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Le sous-préfet du Morbihan vient d’annoncer qu’il engagera des poursuites judiciaires suite à la manifestation contre le racisme et le fascisme du samedi 19 décembre à Pontivy. Soulignons que le laquais de la république française Mikaël Doré n’a pas attendu pour appliquer la répression réclamée par le site ultra racialiste et antisémite ” Breiz Atao”  qui exigeait de l’état français qu’il réprime les antifascistes. Vous pourrez lire ici un compte rendu de la manif de Pontivy. Nous invitons chacun à se tenir informer pour se solidariser avec les camarades qui seront poursuivis et pour monter d’autres mobilisations contre le fascisme et  l’état d’urgence à Pontivy et ailleurs.

Bretagne info.

Nous étions 350 samedi 19 décembre à défiler contre l’extrême-droite dans les rues de Pontivy. Une réussite antifasciste d’autant plus remarquable que tout avait été fait pour perturber l’organisation de cette manifestation, interdite par la préfecture une semaine avant la date prévue pour des raisons peu convaincantes (le samedi après-midi, jour de marché de Noël). Cette interdiction, visant à ne pas perturber l’ordre municipal, nous a interpellé-e-s par le message politique qu’on pouvait y voir : alors que les fascistes d’Adsav peuvent défiler en toute impunité à Pontivy et appeler à tuer les migrant-e-s, les antifascistes se voient censuré-e-s !. Notre réponse devait pourtant être à la hauteur de la gravité des évènements de Pontivy du 14 novembre dernier. Malgré l’interdiction de manifester, nous avons pris la rue et scandé nos slogans contre l’extrême-droite et pour une Bretagne ouverte, internationaliste et solidaire ! On notera une présence massive des militant-e-s anticapitalistes venu-e-s de toute la Bretagne, et des candidat-e-s de Bretagne en Luttes pour les élections régionales ! C’était en effet l’occasion de montrer que notre programme se réalise avant tout dans la rue, dans les luttes, pour combattre frontalement les idées nauséabondes de l’extrême-droite.
L’ambiance était pacifiste et festive, avec une batukada, de la convivialité,  et malgré une présence provocante de gendarmes mobiles nous interdisant l’accès au centre ville, nous nous sommes quand même imposé-e-s dans la rue. Au milieu de la manifestation, des camarades du collectif antifasciste ont pris la parole pour dénoncer les agissements d’Adsav et appeler à la révolte contre toutes les idées racistes et réactionnaires. La forte présence militante, le déroulé de la manifestation et le rappel même de notre droit à manifester, état d’urgence ou pas, ont permis d’apporter aux exactions des fascistes une réponse massive, soudée et sans compromis. Antifascistes, tant qu’il le faudra !

Photo NPA 35.

Le communiqué de l’assemblée antifasciste de Pontivy  sur Rennes Infos.

Dans un article du Lab’ d’Europe 1 on apprend que Marc Le Fur, candidat des républicains et du centre est surnommé « Le Führer » par ses alliés centristes de l’UDI qui pour justifier cet excès verbal évoquent son autoritarisme.

En effet, ils lui reprochent d’avoir tranché seul sur les places attribuées aux centristes de cette formation sur la liste de droite aux régionales.

Voilà qui écorne un peu l’image de celui qui cherche à se faire passer pour un gentil héritier du centre-droit breton loin des excès nationalistes sarkozystes et de l’image déplorable de la très à droite ex-UMP.

Mais d’autres éléments que le qualificatif dont l’ont affublé ses alliés semblent accréditer que Marc Le Fur est plutôt à classer dans la case « droite-extrême » que gentil « démocrate-chrétien ».

Rappelons d’abord avec quel engouement celui ci s’était embarqué dans la campagne de haine homophobe contre le mariage pour tous il y a deux ans, aux cotés des obscurantistes les plus radicaux et de l’extrême-droite. Cela s’était achevé par cette scène hallucinante où Marc Le Fur en avril 2013 gifle un policier au point de lui faire tomber son calot devant l’assemblée nationale à Paris. Ce qui ne lui vaudra qu’un rappel à l’ordre de l’Assemblée (sans procès verbal). On peut légitimement se demander quelle peine aurait été infligée pour le même geste à un jeune excédé par les contrôles au faciès de la police républicaine.

