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Nous reproduisons un appel du collectif contre le projet de central à gaz de Landivisiau invitant à la construction d’une mobilisation populaire en amont des régionales et de la COP 21 contre les projets néfastes à l’environnement, contre les capitalistes et pour la démocratie locale. Il va de soit que nous partageons 100 % des objectifs des initiateurs de l’appel et nous invitons chacun à relayer ce texte le plus largement possible.

Bretagne-info.

Landivisiau Doit Dire Non à la Centrale
4 Impasse des Ecureuils 29400 Landivisiau
nonalacentrale-landivisiau.fr

Chers(res) amis(ies),

Nous sommes un certain nombre de personnes, venant de plusieurs associations et collectifs de lutte différents, à nous êtres réunis le 27 juin 2015 à Landivisiau, à l’initiative de l’association “Landivisiau doit Dire Non à la centrale”. Association qui, depuis plus de 3 ans, lutte avec d’autres associations partenaires contre le projet de centrale à cycle combiné gaz à Landivisiau comprenant également la construction d’une ligne THT de 225 000 volts et un gazoduc (de 20 kilomètres chacun).
Il nous est apparu qu’au delà des spécificités que rencontre chaque association ou collectif en lien avec la particularité de sa lutte, du projet auquel il fait face ou de son objet, un certain nombre de thèmes et problématiques se retrouvent transversalement. Ces thèmes et problématiques peuvent constituer un cheval de bataille commun pour toutes nos luttes par-delà la solidarité et les liens qui existent déjà.
De façon non exhaustive on peut remarquer certaines constantes :

-Gestion imposée d’un territoire
L’état, avec ou sans relais locaux, tente de faire passer en force des projets qui ont été élaborés dans des bureaux bien loin du ou des territoires concernés.

-Déni de démocratie
Les populations concernées ne sont pas consultées pour l’élaboration des projets. Une mascarade de consultation a lieu une fois les projets déjà tout ficelés et les avis recueillis ne sont pas pris en compte.

-Affaire de gros sous
Les projets sont en totale inadéquation avec les besoins, les envies ou les aspirations des populations locales mais permettent à quelques-uns (toujours les mêmes) de s’en mettre plein les poches.

-Chantage à l’emploi et au développement économique
Dans un contexte de crise, les promoteurs des projets auxquels nous nous opposons nous les imposent comme la seule solution pour redynamiser des territoires sinistrés par des licenciements successifs.

-Catastrophe environnementale
Alors qu’aussi bien à un niveau local qu’à un niveau planétaire des problèmes d’ordre écologique se posent, l’argent public aussi bien que privé est investi dans des projets démesurés qui vont engendrer, perpétuer ou aggraver la pollution de l’eau, de l’air et des sols au détriment du bien être et de la santé de leurs habitants.
A l’aube des élections Régionales et de la COP21 nous vous proposons une mobilisation massive et commune pour dénoncer l’hypocrisie et les mensonges des entreprises et des politiciens, pour faire pression sur les pouvoirs publics et pour instaurer un rapport de force montrant que par divers moyens, nous ne nous laisserons pas faire sans broncher.
L’aménagement du territoire entrepris ici ou là est irresponsable et incohérent vis-à-vis des enjeux climatiques et sociaux.   Une rupture est nécessaire!
Ce sera l’occasion d’affirmer qu’il existe une volonté de lier entre elles plusieurs luttes existantes, pour arrêter de faire face, chacun dans son coin, aux politiques d’aménagement menées par l’état et les grands groupes industriels.
Ce rassemblement pourrait être un grand mouvement populaire qui laisserait une large place à l’expression de plusieurs luttes convergeant vers un ou des mot(s) d’ordre commun.

Nous vous invitons à une réunion le 5 septembre 2015 à Landivisiau de 15h à 18h (salle Quéguiner 1, place Jeanne d’Arc à Landivisiau) pour élaborer tout cela ensemble, que ce soit les mots d’ordre ou les formes que pourront prendre la mobilisation et les événements organisés. Nous imaginions d’ores et déjà un info-tour des villes et des luttes pour densifier les liens qui existent entre les luttes, informer les gens et appeler à converger vers une manifestation ou un événement commun.        Vous trouverez, joint à ce courrier, un compte-rendu de la première réunion.
Nous espérons de tout cœur votre soutien et votre participation Au plaisir de vous voir bientôt.

