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La Gauche Indépendantiste Bretonne – Breizhistance appelle à la mobilisation générale le 22 février à Nantes pour défendre les terres de Notre-Dame-des-Landes.

ayraultnoelC’est le premier jour des vacances de noël, le 21 décembre, que le préfet de Loire-Atlantique, représentant du pouvoir central en Bretagne, a signé les premiers arrêtés pour des travaux concernant le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et ses dessertes routières. Il s’agit de quatre arrêtés portant sur la « Loi sur l’Eau » et le « déplacement des espèces protégées ». Déplacement, que l’ensemble des opposants requalifient en « destruction ». En effet ces mesures sont symboliques, 99% des espèces seront détruites à causes des travaux. 12 des réserves émises par la commission scientifique dépêchée en catastrophe par le gouvernement l’année dernière n’ont pas été levées ! Les naturalistes en lutte qui ont procédé à de nouveaux relevés sur la ZAD ont répertorié 49 mares supplémentaires, plusieurs espèces protégées non répertoriées, et un inventaire de la faune et de la flore très loin d’être exhaustif.

Après des années de luttes et une résistance solidaire qui se seront concrétisées bien au-delà de la Bretagne, le gouvernement français, dont l’actuel premier ministre est localement à l’origine de ce projet, s’entêtent et offrent un bien sinistre cadeau de noël aux occupants et habitants du site. Mais face à ce cynisme les opposants ne désarment pas.

En Bretagne, partout dans l’Hexagone, jusqu’en Belgique, les 200 comités de soutien à la résistance à Notre-Dame-des-Landes sont en alerte. Comme le rappelle la coordination des opposants, dont Breizhistance fait partie avec 50 autres organisations, « pour chaque mesure de ‘compensation’ réalisée, c’est le projet qui avance (…) il faut donc empêcher qu’elles se réalisent : mares, transfert d’arbres et d’espèces, élargissement du barreau routier, etc … ». Le réseau COPAIN qui rassemble les professionnels du monde paysan opposés au projet d’aéroport appelle à « s’opposer physiquement et par tous les moyens respectueux de nos valeurs » aux opérations prévues dans la zone. Christian Troadec, maire de Carhaix et figure de proue du mouvement des bonnets rouges en Basse-Bretagne appelle lui aussi à la résistance et à la manifestation du 22 février contre le projet d’aéroport« à Nantes, en Bretagne ». La lutte de Notre-Dame-des-Landes est une lutte historique de la Bretagne et au-delà ! Nous devons répondre présent et défier l’arrogance du gouvernement français ! Soyons mobilisés dès à présent, à Nantes le 22 février, et même avant, sur la ZAD, s’ils décidaient d’attaquer. Comme à Plogoff, comme au Carnet, nous avons toujours gagné !

Stourmomp Betek an trec’h !

Un an après le début des destructions et des expulsions sur la ZAD et l’opération César, la résistance est plus que jamais debout.

La Gauche Indépendantiste se joint à l’appel des comités locaux de Nantes à se rassembler demain samedi 19 octobre à 14h Place Bretagne à Nantes afin de montrer notre détermination intacte  contre le projet.

                                                  

Ur bloavezh goude emgannioù bras, skarzhadennoù ha distrujadennoù war dachennoù Kernitron-al-Lann da vare “Opération César” e talc’h penn  ar stourmerien.

Gervel a ra an tu kleiz dizalc’hour da gemer perzh en tolpadeg lañset gant komiteoù lec’hel Naoned a-enep an aerborzh. Emgav a roomp deoc’h e Naoned d’ar sadorn 19 a viz Here da 2e gm plasenn Vreizh.

                                                         

 

Environ 150 personnes ont assisté au Forum Citoyen de Bretagne organisé par la plateforme « Libérons les Énergies en Bretagne » samedi 15 juin à Nantes. La journée avait commencé par un pique-nique militant sur les bords de Loire organisé par 44=Breizh et installé devant le forum « Pays de la Loire 2040 ». Quatre fourgons de CRS étaient présents… pour le pique-nique !!

Malgré cette présence policière, cette première présentation de la plateforme à Nantes était donc réussie. Surtout nous avons pu assister à des débats pratiques et très intéressants avec la salle.

