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Dans un contexte de durcissement législatif ( Loi sur la Securité Globale et Loi de Programmation de la Recherche) signe d’une véritable contre-révolution préventive la partie la plus réactionnaire de la magistrature est toujours prête à cogner sur ceux qui restent fidèles à leurs engagements politiques au service de la subversion de l’ordre social. Ainsi le communiste, ex prisonnier politique d’Action Directe Jann-Marc Rouillan est il de nouveau poursuivi par la justice suite à des incidents techniques de son bracelet électronique. Des faits ridiculement anecdotiques qui pourraient pourtant l’amener en détention.

Le texte qui suite a été signé par des organisations politiques, beaucoup de féministes, syndicalistes, militant.es décoloniaux, d’anarchistes, de communistes mais aussi des militants indépendantistes catalans ( notamment de la CUP et de la CGT Catalunya ), bretons ( quelques conseillers municipaux de la Gauche Indépendantiste) mais aussi  Néstor Rego élu du Bloc National de Galice au parlement de Madrid….

Vous pouvez continuer à signer en cotre nom où au nom de votre structure à cette adresse : stop-acharnement@protonmail.com 

Non à l’acharnement contre Jean-Marc Rouillan !

Depuis le 9 juillet dernier, Jann-Marc Rouillan est en détention à domicile. Il accomplit actuellement une peine de huit mois fermes pour “apologie de terrorisme”.

Alors qu’il ne lui reste que quelques semaines avant de terminer sa condamnation, le parquet antiterroriste demande son incarcération en milieu fermé. La décision définitive sera prise par le tribunal d’application des peines en audience, au tribunal d’Auch, le 25 novembre prochain, dans un climat de surenchère répressif encouragé et exercé par le gouvernement.

Le Parquet justifie sa demande sur la base de deux incidents techniques du bracelet électronique.
Le premier, le 18 août, est le résultat d’un choc involontaire ; le second, le 24 octobre, est dû à un décrochage du bracelet. À chaque fois, l’administration pénitentiaire a constaté la présence du détenu à son domicile et a pu communiquer avec lui. Il n’y a jamais eu de rupture de la détention. Il faut signaler que durant cette peine le détenu n’a bénéficié d’aucune permission – professionnelle ou familiale – ni d’aucune RPS (jours de réduction de peine).
Aujourd’hui, la demande du Parquet relève de l’acharnement. Un acharnement que Jean-Marc Rouillan connaît bien : l’État n’a de cesse de prendre tous les prétextes pour l’isoler, le fragiliser et relancer incessamment la détention.

Jean-Marc Rouillan souffre d’une maladie auto-immune orpheline grave qui affaiblit son système immunitaire. L’envoyer en pleine épidémie de la Covid 19 dans un lieu fermé particulièrement pathogène est une réelle mise en danger.
Jean-Marc Rouillan répond aux critères de vulnérabilité tels qu’ils ont été établis par le gouvernement.

Nous, signataires de cet appel, demandons au tribunal de l’application des peines la continuité de la mesure de détention à domicile jusqu’à la fin de sa peine.

Premiers signataires : 

José Alcala, cinéaste 

Pierre Alferi, poète

Floren Aoix Monteal (escrivain, directeur Irazar Fundazioa)

Vidal Aragones Chicharro, député de l’Assemblée de Catalunya CUP

Nan Aurousseau, auteur, réalisateur 

Nathalie Artaud, porte-parole de Lutte ouvrière 

Olivier Azam, réalisateur

Alain Badiou, philosophe 

Etienne Balibar, philosophe 

Ludivine Bantigny, historienne

Fernando Barrena, député européen GUE-NGL

Jean-Pierre Bastid, cinéaste

Hocine Belalloufi, essayiste, journaliste algérien

Judith Bernard, co-fondatrice de Hors-Série

Olivier Besancenot, postier, porte parole du NPA 

Eric Beynel, syndicaliste à Solidaires 

Billie Brelok, rappeuse 

Julien Blaine, poète 

Quim Boix Secrétaire Général de l’Union internationale des syndicats de retraités et pensionnés 

