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blocage économique

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D’ar sadorn 11 a viz Meurzh e oa deuet ur c’hant bennak a dud d’en em vodañ dirak ti-gar Plouared e Bro-Dreger. Deuet e oant da embann ez int skoaz-ouzh-skoaz gant ar pevar den a vo barnet e miz Mae evit bezañ stañket, hervez ar prokulor, trenioù er gumun-se da vare ar c’houlzad stourm evit nac’hañ al lezenn nevez diwar-benn kod al labour.

Tud a bep seurt a oa deuet da ziskouez o c’henskoazell da Yoan, Gael, Kaou ha Guillaume ha da adlâret pegen splann eo dezhe e faot d’ar justis kastizañ pevar den brudet evit o soñjoù politikel, hep enklask sirius ha kempouez ha dre se ober aon d’an holl re a sav kontrol d’ar raktresoù lezenn didalvoud evit ar bobl zo ijinet gant gouarnamant Pariz. “Me ivez ‘meus stañket” a c’helled lenn war meur a zamm paper douget gant perzhidi zo. Klemm a oa bet savet gant an SNCF da heul manifestadegoù bet Plouared ar bloaz tremenet.

Tri anezhe zo perzh eus Breizh O Stourm pa ra parti ar pevare eus Nuit Debout Lannuon.

Ar varnadenn a vo d’an 12 a viz Mae e Gwengamp. Un digarez brav eo dezhe ha d’o c’hamaladed evit addiskenn er straed kement hag adembann fraezh ha sklaer ne vez kemmet ar gevredigezh evit mad ar bobl en ur votiñ bep a vare evit dibab hon mistri e Pariz met dre stourmoù, stroll ha disentus e-lec’h m’emaomp o chom hag o labourat.

Ken splann eo dezhe o deus roet da c’houzout ar pevar stourmer e nac’hfent ober gant ar galleg devezh ar varnadenn. Moarvat e ray trouz o emzalc’h un nebeud sizhunvezhioù kent ma vo mouezhiet evit parlamant Pariz.

Meur a vanifestadeg a vo e Bro-Dreger. D’ar sadorn 6 a viz Mae e Gwengamp ha d’an 12 er memes kumun.

UL CGT bro wengamp, Solidaires Bro-dreger, CNT 22,  FSU Gwengamp, Sud Rail Breizh, Nuit Debout ha dizalc’hourien Breizh O Stourm a harpo anezhe.

Skoazell Vreizh a baieo ar frejoù evit ar breutaer.

Sed aze o an diskleriadur bet lennet gante dindan evezh meur a archer deuet niverus ha gant un drone da evezhiañ an tolpadeg.

D’an 12 a viz mae 2017, e lez varn gwengamp, e vo barnet pevar den evit bezañ sac’het an tren en Plouared, dre vanifestiñ war an hent-houarn hag e diabarzh an ti-gar. Kement-mañ meur a wech entre an 19 a viz Mae hag an 23 a viz Even 2016.

Deomp-ni eo anat eo ar prosez-mañ hini « galv Plouared », embannet d’an 19 a viz mae 2016, e dibenn un devezh manifestiñ broadel a-enep lezenn al labour. « Galv Plouared » a zo anezhañ gervel tud ar vro da sevel a-enep politikerezh gwask ar stad war hon gwirioù ha war an demokratelezh dre-vras.

Plouaret_en_luttes

Evit ar galv-se da vezañ bet embannet en div-yezh, brezhoneg-galleg, gant ar meno implij yezh an dud amañ kement ha yezh ar Frañs ;
Evit ar galv-se da embann a zo kengred etre ar stourmoù sokial bet en Plouared er bloavezhioù dremenet (stourm ar servij publik, stourm ar brezhoneg…) hag ar reoù a zo anezhe evit ar bloaz, e kanton benac’h, en Lannuon pe lec’h all.

O vezañ ma eo ar pevar den galvet brezhonegerien o stourm evit a chomfe bev hon yezh eo anat deomp eo perzh ar brezhoneg e galv Plouared, ha fellout a ra deomp ober gant ar brezhoneg er prosez az eo hini galv Plouared.

