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Nous étions près de 20 000 dans les rues de Bretagne ce mardi à protester contre l’ANI, Accord National Interprofessionnel signé le 11 janvier. Cette première mobilisation est loin d’être la dernière avant le passage du texte devant le parlement français. Cet accord dit « de Wagram », a été signé entre le Medef et une minorité de syndicats, il préfigure la loi que proposera le gouvernement. Cet accord casse une nouvelle fois les acquis des salariés, et notamment la possibilité du « droit à vivre et travailler au pays », pourquoi ?

Un accord qui casse nos acquis et profite au patronat 

Contre une promesse d’un peu plus d’emplois, les représentants des centrales syndicales CFDT, CGC, CFTC signent pour :

  • De nouvelles exonérations de charges patronales en échange d’une taxation symbolique des contrats de moins de trois mois. Mathématiquement le patronat est gagnant (45 millions d’euros pour le patronat selon G. Filoche), seulement 30% des CDD seront taxés et la disposition encourage l’intérim qui n’est soumis à cette taxation.
  • Pour favoriser et élargir le recours au chômage et aux temps partiels, au CDI de « projet » ou « intermittents. Les salariés sont ici réduits à une variable d’ajustement et précariser dans leur situation.
  • Pour réduire l’encadrement juridique des plans sociaux, en permettant de signer des accords qui dérogent à la loi. De même, l’accord réduit les délais pendant lesquels on peut recourir aux prud’hommes et plafonne les indemnités compensatrices versées par les patrons. Un salarié disposait de 5 ans pour se porter aux prud’hommes, avec l’ANI le délai est réduit à 24 mois. Selon Laurence Parisot : « Les prud’hommes, ça insécurise les employeurs »
  • En prenant en charge la moitié du financement d’une complémentaire (choisie par l’entreprise), l’accord favorise les banques et les assurances. Une augmentation de salaire équivalente aurait généré de la cotisation sociale, mais il n’est pas étonnant que le patronat veuille participer au démantèlement de la protection sociale au profit des boites privées des copains comme AXA ou Mederick.

Un à un, les acquis des salariés sont démantelés au nom d’une compétitivité censée réduire le chômage, mais qui en réalité nivelle par le bas nos conditions sociales d’existence. Partout où la « flexibilité » a augmenté, le chômage a progressé, y compris dans les pays scandinaves pris à tort comme « modèle ». La « flexisécurité » a fait grimper le taux de chômage de 3 à 7,8 % au Danemark, 7,9 % en Finlande, 8,1 % en Suède, sans oublier le nombre croissant de travailleurs pauvres. Pour finir en beauté, cet accord se termine sur d’autres « chantiers », tout aussi « nécessaires » et « prometteurs » comme un possible allongement de la durée de cotisation, le gel des pensions, ou la baisse progressive de l’indemnisation chômage malgré les droits acquis.

La « mobilité interne » contre le droit de travailler et vivre en Bretagne

Mais nous souhaitons nous attarder ici sur ce qui concerne l’article 15 de l’accord qui évoque la « Mobilité interne ». Il s’agit de « la mise en œuvre de mesures collectives d’organisation … se traduisant par des changements de postes ou de lieux de travail au sein de la même entreprise », « La négociation prévue ci-dessus porte sur les conditions de mobilité professionnelle et géographique interne à l’entreprise ». C’est-à-dire qu’une entreprise qui supprime des postes mais « reclasse » les salariés en signant un « accord majoritaire » sera dispensée de « plan social ». De cette manière, n’importe quelle entreprise importante possédant une unité en Bretagne pourrait imposer une fermeture d’entreprise sans mettre en place les mesures sociales d’accompagnement auxquelles ont le droit les salariés (indemnités, reclassement dans la zone d’emploi, …) ! Et l’article le stipule : « Le refus par un salarié d’une modification de son contrat proposée dans les conditions définies au présent article n’entraîne pas son licenciement pour motif économique. Il s’agit d’un licenciement pour motif personnel ». En somme, les « partenaires sociaux » s’accordent pour dire que les prud’hommes ne sont plus juges du motif du licenciement ! Dans l’absolu, le salarié d’Alcatel, à Lannion ou Orvault, qui refusera l’exil à l’autre bout de l’Hexagone malgré le maintien de son salaire, ou l’ouvrier de PSA Rennes qui ne gouterait pas d’une offre d’expatriation dans les unités de productions brésiliennes de PSA, seraient rendus responsables de leur licenciement ! Comment la CFDT, qui s’est construit et s’est implanté en Bretagne en imposant la revendication du « droit à vivre et travailler au pays » peut signer un tel accord ? Cette désillusion illustre une nouvelle fois le renoncement et la soumission au dogme néo-libéral qui voudrait faire des travailleurs des denrées exportables sur le marché du libre-échange.