Une première partie du forum a été prise par la présentation de la plateforme que l’on peut résumer en deux grands thèmes.

  • D’une part des revendications linguistiques : Charte européenne des langues minoritaires, statut de co-officialité de la langue bretonne, télévision publique bretonne émettant au moins 30h/semaine en breton.
  • D’autre part des revendications institutionnelles : Unité territoriale de la Bretagne dans le cadre d’une collectivité unique, une assemblée bretonne nouvelle avec compétences législatives et réglementaires à l’image des parlements Écossais, Catalans, etc …

Anna Gwegen, Jonathan Guillaume et Fañch Oger, ont pris la parole en français et en breton (l’intervenante catalane a de plus été remerciée de sa participation en catalan) pour présenter la démarche initiée par la plateforme. Si ce type de plateforme n’est pas inédite en Bretagne, c’est sans doute la première fois qu’elle rassemble un éventail aussi large d’organisations. C’est la première fois que des associations comme Divyezh ou Ai’ta, pour ne citer qu’elles, mais aussi certaines organisations politiques, assument clairement la revendication d’un parlement pour la Bretagne et d’un statut officiel pour le breton. Il y a donc ici quelque chose de nouveau qui ne peut s’arrêter là !

Jonathan Guillaume, Fañch Oger, Anna Gwegen et Ana Gabriel à la tribune

Dans un deuxième temps Yann Choucq, Naïg Le Gars (qui remplaçait Jean-Pierre Massias pour nous présenter la plateforme basque Batera) et Ana Gabriel représentante catalane de la CUP ont pris la parole.

Yann Choucq, célèbre avocat nantais connu notamment pour être un des fondateurs de Skoazell Vreizh, nous a présenté la situation juridique actuelle concernant les différentes revendications de la plateforme. Si cet exposé entrouvrait certaines possibilités, les échecs de l’Amendement De Rugy-Le Fur ou du statut de co-officialité de la langue corse voté par l’Assemblée Territoriale Corse, mais invalidé par le ministre de l’Intérieur il y a quelques semaines, ont démontré les incapacités des institutions actuelles à répondre à nos attentes démocratiques.

Naïg Le Gars, conseillère régionale UDB, s’est rendu il y a quelques semaines au Pays Basque pour assister aux assises de la plateforme Batera, et ainsi pu nous présenter l’exemple basque qui ne manquera pas d’inspirer les membres de la plateforme « Libérons les énergies en Bretagne ». En organisant en 2010 une votation citoyenne dans 124 commune sur les 159 que comporte le pays basque nord ils ont donné un poids sans précédent à leurs revendications (une collectivité basque, une chambre d’agriculture, la co-officialité de la langue basque, la création d’une université) et construit un rapport de force clairement en leur faveur !

Ana Gabriel, coordinatrice du groupe des députés de la gauche indépendantiste au parlement catalan, a quant à elle présenté l’organisation du référendum d’initiative populaire organisé entre 2009 et 2011 en faveur de l’indépendance de la Catalogne. Dans les 531 communes sur 946 que compte la Généralité de Catalogne, la participation a atteint près de 30%, avec un pourcentage nettement en faveur de l’indépendance (93%) ! La mobilisation populaire induite par la participation à ce referendum purement symbolique, lancé à la base dans et par une seule petite commune de la côte Arenys de Munt, a permis selon Ana Gabriel de placer la question de l’indépendance au centre du jeu politique catalan.

Jonathan Guillaume, Naig Le Gars, Yann Choucq et Ana Gabriel à la tribune

En conclusion, les membres de la plateforme ont clairement présenté l’organisation d’une votation citoyenne comme une possibilité nouvelle d’entrainer une mobilisation populaire autour des points de revendication de la plateforme. La plateforme se réjouit aussi de l’organisation des assises de l’Association des Régions de France en Bretagne, à Nantes, les 19 et 20 septembre. « Assises auxquelles la plateforme ne manquera d’apporter sa contribution » 😉

Aujourd’hui, mardi 14 mai, les représentants de la région Bretagne accueillaient les conseillers de la région Pays de la Loire à Océanopolis à Brest.