D’autres se rappellent que Marc Le Fur, dans la même période, s’est fait remarquer pour avoir déposé un projet de loi pour la dissolution des collectifs antifascistes. Et ce dans un contexte pour le moins trouble et funeste qui intervenait après l’assassinat à Paris par des fascistes d’un jeune brestois libertaire et antifasciste nommé Clément Méric, ce qui avait abouti à la dissolution de deux groupes de l’extrême-droite la plus radicale. Une initiative sans lendemain mais où on retrouve la signature de Marc Le Fur aux cotés de celles des plus droitiers membre de l’ex-UMP comme Thierry Mariani et Meyer Habib.

Comme le rappelle Gael Roblin dans son lexique politique radical de Bretagne, les collectifs antifas «n’ont aucune existence juridique et leurs militants n’ont jamais assassinés qui que ce soit. En Europe de l’Ouest : ce sont des dizaines de jeunes Clément Méric qui ont perdu la vie dans des affrontements avec l’extrême-droite. ».

D’autres archives pourraient bien écorner l’image modérée que cherche à se donner Marc Le Fur, comme cette vidéo où on le voit se délecter du soutien de la racialiste et suprémaciste blanche Nadine Morano lors d’élections en 2012.

C’est sans doute cet ensemble de faits qui a menée la fachosphère bretonne, Breizh info ou Breiz Atao, et l’islamophobe halluciné Ronan Le Gall (porte-parole du groupuscule Adsav) a faire part de leur préférence pour Marc Le Fur pour le scrutin régional. CQFD.

La Gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) appelle à participer à la manifestation du 22 Novembre à Nantes et au Marathon contre l’acharnement judiciaire le 7 décembre.

La manifestation du 22 Novembre, organisée à l’appel de différents comités opposés au projet d’aéroport, vise avant tout à dénoncer l’acharnement répressif et les dispositifs policiers et judiciaires mis en place à la suite de la manifestation nantaise du 22 Février2014.

En effet, ce jour là a vu à Nantes la plus imposante mobilisation contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, 50 000 personnes, en même temps qu’un déploiement policier jamais vu dans la cité des duc de Bretagne. La conséquence en a notamment été les mutilations irrémédiables de plusieurs manifestants par la police et les gendarmes.

Entre temps, la mort de Rémi Fraisse est survenue, remettant clairement en cause l’utilisation de certaines armes dangereuses par la police et appelant à dénoncer plus vivement l’engrenage répressif mis en place par l’État français.

Dans cette logique de criminalisation et d’acharnement contre les luttes populaires, près d’une dizaine de personnes ont été arrêtées, poursuivies et condamnés à de la prison ferme dans les semaines qui ont suivi la manifestation. Les motifs sont souvent sans communes mesures avec la gravité des condamnations, un an ferme pour avoir lancé un fumigène, par exemple.

Face à ces condamnations aberrantes des « bouc émissaires » du 22 février, il est donc proposé le samedi 22 Novembre de se mobiliser à 14h devant le palais de Justice et de remettre des « lettres d’auto-dénonciations » au procureur, dont vous trouverez un exemplaire ci-joint.

Une répression politique

La disproportion des condamnations politiques et judiciaires, entre les actions d’organisations patronales agricoles et les réponses de la rue à l’homicide de Rémi Fraisse, témoigne clairement du caractère politique de la répression.

En refusant, après 8 mois de prison et malgré une promesse d’embauche, l’aménagement de peine du militant Enguerrand Delanous (condamné suite à la manifestation du 22 février), le procureur de la république, alors qu’il avait requis 6 mois lors du procès, se déjuge lui-même et exprime le caractère politique de cet acharnement judiciaire.Il est parfaitement clair qu’Enguerrand est maintenu en détention par ce qu‘il reste fidèle à ses engagements anti autoritaire, antifasciste, libertaire, anticapitaliste comme  en témoignent ses nombreuses prises de position depuis la prison et sa présence en tant que détenu politique sur la liste NPA-Breizhistance aux dernières élections européennes.

