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Réaction de la Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS) suite aux derniers développements de la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame des Landes.

Alors que les combats étaient en cours sur la ZAD les 23 et 24 novembre , que plus de 10 000 manifestants assiègeaient la préfecture à Nantes, le gouvernement PS/EELV a lâché du lest devant l’importance prise par la mobilisation contre le projet d’aéroport.

Dans un communiqué commun samedi matin, les ministres de l’Agriculture (Stéphane Le Foll), de l’Ecologie (Delphine Batho) et des Transports (Frédéric Cuvillier) ont annoncé “le renforcement des procédures en faveur du respect de la biodiversité et de la préservation des terres agricoles”.Ces nouvelles procédures, notamment “l’examen par un comité scientifique”, signifient qu’il n’y aura pas de défrichement à Notre-Dame-Des-Landes avant 6 mois. Quelques heures plus tard, le premier ministre Jean-Marc Ayrault, proposait la création d’une commission de dialogue. Pourtant samedi 24 novembre au soir encore les forces d’occupations militaires gazaient et réprimaient sauvagement des opposants.

Ces manœuvres du gouvernement ne trompent personne, il ne s’agit évidemment pas de problème de « préservation de la biodiversité des terres agricoles , mais bien de « gagner du temps ». Nous ne devons pas laisser endormir la lutte, partout en Bretagne et ailleurs allons demander des comptes aux élus du PS qui soutiennent l’occupation et la répression à Notre-Dame des Landes et votent les subventions à Vinci.

A Rennes Métropole et au Conseil Général d’Ille et Vilaine

Ainsi à Rennes nous pouvons continuer à faire pression sur le Conseil Général d’Ille et Vilaine (La prochaine session publique de l’Assemblée départementale d’Ille-et-Vilaine se déroulera les jeudi 20 et vendredi 21 décembre 2012, à l’Hôtel du Département à Rennes ) , sur Rennes Métropole ( le conseil d’agglomération aura également lieu le jeudi 20 décembre ) a qui plus de 3000 manifestants le 10 novembre dernier ont demandé de revoir leur participation au Syndicat Mixte de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes.

Participation décidée sans avoir préalablement informé les électeurs de cet engagement irraisonné en faveur d’un projet contesté.          

Devant les permanences des députés PS*

Ce constat vaut également pour les deputés PS du département qui restent de fidèles suppôts de la multinationale VINCI et de son projet qui met en concurrence les territoires, est désastreux sur le plan environemental et liquide l’agriculture paysanne.

*François ANDRE (Député de l’Ille-et-Vilaine), Nathalie APPERE (Députée de l’Ille-et-Vilaine), Marie-Anne CHAPDELAINE (Députée de l’Ille-et-Vilaine), Marcel ROGEMONT (Député de l’Ille-et-Vilaine), Jean-René MARSAC (Député de l’Ille-et-Vilaine), Jacky LE MENN (Sénateur de l’Ille-et-Vilaine) , Edmond HERVE (Sénateur d’Ille-et-Vilaine) ont trés récemment signé un texte ou été écrit entre autres : “La contestation (du projet d’aéroport) par des activistes radicaux et violents n’est pas admissible et explique le déploiement récent des forces de l’ordre.”

                                                                            

Au Conseil Régional de Bretagne

Nous aurons l’occasion de faire entendre notre colère et notre détermination lors de la prochaine session du Conseil Régional de Bretagne les jeudi 13 et vendredi 14 décembre lors de la prochaine session plénière à l’Hôtel de Courcy, près de la préfecture Martenot.

La majorité socialiste-communiste de cette collectivité a tout de même subventionné le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes à hauteur de 29 millions d’euros d’argent public, sans bien évidemment avoir fait part de leurs intentions lors de la campagne électorale.

Vendredi 23 novembre l’ancien président de région , Jean-Yves Le Drian, a du rentrer en catimini dans la préfecture de région encerclée par les opposants au projet. Continuons dans cette voie.

Contrairement aux élus socialistes et collectivités pré-citées, lors des dernières échéances cantonales, municipales et législatives auxquelles nous avions participé dans le département et au-delà nous avons toujours dénoncé ce projet pharaonique et néfaste.

Les militants de la Gauche Indépendantiste organisés au sein de Breizhistance-IS qui ont participé aux initiatives de protestation à Rennes, Chateaubriant, Nantes, Guingamp, Douarnenez, Saint-Brieuc et aux actions de résistance sur la ZAD sont disponibles pour permettre à l’ensemble du mouvement d’opposition de se saisir de ces dates pour continuer à demander des explications et faire entendre la colère du peuple à ceux et celles qui persistent à soutenir ce projet inutile et justifier la violence de la répression malgré l’opposition populaire et multiforme grandissante et ce jusqu’a la victoire totale : l’abandon du projet d’aéroport.

 

Rendez-vous pour une action contre l’agression publicitaire, samedi 3 décembre, 10h30 à l’angle de la rue Galilée et du boulevard Coty (arrêt de tram Duchaffault ou Egalité) près du collège de Chantenay.