Nous constatons que les thèmes évoqués lors de cet « échange »(énergies marines, culture, environnement, territoires, tv régionale, langue bretonne, …) ressemblent à ceux qui prévalaient jusqu’alors pour les travaux de la « commission mixte Bretagne-Loire-Atlantique ». Or cela fera bientôt deux ans que cette commission ne se réunit plus. Nous nous étonnons grandement que la région Bretagne choisisse de privilégier la région Pays de la Loire plutôt que le conseil général de Loire-Atlantique pour parler « territoires » et « décentralisation »,  alors que celle-ci votait en mars une contribution au projet de décentralisation en faveur de la réunification de la Bretagne.

Plusieurs salariés de France 3 Bretagne ainsi qu’une dizaine d’organisations, dont la Gauche Indépendantiste, se sont mobilisés ces dernières semaines pour promouvoir une télévision publique en langue bretonne sur l’ensemble de la Bretagne, dont la Loire-Atlantique. C’est l’un des quatre points de la plateforme « Libérons les énergies en Bretagne ». De même la région Bretagne s’engageait dans un vœux du 14 décembre 2012 à promouvoir “un media TV pour toute la Bretagne (…) Loire-Atlantique incluse“.  Nous appelons donc les organisations signataires de la plateforme et membres du Conseil Régional de Bretagne, ainsi que la population, à être vigilant quant à la transformation de cette attente en une télévision du « Grand Ouest « , pilotée par la région Pays de la Loire  (rappelons que le CR PdL votait il y a quelques mois une subvention de 900 000 euros à France 3 régional, afin de promouvoir la région dans ses programmes… et à aucun moment la langue bretonne).

Alors que le CESER de Bretagne reconnaissait lui-même, dans un rapport de 2009, les inconvénients des « coopérations interrégionales », nous appelons la région Bretagne et le Conseil Général de Loire-Atlantique à être cohérent avec les vœux qu’ils ont voté et à engager les coopérations qui permettront de réunifier la Bretagne.

Action d’Ai’ta au Conseil Régional en mars dernier à Rennes, afin de réclamer une télé publique en langue bretonne de Nantes à Brest

La semaine dernière, l’amendement 3 ter  a été retiré du projet de loi sur le referendum d’initiative partagée par le Sénat. Il avait été voté en décembre 2011 par le parlement  français et était à l’initiative du député EELV, F. De Rugy. Au travers d’un processus référendaire peu crédible, cet amendement avait le mérite de remettre le processus de réunification de la Bretagne entre les mains de ses habitants et des collectivités Loire-Atlantique et région Bretagne, sans que la région Pays de la Loire ne puisse bloquer ce processus, comme c’est le cas aujourd’hui.

Cette séance, outre les propos caricaturaux du jacobinisme habituel, aura permis quelques interventions intéressantes, et de constater que c’est bien la question spécifique de la territorialité bretonne, qui induit ce débat sur un changement législatif nécessaire. Le gouvernement « partage l’impatience » sur cette question, mais ne peut y répondre du fait de ce que cela pourrait entrainer sur d’autres territoires (intervention du sénateur Fr. Fortassin), où la revendication n’existe pourtant pas. En somme, nous constatons que le cadre législatif de l’Etat français ne permet pas de répondre aux attentes démocratiques spécifiques du peuple breton.

Alors qu’on oppose l’avenir des régions de l’ouest de France à la résolution de la partition administrative de la Bretagne, ce débat au Sénat doit faire comprendre que c’est bien la réunification de la Bretagne qui dénouera ce problème. C’est elle qui permettra d’amener un débat dans les collectivités concernées par un remodelage et une amélioration des limites régionales de l’Ouest de la France selon le modèle proposé aujourd’hui par Bretagne Réunie et plusieurs associations.

Si Christiane Taubira, en tant que représentante du gouvernement, indique que la loi sur la décentralisation à venir pourrait proposer une « opportunité » pour répondre à la question soulevée, nous en doutons fortement. Notamment parce que la ministre de la décentralisation, Marylise Lebranchu, malgré son vote en faveur de l’amendement en décembre 2011, semble indiquer l’inverse dans ses déclarations.