La Gauche Indépendantiste bretonne appelle donc à participer au « Marathon contre la prison » organisée par son comité de soutien le samedi 7 décembre à Nantes.

Cet article est tiré du site des Amitiés Kurdes de Bretagne, association animée par des Bretons et des Kurdes et qui oeuvre depuis bien longtemps en faveur des droits du peuple Kurde.

La gauche Indépendantiste Bretonne se joint comme de nombreuses organisations à la mobilisation qui aura lieu le 1er novembre en faveur de la résistance Kurde de Kobane. Pour nous les forces auto-organisées au Kurdistan constituent la seule alternative à la barbarie fasciste de l’état islamique mais aussi à l’impérialisme Turc et Étasunien et à la dictature des El Assad en Syrie, une alternative d’émancipation nationale pour le peuple kurde mais aussi une force de transformation sociale et d’émancipation féministe.

Outre le rendez vous de Rennes (11H place du colombier), il y aura des rassemblements le même jour à :

– Douarnenez : 12h aux halles
– Nantes : 16h Place Royale

Soyons nombreux aux cotés du peuple Kurde !

1er novembre : journée mondiale pour Kobanê

Depuis le 15 septembre, l’organisation terroriste qui se fait appeler l’Etat islamique (EI) mène de vastes offensives contre Kobanê (Ain al Arab), l’un des trois cantons autonomes kurdes du Rojava (Kurdistan de Syrie). Malgré la mobilisation et la résistance acharnée des YPG (Unités de Protection du Peuple du Rojava) et des YPJ (Unités de femmes combattantes), les djihadistes se sont emparés d’une soixantaine de villages autour de Kobanê, quasiment encerclée, tuant des civils et provoquant l’exode de milliers de personnes. C’est pour défendre leur terre et leurs valeurs que les Kurdes de Kobanê combattent. C’est aussi pour sauvegarder un modèle d’organisation de la société civile et politique basé sur une démocratie participative.

La résistance historique de cette petite ville a ému le monde entier et a redonné espoir à tout un peuple, et, au-delà, à tous ceux et à toutes celles qui, dans le monde entier, luttent pour plus de démocratie et contre l’obscurantisme. Le combat pour la défense de Kobanê revêt donc une dimension symbolique internationale. Sous le slogan « Kobane n’est pas seul » (Kobane is not alone), des manifestations auront lieu le 1er novembre à Paris, Marseille, Rennes, Strasbourg, Bâle, Cologne, Hambourg, Berlin, Brême, Francfort, Nuremberg, Freiburg, Stuttgart, Oslo, Stockholm, Göteborg, Copenhague, Vienne, Athènes, Nicosie, Londres, La Haye, Bruxelles, Helsinki, mais aussi en Amérique latine, aux Etats-Unis, au Japon, en Inde et au Pakistan.

Les Kurdes de Bretagne, les militants des forces politiques, syndicales et associatives, les Rennais et les Rennaises sont invités à se rassembler à Rennes ce samedi 1er novembre :

  • 11h : rassemblement dalle du Colombier.
  • 11h30 : marche dans les rues de Rennes.
  • 12h30 : arrivée place de la Mairie. Prises de parole. Dislocation

Les Alternatifs, le NPA 44 et la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) défileront côte à côte samedi 28/06 dans les rues de Nantes à l’appel du collectif 44 = BZH.

Nous invitons nos adhérents et sympathisants à venir en nombre pour s’opposer à la réforme territoriale du gouvernement de Manuel Valls qui méprise visiblement l’avis des populations concernées.

Au mépris démocratique s’ajoute le mépris social d’une réforme qui va précariser davantage les travailleurs des collectivités territoriales et accélérer la casse des services publics.

Nous réaffirmerons que le peuple et les travailleurs de Bretagne ont le droit de librement choisir leur cadre institutionnel et droit à l’unité  territoriale pour construire un autre modèle social, économique et environnemental. C’est pourquoi nous soutenons pleinement les revendications des organisateurs en matière de référendum.

Nous constituerons un cortège anticapitaliste affirmant le droit à l’autodétermination et à la démocratie autour d’une banderole unitaire  “De Brest à Clisson c’est nous qui décidons ! Démocratie Autodétermination !”.

