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Aujourd’hui, une quinzaine d’élèves du Lycée Diwan de Carhaix ont passé une épreuve du baccalauréat en breton, malgré l’interdiction. Après avoir fait tout leur cursus scolaire en langue bretonne, ils réclament dans un premier temps le droit de pouvoir passer l’épreuve de mathématiques du baccalauréat dans leur langue. Comme c’est le cas au Pays Basque.

Depuis ce matin, en plus du stress du baccalauréat, une quinzaine d’élèves sont aussi dans l’inconnu concernant la correction de leurs copies… Ils viennent en effet de passer l’épreuve de mathématiques en breton, malgré l’interdiction ! La désobéissance était en effet la dernière option pour ces lycéennes et lycéens du Lycée Diwan à Carhaix…

Le bac en breton réclamé depuis plusieurs années

Le comité “Bak e brezhoneg” a été créé il y a deux ans pour amplifier le mouvement qui se profilait depuis plusieurs années à l’approche du baccalauréat. Des élèves ont ainsi régulièrement tenté de dialoguer avec l’Académie et l’État Français, mais la revendication du bac en breton leur a toujours été refusée.

Seule l’épreuve d’histoire-géographie peut aujourd’hui se passer en breton. Alors même que le système de Diwan est l’apprentissage par immersion, c’est-à-dire tout en breton, des matières comme les mathématiques ou la philosophie ne peuvent être passées qu’en français au baccalauréat ! Les élèves de Diwan ont pourtant été formés dans ces matières essentiellement en langue bretonne…

En 2017, le comité “Bak e brezhoneg” lançait une pétition qui recueillait plus de 3500 signatures. Un rassemblement avait également lieu dans les rues de Carhaix au mois de mai 2018. Mais le rectorat s’oppose toujours catégoriquement au bac en langue bretonne !

Possible au Pays basque et pas en Bretagne ?

Les élèves du Lycée Diwan de Carhaix ne comprennent pas qu’on leur interdise de passer certaines épreuves en langue bretonne alors que leurs camarades basques peuvent le faire dans leur langue. Cette différence de traitement est complètement incohérente…

C’est depuis 2012 que les élèves du cursus immersif basque (semblable à Diwan) peuvent en effet passer l’épreuve de mathématique en basque ! Qu’est ce qui empêche de faire la même chose en Bretagne ?

Prendre des risques pour gagner

Les membres du comité “Bak e brezhoneg” ont bien réfléchi avant de décider de passer l’épreuve des mathématiques en breton. S’ils ont choisit cette matière, c’est justement parce qu’ils savent qu’il existe suffisamment de correcteurs pour s’occuper de leurs copies. Techniquement, il n’y a donc aucun frein au bac en breton.

Plutôt que de rester dans l’inaction et d’attendre un dialogue qui ne vient pas ou qui ne réponds pas à leurs justes demandes, ils ont pris le risque de désobéir pour gagner ce droit. Mais ce risque passe aussi par une éventuelle note “zéro” alors qu’ils ont des coefficients de 5 ou même de 8 pour certain·e·s…

Un soutien total nécessaire pour obtenir le bac en breton

On ne change pas la société sans prendre de risques et sans désobéir à des lois injustes. Les élèves du Lycée Diwan l’ont bien compris. Nous avons maintenant toutes et tous la responsabilité de les soutenir dans leur démarche : nous devons exiger immédiatement du rectorat que les copies des élèves du Lycée Diwan soient corrigées. Nous devons également exiger des syndicats d’enseignants et des élu·e·s locaux de s’engager concrètement pour les soutenir et pour régler la question du bac en breton pour l’année prochaine.

Facebook Live de la conférence de presse du comité “Bak e brezhoneg” :

An emvod o kregiñ ! La réunion commence

Publiée par Bak e Brezhoneg sur Vendredi 22 juin 2018

Le 2 décembre prochain le collectif Vérité et Justice pour Babacar Gueye vous donne rendez-vous à Rennes. Ce jeune sénégalais sans papier a été tué de cinq balles par la police le 3 décembre 2015.

Voici les deux rendez-vous de cette anniversaire et le texte d’appel du comité pour la mobilisation :

14H >> Marche pour Babacar Gueye, contre les violences et crimes policiers
/// Métro République (https://goo.gl/maps/mmh2ez3DPdR2)

20H >>> Soirée de soutien, entrée prix libre.
Repas sénégalais et concerts slam et rap
/// Centre Social “Carrefour 18”, Métro Henri Fréville

 

STOP AUX VIOLENCES ET AUX CRIMES POLICIERS

3 décembre 2015 : 4h du matin dans un immeuble de Maurepas à Rennes. Une crise d’angoisse, un appel aux secours. 8 policiers arrivent dont 4 agents de la BAC, armés d’un taser, de deux matraques télescopiques et d’armes létales. En quelques minutes, Babacar Gueye, en pleine crise d’angoisse se mutile avec un couteau, et meurt sous les balles d’un agent de la BAC. 5 au total. Cela fait 2 ans. 2 ans que ceux qui l’aimait ont rejoint le douloureux combat des familles de victimes de crimes policiers. Babacar Gueye avait 27 ans et la vie devant lui.