Cet accord, en rognant les droits des travailleurs, s’inscrit dans la même logique d’austérité qui plonge aujourd’hui les peuples du sud de l’Europe dans une pauvreté et une exploitation faites pour durer. Alors qu’Hollande avait promis de « restaurer le code de travail », il se range du même côté que tous les chefs d’Etats européens soumis aux directives de la finance et du grand patronat.

Les syndiqués CFDT de Bretagne ne peuvent tolérer la signature de cet accord, ils doivent la dénoncer auprès de leurs représentants. C’est avec l’ensemble des travailleurs de Bretagne que nous devrons nous retrouver dans les rues et dans nos entreprises en grève pour faire échouer la loi qui sera issue de l’ANI et pour renverser la spirale de l’austérité. Nous appelons tous nos militants et sympathisants à se joindre aux initiatives unitaires contre l’ANI.

Jonathan Guillaume, co porte-parole de Breizhistance-IS

Hier, plus de 500 salariés de l’usine Arcelor Mitall de Basse-Indre ont voté la prolongation jusqu’à vendredi de la grève entamée hier. Cette grève fait suite à la décision du gouvernement Ayrault et du groupe Mittall de transférer les activités de laminage et de décapage vers l’usine de Florange, symbole de la complaisance du pouvoir français vis à vis des grands charognards de l’économie. Breizhistance-IS salue et encourage le mouvement des ouvriers indrais, cette grève doit être la première étape d’un revirement profond en faveur de l’emploi industriel en Bretagne.

Après avoir laisser espérer aux ouvriers de Florange une possible nationalisation, «temporaire», «partielle», qui leur aurait permis de maintenir leur emploi, le gouvernement et notamment son premier ministre se sont promptement couchés devant le milliardaire indien. En essayant de se sortir du marasme médiatique provoqué par la grève mosellane, le gouvernement n’a pas hésiter à fragiliser l’activité et l’emploi dans l’usine bretonne.

Les ouvriers du site ne s’y sont pas trompés et c’est aujourd’hui vers le pouvoir «socialiste» qu’ils jettent leur courroux. Le député-maire PS Jean-Pierre Fougerat a hier été accueilli par des huées et des rires amères alors qu’il était venu défendre la volonté du gouvernement de «faire respecter l’accord sur la préservation de l’emploi par Mittall».

Face à un gouvernement français qui n’hésite pas à déshabiller des sites bretons, non pas pour maintenir des emplois ailleurs, mais simplement pour sauver sa propre face, il devient important de se doter d’institutions démocratiques bretonnes capables de s’opposer aux requins de la finance et d’assurer un emploi industriel renouvelé en Bretagne. Seul la défense de notre droit à l’autodétermination en tant que peuple et aux côtés de nos revendications sociales permettra d’y accéder.

sur les piquets de grève jusqu’à la victoire !

Le gouvernement voit aujourd’hui s’ouvrir un nouveau front de contestation en Bretagne. C’est lui même qu’il l’a induit par sa mollesse, et même sa complaisance, face aux tenants du capitalisme. Complaisance et mollesse qui n’ont d’égal que sa rigidité face au peuple qui lutte à Notre-Dame-des-Landes. Continuons à le combattre si nous voulons obtenir satisfaction sur nos revendications.

 

Le 8 mai 2012, après près d’un mois de grève de la faim, une délégation d’opposants à l’aéroport obtenait auprès des nouveaux responsables du pouvoir local et central, le PS, la non-expulsion des habitants. Cet accord disait “ pas d’expulsion avant la fin des recours (…) des habitants et les exploitants agricoles installés avec droit et titre sur la zone avant la déclaration de la DUP (2008) et ayant refusé des procédures amiables” . Ce lundi M. et Mme Herbin, domiciliés au  Liminbout à Notre-Dame-des-Landes, ont reçu par huissier une sommation de délaisser les lieux immédiatement et sans délai. 460_0___30_0_0_0_0_0_beatnik

Aujourd’hui, mercredi 13 juin 2012, le même huissier apporte l’assignation à comparaître le mardi 19 juin 2012 à 14h au Tribunal d’Instance de Saint Nazaire. Mr et Mme Herbin sont locataires depuis mars 1996, ils sont donc concernés par l’accord du 8 mai 2012.