 

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Er Rouantelezh-Unanet evel un tammig e pep lec’h en Europa e klask kilstourmerien a bep seurt, gouennelourien ha faskourien lakaat bec’h war an divroidi a vije kablus deus an enkadenn ha deus holl diaesterioù labourerien ar c’hevandir.

Setu ma klask ar strollad UKIP (United Kingdom Independence Party/Strollad evit Rouantelezh-Unanet Dizalc’h) ober e vad eus an aergelc’h se evel ma ra an FN er c’hwec’hkorn da skouer.

An hevelep prezegenn pe dost a vez dalc’het gant an daou strollad : dispriz an estranjourien, ar repuidi ekonomikel (dreist-holl ar vuzumalned), tagañ ensavadurioù Europa, ha kanañ meuleudioù oad aour an trevadennoù hag an impalaerezhioù kozh. Hep ankouaat, anat deoc’h, derc’hel kaozioù disprizius diwar-benn ar maouezed hag an heñvelreizhidi.

Boaz e vez ar vretoned da glevet Marine Lepen pe he zad tagañ hor yezh pe difennourien an disterañ galloud politikel e Breizh kar e lakafent en arvar unvaniezh sakr ar Frañs peurbadus.

An UKIP deus e du a embann faro pegen pouezus eo difenn ar « Britishness » hag identelezh ar rouantelezh e-lec’h ma vez taget. Da lavarout eo : e Skos gant an dizalc’hourien hag e hanternoz Iwerzhon.

Gouez d’ar sontadegoù e c’hellfent rastellaat un niver uhel-tre a vouezhioù e dilennadegoù Europa.

Diaesoc’h e vo ar jeu er Skos moarvat.

Pa ouezer ne chom nemet ur c’hannad gant mirourien Londrez e Skos, enebourien daonet frankiz ar vro anezho, ez eo sklaer e vo ret d’an UKIP poaniañ war an dachenn evit bezañ degemeret kenkoulz e bro Alex Salmond. Disfi bras zo gant Skosiz ouzh an dud a vez ken prim o taoulinañ dirak galloud Londrez hag oc’h azeuliñ dirak dismantroù ur rouantelezh o deus c’hoant bras da guitaat.

Nigel Farage, penn listennad roll an UKIP evit mouezhiadegoù dibenn miz Mae a oa gortozet e Edinburgh d’ar Gwener 9 a viz Mae.

Tost da 500 den a oa deuet dirak ar sal e lec’h en doa gellet Nigel Farrage kaozeal dirak un nebeud tre a dud (un daouzek bennak !) ha kement mañ a drugarez d’ar polis a vire ouzh ar vanifesterien drouzus da vont pelloc’h. 500 den deuet diwar atiz an talbenn anvet Radical Independence Campain ha Strollad Sokialour Skos (SSP dizalc’hourien an tu-kleiz pellañ). Ur framm politikel an hini eo ar RIC evit strollañ ar sindikalourien, ar gwregelourezed, difenourien gwirioù mab-den, komunourien ha sokialourien a zifenn mennozh Skos dizalc’h en ur embann o c’hoant a justis sokial.

Un digarez brav eo bet evite avat a-benn adembann ez eo stag an daou stourm hag evit dizkouez n’eo ket degemeret mat broadelourien ha faskourien an UKIP e douaroù ar « Rouantelezh » a zo sañset bezañ unanet, ha kabaliñ war an dro evit ma vo votet “YA” da vare ar referandum a vo dalc’het d’an diskar amzer e  Skos.

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A la veille de la manifestation de Nantes en faveur d’une Bretagne réunifiée  nous tenons à renouveler notre invitation aux syndicalistes, féministes, et acteurs des mouvements sociaux à défiler  dans le cortège anticapitaliste qui se constituera à 14H30 devant le magasin Go Sport Place de Bretagne.

Nous tenons à informer le plus grand nombre qu’outre le soutien des camarades de Republican Sinn Fein (Irlande) ,  Yr Aflonyddwch Mawr » . (Pays de Galles) nous avons reçu en soutien des l’organisation de jeunesse de la Gauche Asturienne DARREU.