Jacques Bonnaffé, comédien 

Alima Boumediene-Thiery, avocate, militante associative 

Jean Pierre Bouyxou, écrivain 

Jean-Denis Bonan, cinéaste

Irène Bonnaud, metteuse en scène 

Véronique Bontemps, anthropologue

Saïd Bouamama, sociologue et militant FUIQP

Youssef Boussoumah, militant décolonial

Houria Bouteldja,  militante décoloniale

Albert Botran i Pahissa Parlementaire Cortès Espagne CUP

José Bové, paysan du Larzac, ancien député européen

Rony Brauman, médecin, essayiste

Eitan Bronstein, directeur De-Colonizer

Alain Brossat, philosophe 

Robert Cantarella, metteur en scène

Pierre Carles, réalisateur

Carmen Castillo, cinéaste 

Laurent Cauwet, auteur, éditeur Al Dante

Jean-Philippe Cazier, écrivain 

Bernard Cavanna, compositeur

CGT Catalunya

Leïla Chaïbi, députée européenne LFI

Sorj Chalandon, auteur 

Christian Champiré, maire communiste de Grenay (62)

Compagnie Jolie môme 

CNT, Confédération nationale du travail 

CNT-AIT (F.L. Granada)

Pierre Chopinaud, écrivain 

Jean-Luc Chappey, historien

Guy Chapouillié, professeur émérite d’études cinématographiques

Manuel Cervera-Marzal, politiste

Alexandre Civico, écrivain, éditeur 

Laurence De Cock, historienne 

Jean-Louis Comolli, cinéaste, écrivain 

Enzo Cormann, écrivain

Annick Coupé, militante altermondialiste

Revue CQFD

Miguel Urbán Crespo (parlamentaire UE, GUE-NGL)

CUP (Candidature d’Unité Populaire) Catalunya

Alain Damasio, écrivain 

Christophe Darmangeat, économiste 

Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue

Chloé Delaume, auteure, prix Medicis 2020

Alessi Dell’Umbria, auteur réalisateur

Christine Delphy, sociologue

Gérard Delteil, écrivain

Pierre Dharreville, député PCF des Bouches du Rhône 13° circonscription.

Thierry Discepolo, éditeur (Agone) 

Elsa Dorlin, philosophe

Charlotte Dugrand, éditions Libertalia

Annie Ernaux, auteure

Jean-Michel Espitallier, écrivain 

Christian Eyschen, président de la Libre Pensée

Adeline Escandell sénatrice Espagne ERC soberanistes 

Famílies de Presos de Catalunya

Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail 

David Faroult, enseignant-chercheur en cinéma

 Eva Feigeles, monteuse de films

 Jacques Gaillot, Evêque

Pierre Galand, ancien sénateur belge, président de l’OMTC (Organisation mondiale contre la torture) 

Jean-Jacques Gandini, avocat, ancien secrétaire du Syndicat des avocats de France 

Jose Ignacio Garcia Sanchez député de l’Assemblée d’Andalousie Adelante Andalucia