Comme dans beaucoup d’agglomération urbaine la publicité prolifère à Nantes. La mégalopole, championne des surfaces commerciales, est d’ailleurs dans le haut de la liste des agglomérations ne respectant pas la législation à cet égard et notamment le décret n° 80-923 du 21/11/1980. Elle s’autorise même l’apposition de panneaux 4x3m aux abords d’établissements scolaires, qui vanteront bientôt l’achat de telle ou telle console. Pourtant la loi dite Grenelle 2, permet à Jean-Marc Ayrault de s’opposer à cette agression et cette manipulation publicitaire. Nous sommes étonnés que certains élus de la majorité ne se saisissent pas de ce dossier, à commencer par ceux d’EELV qui disent s’engager contre la prolifération publicitaire. Mais c’est vrai ! Nantes a déjà été élue ville verte 2013 par la commission européenne ! Il y avait même R.Dantec, nouveau sénateur EELV à s’être déplacer pour recevoir le prix avec J.-M. Ayrault… La commission européenne, chantre de l’idéologie de la croissance, de la consommation, du productivisme et de la concurrence libre et non faussée, semble en fait être mal placée pour parler d’écologie et encore moins pour remettre en cause l’invasion publicitaire.

Alors accord ou pas accord, ville verte de chez verte ou pas, les élus nantais réellement de gauche doivent cesser les doubles discours et agir contre la prolifération publicitaire, à commencer par enlever les panneaux publicitaires aux abords des écoles.

Breizhistance-IS Pays Nantais.

Décrochons de leurs conneries ! Halte à la con-soumission !

Stoppons l’agression publicitaire, pilier du capitalisme, de la déshumanisation et de la destruction écologique

Elle envahie les espaces sans que cela ne semble gêner la majorité municipale. Alors que noël arrive, la propagande publicitaire se déchaîne pour embrigader chaque individu dans la consommation la plus irréfléchi qui soit. La publicité impose à tous son idéologie anti sociale. Elle est devenue totalement envahissante. On ne peut plus y échapper. Prospectus, logos, panneaux… Derrière les discours parlant d’art, de création, de couleur dans la ville la publicité n’est qu’une propagande visant à stimuler l’envie d’acheter. Avec toutes les conséquences anti-écologiques, anti-sociales et déshumanisantes.

– Le système publicitaire monopolise toujours plus l’espace public : rues, transports, cinémas, écoles… Il parasite les activités culturelles et pervertit le sport. Il y a en France plus d’un million de panneaux publicitaires et assimilés, dont un tiers sont illégaux ; 40 kilos de prospectus par an et par boîte à lettres. Son matraquage est incessant et ses intrusions toujours plus sournoises : TV et radio, téléphone et télécopie, Internet, tables de cafés creuses, autobus et métro emballés, sacs, vêtements, objets, etc…

– Il incite à la surconsommation et donc à la pollution. En poussant vers une consommation superflue, la publicité contribue à l’épuisement des ressources et à la création de déchets.

– Elle pousse à l’individualisme égoïste et à des comportements irresponsables. En entretenant la convoitise et la frustration, elle est source de surendettement, de délinquance, de violence pour les plus démunis. Il réduit l’existence à la consommation…

– Les médias financés par la publicité sont condamnées à la course à l’audience, perdent leur liberté éditoriale en s’interdisant de critiquer les principaux annonceurs (nucléaire, automobile, pétrochimie, agroalimentaire, grande distribution…) qui sont les plus polluants, qui pillent les peuples en imposant grâce à la complicité des professionnel(le)s de la politique des politiques de plus en plus anti sociales.

– La publicité propage des idéologies néfastes : sexisme, ethnocentrisme, culte de l’apparence, compétition, violence, en une escalade sans but et sans fin.

– Les publicitaires sacrifient la santé et l’écosystème au commerce et au culte du profit en occultant les conséquences sanitaires et en se moquant du principe de précaution.
– Enfin c’est le consommateur qui paie la publicité : en moyenne 500 € par an et par personne. Le coût de la publicité est répercuté sur le prix des produits. Son seul objectif est de pousser à la consommation au mépris des réalités humaines, écologiques et sociales.

En matière de publicité, l’affichage constitue l’agression majeure, la plus ancienne, celle à laquelle personne n’échappe. On est libre ou non de regarder la télévision, d’écouter ou non la radio, d’acheter ou non un journal, pas de circuler sans être confronté à un incessant défilé d’images et de slogans publicitaires commerciaux.

Face à cela les professionnels de la politique ne font rien. Bien au contraire. Ils ne cessent de permettre l’installation de panneaux contre des financements qui rapportent surtout et avant tout au système publicitaire et au capitalisme dont on voit actuellement les terribles ravages. Ils participent clairement au capitalisme, à l’idéologie de la sur-croissance et du productivisme.