De même, l’avant-projet de loi annonce la création de «communautés d’agglomérations nouvelles». C’est-à-dire la constitution d’une énième structure administrative créant des métropoles aux compétences élargies, notamment pour Nantes et très possiblement pour Rennes. Tout laisse donc présager d’une stagnation des capacités d’intervention au niveau régional au profit d’une prise de puissance des métropoles rennaise et nantaise. Ceci entrainerait nécessairement un accroissement du déséquilibre entre l’est et l’ouest de la Bretagne, entre régions pauvres et régions riches, et compliquerait encore le processus de réunification porteur d’une vision régionale et équilibrée du territoire. Le peu de compétences nouvelles pour les régions dont semble présager l’avant-projet, renforce encore cette perception insatisfaisante que l’on peut avoir de la prochaine loi.

Comme toutes les lois sur la décentralisation, la prochaine ne répondra certainement pas aux attentes démocratiques existant en Bretagne. L’inaction et le double discours d’élus du PSf en Bretagne est pour partie l’origine de la déception que provoquera la future loi. Si petite soit l’avancée, nous n’obtiendrons des compétences significatives pour la Bretagne, qu’en inscrivant le destin national du peuple breton dans notre action et en mettant en pratique notre droit à l’autodétermination, jusque dans les collectivités. L’Etat français ne fera un pas dans le sens d’un pouvoir politique et démocratique pour une Bretagne réunifiée, que s’il perçoit, qu’elle lui échappe.

J.G., pour Breizhistance

La gauche indépendantiste, Breizhistance-IS , appelle à se joindre au rassemblement de soutien mercredi 6 mars à partir de 12h place du Parlement de Bretagne à l’occasion du procès en appel de Cyril, militant engagé dans la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame des Landes.

Cyril a été arrêté par des policiers déguisés en militants le 26 novembre 2012 sur la ZAD, lors d’affrontements avec les forces de l’ordre et condamné en comparution immédiate à 6 mois de prison ferme.
Nous dénonceons fermement les méthodes d’infiltrations policières, la présence militaire quotidienne depuis 5 mois, la répression policière et judiciaire vis-à-vis des opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes.
Un projet emblématique d’un choix de société libérale que le gouvernement central PS-EELV,  relayé par les collectivités territoriales et locales comme les conseils régionaux de Bretagne et des Pays de la Loire, les  conseils généraux d’Ille-et-Vilaine et de Loire-Atlantique, Rennes Métropole ou Nantes Métropole essaient de faire passer par la force et à grands coups de propagande médiatique payée par le contribuable.

Breizhistance-IS,

 

La Gauche Indépendantiste Bretonne ( Breizhistance) tient à féliciter ceux qui ont contribués au succès de la manifestation du 15 décembre à MORLAIX en faveur d’une Bretagne unie dotée d’un parlement breton organisée par le collectif 44 = Breizh et Bretagne Réunie.

Près de 1500 personnes y ont pris part à cette journée revendicative dans la circonscription d’origine de la ministre en charge de la décentralisation Marylise Lebranchu , malgré un temps de préparation court et une méteo des plus défavaroble.

 

Depuis le début, cette mobilisation a été portée à bout de bras par nos militants.

Car nous étions et nous sommes sans illusion sur la volonté des élus locaux membres de la majorité présidentielle d’aller vers la construction d’un pouvoir politique local.

Nous remercions les organisateurs d’avoir franchi un pas qualitatif en indiquant dans leur appel vouloir obtenir «  une nouvelle organisation démocratique garante d’un parlementarisme local et de l’équilibre des territoires. »  en Bretagne.  Ce qui semble avoir échappé totalement à la presse en amont et après cette mobilisation.

Voilà enfin une manifestation réclamant pour les bretons l’exercice du droit à l’autodétermination nationale premier pas vers l’indépendance.

Cette initiative redonne la parole à la société civile bretonne alors que la vaste  majorité des élus de Bretagne viennent de faire la preuve de leurs manque d’ambition pour notre nation en ne saisissant pas l’occasion du projet de loi sur la décentralisation pour faire progresser l’idée d’un pouvoir politique breton. Ce que nous avons, pour rappel,  initié il y a tout juste un an avec le collectif 44=Breizh par une campagne réclamant un parlement breton garant d’un pouvoir véritable pour la Bretagne. Depuis un an, des rassemblements sont organisés devant le Conseil régional de Bretagne à chaque session plénière sur cette base revendicative.