Henry Garino, ancien vice-président de la région Languedoc-Roussillon

Thierry Garrel, producteur, documentariste

Ermengol Gassiot Balibé Secrétaire Général de la CGT Catalunya

Franck Gaudichaud, politiste, université Jean-Jaurès Toulouse

François Gèze , éditeur

Denis Gheerbrant, cinéaste

Sylvain George, Cineaste

Liliane Giraudon, auteure

Jean-Marie Gleize, écrivain 

Noël Godin, écrivain et entarteur

Dominique Grange, chanteuse engagée

Alain Guenoche, mathématicien 

Laure Guillot, cinéaste 

Alain Guiraudie, cinéaste

Thierry Guitard, auteur-illustrateur et cuisinier 

Éric Hazan, éditeur 

Charles Hoareau président ANC

Chantal Jaquet, philosophe

Manuel Joseph, écrivain 

Alain Jugnon, philosophe

Pau Juvilla Ballester Secrétaire Permanent de la CUP Catalunya 

Leslie Kaplan, écrivain 

Jacques Kebadian, cinéaste 

Razmig Keucheyan, sociologue

Jean Kehayan, écrivain 

Pierre Khalfa, économiste, fondation Copernic

Michel Kokoreff, universitaire, Paris 8

Stathis Kouvélakis, philosophe 

Hubert Krivine, astrophysicien 

Thomas Lacoste, réalisateur, producteur, éditeur

Joël Laillier, sociologue

Mathilde Larrère, historienne 

Véronique Lamy, porte-parole nationale du PCOF

Pierre Laurent, sénateur PCF 

Stephane Lavignotte, pasteur et théologien protestant

Sylvain Lazarus, chercheur, anthropologue

Denise Le Dantec, écrivaine

Noémi Lefebvre, auteure

Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire

Jean-Marc Lévy-Leblond, physicien

Pierre Linguanotto, cinéaste 

Sergi Lopez, acteur 

Marius Loris, poète, historien

Frédéric Lordon, philosophe 

Michaël Lowy, sociologue

Sandra Lucbert, auteure de littérature

Seloua Luste Boulbina, philosophe 

Christian Mahieux, syndicaliste cheminot retraité

Noël Mamère, journaliste, essayiste et homme politique 

Maguy Marin, chorégraphe

Myriam Martin, conseillère régionale Occitanie

François Marthouret, acteur

Olivier Mateu, secrétaire général UD CGT 13

Michel Mathieu, metteur en scène

Xavier Mathieu, comédien, ex-porte-parole CGT continental 

Alexandre Mathis, cinéaste 

Elli Meideiros, chanteuse 

Nathalie Ménigon, ancienne prisonnière politique d’Action directe 

Daniel Mermet, journaliste

Morgane Merteuil, militante féministe

Eleonore Merza Bronstein, anthropologue du politique 

Jean-Henri Meunier, cinéaste

Jacques-Henri Michot, écrivain

Ana Miranda Paz députée européenne GUE-NGL

René Monzat, auteur 

Gérard Mordillat, écrivain

Fermin Muguruzza Chanteur et cinéaste

Chiara Mulas, Art Action

Olivier Neveux, enseignant-chercheur

Bernard Noël, poète

Nico Norrito, éditeur, éditions Libertalia 

Joan Josep Nuet député Espagne ERC soberanistes

Océan, auteur réalisateur

OCL, Organisation communiste libertaire (revueCourant alternatif) 

Jean Ortiz, écrivain, maître de conférence, cinéaste 

Yves Pagès, écrivain

Aline Pailler, journaliste et ex-députéeeuropéenne

Ugo Palheta, directeur de publication de la revue en ligne Contretemps

Willy Pelletier, sociologue

Henri Pena-Ruiz, philosophe

Charles Pennequin, auteur 

Gilles Perrault, écrivain 

Mireille Perrier, actrice, metteure en scène 

Evelyne Perrin, autrice, sociologue 

Serge Pey, poète

Evelyne Pieillier, écrivain 

Philippe Pignarre, éditeur et auteur

Christine Poupin, Porte Parole du NPA 

Philippe Poutou, porte-parole du NPA 

Christian Prigent, auteur

Serge Quadruppani, auteur, traducteur 

Nathalie Quintane, auteure

Tancrède Ramonet, chanteur, réalisateur et producteur

Patrick Raynal, écrivain 

Nestor Rego député de l’Etat Espagnol BNG

Serge Regourd, professeur de droit émérite.

Resistencia Indépendentista de Catalunya 

Carles Riera Albert, député de l’Assemblée de Catalunya CUP 

Mathieu Rigouste, sociologue militant 

Laurent Ripart, historien

Gaël Roblin, militant indépendantiste breton, conseiller municipal de Guingamp

Liliane Rovere, actrice

Saïdou (Sidi Wacho), rappeur 

Samidoun, organisation palestinienne de soutien aux prisonniers politiques 

Julien Salingue, docteur en sciences politiques 

Christine Salomon, anthropologue

Michel Samson, journaliste, écrivain, documentariste

Catherine Samary, économiste 

Natalia Sanchez Dipp députée de l’Assemblée de Catalunya CUP

Oreste Scalzone, réfugié politique italien 

Raphaël Schneider, co-fondateur de Hors-Série

Secours rouge, Toulouse 

Jean-Christophe Sellin, conseiller régional Occitanie LFI

Michèle Sibony, enseignante, porte-parole UJFP

Catherine Sinet, journaliste

Maria Sirvent Escrig députée de l’Assemblée de Catalunya CUP

Eyal Sivan, cinéaste 

Omar Slaouti, Front uni des immigrations etquartiers populaires (FUIQP) 