Par ailleurs, nos camarades de l’organisation révolutionnaire Occitane Libertat et de la Gauche Indépendantiste catalane (C.U.P) défileront à nos côtés.

Nous réaffirmons notre entière solidarité avec les organisateurs de la manifestation en partageons leurs préoccupations quant à la présence de provocateurs fascistes.

Enfin nous souhaitons réaffirmer au moment ou certains politiciens parlent d’Assemblée de Bretagne ou placent encore des espoirs dans les éventuelles réformes territoriales du gouvernement central que comme en Ecosse ou en Catalogne nous ne pourrons espérer des avancées significatives en faveur du droit à l’autodétermination que si nous savons porter ces revendications à travers des initiatives locales ( référendums organisés localement ) et non en quémandant ou marchandant  quoique ce soit auprès de Paris.

La liberté ne se quémande pas, elle se prend !

Breizh Dieub ha sokialour !

A l’appel du NPA, de l’organisation « Ensemble » et de la Gauche indépendantiste (Breizhistance-IS), une centaine de personnes se sont rassemblées à Saint-Malo ce mercredi 12 mars place de la Gare à l’occasion d’un apéro-dazibao contre la tenue du meeting du FN pour les élections municipales 2014. La Gauche indépendantiste tient à remercier tous les participant-e-s à ce rassemblement.

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Pierre Chapa pour le NPA et Fabris Cadou de la Gauche indépendantiste ont pris la parole pour dénoncer  tout à tour  la tête de liste locale FN Jean-Louis Robin, membre éminent de Civitas, la même organisation qui défile dans les rassemblements contre le mariage pour tous en scandant des slogans tels que “y’a bon Banania, y’a bon Taubira..” , le discours fascisant et nauséabond du Front National et la banalisation du FN à l’approche des échéances municipales. En effet, hormis les 3 organisations citées précédemment, aucune autre organisation politique, syndicale, associative de la gauche malouine n’a officiellement fait le déplacement alors même qu’elles avaient sollicité par nos camarades du NPA. On peut d’ailleurs s’étonner de cette absence publique d’une partie de la gauche malouine (PS, PG, EELV, PCF, PRG, CGT, CFDT, ATTAC,….) puis s’indigner de cette stratégie politique dangereuse adoptée par ces mêmes organisations qui a pour conséquence de rendre le FN et tout autre organisation d’extrême-droite qui en découle, plus acceptable au jeu de la démocratie. Alors que le président du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon parlait de « reprendre la rue » face à l’extrême-droite, son organisation ne répond finalement pas à l’appel lorsque l’occasion se présente. 

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Tant que l’extrême-droite menace, la Gauche indépendantiste quant à elle, appellera toujours aux rassemblements populaires et prendra part aux mobilisations antifascistes comme celle à venir du 14 mars à Fougères où nous donnons rendez-vous à celles et ceux se reconnaissant dans le combat public antifasciste à 18h place Aristide Briand.

LA GAUCHE INDEPENDANTISTE.

 

Nous publions ci-dessous un communiqué de la Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS).

La Rédaction.

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Demain 12 mars, le Front national tiendra un meeting public à St Malo dans le cadre de la campagne des élections municipales. Nicolas Bay, secrétaire général adjoint du Front National et directeur de la campagne des élections municipales sera présent en compagnie de la tête « Saint Malo Bleu Marine » Jean-Louis Robin.

Ni Le FN, déguisé ici sous l’appellation « Rassemblement Bleu Marine » ni aucune autre organisation d’extrême droite n’ont jamais été les bienvenus en Bretagne. Chaque fois que l’extrême-droite a été présente publiquement en Bretagne depuis le début de la campagne électorale des municipales 2014, la Gauche Indépendantiste a œuvré sans compter à la mobilisation aux côtés des collectifs antifascistes, des organisations libertaires, du NPA à la mobilisation contre les idées néo-fascistes nauséabondes du Front National : en novembre 2013 à St-Aubin-du-Cormier lors de la venue de Marine Le Pen, à Rennes et à St Brieuc, Nantes le mois dernier à l’occasion de réunions publiques de candidats frontistes.

