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Le mouvement de contestation, aux revendications diffuses, qui touche la Bretagne depuis plusieurs semaines bénéficie d’une sympathie croissante de multiples acteurs économiques et politiques. Ce mouvement est largement présenté et relayé comme un soulèvement populaire breton opprimé fiscalement par un Etat centralisateur installant encore plus la Bretagne dans une crise économique profonde.

S’il est vrai que la domination institutionnelle exercée par l’Etat jacobin nuit à l’émancipation économique et politique de la Bretagne, il ne faut pas se laisser aveugler par les intérêts économiques opportunistes revendiqués par certains acteurs de la contestation, au premier plan la FDSEA et nombre de grands patrons licenciant leurs employés sur l’autel des profits. Sous couvert de défense de l’économie de la Bretagne, certains acteurs économiques de la lutte, chantres du libéralisme, cherchent à rallier la population bretonne à leur cause capitaliste et productiviste. Ce processus de ralliement se traduit par les multiples soutiens politiques de droite et d’extrême-droite, bretonne ou française,apportés aux Bonnets Rouges, aux travers des différents réseaux sociaux aussi. Or, derrière cette dite solidarité, il faut bien avoir à l’esprit le paramètre opportuniste dans la prétendue lutte pour la pérennité de l’économie bretonne.

Il est désormais acquis et reconnu par le biais de nombreuses enquêtes d’opinion, que les Bretons montrent un très fort attachement à leur langue, leur culture, leur histoire et tout autre élément constitutif de notre identité. Il faut certainement y voir un lien dans  la forte approbation du peuple breton envers le mouvement de contestation.

Le fait de ne pas posséder d’outil institutionnel en Bretagne, doté de réelles compétences législatives et réglementaires,afin d’exprimer de légitimes revendications voit la population et une partie de ses élus contrainte de le faire dans la rue par les manifestations. Nous y reviendrons en conclusion de cette analyse.

Pour autant, cette contestation met aussi en avant l’instrumentalisation de la spécificité bretonne dont le but est la propagation d’idéologies diverses n’ayant aucun lien avec une éventuelle émancipation économique et politique de la Bretagne. Ainsi, nous assistons ici et là, à une récupération honteuse et souvent erronée, des symboles qui font l’Histoire de la Bretagne (Gwenn-Ha-Du, Bonnets Rouges, Anne de Bretagne, etc…) afin d’attirer la sympathie du peuple breton. Ne soyons pas être dupes de cette abusive utilisation !

Cette manipulation est en partie orchestrée par des groupes proches des cercles de pensées néolibérales, antifiscales ou pires encore, par des groupes d’extrême droite. Ni l’extrême droite française par le biais du FN ou de ses sbires duRenouveau Français, ni l’extrême droitebretonne par celui des groupuscules Adsav et Jeune Bretagne, tout aussi racistes et néo-fascistes que leur pourvoyeur de fond du FN,  ne sont parvenus à s’implanter durablement en Bretagne malgré un argumentaire populiste surfant sur la crise économique. Malgré un opportunisme à tout crin à chaque mouvement de contestation remettant en cause un système libéral dont il est l’acteur le plus pernicieux. Le mouvement de contestation actuel en Bretagne n’échappe pas à la règle. Cette récupération honteuse a été affichée par Marine Le Pen qui a arborée le symbole du bonnet rouge sur son profil Twitter alors qu’elle est, rappelons-le, une farouche opposante à toute forme de régionalisme et qu’elle compte de nombreux royalistes dans ses rangs ! Son père quant à lui est apparu coiffé du même bonnet rouge sous l’œil des caméras. Des membres d’extrême droite ont aussi utilisé le symbole des Bonnets Rouges le 11 novembre dernier alors qu’ils conspuaient le président français François Hollande sur les Champs-Élysées à Paris.Nous dénonçons fermementces agissements et devons faire preuve d’une extrême vigilance face au réel danger que représente le vote d’extrême droite lors des élections municipales de mars 2014 et européennes de mai 2014.

C’est pourquoi la contestation populaire en Bretagne ne doit être récupérée pour servir les revendications d’intérêts politiques ou économiques contraire à une émancipation sociale des travailleurs bretons en tant que peuple. Seul le peuple breton pourrait avoir une légitimité à décider de son avenir si la Bretagne était réellement dotée d’institutions démocratiques afin d’en délibérer.