Gérard Soulier, ancien maire adjoint de Colomiers

Pierre Stambul, docteur de l’université, Unionjuive française pour la paix

Alessandro Stella, directeur de recherche au CNRS

Didier Super (Olivier Haudegond), chanteur 

Michel Surya, auteur, philosophe, responsable de la revue Ligne

François Tanguy, metteur en scène

Tardi, dessinateur

Enzo Traverso, historien

Taoufiq Tahani, universitaire, ancien président de l’AFPS

Pierre Tevanian, philosophe, enseignant 

Julien Théry, historien

Miguel Urban Crespo député européen GUE-NGL

VII, rappeur et écrivain 

Roseline Vachetta, ancienne députée européenne 

Mireia Vehi i Castenys parlementaire Espagne CUP

Françoise Vergès, politologue et militante féministe décoloniale

Marie-Pierre Vieu, éditrice, ancienne députée européenne FDG

Arnaud Viviant, critique littéraire 

Christiane Vollaire, philosophe

Michel Warschawski, homme politique israélien, président du Centre d’information alternative de Jérusalem 

Wissam Xelka, journaliste 

Yannis Youlountas, réalisateur 

Olivia Zemor, journaliste retraitée 

 

 

Signataires : 

    

A

Association Nationale des Communistes 

ANC Paris

Alternatives et Autogestion

Action Antifasciste Paris Banlieue 

Action Antifasciste Tolosa

Pierre Abecassis, médecin 

Serge Aberdam, historien

Serge Abramovici, cineaste

Jocelyne Abry, citoyenne solidaire

Jean-Jacques Adam, Marseille

Fajry Adil, militant des quartiers populaires

AC El Raval – El Lokal

Alexandre Agneray

Najat Aguidi auteure et militante BDS

Séyivé Ahouansou, blogueur et écrivain

Thomas Albarran, enseignant

Jean-Luc Albert, bibliothécaire

MP Aiello, illustratrice, CNT 13

Sharon Ahearn, éducatrice spécialisée

Annie Alexandre Begard

Thomas Albarran, enseignant

Charlotte Albrun, AESH, militante CNT

Angélique Alles fonctionnaire et syndicaliste

Jean Alesandri, retraité

Hugues Alexis, médecin retraité 

Françoise Alamartine, écologiste 

 Odile Albert, infirmière

Florence Allègre, militante NPA 

Elisabeth Allègre-Delvallée, docteur vétérinaire retraitée

Alternatives et Autogestion

Catherine Alvarez, enseignante 

Patrick Amand, auteur de polars

Nicole Amphoux, docteure de l’université d’Aix-Marseille

Dominique Andrieu, technicien de maintenance

Kload Anduigou, retraité Education nationale 

Dominique Angelini, enseignante, SNUipp

Jean Annequin, militant associatif

Isabelle Anthonioz Gaggini, conseillère en formation retraitée

Brigitte Appia, retraitée travailleur social

Marlène Arce Menso retraitée Finances publiques

Gérard Arnaud, militant NPA 34

Pascale Arnaud, monteuse de films

Philippe Arnaud, informaticien retraité 

Sakina Arnaud, retraitée

Janie Arnéguy, Nimes 

Pierre Arrabie-Aubies, psychologue, militant associatif

Francis Arzalier, historien ANC

Luke Askance, musicien

Jean Asselmeyer, cinéaste 

Association Nationale des Communistes

Simon Assoun, éducateur spécialisé Union juive française pour la paix

Nathalie Astolfi, professeure des écoles

Walid Atallah, militant associatif pour la Palestine 

Rabha Attaf, grand reporter, écrivain

Isabelle Attard, archéozoologue et directrice duMusée de l’école

Marie-Laurence Attias, productrice

Jocelyne Aubin, travailleuse sociale retraitée 

Chantal Audivert, retraitée

Emmanuelle Auger, éducatrice populaire

Ron Augustin, éditeur Cimarron

Bernard Avril 

Samia Ayeb, infirmière

 

 

B

 

Michel Bach, Longchamp-sur-Aujon, LFI

Eric Bainviel, militant indépendantiste breton, conseiller municipal à Saint-Herblain

Badia Benjelloun, médecin Paris

Johan Badour, éditeur 

Pascal Badour

Michel Baggi, libraire

Ben Bahini

Francis Balay, président Alternative Mutualiste

Michèle Ballon, retraitée EN

Philippe Baqué, auteur

Robert Baradat

Hervé Barbezat, enseignant (Castets  40)

Alain Barbier, retraité Sécurité sociale

Jean-Marcel Barbot, militant NPA et associatif

Patrick Bardet, comité Libérez-les !  (59-62)