Cordialement

Signataires : Landivisiau doit dire Non à la Centrale
Saint Sauveur, Locmélar, Sizun disent Non à la Centrale Association Force 5

Dans le cadre de la campagne pour les élections européennes 2014, la liste NPA/Gauche Indépendantiste Bretonne a été sollicitée par la Fédération Anti Nucléaire Bretagne. Voici nos positions :

Web

FAN : Etes‐vous oui ou non pour l’arrêt immédiat du chantier EPR ?


Oui, au Nouveau Parti Anticapitaliste et à la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) nous sommes pour l’arrêt immédiat du chantier EPR. Nous sommes pour la sortie la plus rapide possible du nucléaire (maximum 10 ans) et en conséquence pour l’arrêt immédiat des constructions en cours.


FAN: 
Etes‐vous oui ou non pour l’arrêt des réacteurs de plus de 30 ans ?


Oui, nous sommes pour l’arrêt immédiat des réacteurs de plus de 30 ans, en raison du danger important représenté par ces centrales arrivées en bout de course parce que les prolonger au-delà de 30 ans signifie forcément retarder la sortie du nucléaire.


FAN :
Etes‐vous oui ou non pour une sortie du nucléaire ? Si oui, sous quel délai ?

Oui, nous sommes pour la sortie du nucléaire. Et cela en 10 ans maximum, scénario à l’appui, argumenté et chiffré, dans la perspective d’une transition énergétique plus globale.
Cela doit résulter de la conjonction de deux facteurs : d’un côté la baisse de la demande en électricité par une politique de sobriété (baisse des consommations) et d’efficacité (rénovation de l’habitat, isolation, refus du gaspillage…) et d’économies, et de l’autre côté un développement massif des énergies renouvelables. Pour y parvenir, les obstacles ne sont plus techniques, tant les innovations en matière d’énergies renouvelables et de stockage ont été importantes ces dernières années, bien mais politiques et financiers.
Dans l’Etat français, comme ailleurs, c’est la logique capitaliste qui est le principal obstacle à cette nécessaire révolution énergétique.


FAN :
Etes‐vous oui ou non pour l’abolition unilatérale des armes nucléaires sur le territoire européen ?


Oui, le NPA et la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) plaident pour un désarmement unilatéral de l’Etat français et donc également sur le territoire européen.


FAN
: Quelles actions touchant au nucléaire envisagez‐vous de mener au parlement européen (abolition d’Euratom, des armes nucléaires, solidarité internationale, contrôle de l’utilisation des fonds européens,…) ?

Nos élus, avec d’autres nous l’espérons, porteront au sein du parlement européen des actes en conformité avec notre programme.
Nous nous positionnons pour un arrêt du nucléaire dans toute l’Europe et l’abolition du traité EURATOM « à durée illimitée… ».
Nous soutiendrons ardemment tous les mouvements citoyens contre le nucléaire civil et militaire.

Depuis sa création BREIZHISTANCE-IS dénonce la politique militaire de la France dans le monde, symbole d’une politique impérialiste qui n’a jamais été abandonné par les différents gouvernements français, et qui n’a jamais porté les fruits de ses objectifs affichées en termes de « stabilité » et de « démocratie ».

En aucun cas la gauche indépendantiste bretonne ne souhaite ici soutenir les fondamentalistes qui ont pris possession du nord du Mali et tentent d’y appliquer une dictature religieuse criminelle. Pour autant, de la même façon que lors de l’opération en Lybie, nous ne pouvons être sommé de soutenir une intervention par ceux qui sont largement responsables de la gravité de la situation. La rébellion en Azawad (nord du Mali) est clairement issue du découpage arbitraire des frontières africaines par la France coloniale. L’arrivée d’armes et de forces islamistes, passées pour la plupart par le Niger, y est directement liée à l’intervention de la France en Lybie. Enfin, l’Etat français a toujours collaboré avec les gouvernements malien et nigérien dans leur politique de répression et de marginalisation des mouvements laïques et progressistes touaregs dans la région, ainsi fragilisés lors de l’arrivée massive des islamistes d’ Aqmi et de la dissidence islamiste touareg Ançar Dine.

La françafrique de Hollande et Le Drian

Qui peut croire que cette opération se fait pour le “rétablissement de la démocratie au Mali”, alors que celle-ci se fait en soutien à un gouvernement issu d’un coup d’Etat militaire le 22 mars dernier ? Un pouvoir militaire visiblement pas plus compétent que l’ancien, malgré une aide d’un demi-milliard de dollars versé à l’armée malienne par les Etats-Unis pour « un programme antiterroriste », selon le New-York Times.