D’autres étaient présents à Morlaix comme par exemple (pardon à ceux et celles que nous aurions oublier de citer) :

Lena Louarn ( Vice- présidente de la Région Bretagne en charge de la langue bretonne), Phillipe Guillemot conseiller MBP de Spezed, Christian Troadec conseiller général MBP du Finistère et maire de Karaez, Daniel Cotten adjoint aux finances de cette commune, Glenn Jegou conseiller municipal de Rennes, Pierre Morvan de Paimpol (UDB), Naig le Gars et Kristian Guyonvarc’h , Mona Bras (élus UDB à la région) , Lionel Henry (conseiller municipal de Montreuil le Gast ), Paul Molac ( député EELV /UDB ) , Yannick Bigouin (conseiller régional EELV), Primael Petit, conseiller municipal de la gauche indépendantiste à St Herblain étant quant à lui excusé . Bravo à tous ces élus pour s’être associé  à cette mobilisation très clairement initiée par la gauche indépendantiste n’en déplaise a la majorité des médias qui nous ont superbement ignorés malgré notre visibilité.

De très nombreuses structures associatives notamment investies sur le terrain de la réappropriation linguistique (Diwan, Ai’ta, Skol Vreizh, KLT, Skeudenn Bro Roazhon, Kevre Breizh….) étaient également présentes. Tout comme les opposants à l’aéroport  de Notre-Dame des-Landes bien visibles dans le cortège ainsi que le PB et le NPA.

Cette capacité à rassembler et à porter des revendications  claires et décomplexées est porteuse d’espoirs car elle ouvre des perspectives allant au delà  de la réformette parisienne relative à la décentralisation dont nous n’attendons rien , pour notre part nous sommes disposés à participer à la construction d’un vaste mouvement populaire en faveur d’un parlement breton nous permettant de prendre nos affaires en main en tant que peuple de Brest à Clisson.

La Gauche Indépendantiste.

Eus Montroulez betek Klison : ur parlamant evit ar vretoned !

An tu kleiz dizalc’hour (Breizhistance) a gas gourc’hemennoù d’ar re o deus lakaet ar vanifestateg aozet gant 44=Breizh ha Bretagne Réunie d’ar 15 a viz Kerzu e Montroulez d’ober berzh evit ma vo ur parlamant evit Breizh  unvan.

Tost da 1500 den o deus kemeret perzh enni daoust d’ur verr a brantad brientiñ ha d’un amzer fall a-walc’h.

Abaoe ar penn-kentañ eo bet douget an darvoud-se gant hor stourmerien.

Ne oamp ket  hag e ne vimp  ket o c‘hortoz tra ebet a-berzh dilennidi ar vro a embann bezañ tost eus galloud Pariz ken splann eo ne reont mann ebet evit sevel ur galloud politikel breizhad.

Trugarekaat a reomp an aozerien evit bezañ lakaet splann azgoulenn ar galloud politikel lec’hel en o  c’halv da gaout “un aozadur demokratel nevez gwarant eus ur parlamantouriezh lec’hel a zoujo eus kempouez an tiriadoù.” e Breizh. Pezh n’eo ket bet meneget e mod ebet gant ar mediaoù nag a-raok na goude ar vanifestadeg.


Sed aze ur vanifestadeg a c’houlenn ar gwir d’en em dermeniñ evit ar vretoned, pazenn kentañ war-zu an dizalc’houriezh.

An intrudu-mañ a ro ar gaoz d’ar gevredigezh keodel breton pa laka izel o fal lod vrasañ dilennedi Breizh evit hor bro o chom hep kemer digarez ebet eus raktres lezenn an digreizennañ evit lakaat mennozh ur galloud politikel breton da vont war-raok.Pezh hon eus boulc’het bloaz zo, gant 44=Breizh, en ur lansañ ur c’houlzad kabaliñ evit ma vo ur parlamant a roio ur gwir galloud evit Breizh.Tolpadegoù a vez aozet dibaoe dirak kuzul Rannvro Breizh evit pep estez a-stroll.