Jean-Marcel Bardot, militant associatif et politique 

Khadicha Bariha, monteuse

Alain Barnadet, retraité marine marchande 

Paul Barras, éducateur retraité

Patrick Barrio, anesthésiste, réanimateur

Nathanael Bastid, enseignant

Agathe Bastid, enseignante

Emmanuelle Bastid, bibliothécaire, documentaliste 

Jean-Damien Bastid, vendeur en librairie 

Nina Bastid-Neveu, étudiante

Alain-Gilles Bastide, auteur 

Matthieu Bastid, directeur de la photographie 

Anouk Batard, sociologue

Isabelle Baudis, enseignante, militante syndicaliste CGTEDUCATION

Jérôme Bauduffe, médecin 

Isabelle Baules, enseignante, Sud Education

Antares Bassis, auteur, réalisateur 

Miquel Béchéreau

Noemie Bédrède

Sana Belaïd, militante

Bellaterra editions Barcelona

Neji Bencib, retraité 

Sarah Benichou, militante féministe

Badia Benjelloun, médecin, Paris

Pierre Benoiston, chanteur, auteur,  compositeur

Annelyse Benoît, enseignante, militante CGT

Samia Bentounes, syndicaliste

Pascal Benvenuti, lecteur-correcteur

Mohammed Ben Yakhlef, ancien élu LFI, travailleur social 

Jacques Bérard, militant 

Stephane Bérard, artiste

Gérard Berail, citoyen

Serge Bergamini, retraité, militant PCF

Rémy Berger, architecte

David Bernagout, technicien du cinéma

Elphège Berthelot, realisatrice

Colette Berthès, militante associative

Isabelle Bettinger-Théaud

Bernard Bessec, retraité

Janine Beyrie, Euskal Herria

Claude Bichon, bibliothécaire

Frédéric Bidault

Corinne Billard, militante, Enseignante, chef monteuse 

Doriane Billard

Pierre Billaud

Dave Blanchandin, intérimaire

Louis Blanchet, coutelier

Raymond Blet, avocat honoraire

Jacques Blet, retraité de l’Education nationale et animateur associatif

Laurent Blois

Thibault Blondin, responsable technique et maintenance dans un EPHAD

Constance Bloom

Marieve Bodou, militante NPA /AFPS/ ATTAC

Michel Boggio, libraire

Claudine Bois, Comité NPA Dinan

Pierre Boismenu, psychanalyste

Matteo Bonaglia, avocat 

Sarah Bonhomme Merino, enseignante

Michel Bonnard, retraité de l’Education nationale

Laurence Bonifas, enseignante retraitée

Michèle Bonnin

Bruno Borneuf, ouvrier couvreur adulte handicapé et gilet jaune

Philippe Borrel, réalisateur 

Jakes Bortayou, militant EH BAI (Pays Basque)

Oscarine Bosquet, poétesse 

Marcel Bosonnet, avocat Zürich

Ahmed Boubekri , jardinier

François Bouchardeau 

Johanna Bouchardeau

Pascal Boucher, réalisateur 

Chettouh Boudgema, chef adjoint FPT

Annie Bouhours, retraitée de l’Education nationale 

Béatrice Bouhours, retraitée de l’Education nationale

Coline Bouillon, avocate

Antoine Boulangé, syndicaliste FERC CGT

Sébastien Boulinguez, militant CNT 62 

Alima Boumediene Thiéry, avocate, militante associative 

Ruiz Bouqueyran, retraité, UJFP

Thérèse Bourgeois, enseignante, militante de la LDH (13)

François Bourgoint, militant associatif et syndicaliste 63

Sylvaine Bourquin, retraitée, militante Attac et Solidarité Palestine

Véronique Bourrat, infirmière retraitée 

Didier Bourrut, technicien en assainissement écologique retraité 

Elisa Boursac, BDS 34

Philippe Boursier, professeur de sciences économiques et sociales, Fondation Copernic

Bruno Boussagnol, metteur en scène

Mustafa Boutadjine, plasticien

Lila Boutaiba, retraitée, membre d’ATTAC

Marie-Marthe Bouteille

Martine Bouvry

Michèle Bouyge, Education nationale 

Marie-Claude Bouyssi, retraitée de l’Education nationale 

Lise Bouzidi, journaliste Radio libertaire

Alexandre Braud, avocat (Avocats antifascistes)

Henri Braun, avocat au barreau de Paris, membre de l’AARPI

Christine Le Brazidec, militante LDH et EELV Pau

Jean-Pierre Brèthes, bibliothécaire retraité

Guillaume Bricaud, conseiller municipal Plounevez Moedeg, militant indépendantiste breton