A l’occasion du meeting FN à St Malo demain mercredi 12 mars, la gauche Indépendantiste se joint à l’appel du NPA qui avait proposé à toute la gauche politique, syndicale et associative malouine (PS, PG, EELV, PCF, PRG, CGT, CFDT, ATTAC,….) un rassemblement unitaire contre l’extrême-droite. Hormis “Ensemble” et le NPA aucune organisation ne souhaite visiblement un tel rassemblement. La réponse face aux idées fascistes, racistes, homophobes, capitalistes et d’exclusion du FN doit être unitaire. C’est pourquoi nous dénonçons avec force l’attitude des organisations précitées faisant ainsi le jeu de l’extrême-droite. De tels agissements banalisent le Front National qui n’est pas et qui ne sera jamais un parti comme les autres ! Les forces antifascistes doivent le montrer publiquement.

La Gauche Indépendantiste appelle donc l’ensemble de ses sympathisants et adhérents à participer au rassemblement sous la forme d’un apéro-dazibao antifasciste le mercredi 12 mars place de la gare de 18h à 19h à St Malo tout comme nous appelons à prendre part au rassemblement  le vendredi 14 mars à 18h place Aristide Briand à Fougères pour protester contre la tenue d’une réunion publique du Front National à Fougères.

Le bureau politique de la Gauche Indépendantiste.

La Gauche Indépendantiste Bretonne s’est toujours engagée dans la lutte contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Nous l’avons toujours dit ce projet est dépassé, mal situé, destructeur et traduit cette tendance qu’ont beaucoup d’élus locaux à placer nos richesses naturelles dans les mains de la finance et de multinationales. Est-il encore utile de rappeler que la concession de l’aéroport de NDDL a été donné à Vinci ?

Depuis l’automne 2012, avec les premières tentatives d’évacuation de la zone de construction (rebaptisée Z.A.D, zone à défendre, par les opposants) , la lutte a pris une dimension européenne. Elle s’est amplifiée et est aujourd’hui à un tournant, notamment depuis les autorisations de travaux concernant les espèces animales, signées fin décembre 2013 par le préfet. 

Si nous voulons préserver notre terre à Notre-Dame-des-Landes et mettre à bas la collaboration étatique avec le grand capital nous devons manifester en masse le 22 février à Nantes !

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Aurions-nous songé il y a 10 ans que le principal promoteur politique de ce projet, alors maire de Nantes et contre lequel nous nous battions, serait aujourd’hui le chef du gouvernement français ! Ce gouvernement dirigé par le Parti “Socialiste” qui avec le renfort de ses alliés écologistes d’EELV cherche à imposer par la force et coûte que coûte la lubie de l’ancien maire nantais, Jean-Marc-Ayrault.

Les confrontations directes ayant eu lieu avec les forces de l’ordre à Rennes, lors d’une manifestation contre la tenue d’un meeting du FN à la  salle de la Cité, symbole de la l’histoire ouvrière, le 8 février 2013 ou le 15 février 2013  à Brec’h lors d’une manifestation des « Bonnets Rouges », font écho aux révoltes qui ne cessent d’éclater ces derniers temps partout en Europe. Elles traduisent elles aussi un moment critique de nos sociétés. D’un côté, discriminations et réflexes liberticides accompagnent une dépossession collective de l’économie au profit de la finance internationale, de l’autre résistantes et résistants essaient d’inverser la tendance en tentant d’inventer de nouveaux modèles de solidarité, de reprendre possession de nos moyens de production économique, d’en inventer de nouveaux à dimensions humaines et capables de répondre au défit climatique et à l’appauvrissement des ressources.

Dans ces moments, tout le peuple breton doit être mobilisé de Ouessant à Clisson pour déterminer la voie qu’il souhaite prendre ! Comme à Plogoff, comme au Carnet nous avons toujours gagné ! Nous avons gagné parce que nous avons lutté !

La Gauche Indépendantiste appelle l’ensemble de ses adhérents et ses sympathisants à manifester samedi 22 février à Nantes à partir de 13h devant la préfecture pour en finir avec le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et imposer un autre choix de société !

 

Luttez à nos côtés en pays de Rennes !

 

La Gauche Indépendantiste.