire français survient quelques semaines après qu’un magistrat français ait interdit a un témoin de s’exprimer en langue bretonne dans le tribunal de rennes et que ce même magistrat ai insulté notre langue nationale.

Face à ces attaques nous appelons les bretons à continuer les pratiques collectives de résistance à l’assimilation française, malgré les brimades, les insultes, les vexations, cela passe notamment par une participation massive à la manifestation du 18 juin à Nantes en faveur de l’unité de notre pays et pour que notre langue ait un statut.
Britanny is not france !
Bretagne libre et socialiste !

Aujourd’hui les militants rennais de BREIZHISTANCE-PSB se sont rendus au local de l’UMP à Rennes, pour rappeler au conseiller régional et candidat De Legge que la lutte pour l’unité territoriale de la Bretagne dépassait l’effet d’annonce purement électoraliste. En effet il y a quelques jours le sénateur De Legge déposait une proposition d’amendement au Sénat présentée par l’UMP comme rendant désormais possible la Réunification de la Bretagne. Lire la position de BREIZHISTANCE-PSB ci joint :  http://www.breizhistance.tv/2010/02/07/que-de-leggeule/

Encore une fois l’UMP a voulu tromper les militants de la Réunification avec un amendement qui empêche l’expression démocratique du peuple Breton sur la question. Plutôt que d’attendre d’éventuels actes des élus PSF ou UMP en faveur de la Réunification, nous considérons aujourd’hui que c’est par la mobilisation et la pression de la société civile en Bretagne que nous construirons l’unité territoriale. C’est ce que nous sommes venu faire entendre devant le local de l’UMP en appelant à participer à la fresque humaine organisée par BRETAGNE Réunie et 44=BREIZH le samedi 27 février à Nantes.

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rn05_2500007_1_px_501__w_ouestfrance_BREIZHISTANCE- PSB dénonce l’hypocrisie du sénateur-maire- conseiller régional UMP Dominique de Legge. Un mois avant les élections régionales il vient de déposer au Sénat un projet d’amendement présenté comme « base de travail » à la Réunification, et comme rendant dorénavant « la Réunification de la Bretagne juridiquement possible ».

Cette proposition purement électoraliste avant les régionales, n’apporte en réalité rien de nouveau sur le fond. Dire qu’il est légalement impossible de Réunifier la Bretagne, et que l’amendement le permet maintenant, est faire passer l’UMP et Dominique de Legge pour les hérauts de l’unité territoriale Bretonne qu’ils ne sont pas. En pays Nantais, l’UMP mène la même tactique de contentement des réseaux militants en présentant  aux régionales le directeur de communication de Sarkozy, Franck Louvier, sois-disant récent convertit à la Réunification. Il s’agit bien ici de mieux communiquer pour ne rien faire ensuite.

En effet les articles concernant les modifications territoriales permettent déjà, avec de la volonté politique, d’entamer un processus de Réunification (L.4122-1* du Code général des Collectivités Territoriales et L. 72-1* de la Constitution) . Le problème du cadre législatif actuel est avant tout qu’il ne permet pas aux bretons de déterminer eux mêmes et démocratiquement leur cadre territoriale, puisque que les articles L.4122-1 et L.72-1 peuvent être interpréter comme donnant à la collectivité Pays de la Loire la possibilité de s’opposer à la volonté des Bretons et de leurs collectivités.ttt

Or l’amendement déposé par Dominique de Legge, appuie une nouvelle fois ce droit de veto, puisque l’article proposé ne permet pas au Conseil Général de Loire-Atlantique et au Conseil Régional de Bretagne de se passer de l’aval du Conseil Régional des Pays de la Loire. De plus il reviendrait encore à l’Etat Français de décider d’appliquer ou non la volonté du peuple Breton et des collectivités sensées les représenter en Bretagne.

A moins qu’un jour une assemblée du Conseil Régional PdL et son président dise « ok » à la Réunification de la Bretagne, ce qui n’est clairement pas envisageable, l’article de M. De Legge stipule que « Lorsqu’une consultation a été organisée, le rattachement ne peut être décidé que si le projet recueille, dans chacune des deux régions concernées, et dans le département concerné, l’accord de la majorité absolue ». Concrètement, dans le cas de l’application de cet amendement, la Réunification ne se ferait pas même si la majorité des Bretonnes et des Bretons de Loire-Atlantique et de Bretagne administrative votaient favorablement.

Si les représentants des collectivités en Bretagne, comme M. De Legge, souhaitaient vraiment l’unité territoriale, ils n’appuieraient pas une situation dénoncée depuis longtemps par l’ensemble des acteurs de la Réunification. La légitimité démocratique est bien de pouvoir permettre au peuple Breton de décider lui-même de son cadre administratif, sans la région Pays de la Loire, et même sans l’Etat Français.

Si les représentants du CG 44 et du CRB4 veulent réellement être les acteurs de la Réunification, ils doivent élaborer une stratégie et travailler au sein de leurs collectivités à la construction de l’unité territoriale, plutôt que de se placer dans une position attentiste vis à vis du Parlement Français. Notamment en dépassant la simple commission mixte existant entre le CG44 et le CRB4, en travaillant sur la question avec les représentants de la société civile (syndicats, fédérations sportive, ….), en invitant fermement le Parlement à légiférer sur le sujet.

rrrrPour BREIZHISTANCE- PSB un referendum sur la question de l’unité territoriale ne pourra se faire légitimement qu’avec les habitants de l’ensemble de la Bretagne. En cas d’organisation de ce referendum, la collectivité Pays de la Loire ne devrait avoir les moyens d’exercer des pressions médiatiques pendant au moins un an avant l’organisation de celui-ci, afin de ne pas influencer le vote en pays nantais. Si la question de l’unité territoriale devait être posée aux Bretonnes et aux Bretons, elle ne pourrait s’abstenir d’une question logique sur l’évolution institutionnelle de la Bretagne.

Jonathan Guillaume, pour BREIZHISTANCE-PSB

*L’article L. 4122-1 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

Les limites territoriales des régions sont modifiées par la loi après consultation des conseils régionaux et des conseils départementaux intéressés./ La modification des limites territoriales des régions peut être demandée par les conseils régionaux et les conseils départementaux intéressés. Lorsque cette modification est demandée par délibérations concordantes des conseils régionaux et des conseils départementaux intéressés, elle est prononcée par décret en Conseil d’Etat./ Lorsqu’un décret en Conseil d’Etat modifie les limites territoriales de départements limitrophes n’appartenant pas à la même région et qu’un avis favorable a été émis par les conseils départementaux et par les conseils régionaux, ce décret entraîne la modification des limites de la région.

*Extrait art. L.72-1 :

« Lorsqu’il est envisagé de créer une collectivité territoriale dotée d’un statut particulier ou de modifier son organisation, il peut être décidé par la loi de consulter les électeurs inscrits dans les collectivités intéressées. La modification des limites des collectivités territoriales peut également donner lieu à la consultation des électeurs dans les conditions prévues par la loi »