Jonathan Bricheux

Michelle Brielle, retraitée

Marie-Laure Brisorgueuil

Sylvie Broothaers, correctrice

Coline Brouillon, avocate

François Brouquisse, hydrologue

Elise Burbank, collectif Antifa Kimper 29

Bruschi Myrtho, avocate honoraire

 Jean-Yves Brulebois, retraité

Bénédicte Bucher, peintre

Hervé Buffat, retraité SNCF

Marie-Laure Burg-Alexis, technicienne de laboratoire retraitée 

Jacqueline Butaeye, institutrice retraitée 

Jean-Paul Butaeye, retraité

Yannick Butel, critique, dramaturge, enseignant

Maurice Buttin, avocat honoraire à la cour de Paris

Didier Burrut, technicien en assainissement écologique retraité 

 

C

 

Alain Cacheux, retraité

Claude Calame, historien

Calise, chanteuse

Laure Calmettes, enseignante

Marie-Eve Calves, infirmière libérale, militante NPA

Michel Calvès, adjoint municipal, 87370 Saint-Sulpice-Lauzière

Michel Camilleri, ancien prisonnier politique Action Directe 

Campagne Unitaire pour la Libération de GeorgesAbdallah

David Canaud

Loïc Canitro, intermittent du spectacle

Christian Capus, retraité santé

Fabrice Caravaca, auteur et éditeur (DernierTélégramme) 

Mireille Carle, militante 

Maria del Carme Balaguero Olivia

Janine Carrasco, syndicaliste,  NPA Kemper

Geneviève Carrassan, retraitée Educationnationale

Françoise Carrasse

Capucine Carrelet, coordinatrice culturelle,Martigues

Corinne Cartaillac

Gabriel Casadesus, infirmier retraité

Alain Castan, éditeur

Gisèle Castellani

José Castro, retraité

Stéphane Catelain, syndicaliste énergie, ANC

Eric Catala, paysan

Philippe Caumières, professeur de philosophie 

Christiane Causse, chercheuse CNRS retraitée LFI

Jean Max Causse, réalisateur et exploitant cinéma

Francis Cauvy, militant associatif

Jean-Pierre Cavalié, militant associatif

Centre de domentacio Merce Grenzner Barcelona

Bernard Cerf, cinéaste

Dominique Cerf, artiste 

Sabrina Cerqueira, professeure de philosophie 

Brigitte Challande, militante BDS

Gérard Chaouat, directeur de recherche émérite au CNRS

Jacqueline Charretier, militante des droits de l’homme

Christiane Charles, association Ballon Rouge

Sandrine-Malika Charlemagne, auteure

Minou Chaplin militante anarchiste

Arlette Charlot, retraitée économiste

Rosine Charlut, syndicaliste, tendance intersyndicale Emancipation

Martine Chastagnol, militante associative

A. Cherbuis retraité de la société civile

Guillaume Chesneau 

Yves Chilliard, docteur en sciences naturelles, militant AFPS

Gérard Choukoud, ancien élu, retraité de l’Education nationale

Mariann Chrétien, conseillère municipale, militante syndicale

Nara Clareda

Annie du Clary, enseignante retraitée

Didier Claude, BDS 63

Maryse Cluchet, retraitée, gilet jaune

CNT 30

Marie-France Cohen-Solal, enseignante retraitée

Gérard Collas, producteur 

Chantal Collat, militante associative

Collectif Vacarme(s) Films

Collectiu Rossinyol Catalunya

Béatrice Collet

Sonia Combe, historienne

Francis Combes, fondateur des éditions Le Temps des Cerises, poète

Michel Combes Rouly, militant 

Collectif pour la Libération de Georges IbrahimAbdallah

Collectif Rouge Internationaliste pour la défense des prisonniers révolutionnaires (Paris)

Comité Libérez-Les” 59/62

Comité poitevin Palestine

Coordination contre le racisme et l’islamophobie de Perpignan (CRI 66)

Liliane Cordova, retraitée

Sandra Cormier, Nantes BZH

Martine Cornet, retraitée de l’Education nationale

Jérôme Cotta, journaliste, essayiste, documentariste

Geneviève Coudrais, ancienne avocate

Jean-Louis Couture, militant associatif

Ronald Creagh, professeur émérite

Evelyne Crocquesel, gilet jaune

Jean-Paul Cruse, écrivain

Annie Cyngiser, psycho-sociologue

Olivier Cyran

 