Quelles institutions démocratiques ? Les institutions actuelles, l’Assemblée Nationale française, les Conseils régionaux ou départementaux,produits du modèle centraliste de l’Etat Français, ne répondent pas aux enjeux soulevés par la crise bretonne. Pour obtenir le maximum de souveraineté dans tous les champs politiques et une représentation directe de la Bretagne dans les instances européennes et internationales, seule la création d’un parlement doté de compétences législatives et réglementaires, à l’instar de l’Ecosse, du Pays de Galles, du Pays Basque ou de la Catalogne, permettra de mener une réelle politique de proximité à même de répondre à la périphéricité de notre territoire.

Ces compétences nouvelles devront s’accompagner d’une fiscalité et d’un budget en conséquence afin d’opérer en profondeur les réorientationséconomiques, sociales et environnementales indispensables pour répondre à la crise traversée actuellement par la Bretagne.

 La rédaction de Bretagne-Info.

Dans un article intitulé Vers une nouvelle bataille de Saint-Aubin-du-Cormier ? , la rédaction de Bretagne-Info publiait le 17 octobre dernier l’appel de la Gauche Indépendantiste à manifester samedi à St-Aubin-du-Cormier contre la tenue d’un meeting de Marine le Pen.

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Un collectif d’habitants de St-Aubin-du-Cormier a vu le jour et nous publions ici leur lettre ouverte aux habitants du pays de St-Aubin-du-Cormier, de Fougères et de Bretagne :

Appel du collectif des Saint-Aubinais et des collectifs anti-racismes de Bretagne contre la venue de Marine Le Pen à l’espace communal Bel Air de Saint-Aubin-du-Cormier.

Nous, habitants de St-Aubin-du-Cormier, avons pris connaissance de la tenue d’un meeting organisé par le Front National à Saint-Aubin-du-Cormier.

Marine Le Pen animera un buffet campagnard à l’espace communal Bel air le 26 octobre pour le déjeuner.

Nous manifestons notre opposition et notre indignation.

Accueillir un tel événement dans notre ville, dans le pays de Fougères, dans notre région, entendre résonner les valeurs du Front National ici, NOUS NE LE SOUHAITONS PAS !

Au racisme, à la xénophobie, à l’homophobie, au fascisme, NOUS NOUS OPPOSONS !

Ne laissons pas notre ville et nos campagnes être assimilées à ce parti !

Participez avec nous aux actions suivantes :

Jeudi 24/10 à partir de 9h00, joignez-vous à l’action “homme debout” et relayer la vigie pour exprimer votre indignation, en silence, devant la mairie. Cette action se poursuivra jusqu’à samedi.

–  Samedi 26/10 à partir de 12h00 devant la mairie de Saint Aubin-du-Cormier, prises de paroles des citoyens et collectifs présents autour d’un pique-nique. Grand rassemblement historique et citoyen à 13h30. Manifestation non violente et en musique. Habillez-vous de couleurs vives.

Le Collectif Antifasciste rennais appelle par ce communiqué à se joindre à la manifestation, rejoint par le NPA et  le  syndicat des travailleurs de Bretagne (SLB- Sindikad Labourerien Breizh) qui exprime ici son soutien au collectif d’habitants de St-Aubin-du-Cormier et appelle à défiler contre le FN et l’extrême droite.

 

 

 

 

 

 

Alors que de très nombreuses organisations s’apprêtent à manifester à Lannemezan (Occitanie) devant la prison où est incarcéré Georges Ibrahim Abdallah et ce le samedi 26 octobre prochain, plusieurs organisations politiques et syndicales de Bretagne vous proposent plusieurs rendez vous de solidarité.

-Rassemblement place de la Petite Hollande à 10h30 (Nantes) arrêt T1 Médiathèque
- Participation à la manifestation antifasciste à St-Aubin du Cormier (35)
- Projection-débat d’une interview d’Ahmad Saadat, secrétaire général du FPLP, bar le 1675 (Rennes), 19h

Nous reproduisons ci-dessous le texte parut sur le site de l‘Organisation Communiste Marxiste Léniniste Voie Prolétarienne annonçant les mobilisations de Nantes et Rennes ce même jour.

Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais âgé de 62 ans, arrêté à Lyon en 1984, a été condamné à la réclusion à perpétuité pour des actions revendiquées par les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL). Il entrera le 24 octobre 2013 dans sa 30ème année de détention.
C’est un résistant qui a combattu l’invasion israélienne du Liban en 1978. Il a combattu, notamment comme membre du Front Populaire de Libération de la Palestine, contre l’occupation de la Palestine.
Il a terminé sa peine de sûreté depuis 1999. Son maintien en captivité est un choix politique de l’État français appuyé par Israël et les États-Unis. A ce sujet, la DST (service secret français) a déclaré en 2007 : « Personnalité emblématique de la lutte antisioniste, la libération de Georges Abdallah constituerait sans nul doute, au Liban, un évènement. Il sera probablement fêté comme un héros à son retour dans son pays, mais aussi par différentes mouvances engagées dans la lutte révolutionnaire ».
Le rejet de sa huitième demande de libération conditionnelle en avril 2013, après de nombreuses manoeuvres politico-judiciaires, montre bien la volonté de ne pas le libérer. Ce qui lui vaut cet acharnement, c’est de rester un militant anti-impérialiste et pro-palestinien implacable et de n’avoir jamais renié ses opinions.
Au Liban, dans le Monde arabe, mais aussi en Europe et dans le reste du monde, la lutte pour sa libération s’amplifie. Car seule une forte mobilisation populaire fera sortir Georges Abdallah de prison.
L’appareil judiciaire aux ordres des intérêts impérialistes de la France s’acharne contre un militant exemplaire pour la la libération de la Palestine, la solidarité internationale et le combat communiste. Cet acharnement contre le plus vieux prisonnier politique sur le territoire se poursuit malgré tous les changements de gouvernement, de droite comme de gauche. Alors que l’impérialisme français redouble d’agressivité et porte la guerre en Afrique comme au Moyen-Orient, l’État emploie tous les moyens pour réprimer la résistance à sa politique de pillage, d’exploitation et de destruction.
Le 26 octobre est organisée une journée combative pour arracher la libération de notre camarade. Une manifestation centrale a lieu à 14h à Lannemezan (65), devant la prison où il est enfermé.

A Rennes et Nantes, des militants participent à cette campagne de soutien. Ils te proposent également de te joindre à la manifestation antifasciste contre la venue de Marine Le Pen : pour crier STOP à toute la politique raciste, anti-ouvrière et nationaliste, qu’elle soit portée par le FN ou les partis « démocratiques » au sommet de l’Etat – pour affirmer pas de frontières entre exploité-e-s ! luttons pied à pied contre les capitalistes, les divisions racistes et ceux qui voudraient nous réduire au silence !
Comme le proclame Georges : « Ensemble, camarades, nous vaincrons et ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons ».
Rejoins-nous le samedi 26 octobre, prends contact pour faire connaître
ces initiatives et organiser le covoiturage !

Rassemblement place de la Petite Hollande à 10h30 (Nantes) arrêt T1 Médiathèque
- Participation à la manifestation antifasciste à St-Aubin du Cormier (35)
- Projection-débat d’une interview d’Ahmad Saadat, secrétaire général du FPLP, bar le 1675 (Rennes), 19h

-Libérons Georges Ibrahim Abdallah !
Contre la classe capitaliste, les impérialistes, les sionistes et leur guerre, vive la solidarité internationale des exploités !

Pour en savoir plus sur les initiatives de solidarité : Libérons Georges.

Comité Libérez Georges – Nantes Contact : liberezgeorges@gmail.com
Dont sont membres : Génération Palestine, OCML-Voie Prolétarienne, Gauche Indépendantiste (Breizhistance) , Sud Etudiants, AFA, Alternative Libertaire,Front Anticapitaliste 44, les Alternatifs…

La commune est connue en raison de la bataille qui eue lieu sur son territoire  entre les armées française et bretonne en 1488 et qui mit un terme à l’indépendance de notre pays.

C’est dans cette commune que Marine Lepen viendra tenir meeting pour lancer la campagne de son parti pour les élections municipales, et ceci le samedi 26 octobre à midi.

Mais Saint-Aubin n’est pas Brignoles et plusieurs habitants de la commune sont incommodés par le banquet organisé par l’extrême-droite. Ils se sont organisés pour refuser la présence de Marine Lepen et des ses idées racistes, ils ont invités les partis et syndicats à défiler avec eux pour empêcher « la progression des idées du FN en Bretagne ».