Cet évènement est profondément choquant. Nous considérons cette assignation comme une véritable intimidation, survenant de plus entre les deux tours d’une élection législative qui aura vue cette question de l’aéroport être placé au cœur des débats par la population. Les responsables du Parti Socialiste, à commencer par J.-M. Ayrault, doivent faire respecter l’accord par Vinci-Aéroport du Grand Ouest, société à qui ils ont confié ce projet. C’est un minimum démocratique.

Jonathan Guillaume, pour Breizhistance

 

Ça y est ! La forme de l’accord entre Europe Ecologie et le PSf semble être finalisée après une ultime péripétie au sujet du MOX. De cette semaine ressortira principalement l’accord sur une soixantaine de circonscription en faveur d’EELV, et l’impossibilité de sortir le PS d’une vision productiviste et polluante de la politique énergétique en france.

Ce que nous avait dit EELV sur l’accord avec le PS

A propos du projet de réacteur nucléaire EPR dans la Manche, Eva Joly avait affirmé sur France 3 : “Si François Hollande dit non pour arrêter le chantier de Flamanville, il n’y aura pas d’accord“. “Si nous achevons cet EPR-là, nous aurons l’énergie nucléaire pour les 50 prochaines années, ce qui rend la sortie du nucléaire impossible. Nous voulons sortir du nucléaire“. “Nous ne céderons pas sur ce qui est notre combat historique et très légitime pour quelques circonscriptions, c’est une question de courage politique“, a-t-elle dit.

Les propos d’Eva Joly ont été jusqu’alors les mêmes sur le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. En juillet pendant les 3 jours de résistance à l’aéroport, elle avait affirmé que NDDL était une condition « incontournable », et la porte-parole d’EELV, Cécile Duflot, nous disait « l’accord de 2012 avec le PS, s’ils ne lâchent pas sur Notre-Dame-des-Landes, ce sera non ». Il y a seulement quelques jours, samedi dernier, lors de la manifestation des opposants à l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, José Bové déclarait « Si le PS maintient ce projet et passe en force, l’état de grâce est terminé avant d’avoir commencé.  On ira partout à la bataille, au rapport de forces, et le PS risque d’avoir des surprises. Il fait une erreur. » Autrement dit, EELV se présenterait sans le PS aux législatives s’ils maintiennent le projet en l’état.

Ce qu’on peut en dire

Les responsables d’EELV parlent eux même d’un accord de « basse intensité », « à minima », « il vaut mieux la moitié de quelque chose, que rien … », au moins ils ne feignent pas l’emballement ! N’empêche que sans accord sur les dossiers réels comme l’EPR ou l’Aéroport on a du mal à prendre au sérieux les accords sur « une réduction de la part du nucléaire » significative, ou le «réexamen de tous les projets d’infrastructure planifiés et financés par l’Etat (aérien, ferroviaire, routier), (…) sur la base de critères de moindre impact environnemental et énergétique, de meilleure efficacité des fonds publics, du droit à la mobilité du plus grand nombre, du renforcement des proximités, lutte contre l’étalement urbain ». On retira surtout de cet épisode EELV-PS le nombre de circonscription pour EELV, une soixantaine dans l’Hexagone, cinq en Bretagne, qui pourrait donné du poids à EELV à l’assemblée nationale, ils espèrent une quinzaine d’élus, mais qui les fait clairement reculer sur le plan du « courage politique » et de la cohérence idéologique.

Et maintenant ?

Certains opposants au projet d’aéroport se demandent clairement ce que va faire EELV au sein de la lutte contre le projet et même au sein de la coordination anti-aéroport, soit. Ce qu’on sait c’est que contrairement à ce que nous disait EELV jusque là, il n’y a donc aujourd’hui plus aucune perspective électorale en 2012 qui permettrait de stopper les chantiers de l’EPR et de NDDL. De même, Jean-Luc Mélenchon, autre candidat à l’élection présidentielle, qui n’a pas souhaité prendre une réelle décision sur le nucléaire « en proposant un référendum “,  ne s’est toujours pas prononcé sur le sujet de l’aéroport, alors que sa formation politique, le Parti de Gauche, est bien un membre actif de la coordination anti-aéroport. En fait rien d’étonnant quand on sait que le candidat du Front de Gauche fait aussi campagne pour le vieux PCf farouchement favorable à l’aéroport, autant qu’au nucléaire.