Anat eo omp-ni kengred bepred gant meno galv Plouared, hag omp prest d’hen difenn en meur a stumm (manifestiñ, dastum, kelaouiñ, gourc’hemenn ha kement a zo tout). Anat eo chom ar stourm-se difeuls.

Anat eo omp a-enep lezenn al labour hag ar bolitikerezh ac’h a d’he heul. Stourmet am meump warlene en-mesk an dud all ha stourm a refomp c’hoazh ar bloaz-mañ pa vez ret deomp. N’asantfomp ket e vefe klasket lakaat karg hiniennoù deus deus pezh a zo oberioù stroll. Evitomp eo sklaer eo-se un doare louz he fal terriñ hon c’hoant da ‘n om vodañ da difenn hon gwirioù !

Gervel a reomp pep hinienn, pep stroll, pep kevredigezh pe sindikat da souten ar stourm a ‘z eo hon hini ha da reiñ da c’hoûd int kengred da c’halv Plouared.

Strollad souten galv Plouared. A-enep lezenn al labour hag ar bed az a d’e heul.

CNT_plouaret_breizhistance

Lors de la manifestation de jeudi dernier à Nantes, un jeune de 21 ans a été interpellé suite à quelques dégradations sur les locaux de Ouest-France.

Hier (lundi 30 mai) avait lieu sa comparution immédiate au Tribunal de Nantes. Comme depuis le début du mouvement contre la Loi Travail lors de comparutions immédiates, la peine a été très lourde : 8 mois de prison ferme en tout (6 mois pour cette affaire et 2 mois pour la révocation d’un sursis suite à une autre affaire) et 12.000 € d’amende ! A cela s’ajoute également… 30 € pour avoir participé à une manifestation interdite par la Préfecture… on nage en plein délire !

Mais ce qui est surtout intéressant dans cette “affaire” c’est le traitement de cette information, par Ouest-France justement, dans le journal d’aujourd’hui (voir ci-dessous). Contrairement à pratiquement tous les articles concernant les comparutions immédiates de ces dernières semaines, l’article est relativement petit et s’excuse presque du traitement de l’information concernant cette “affaire” de bris de vitres et de peinture… Mais surtout, l’article “oublie” de dire que le jeune de 21 ans a été condamné à une amende d’environ 12.000 € pour le “préjudice matériel” et… “l’atteinte à l’image de Ouest-France” * !
Non, vous ne rêvez pas, Ouest-France a trouvé bon d’aller réclamer 12.000 € de dommages et intérêts à un jeune de 21 ans qui se trouve déjà en prison pour 8 mois !

Après cela, comment s’étonner que les façades de Ouest-France soient peinturlurées ? Qu’il y ait une défiance envers certains médias ?

Nous souhaiterions savoir si certain-e-s journalistes ou leurs syndicats à Ouest-France se manifesteront pour demander des explications sur cette “amende” ?

Article_Ouest_France_Manifestation_Loi_Travail_Nantes_2016_05_31

* Information publiée dans le Presse-Océan du jour également.

Le Collectif dénonce le caractère antisocial de la loi Travail et de la répression déployée par l’Etat pour permettre le passage en force de cette loi.
Le Collectif avait appelé à une manifestation contre les violences policières à Pont-de-Buis mercredi 18 mai. 29 enquêtes ont été officiellement ouvertes pour violences policières depuis le début du mouvement contre la loi travail. Ce lieu avait été choisi en raison de la présence de l’usine Nobelsport où sont notamment fabriquées les munitions de flashball qui ont mutilé de nombreuses personnes ces dernières années.
Après l’interdiction de la manifestation par le Préfet du Finistère le 16 mai, les participants et les participant-e-s du collectif ont décidé d’appeler à un rassemblement à la gare de Pont-de-Buis. L’idée était de faire une conférence de presse avec lecture de texte et de témoignages de gens mutilés par les forces de répression. Un dispositif complètement disproportionné nous a empêché d’accéder au centre ville de Pont-de-Buis : environ 200 CRS et gendarmes mobiles, un camion de surveillance vidéo, un hélico…!
Bien que les personnes qui ont répondu à l’appel du collectif n’aient de fait commis aucun acte répréhensible par la loi, les gendarmes, en plus de prises d’identité systématiques, ont procédés à des fouilles de véhicules : merci l’état d’urgence !
Après un repli sur le centre ville de Chateaulin où une cantine s’est mise en place et où la lecture des textes et témoignages a finalement eu lieu, une Assemblée Générale a décidé d’aller devant la permanence du député Richard Ferrand, député PS du Finistère et rapporteur général de la loi Macron, loi dans la même ligne que la loi Travail. Les gendarmes mobiles ont chargé bien que les manifestant-es reculaient. Une personne a été arrêtée préventivement puis relâchée…