 « La Bretagne n’est pas une poubelle, qu’il gardent leurs ordures en France » disent certains…pour rappeler avec humour que les bretons avaient refusés que soient enfouis des déchets sur le site de la bataille historique.

Les militants de la Gauche indépendantiste comme de nombreuses autres organisations ont fait savoir qu’ils viendront prendre part à la manifestation antifasciste qui aura lieu ce jour là à 13H30 , rendez vous devant la mairie dés 12h30 pour partager un repas.

Bretagne-info

 

En em gannañ a raimp c’hoazh e Sant-Albin-an-Hiliber ?

En em gannañ a raimp c’hoazh e Sant-Albin-an-Hiliber ?

Gouzout a ouzer eo brudet an var gumun abalamour d’an emgann etre armeou Breizh ha bro-C’hall bet dalc’het war dachenn ar gumun e 1488  a lakaas un termen da zizalc’hiezh hor bro.

Er gumun-se avat e teuio Marine Lepen da zerc’hel ur meeting a-benn reiñ lañs da goulzad kabaliñ he strollad evit an dilennadegoù kêr, ha kement-se d’ar Sadorn 26 a viz Here da 12e.

Met Sant Albin n’eo ket Brignoles ha setu m’eo displijet annezidi zo eus ar gumun gant ar fizkoan aozet gant an tu-dehoù pellañ. En em glevet int evit taliñ eus bezañs Marine Lepen hag he mennozhioù gouennelour, kouviet o deus strolladoù ha sindikadoù ar vro da zibuniñ gante evit mirout ouzh an FN «  da lakaat e nerzh da greskiñ e Breizh ».

« N’eus ket ur boubelenn eus Breizh, n’o deus nemet da zerc’hel o loustonioù e Bro-C’hall » eme lod… evit adkas da soñj, gant fent, o doa nac’het ar vretoned e vije douaret loustonioù war dachenn an emgann istorel.

Dizalc’hourien an tu-kleiz o deus roet da c’houzout e teufent da gemer perzh er vanifestadeg a-enep ar faskourien a vo dalc’het d’an devezh se da 1e30 GM (emgav dirak an ti-kêr da 12e30 evit ur pik-nik) evel un toullad strolladoù all.

Keleier Breizh dieub ha sokialour

 

Le mercredi 5 juin à Paris, notre camarade brestois Clément, militant à l’Action Antifasciste de Paris Banlieue et syndicaliste à Solidaires Etudiant a été assassiné pour ses idées et son engagement par des membres du groupuscule fasciste des JNR (Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires).

Aujourd’hui, les pensées de la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance-IS) vont à sa famille, ses proches et ses camarades de lutte.

Comme toute force politique faisant de la lutte contre l’extrême droite et ses groupuscles fascisants une des priorités de son engagement idéologique et militant, nous dénonceons avec la plus vive colère cet acte odieux.

La multiplication des agressions antifascistes,racistes et homophobes de l’extrême droite  interviennent dans un climat de haine engendré depuis plusieurs mois par  les discours politiques du Front National, des groupuscules fascistes comme de nombre de responsables UMP.

En Bretagne aussi cette extrême droite existe. Celà fait des années que nous alertons sur leurs agissements.  Faut-il rappeller qu’en 2009 à Rennes, un homme avait été tué pour s’être opposé à des individus effectuant le salut hitlérien. En 2011, un militant antifasciste était violemment agressé devant un bar rennais où se tenait une réunion publique du parti Egalité et Réconcialiation, parti notoirement raciste et antisémite. Enfin, dans le contexte actuel de défense des mêmes droits pour tous on ne compte plus les murs de villes bretonnes tagués par des croix gammées et autres insignes nazis, les menaces subies par les militants, les dégradations de lieux fréquentés par les militants antifascistes, les agresssions de journalistes et de camarades.

Suite au rassemblement de ce jour à Rennes, nous appellons nos militant(e)s, sympathisant(e)s, tous ceux et celles pour qui  la différence des droits selon notre genre, notre origine, notre sexualité, nos croyances, notre condition sociale n’a pas de place dans notre société à se joindre en masse à l’appel du collectif antifasciste rennais, demain vendredi 7 juin à 18h30, place du Parlement à Rennes.