Dilennedi all a oa e Montroulez evel (hor digarez evit ar re hor bije disoñjet da vennegiñ):
Lena Louarn ( Bez-brezidantez Rannvro Breizh e-karg eus ar brezhoneg), Phillipe Guillemot kuzulier-kêr MBP Speied, Christian Troadec kuzulier departamant MBP Penn-ar-Bed ha maer de Karaez, Daniel Cotten eiler e-karg eus an arc’hant e Karaez , Glenn Jegou kuzulier-kêr e Roazhon, Pierre Morvan kuzulier-kêr e Pempoull (UDB), Naig le Gars, Kristian Guyonvarc’h , Mona Bras (dilennedi UDB e Rannvro Breizh) , Lionel Henry (kuzulier-kêr e Mousterel ar Gwast ), Paul Molac ( kannad EELV /UDB ) , Yannick Bigouin (kuzulier EELV e Rannvro Breizh), Primael Petit, kuzulier-kêr an tu-kleiz dizalc’hour e Sant-Ervlan a oa eñ digarezet.Gourc’hemennoù d’an holl dilennedi-mañ da vezañ kemeret perzh en dibunadeg-se kaset a-benn diwar atiz  dizalc’hourien an tu kleiz. Pezh n’eo ket deuet war wel er mediaoù a zo chomet hep ober menneg deuzousomp daoust d’an niver uhel a stourmerien eus an tu-kleiz dizalc’hour o deus kemeret perzh e manif Montroulez, aes e oa en gwelet.

Ur bern kevredigezhioù a stourm evit dazont ar brezhoneg (Diwan, Ai’ta, Skol Vreizh, KLT, Skeudenn Bro Roazhon, Kevre Breizh…),stourmerien a-enep aerborzh Kernitron-al-Lann, Strollad Breizh hag an NPA a oa ivez war al lec’h.

Ar varregezh da vodañ ha dougañ azgoulennoù sklaer zo frealzus rak e tigor un dazont az a pelloc’h evit adreizhig parizian an digreizennañ na c’hortozomp mann bet deuzouti.
Prest omp da gemer perzh da sevel un emsav poblek ledan evit ma vleunio ur parlamant e Breizh a roio deomp ar galloud da zivizout diwar-benn hon aferioù evel pobl eus Brest betek Klison.

An tu-kleiz dizalc’hour

Le 15 décembre 2012, Bretagne Réunie et 44=Breizh appellent à une manifestation «Démocratie et Réunification pour la Bretagne», à Morlaix. Celle-ci se déroulera dans le cadre de la prochaine réforme sur la décentralisation présentée dans les prochains mois par la ministre Marylise Le Branchu, élue de la circonscription de Morlaix.

Breizhistance se joint à cette manifestation et appelle le plus grand nombre à y participer. Lors de la manifestation «Bretagne en résistance» en faveur de la Réunification, le 18 juin 2011 à Nantes, la Gauche Indépendantiste Bretonne avait contribué à faire émerger un pôle anticapitaliste unitaire prenant en compte la question des droits démocratiques du peuple breton. Nous invitons les organisations s’étant retrouvé autour de cet appel pour une Bretagne unie, rebelle et solidaire, et se retrouvant autour de l’appel Démocratie et Réunification pour la Bretagne à se retrouver le 15 décembre 2012 à Morlaix.

Réaction de la Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS) suite aux derniers développements de la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame des Landes.

Alors que les combats étaient en cours sur la ZAD les 23 et 24 novembre , que plus de 10 000 manifestants assiègeaient la préfecture à Nantes, le gouvernement PS/EELV a lâché du lest devant l’importance prise par la mobilisation contre le projet d’aéroport.