"Le dossier de l'aéroport avance tranquillement à Notre-Dame-des-Landes"
“Le dossier de l’aéroport avance tranquillement à Notre-Dame-des-Landes”

Si le chantier de l’EPR est bien entamé, celui de l’aéroport ne l’est pas. Le champs politique (entendez celui des élus) témoigne aujourd’hui de son incapacité à proposer une solution, reste donc le champ juridique et l’opposition sur le terrain. Les différents recours portés par les opposants n’ont pour l’instant pas réussi à empêcher la marche forcée vers les travaux et la destruction du bocage de Notre-Dame-des-Landes. José Bové, représentant EELV à Paris a déclaré « que si le PS s’obstinait il allait à l’affrontement », que « s’il le faut il faudra aller vers l’illégalité » qu’EELV « sera là pour s’opposer physiquement aux bulldozers de Vinci ». Si certains espèrent encore une solution juridique pour arrêter le chantier de NDDL, notamment sur le dossier des zones humides, elle n’est envisageable que dans le cas où elle représentait une porte de sortie pour le gouvernement centrale face à une opposition massive et directe sur le terrain. Au vue des positions de chacun on ne voit pas d’autre possibilité d’arriver à un abandon du projet. Nous attendons donc d’EELV qu’il s’inscrive dans le cadre stratégique esquisser par leur représentant à Paris, tout comme nous ne doutons pas désormais que nous reverrons régulièrement José Bové à Notre-Dame-des-Landes pour « s’opposer physiquement » aux bull de Vinci ou aux forces militaires qui occupe la zone.

Nucléaire, Aéroport, OGM, etc … démocratie et autodétermination !

La mascarade des élections présidentielles, dont la campagne commence à peine, nous montre à quel point ce processus s’écarte d’un vrai contrôle démocratique des décisions par la population. Revendiquer le droit à l’autodétermination du peuple breton, de posséder son propre pouvoir démocratique et législatif dans le cadre d’une Bretagne réunifiée, c’est construire les outils institutionnels qui pourront nous permettre de mettre en place une industrie énergétique non polluante et débarrassé du nucléaire français, de dépasser les vœux sans effet du Conseil régional pour interdire réellement les OGM sur notre territoire, de changer les processus de décision qui impose un mode d’aménagement et de développement déséquilibré et injuste de la Bretagne.

Gwall laouen omp o kinnig deoc’h an destenn skrivet gant  komiteou Breizhistance ha kevrennoù an NPA e departamant Ill-ha-Gwilen. Voterien bro Felger, Sant maloù ha Roazhon a c’hello eta reiñ o mouezh e miz Meurzh da dud a zifenn gwirioù al labourerien hag ur sav-poent disheñvel diwar-benn emdroadur an ensavadurioù amañ e Breizh.

Kavout a reoc’h ivez roll an dud a lak o anv war 10 kanton (mar plij !) evit poent. En deizioù e vo gouvezet pesuert mod e tro an traoù eus tu Bro Naoned e lec’h ma vo ivez izili Breizhistance e-barzh ar jeu.

Nous sommes heureux de vous présenter le texte d’accord entre les comités Breizhistance et les sections NPA du département d’Ille et Vilaine . Les électeurs du pays de Fougères, Saint Malo et Rennes pourront donner leur voix en mars à des gens qui défendent les droits des travailleurs et défendent un autre point de vue sur l’évolution des institutions ici en Bretagne.

Vous trouverez aussi la liste des candidats sur 10 cantons pour l’instant. Dans les jours qui viennent nous saurons ce qu’ile en est en pays Nantais où les membres de Breizhistance seront aussi de la partie.

Un lodenn eus an dud a lak o anv/une partie des candidats
Un lodenn eus an dud a lak o anv/une partie des candidats

Les 20 et 27 mars prochain, se dérouleront des élections cantonales. Dans plus d’une dizaine de cantons d’Ille et Vilaine les électeurs pourront porter leur suffrages sur les candidats de la gauche radicale : ceux et celles de Breizhistance Indépendance et Socialisme et du Nouveau Parti Anticapitaliste qui pour ces élections proposeront ensemble une alternative démocratique.

