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Le 21 février est une date liée à la résistance antifasciste combattante menée par les FTP-MOI , notamment ceux  et celles du groupe “Manouchian”. Le 21 février 1944 22 combattants antifascistes pour la plupart communistes et  “sans papier” mouraient fusillés par les nazis pour leurs actions de résistance.

Après guerre le 21 février devint la “journée internationale de l’étudiant anti impérialiste ”  pour se souvenir de l’exemple des combattants du groupe Manouchian. Le 21 février  1967 et 1968 donnèrent lieu par exemple à une massive journée de solidarité avec le Viet-Nam en lutte contre les agresseurs US, impulsées notamment par toute l’extrême gauche Française et les syndicats étudiants dont l’UNEF.

La date est peu à peu tombée en désuétude…

Georges Ibrahim Abdallah est incarcéré en France depuis plus de 30 ans pour s’être battu les armes à la main contre l’impérialisme et le sionisme. C’est un militant communiste, libanais solidaire de la lutte du peuple palestinien qui comme Manouchian se battait contre l’occupation de son pays par une armée étrangère.

Pour mémoire voici ce que déclarait Georges Ibrahim Abdallah lors de son procès à Lyon (capitale de la résistance ! ) à propos de la lutte du groupe “Manouchian” en février 1987 :

Quarante ans après la libération de Paris, on voit persister dans votre pays une référence quasi obligée de tous vos patrons aux années d’occupation, référence mystifiante, larmoyante et vantarde ; elle occulte d’une part la lâcheté de tous ceux qui se foutaient des porteurs de l’étoile jaune, et qui n’ont découvert leur virilité qu’en soutenant les escrocs qui exploitent les terribles souvenirs d’Auschwitz et d’autres crimes de votre système ; et d’autre part, elle occulte aussi les raisons des actions illégales de ces “terroristes lépreux” de l’Affiche Rouge (5) et de leurs camarades qui sauvaient l’honneur de votre pays en se battant héroïquement contre l’ordre des criminels et de leurs fantoches. Ils se sont battus ici en France et ailleurs. Ils attaquaient là où ils pouvaient, foulant aux pieds toute légalité qui entravait leur légitime combat.( la suite ici )

Le veille du 21 février 2015 les amis, proches et camarades de Georges ont bloqués les portes de l’ambassade de France à Beyrouth pour exiger sa libération. Dans un discours aux médias, Robert, le frère du détenu Georges Abdallah, a déclaré : « Aujourd’hui, nous fermons la porte de l’Ambassade française à Beyrouth, et chaque jour il y aura un mouvement-surprise contre les intérêts français au Liban. Notre message est clair et concis : la France ne se reposera pas au Liban avant la libération de Georges Abdallah

Nous reproduisons ici un appel émanant de camarades de divers horizons souhaitant offrir des perspectives à la solidarité avec le peuple palestinien, qui en Bretagne comme ailleurs s’est maintenue dans la rue tout au long de l’été.

Bretagne Info

Depuis plus d’un mois, nous sommes témoins d’un nouveau massacre en Palestine occupée. Après avoir raflé et emprisonné 1 600 personne en Cisjordanie occupée et réprimé violemment celles et ceux qui manifestaient pour défendre leur doit à l’autodétermination, l’armée sioniste bombarde maintenant nuit et jour toutes les localités de la bande de Gaza. A ce jour, plus de 2 000 Palestiniens y ont été tués, plus de 10 000 blessés et 365 000 ont dû fuir leurs maisons.

Les demandes de toutes les factions de la résistance palestinienne (Hamas, Djihad Islamique, Fatah, Front Populaire de Libération de la Palestine, etc) sont pourtant claires et simples : la fin des attaques sous toutes leurs formes, la levée du siège et la création d’un port à Gaza, ainsi que la libération des prisonniers palestiniens.

Pour l’heure, malgré les tentatives de négociations, la situation reste inchangée et les gazaouïs étouffent toujours sous le blocus. La discussion qui aura lieu le samedi 30 août avec Amir Hassan, auteur gazaoui résidant à Paris depuis un an, sera l’occasion de répondre à la propagande sioniste, et d’avoir une idée des conditions de vie à Gaza pendant les massacres. Mais il s’agira aussi de comprendre les mécaniques d’étouffement du peuple palestinien mise en place par l’occupant sioniste (occupation, siège, pénuries …) dont le massacre en cours est le prolongement directe.

La discussion pourra aussi permettre de revenir sur les différentes mobilisations qui ont eu lieu durant tout l’été en soutien au peuple palestinien, et d’envisager les suites possibles à donner à ces élans de solidarité.

Samedi 30 août à 18:00 au 1675 44 rue Legraverend RENNES/ROAZHON