Dans un communiqué commun samedi matin, les ministres de l’Agriculture (Stéphane Le Foll), de l’Ecologie (Delphine Batho) et des Transports (Frédéric Cuvillier) ont annoncé “le renforcement des procédures en faveur du respect de la biodiversité et de la préservation des terres agricoles”.Ces nouvelles procédures, notamment “l’examen par un comité scientifique”, signifient qu’il n’y aura pas de défrichement à Notre-Dame-Des-Landes avant 6 mois. Quelques heures plus tard, le premier ministre Jean-Marc Ayrault, proposait la création d’une commission de dialogue. Pourtant samedi 24 novembre au soir encore les forces d’occupations militaires gazaient et réprimaient sauvagement des opposants.

Ces manœuvres du gouvernement ne trompent personne, il ne s’agit évidemment pas de problème de « préservation de la biodiversité des terres agricoles , mais bien de « gagner du temps ». Nous ne devons pas laisser endormir la lutte, partout en Bretagne et ailleurs allons demander des comptes aux élus du PS qui soutiennent l’occupation et la répression à Notre-Dame des Landes et votent les subventions à Vinci.

A Rennes Métropole et au Conseil Général d’Ille et Vilaine

Ainsi à Rennes nous pouvons continuer à faire pression sur le Conseil Général d’Ille et Vilaine (La prochaine session publique de l’Assemblée départementale d’Ille-et-Vilaine se déroulera les jeudi 20 et vendredi 21 décembre 2012, à l’Hôtel du Département à Rennes ) , sur Rennes Métropole ( le conseil d’agglomération aura également lieu le jeudi 20 décembre ) a qui plus de 3000 manifestants le 10 novembre dernier ont demandé de revoir leur participation au Syndicat Mixte de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes.

Participation décidée sans avoir préalablement informé les électeurs de cet engagement irraisonné en faveur d’un projet contesté.          

Devant les permanences des députés PS*

Ce constat vaut également pour les deputés PS du département qui restent de fidèles suppôts de la multinationale VINCI et de son projet qui met en concurrence les territoires, est désastreux sur le plan environemental et liquide l’agriculture paysanne.

*François ANDRE (Député de l’Ille-et-Vilaine), Nathalie APPERE (Députée de l’Ille-et-Vilaine), Marie-Anne CHAPDELAINE (Députée de l’Ille-et-Vilaine), Marcel ROGEMONT (Député de l’Ille-et-Vilaine), Jean-René MARSAC (Député de l’Ille-et-Vilaine), Jacky LE MENN (Sénateur de l’Ille-et-Vilaine) , Edmond HERVE (Sénateur d’Ille-et-Vilaine) ont trés récemment signé un texte ou été écrit entre autres : “La contestation (du projet d’aéroport) par des activistes radicaux et violents n’est pas admissible et explique le déploiement récent des forces de l’ordre.”

                                                                            

Au Conseil Régional de Bretagne

Nous aurons l’occasion de faire entendre notre colère et notre détermination lors de la prochaine session du Conseil Régional de Bretagne les jeudi 13 et vendredi 14 décembre lors de la prochaine session plénière à l’Hôtel de Courcy, près de la préfecture Martenot.

La majorité socialiste-communiste de cette collectivité a tout de même subventionné le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes à hauteur de 29 millions d’euros d’argent public, sans bien évidemment avoir fait part de leurs intentions lors de la campagne électorale.

Vendredi 23 novembre l’ancien président de région , Jean-Yves Le Drian, a du rentrer en catimini dans la préfecture de région encerclée par les opposants au projet. Continuons dans cette voie.

Contrairement aux élus socialistes et collectivités pré-citées, lors des dernières échéances cantonales, municipales et législatives auxquelles nous avions participé dans le département et au-delà nous avons toujours dénoncé ce projet pharaonique et néfaste.

Les militants de la Gauche Indépendantiste organisés au sein de Breizhistance-IS qui ont participé aux initiatives de protestation à Rennes, Chateaubriant, Nantes, Guingamp, Douarnenez, Saint-Brieuc et aux actions de résistance sur la ZAD sont disponibles pour permettre à l’ensemble du mouvement d’opposition de se saisir de ces dates pour continuer à demander des explications et faire entendre la colère du peuple à ceux et celles qui persistent à soutenir ce projet inutile et justifier la violence de la répression malgré l’opposition populaire et multiforme grandissante et ce jusqu’a la victoire totale : l’abandon du projet d’aéroport.