Ceux qui le connaissaient se souviennent de son sourire, de son rire, de sa sensibilité, de sa bonté, de son amour de l’autre.
Ils savent que si Babacar est mort, c’est parce qu’il était noir, et ils se posent la question : si tout cela s’était passé dans un quartier riche comme le Thabor et non dans un des quartiers les plus pauvres de la France hexagonale, que se serait-il passé ?
Ils savent que cette société, où la police tue chaque année une dizaine de noirs, arabes et autres non-blancs, ils n’en veulent pas.
Ils savent que personne ne mérite de mourir sous les balles de la police.
Personne.
Ils savent que trop de frères, fils, pères, maris, oncles, neveux, cousins, amis partent trop tôt sans que justice soit faite.
Ils savent qu’aujourd’hui, tout le monde est concerné, car c’est le problème de la société toute entière.

Aujourd’hui, la famille et les amis de Babacar ne lâchent rien. Après 15 longs mois d’attente et la négligence de l’ancien avocat, une enquête a été ouverte en mars dernier.

En occupant la rue ensemble, montrons notre soutien à Awa, à toute la famille Gueye et aux proches de Babacar.

FACE A LA MORT NOUS SOMMES IMPUISSANTS

FACE A L’INJUSTICE NOUS SOMMES DÉTERMINÉS

VENEZ MARCHER LE 2 DÉCEMBRE POUR BABACAR

ON N’OUBLIE PAS, ON NE PARDONNE PAS

Pour la troisième année consécutive, la Gauche Indépendantiste vous donne rendez-vous pour son université de rentrée à Plougonver, au Dibar, au sud de Guingamp. Mais aura des déclinaisons Rennaises et Nantaises dans les jours précédents et suivants.

C’est un moment pensé pour se former et échanger dans la perspective de traduire en pratiques concrètes par la suite dans notre militance les thématiques évoquées lors de ces journées.

Les débats se déroulent en assemblées ouvertes, et sont ouverts aux sympathisant-e-s et curieux/curieuses ou même membres d’autres organisations.

Voici les grandes lignes de ce rendez-vous, des modifications sont susceptibles d’intervenir.

C’est bien sur la Gauche Indépendantiste Catalane notre invitée d’honneur en raison de la tenue du référendum du premier octobre en Catalogne sud. Mais le programme ne saurait se résoudre à cette seule thématique. On y parlera surement aussi de la rentrée sociale, des initiatives pour la réunification de la Bretagne et de la campagne de solidarité avec le Rojava Révolutionnaire… en français et en breton !

Vendredi 22 septembre :

• 19h : Accueil et apéro d’inauguration en présence de la délégation catalane.

• 20h30 : Projection du documentaire “Entre deux sexes” de Régine Abadia en présence de Vincent Guillot, militant de la cause intersexe et porte-parole de l’Organisation internationale des intersexes qui animera un échange sur les persécutions hétéronormatives et intersexophobes.

Samedi 23 septembre :

• 11h : Rencontre avec Vivian Petit auteur de “Retours sur une saison à Gaza“. Ce militant internationaliste nous présentera pour la première fois en public son ouvrage sur la Palestine où il a séjourné.

L’une des forces du texte de Vivian Petit est de se situer au carrefour entre le témoignage personnel, la chronique de la vie quotidienne à Gaza et la mise en perspective politique. Ni simple carnet de bord, ni texte d’analyse déshumanisé, ni tentative présomptueuse de dresser un « portrait » de Gaza et de ses habitants, le livre de Vivian opère des allers retours entre la France et Gaza, entre l’individuel et le collectif, entre la petite et la grande histoire.” nous dit Julien Salingue auteur de la préface. 

• 13h : Repas populaire.

• A partir de 14h : Rencontre avec les militants d’Universitats per la Republica et d’Arran qui viennent de Catalogne. Les premiers interviendront sur le campagne en cours dans les universités pour garantir la tenue du référendum en Catalogne malgré les pressions de Madrid. Universitats per la Republica est une plateforme juvénile qui rassemble des jeunes de divers sensibilités. A 15h30 les militantEs d’Arran, organisation de jeunesse de la Gauche Indépendantiste animeront un atelier sur la l’auto-organisation de la jeunesse indépendantiste Catalane et leurs actualité militante (campagne contre le tourisme, référendum, et municipalisme aux coté de la CUP). Ce rendez-vous est animé par des jeunes indépendantistes bretons du collectif Dispac’h.

• 17h30 : Échanges avec le Collectif  Vérité  et Justice pour Babacar. Babacar Gueye a été tué par un agent de la BAC de Rennes 3 décembre 2015 (sous réserve).

• 19h :  Repas populaire.

• 20h : Prise de parole de la Gauche Indépendantiste.

• 21h :  Concert avec : LDT, Les Derniers Trappeurs (anarcho trap bolcho sibérien guéringrad) / Dieub Steppers sound system dub / Bass Tension, sound system electro… (Prix libre).

Dimanche 24 septembre :

Rendez-vous à Midi dans le bourg de Treglamus pour une randonnée familiale et populaire vers le sommet du Menez Bre où nous lirons une déclaration internationale de soutien au peuple Catalan. Casse-croute et animations au sommet.

L’entrée est libre, le camping possible, le bar est fermé pendant les débats, la vente de stupéfiants interdite, les comportements violents et oppressifs bannis. Restauration sur place.
Tous le week-end : tables de presse, espace librairie…

La Gauche Indépendantiste se solidarise avec les militants anti-aéroports interpellé à Nantes et Rennes ce matin (18/06).

Nous exigeons leur remise en liberté immédiate et invitons à participer aux initiatives de solidarité.

Notamment celle du 19/06 à Nantes en solidarité avec d’autres inculpés qui comparaitront demain au tribunal de Nantes pour leur participation à la manif anti aéroport du 22 février dernier dans cette même ville.

 

La Gauche Indépendantiste.

 

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