D

 

Michel Daëron, réalisateur

Jean Dagory, auteur, acteur

Violette Daguerre, psychologue

Jean-Louis Danflous

Patrice Daniel, syndiqué CGT retraité SNCF

Dominique Darrip, professeur de philosophie 

Jenny Darrot, artiste peintre

José Da Silva, enseignant

Serge Da Silva, tendance intersyndicale Émancipation

Guillaume Davranche, journaliste et militant UCL

Jean-Paul Debest, journaliste retraité (Quimper 29)

Luc Decaster, réalisateur

Véronique Decker, militante pédagogique

Beatrix Dècle

Étienne Dècle

Jacky Dejongue, “Piccolo” clown, musicien

Alain Delacre, Gilet jaune

Justin Delareux, écrivain, artiste, responsable de la revue Pli

Catherine Delatte-Alméras, comédienne

Sameh Dellaï, enseignante, docteure en philosophie

Bernard Delprat, retraité

Sébastien Delorge, avocat 

Marc Delouze, poète, Les Parvis poétiques 

Katlène Delzant, être humain…

Jean-Louis Demollière, polyvalent

Arnaud de Montjoye, auteur, journaliste 

Christophe Dero, peintre en bâtiment (62)

Alain Dervin, pofesseur des écoles

Descontrol editorial Barcelona

Michel Desmars, retraité SNCF

Jean Baptiste De Vothaire, dirigeant d’entreprise

Najid Dhoum, directeur photo

 Bertrand D’Hulst conseiller entreprise

 Harry Dia, écrivain radical 

Elsa Diaz Torres Goita, conseillère municipale de Melle

 Philippe Dieudonné

 Frikia Djerrad

 Valérie Dol, enseignante, responsable d’association culturelle, 

Yvette Dorémieux, psychiatre retraitée

Damien Doussineau, logisticien, Montreuil 

Mary-José de la Cruz, retraitée de l’Education nationale 

Carmen Diez Salvatierra, auteure, éditrice 

Dominique F. Dionisi, militant de la cause des Arts

Véronique Dolot, militante CGT 13

Fabrice Domingo, libraire

Michel Donabin, militant

Droits Devant

Nicolas Drolc, réalisateur 

Christian Drouet, Sud Rail, retraité

Serge Drouillet

Stéphanie Dubais, enseignante et militante syndicale

Claude Dubois, commerçant retraité, militant NPA

Stephane Dubois, syndicaliste

Hervé Dubourjal, comédien, président de la société Louise Michel

Marilys Dubreuilh, travailleuse, Hérault 34

Sylvain Duez-Alesandrini, militant associatif et syndicaliste CNT 

Sébastien Dufour, ingénieur énergies renouvelables

Anne Duhour, retraitée, militante associative

Caroline Durant, conservateur des bibliothèques

Raphaël Durrafourg, éditeur (Agone) 

Jean-Pierre Duteuil, Organisation communiste libertaire, éditeur 

Simon Duteuil, co-délégué de l’union syndicaleSolidaires

 

E

 

Myriam Eckert, auteure, membre du Clap 33

Daniel Edinger, réalisateur

Chantal Effe, productrice, radio Canal Sud Toulouse 

Fadila El Miri, assistante de service, militante

Hazem El Moukaddem, militant Antifa, Marseille 

Tania El Fassi, retraitée fonction hospitalière

Eric Erwes, accompagnateur montagne

Octavio Espirito Santo, directeur photo

Pascal Etchequ, producteur animateur Radio Libertaire et photographe

Christian Eyschen, Secrétaire général de la Libre Pensée

Jon Eyherabide, professeur de SVT, rappeur et militant anarko-abertzale

 

F

 