Pas de fascisme ni en Bretagne, ni ailleurs ! No pasaran !

La Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance-IS).

Nous relayons ici l’appel du comité antifasciste de Rennes pour une manifestation suite aux violences d’extreme-droite au cours desquelles un de nos militants a failli perdre la vie. Soyons nombreux mercredi pour occuper la rue face aux fascistes.

Breizhistance IS.

Ni dans la rue ! Ni au pouvoir ! Ni dans les têtes !

Bien aidés par la politique du gouvernement et les déclarations de certaines figures de l’UMP, Marine Le Pen et le Front National ont aujourd’hui le vent en poupe. Pourtant, à l’extrême droite, le terrain militant est aujourd’hui loin de se limiter au Front National. Depuis le début des années 2000, d’autres groupes à l’idéologie nauséabonde ont vu le jour : Bloc Identitaire (2003), Renouveau Français (2005), Égalité et Réconciliation (2007), Nouvelle Droite Populaire (2008), Parti de la France (2009) ou mouvement dit des « nationalistes autonomes » depuis l’année dernière… La respectabilité derrière laquelle ils courent n’est qu’un leurre. Ainsi, il y a 15 jours, le Bloc Identitaire a organisé une manifestation à Lyon, initialement intitulée « La marche des cochons ». Les participants à cette manifestation n’ont pas hésité à faire des saluts nazis et à commettre des violences à caractère raciste. De même, en février 2011, treize militants d’extrême droite – nationaliste autonomes – ont été arrêtés à Nancy après avoir commis de nombreuses agressions racistes, antisémites ou à caractère politique.

En Bretagne comme ailleurs, ces groupuscules apparaissent et se structurent. Ils n’hésitent plus à se montrer sur la place publique et à recourir à la violence. En 2009, les militants du Bloc Identitaire ont acheté une maison à Guerlesquin, dans le Finistère. Depuis, cette habitation sert de lieu de réunion et est également utilisée pour diverses activités – dont des entraînements aux sports de combat. En 2009 toujours, un jeune homme a été tué à Rennes par des individus d’extrême droite à la sortie du bar le Tiffany’s. Enfin, le 21 mai dernier, lors d’un rassemblement contre une réunion d’extrême droite devant le Fleurte café, deux personnes ont été blessées. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase !

Par conséquent, face au développement de l’extrême droite en Bretagne, et aux méthodes violentes auxquelles elle recourt, nous appelons à une manifestation le mercredi 8 juin, 18h30, Place de la Mairie à Rennes.

Contre l’extrême-droite
Manif unitaire le 8 juin 2011
18h30 place de la mairie à Rennes

Collectif Antifasciste Rennais

Dimanche 15 mai : Awen a eu de la chance ! Il est aujourd’hui sortit de l’hôpital. Il s’en sort avec une ITT prolongeable de huit jours, il est blessé au coude et au genou (entorse). Des militants présents le jour du rassemblement ont essayés de porter plainte mais les policiers n’ont pas acceptés de les enregistrer. Nous espérons bien que la plainte qui sera déposé lundi 16 mai par Awen sera enregistrée.

Aujourd’hui, le collectif antifasciste rennais appelait à un rassemblement en début d’après-midi devant le FLEURTE CAFE – 47, Rue Jean Guéhenno à Rennes, pour y dénoncer la venue de Laurent James, un proche de  l’ancien dirigeant du FN, Alain Soral, membre comme lui  du groupuscule d’extrême droite français “Egalité et Réconciliation”. Une cinquantaine d’antifascistes scandaient des slogans devant le bar quand une dizaine de personne en sont sortis armés de flash ball et de bombe lacrymo. Deux d’entre eux sont montés sur des quad armés de leurs flashball pour poursuivre les antifascistes, le patron du bar est lui monté dans une twingo foncée. Il a alors pris en chasse Awen, militant originaire de Châteaubriant en Loire-Atlantique et membre de BREIZHISTANCE, du SLB et du collectif 44=BREIZH, avant de le renverser dans une rue qu’il venait de prendre en sens interdit. Projeté au sol, Awen est retombé sur le crane. Il a été emmené aux urgences de Pontchaillou qu’à demi conscient. Le pronostique médical n’est pas encore connu. Le collectif antifa rennais se réunit actuellement pour voir quelles suites vont être donné.