Contrairement à ce qu’ont annoncé de nombreux médias français prompts à montrer des images des maliens justifiant l’intervention française, celle-ci ne se fait encore une fois pas dans le cadre des résolutions de l’ONU, qui promouvait une intervention internationale sous responsabilité africaine. Alors que beaucoup en France, comme le député européen Daniel Cohn Bendit , enjoignent les pays européens à suivre la France dans cette guerre et dans sa politique néo-impérialiste en Afrique, il est bon de rappeler que cette intervention visiblement préparée depuis longtemps ne répond qu’à une injonction bilatérale de l’Etat français et du gouvernement malien.

La France tente encore une fois d’imposer son rôle de « gendarme de l’Afrique », en appuyant sa stratégie sur ses relations bilatérales avec des “régimes amis” africains, sur la présence permanente de son armée dans la région et sur sa capacité de projection de forces. Ainsi, les hélicoptères utilisés pour stopper l’offensive adverse sont ceux des forces spéciales françaises de l’opération Sabre, présentes au Burkina Faso et en Mauritanie depuis deux ans et renforcées au mois de septembre 2012. Mais c’est surtout le dispositif Epervier, en place au Tchad depuis 1986 alors qu’il était supposé provisoire, qui est mobilisé. À travers l’opération baptisée Serval, ce sont donc les liens que Paris entretient avec des régimes totalement infréquentables, ceux d’Idriss Déby et de Blaise Compaoré, qui se trouvent une nouvelle fois renforcés.

Une guerre pour le nucléaire ?

Depuis des années déjà des tensions existent dans le nord du Niger voisin du fait de l’exploitation des mines d’uranium par Areva (auparavant la Cogema). Les associations écologistes y dénoncent une pollution cachée et les touaregs y ont pris le chemin de la guérilla en 2007 pour dénoncer la corruption et réclamer un partage des ressources et des richesses profitables à la population. Cette situation tendue et instable a notamment profité à l’arrivée d’Aqmi dans la région, accrue après l’intervention en Lybie. Suite à la politique d’Areva là-bas, des ressortissants français travaillant pour Areva et Vinci, dont un breton Pierre Legrand, ont été capturés et transférés dans le nord du Mali, auxquels se sont ajoutés depuis deux géologues prospectant au Mali. Car en effet, Areva sera très prochainement l’exploitant d’un futur gisement d’uranium découvert près de la localité malienne de Faléa

L’uranium africain est aujourd’hui la principale ressource des centrales françaises. Il ne fait guère de doute que l’engagement français au Mali ne se fait pas simplement dans l’objectif désintéressé de « stabilité » et de « démocratie », alors que les régimes autoritaires « amis » ne manquent pas dans la région. Alors que certains justifient cette guerre par la libération des otages français, nous répondons qu’il n’y pas besoin de rentrer en guerre pour ça et que la maitrise et le partage de la ressource par les populations locales n’auraient pas conduit à cette situation.

En finir avec l’impérialisme français !

La logique guerrière de l’Etat français occulte délibérément les risques pour la population malienne et les Etats de la région, de même que les perspectives politiques et la période post-conflit. Le bilan accablant des récents antécédents français en Afrique montre pourtant que ces risques sont bien réels. Les interventions de 2011 en Côte d’Ivoire et en Libye ont en effet débouché sur des situations internes explosives, passées sous silence.

Il n’y aura pas plus de démocratie ou de stabilité après l’intervention française qu’avant, notamment car les intérêts de la France sont une partie du problème. Si nous ne pouvons que constater l’incapacité des institutions africaines et multilatérales à organiser la moindre opération de sécurisation dans la région les accords de défense avec les régimes autoritaires et bases militaires perpétuent le rôle de gendarme de l’Afrique que la France s’est historiquement octroyé et qui fait tout pour se rendre incontournable et préserver ses intérêts.

Si la solution à long terme se trouve dans une remise à plat des politiques de coopération avec les régimes africains, par un « autre internationalisme » que celui proposé par l’ONU, la question de la transition énergétique et du rôle économique des multinationales françaises est ici crucial et traduit les visées impérialistes toujours actuelles de la France.