Le collectif dénonce l’état d’urgence qui devrait être prolongé le 19 mai et qui permet d’interpeller des personnes sans qu’aucune infraction leur soit reprochée. Avec cet état d’urgence, c’est 53 personnes interdites de manifestation contre la loi travail jusqu’au 30 mai ! A Rennes, un militant subit cette interdiction alors qu’aucun fait de violence lui est reproché. Son tort ? Etre un animateur de la mobilisation contre la loi travail ! Même situation à Nantes !

Etudiant-e-s, salarié-e-s avec ou sans emploi, puisque nous ne sommes pas mûres pour la dictature et sa violence d’Etat, nous continuerons de nous mobiliser contre la loi travail et son monde !

Nous avons participé à la grève interprofessionnelle du 19 mai et invitons celles et ceux qui veulent lutter contre la loi travail à échanger sur les suites du mouvement mardi 24 mai 18h à la Salle des syndicats, place Edouard Mazé à Brest.

Collectif brestois contre la loi Travail

Photo tirée de https://brest.mediaslibres.org/

Dans le cadre de la journée d’actions et de grèves du 19 mai contre la loi Travail il y a eu de nombreux blocages en Bretagne, dans les ports, raffineries, sur les routes… Mais aussi bien sur des affrontements. Nous y reviendrons dans les heures qui viennent. Nous publions en attendant un texte émanant des personnes ayant occupé la voie ferrée Paris Brest à la hauteur de Plouaret dans le Trégor, occasionnant le retard de deux TGVs. Une action originale de blocage économique car en milieu rural et simple menée par des gens motivés et d’horizons divers (Nuit Debout Lannion, Gauche indépendantiste…) qui en appellera surement d’autres. C’est le sens de cet appel.

Pour participer à la journée d’actions du jeudi 19 mai contre la loi Travail nous avons sciemment enfreint la loi pour bloquer l’économie et interpeller la population bretonne sur la légitimité de ce pouvoir qui n’est clairement pas démocratique (49.3).

Nous n’avons pas choisi la gare de Plouaret au hasard. Nous voulions montrer qu’ici aussi en milieu rural nous avons notre rôle à jouer pour résister à la loi du Capital qui nous est imposée.

C’est dans cette gare que des francs-tireurs-partisans ont perdu la vie en luttant contre le fascisme. C’est dans cette gare que des cheminots s’allongèrent pour bloquer les trains chargés de conscrits lors de la guerre d’Indochine. C’est dans cette gare que dans les années 1980 la population venait défendre le service public ferroviaire. C’est également dans cette gare qu’ont eu lieu de nombreux rassemblements en faveur de la langue bretonne.

Nous appelons la population locale à nous rejoindre à Plouaret lors de la prochaine journée d’actions pour résister ensemble dans le Trégor à la loi Travail et faire converger les luttes locales (projets miniers, extraction de sable, Triskalia, etc).

Nous saluons ceux qui se soulèvent. Ceux qui bloquent le port de Lorient, le port de Donges, la rocade rennaise et sommes solidaires des estropié.e.s et réprimé.e.s de la loi Travail et de l’État d’urgence.

L’Appel de Plouaret.