Ces élections interviennent dans un contexte particulier à bien des égards :

1) Elles auront lieu juste après la plus importante et populaire lutte sociale depuis 15 ans, celle due au refus de l’allongement du temps de cotisations, pour le droit à la retraites pleine et entière à 60 ans. Des millions de salariés, comme partout en Europe, ont manifesté pour refuser ce recul social dicté par le Patronat et le FMI. A cœur de cet affrontement les militants de la gauche radicale ont été actifs et ont milité pour la grève reconductible.

De ce point de vue ce sont des candidatures de lutte et de résistance à la politique antisociale du gouvernement central de l’UMP qui applique mot pour mot le programme du MEDEF. Nous savons qu’après les retraites, Sarkozy s’attaquera encore à la sécurité sociale, au droit aux indemnités pour les chômeurs, aux services publics de proximité, d’éducation, de santé, de transports. Nous voyons tous les jours des coups tombés sur les précaires contraints de squatter, sur les demandeurs d’asile, mais aussi les syndicalistes et militants politiques poursuivis pour leurs activités.

Ces candidatures s’inscrivent aussi dans le soutien aux luttes des femmes pour leurs droits pour que l’on obtienne enfin une égalité réelle à tous les niveaux entre hommes et femmes.

Nos candidatures s’opposeront au Front National de Marine Le Pen, et à tous les candidats d’extrême-droite qui, surfant sur la crise, veulent rendre les immigrés responsables, alors que seuls les capitalistes (parce qu’ils sont toujours à la recherche du profit maximum) sèment misère et injustices sociales.

Enfin, alors que 2010 a été l’année la plus chaude sur  la planète depuis des siècles, nos candidatures lieront luttes sociales et luttes écologiques .Le capitalisme par sa recherche  du profit broie non seulement les Hommes mais aussi notre planète, il ne peut, comme les libéraux le pense être repeint en vert. Nous défendrons donc l’idée d’une écologie radicale rompant avec ce système.

2)Tout  en continuant à défendre des mesures qui ne rentrent pas dans les compétences actuelles du conseil général (interdiction des licenciements, lutte contre la précarité en faisant du CDI la norme, Smic à 1500 euros net, création d’un service bancaire unique sous contrôle de la population, annulation de la dette, défense et développement des services publiques,…), ces candidatures s’inscrivent dans un contexte local.

A] Des candidatures au service des luttes actuelles et à venir:

-En soutien aux salariés licenciés (GrassValley, Téléperformance, Vistéon…)

-Pour la défense des hôpitaux publics

-Contre la construction de l’aéroport de Notre Dame des Landes

-En opposition au nucléaire civil et militaire et à la ligne THT.

-Pour l’occupation des logements vacants et la réappropriation d’espaces collectifs au service des luttes (Réquisition des logements vides, opposition à l’expulsion de la maison de la grève, pour de  nouveaux locaux syndicaux…)

-En soutien aux migrants, aux sans papiers, aux demandeurs d’asile qui fuient la misère et la guerre des capitalistes et qui ici doivent éviter les contrôles de police tout en cherchant un toit.

-Pour le maintien d’une agriculture paysanne et contre les OGM qui s’implantent autour de nous malgré la défiance populaire.

B] Nos propositions pour le département.

– La fin de toutes les  subventions publiques aux collèges privés confessionnels

-Cessation des subventions aux entreprises

-Une politique salariale décente au Conseil Général: titularisation de tous les précaires, augmentation immédiate de tous les salaires de 300€, embauches à hauteur des besoins.

-Gratuité des selfs des collèges qui se fourniront au maximum chez les petits producteurs biologiques locaux.

-Nous affirmons notre refus de la casse des conventions collectives et du droit du travail par le recours à des contrats comme le Revenu Minimum d’activité (RMA) ou des dispositifs type Revenu de Solidarité active (RSA). Ce n’est pas le  rôle des collectivités territoriales de compléter les revenus des salariés, mais c’est par l’action  collective des travailleurs que nous gagnerons un revenu salarial décent pour toutes et tous.

-Le soutien à une politique cohérente prenant en compte la diversité linguistique présente dans le département (langue bretonne et gallo) ce qui passe par un soutien effectif pour développer l’enseignement en breton maternelle, primaire et secondaire et qui sous-entend d’accompagner la création d’un collège Diwan. Le département d’Ille et Vilaine est le seul département de Bretagne (Loire Atlantique incluse)  à ne pas avoir ce type d’établissement.