Plutôt que de soutenir cette intervention comme on nous enjoint à la faire, soutenons les mouvements progressistes touaregs du MNLA et du MNJ. Luttons ici contre l’impérialisme français et ses intérêts, que ce soit à Notre-Dame-des-Landes où nous nous trouvons aussi confronté à la main mise de Vinci (qui opère au Niger avec Areva) ou en participant aux rassemblements organisés par la fédération anti-nucléaire bretonne le vendredi 1er février dans toutes les préfectures et sous-préfectures de Bretagne pour dénoncer le rôle d’Aereva en Afrique.

Pour Breizhistance-IS, Jonathan Guillaume

BREIZHISTANCE-IS appelle à la manifestation pour la sortie du nucléaire et l’arrêt des chantiers EPR et THT qui aura lieu le samedi 15 octobre à Rennes. Nous donnons rendez-vous à nos militants et sympathisants à 12h à La Poste st Cyr, 66 mail François Miterrand

En Bretagne nous n’avons plus de centrale nucléaire en activité. De part les luttes anti nucléaires du peuple breton, de Plogoff au Carnet en passant par Erdeven et Le Pellerin, nous avons réussi à défendre notre territoire de ce mode de production énergétique dangereux et non renouvelable dans le temps. En luttant, une formidable conscience populaire s’est construite sur les possibilités des alternatives énergétiques disponibles en Bretagne, du plan Alter Breton de 1979 à aujourd’hui. Nous devons continuer à lutter contre l’occupation que représente les complexes militaro-nucléaires et pour sortir de notre dépendance énergétique.

nukleel n'am bo ket

Parce que nous sommes écologistes et pour l’égalité entre les peuples.

Tout comme les ressources pétrolières, les ressources en uranium ou autre matière radioactive sont limitées sur la planète. La volonté des multinationales comme AREVA, soutenue par la France, de pousser plus loin les champs d’extraction tant au niveau géographique que dans les méthodes, contribue à creuser les inégalités nord-sud. Comme nous le montre l’exemple de la centrale d’Armit au Niger, les populations les plus pauvres du monde sont soumises à l’irradiation, à la corruption de leur classe dirigeante et à la violence de ces projets, dans le seul but de satisfaire les puissances occidentales. Enfin n’oublions pas que le nucléaire est avant tout une arme de guerre, et que c’est de l’occupation de l’Ile Longue par la base française de sous-marins nucléaires tireurs d’engins que partiront peut-être un jour les nouveaux missiles nucléaires M51 français.

Refusons l’irresponsabilité du capitalisme.

Le choix de l’énergie nucléaire est celui du capitalisme. L’énergie nucléaire à un coût pour les populations (retraitement des déchets, démantèlement, sécurité, prix d’une centrale, … ) que les responsables politiques refusent d’admettre au nom du libéralisme économique. On voit bien aujourd’hui le problème posé par le démantèlement de la centrale de Brennelis. Mais la logique productiviste qui se retrouve tant dans le projet coûteux et inutile d’EPR et de la THT qui va avec, que dans le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, doit être abandonné si nous voulons mettre en place une politique énergétique écologique préservant les ressources pour les générations à venir.

Les potentiels en énergies renouvelables (biomasse, énergies marines, etc …) existant en Bretagne peuvent être des créateurs massifs d’emplois locaux, qui, alliés à une politique de réduction massive de la consommation électrique (proscription des chauffages électriques, contraintes industrielles, …) peut largement suffire aux besoins énergétiques du peuple breton. Le gouvernement écossais a voté un plan de sortie nucléaire avec une volonté d’autonomie électrique d’ici 2020 grâce aux énergies renouvelables. Pourquoi pas nous ?

arton12977Pour l’indépendance énergétique

La région Bretagne a voté cette année un voeux de sortie progressive du nucléaire, qui prévoient d’allier « sobriété et efficacité des énergies renouvelables ». Un vœux que même les pro-nucléaires pourront continuer à voter tant ils savent qu’il ne sert en rien. Sortir du nucléaire en Bretagne c’est d’abord revendiquer le droit à l’autodétermination pour nous permettre de nous émanciper de la sujétion au gouvernement central, qui de l’UMP au PS a toujours été pro-nucléaire. Nous possédons en Bretagne tous les avantages pour mettre en place un autre modèle énergétique (pas de centrales en activité, de forts potentiels en énergie renouvelable), il nous manque surtout les moyens politiques.