-Imposer le monopôle public dans les champs de compétence du conseil général, ce qui passe par la dénonciation des délégations de service public et des concessions, notamment dans le cadre de l’action sociale départementale.

-la gratuité pour les transports dépendant du CG répondant en cela à une exigence sociale et écologique

3) Enfin ce scrutin intervient juste avant la mise en pratique de la réforme territoriale du gouvernement UMP qui va aggraver les inégalités entre les grands centre urbains (Rennes, Nantes) et les espaces ruraux. Elle va accentuer la compétition entre les territoires et la concurrence entre les villes par la mise en place d’assemblées territoriales d’ici 2014 renforçant le poids des métropoles et accentuant les disparités

Logo-BreizhistanceFace à cela la gauche molle (PS, PC, PRG)  n’a rien à proposer ! Elle s’oppose à la réforme dans les paroles mais est pour le maintien du statu quo institutionnel actuel qui ne garantit pas non plus une juste répartition des biens, des investissements,  des services, des richesses ni un juste accès aux transports, à la culture, à l’emploi et à l’éducation. Pire ! Ici en Bretagne partout où elle est aux commandes (Villes de Rennes, Rennes Métropole, Conseil Général, Conseil Régional…) elle participe au mouvement de gentrification (phénomène urbain d’embourgeoisement ) pour rendre l’axe interurbain Saint-Malo/Rennes/Nantes attractif et compétitif dans le cadre de l’économie de marché et de compétition entre territoires. Cela passe par un soutien au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, à divers projets de rénovation  (comme celui du quartier gare à Rennes), d’opération bling-bling comme le projet de palais des congrès ou d’hôtels de luxe à Rennes ou encore le forum Libération, le soutien sans faille à la LGV (avec la complicité des élus verts/UDB de l’ancienne mandature au conseil régional ). Cela aura comme effet de pousser les plus modestes d’entre nous (la majorité !) vers des zones oubliées de l’état et de ses services sans qu’aucune collectivité locale faute de moyen puise compenser ces absences, cela à comme effet de vider les centre villes des revenus modestes, de faire monter le prix des loyers, de réduire le nombre de terres cultivables (car il faudra bien étendre les zones urbaines une fois que l’on aura virer les pauvres des centres-villes), de concentrer les équipements culturels de prestiges dans les centres  villes, de construire une façade orientale de la Bretagne détenant tous les pouvoirs obligeant  le centre et l’ouest de la péninsule à quémander des investissements.

De plus par son refus de rompre avec le système capitaliste en place, en acceptant le cadre de l’économie de marché, en défendant l’Europe libérale, voir pire, en ayant comme dirigeant, un des leurs à la tête du  FMI  (qui impose au  tiers-monde, plutôt que d’annuler la dette, et à tous les peuples d’Europe une cure d’austérité sans précédant notamment en Grèce, au Portugal et en Irlande), le PS et ses alliés ne propose pas de véritable alternative. De ce point de vue, nous affirmons notre indépendance totale vis-à-vis des sociaux-libéraux, et nos élus ne peuvent faire partie d’une majorité avec ceux-ci.

Nous affirmons que d’autres choix sociaux, économiques  sont possibles. Nous affirmons aussi que le peuple et les travailleurs de Bretagne doivent pouvoir choisir, en se déterminant librement, un autre modèle institutionnel social et démocratique permettant d’imposer d’autres choix profitant à la majorité et non à une minorité privilégié. Affirmé, qu’une vraie gauche, radicale anticapitaliste véritablement socialiste existe !

C’est le sens de nos candidatures qui sont ouvertes aux citoyens et organisations qui partagent cette base politique

NPA 35 et Breizhstance IS pays de Rennes et Fougères.

logoNPA


Canton Titulaire Suppléant-e
FOUGERES SUD Françoise Dubu Christian Georgeault
ST BRICE EN COGLES Charline Gatel Pascal Laizé
HEDE Pierre Chapa Gwenola Ermel
LIFFRE Yohan Colas Jeanne Duchène
RENNES CENTRE Morgane Cotten David Ruaud
RENNE CENTRE OUEST Corentin Lemonnier Anne Trémion
RENNES LE BLOSNE Yves Juin Anne Reminiac
RENNES SUD EST Gaël Roblin à confirmer
RENNES NORD Valérie Faucheux Flavien Migniau
ST MALO SUD Bertrand Buée Armelle Brière