Aller vers l’indépendance énergétique, c’est aller vers l’indépendance tout court.

les organisations appelant à manifester samedi :

Strollad Sant-Maloù a-enep d’an Nukleel, Strollad Sant-Brieg a-enep d’an Nukleel , AE2D (Penn ar Bed), SDN Kerne , Stop Nucléaire 56/Trawalc’h, SDN Liger & Gwilen, SDN 49, SDN Touraine, Kenurzhierezh etre rannvroel STOP-THT, Kernurzhierezh rannvro Normandi, SDN Bro Roazhon . Skoazellet eo gant : Europe Ecologie Les verts, NPA, Parti de Gauche, CNT Union régionale Bretagne et Pays de la Loire, La Fédération Anarchiste 56, Alternative Libertaire, Gauche Unitaire, Alliance Ecologiste indépendante, Réseau Sortir du Nucléaire, Les Alternatifs, Breizhistance Indépendance et Socialisme, Agir pour l’Environnement, ATTAC Rennes, UDB, Greenpeace, Bretagne Décroissance, Solidaires Bretagne, Unvaniezh SLB….

Gervel a ra Breizhistance IS da gemer perzh en dibunadeg kontrol d’an nukleel a vo disadorn e Roazhon. Da c’hortoz hor sav-poent sed aze hini ar genurzhierezh e-karg eus an intrudu. Deuit niverus !

D’an 11 a viz Meurzh e oa bet ur gwallreuz naturel spontus e Bro-Japon ha diwar-se ar gwallreuz nukleel spontusañ zo bet biskoazh. Ar skinoberiantiz zo bet kaset pell, kentadoù a gilometradoù, ha saotret ul lodenn eus ar vro hag eus ar Meurvor Habask. N’eus ket bet graet kalz a dra da wareziñ ar bobl da geñver an c’hontammadur.

Abaoe, an taol-spontus-se ez eus tud er bed a-bezh o sevel o mouezh : 60 000 japanad o doa manifested an dibenn-sizhun tremenet e Tokyo da c’houlenn paouez gant an nukleel.

E Frañs avat eo dall ar Stad, ha n’eo ket gouest da welet pelec’h emañ an dalc’h pa vez kaoz eus mont er-maez eus an nukleel. Gant se ez eus bet divizet gant strolladoù kevredigezhioù aozañ manifestadegoù d’ar sadorn 15 a viz Here. Manifestadegoù a vo e Roazhon Bourdel, Toulouse, er Bugey (etre Lyon ha Geneve), Dunkerque, a-benn goulenn paouez diouzhtu gant chanterioù an EPR ha gant ar c’hreizennoù an dañjerusañ.

Ar vanifestadeg e Roazhon d’ar 15 a viz Here. Gervel a ra ar strollad kevredigezhioù an holl dud, an holl geodedourien da lavaret STOP d’an nukleel, ha da c’houlenn groñs paouez diouzhtu gant an EPR hag an THT.

An emgav a vo da greisteiz, Mail François Mitterrand, etre an Il hag ar Gwilen, ha dirak plasenn Vreizh (ha n’eo ket war blasenn Charles de Gaulle evel ma oa bet raktreset)

-Etre kreisteiz ha 2e30 e vo stalioù-kelaouiñ, stalioù-debriñ, abadennoù dudi, prezegennoù berr. Da 2h30 e krogo an dibunadeg, betek 5e30. Ar strollad “Sergent Pépère» a sono d’ar mare-se, ha war e lerc’h e vo strolladoù dic’hortoz.

-Da 10e e vo ur brezegenn evit ar c’hazetennoù diwar-benn Fukushima, an EPR hag an THT, ar mod da vont er-maez eus an nukleel war dachenn ar bolitikerezh.


Ar c’hevredigezhioù kornôg a-enep d’an nukleel a zo enno: Strollad Sant-Maloù a-enep d’an Nukleel, Strollad Sant-Brieg a-enep d’an Nukleel, AE2D (Penn ar Bed), SDN Kerne , Stop Nucléaire 56/Trawalc’h, SDN Liger & Gwilen, SDN 49, SDN Touraine, Kenurzhierezh etre rannvroel STOP-THT, Kernurzhierezh rannvro Normandi, SDN Bro Roazhon .

Skoazellet eo gant: Europe Ecologie Les verts,  NPA, Parti de Gauche, CNT Union régionale Bretagne et Pays de la Loire, La Fédération Anarchiste 56, Alternative Libertaire, Gauche Unitaire, Alliance Ecologiste indépendante, Réseau Sortir du Nucléaire, Les Alternatifs, Breizhistance Indépendance et Socialisme, Agir pour l’Environnement, ATTAC Rennes, UDB, Greenpeace, Bretagne Décroissance, Solidaires Bretagne, Unvaniezh SLB….