Hervé Falcetta, maçon, CGT SLCBA Toulouse

Colin Falconer, militant d’Ensemble

Families de Presos de Catalunya

Clémentine Fardoux, militante syndicale, conseillère municipale

Yves Faucoup, chroniqueur social

Claude Favre, poète 

Sonia Fayman, sociologue indépendante

Georges Yoram Federmann, psychiatre Gymnopédiste

Jérôme Faynel, responsable associatif

Femmes Plurielles

Odile Ferrer

Marc Fèvre, créateur de l’atelier Tampon

Jean-Pierrre Ferrggioli

Pedro Fidalgo, cinéaste

Eva Fiegeles, conseil SPIAC CGT, monteuse

Françoise Filoche, infirmière retraitée

Pierrette Fleurbaey Leménorel, retraitée

Jean Flinker, enseignant à Bruxelles

Sandrine Floch, distributrice de cinéma

Delphine Florence

Pauline Floury, chanteuse

Johanne Foirien, paysanne bio, Pays Basque

Kim Fompeyrine, sage-femme

Dany Fontan

Eliane Fontebasso, assistante maternelle

Richard Forestier enseignant

Laurent Foucaut

Geneviève Foulde, infirmière retraitée, militante NPA

Franck Fouquet, technicien Informatique, militant Solidaires

Jean Francheteau, retraité 

Marius Frehel

Gilles Freiss, chercheur biochimiste, militant NPA*

Claire Fossard conseillère d’orientation

 

G

 

Etienne Gachet

Jeanne Gailhoustet

Michel Gairaud, rédacteur en chef du mensuel Le Ravi

Monique Galantus, psychologue

Maurice Galfré

Christophe Gallard, NPA 29

Anne Ganchou Enseignante, militante Ensemble, PCF

Delphine Galonnier, couturière

Boris Galonnier, bibliothécaire Toulouse

Anne de Galzain, réalisatrice

Jacques Garcin

Annie Garcin-Desseaux, retraitée Education nationale

Claude Garnier, directrice photo

Naouelle Garnoussi, chargé de communication

Jennifer Gastine, administratrice de production 

Franck Gaudichaud, politiste université Jean-Jaurès Toulouse

Patrick Gayraud

Sylvie Gazade, militante Cimade

Bernard Gellion, retraité, militant associatif

Anne Gélys

Elisée Georgev

Vincent Gibelin, NPA Rennes

Jérôme Gilbert, ouvrier agricole

Nathalie Gilbert, accompagnante d’enfant en situation de handicap

Hélène Goldet, militante associative

Jérôme Gontier, auteur

Philippe Gonzalez de Gaspard, avocat au barreau de Paris

Olivier Gorce

Gérard Goudal, retraité, ancien délégué syndical CGT

Christine Goudal Viard, professeure de lettres

Damien Gouëry, éducateur populaire

Michel Goueytes, inspecteur Education nationale honoraire, Chevalier de l’Ordre des Palmesacadémiques

Maite Goyhenetche Technicienne

Denis Gravouil, directeur photo

André Gréder, militant communiste

Greffioz Jean

Martine Granier, maître de conférences retraitée NPA 34

Françoise Graziani, retraitée presse édition

Jean-Guy Greilsamer, militant Union juivefrançaise pour la paix

Frédéric Grimaud, élu LFI Martigues

Emmanuel Grimault, photographe

Charlie Grosmangin, ancien prisonnier politique d’Action directe

Catherine Grunwald

Grups d’Estudies Llibertaris – Els Oblidats (Catalunya)

Grup de Suport d’Amadeu Casellas (Catalunya)

Gérard Gueniffey, NPA, Sant Nazer BZH

Frédérique Guétat-Liviani, poétesse 

Caroline Guibet-Lafaye, sociologue

Philippe Guilbert

Hervé Guillaume, secrétaire général de l’UL CGT Guingamps

Serge Guillemoz, retraité

Laure Guillot

Ludovic Guilpain maçon

Regina Guimaraes, poète

Amandine Guinchon, librairie Les Villes invisibles de Clisson 

François Guyot, militant NPA Béarn 

 

H

Willi Hajek, syndicaliste retraité

Naïma Hamami, enseignante

Jean-François Hamon, retraité

Anis Harabi, avocat au barreau de Paris

Stephane Hardy, comité Libérez-les ! (59-62)

Elsie Haas, réalisatrice

Yves Hatchatrianz

Djelloul Hattab, retraité Education nationale

Marie-Thérèse Hattab, retraitée Educationnationale

Guillaume Haxaire, magasinier/cariste, Troyes

Jean-Marc Heinaux, infirmier

Odile Hélier, sociologue 

Klaus Helms, retraité, membre de l’IWW (Industrial Workers of the World), Allemagne

Odile Henry, sociologue, université Paris 8

Denis Herpin, médecin retraité

Jean-Luc Herrault, retraité

Hervé Heurtebize, syndicaliste 

Claude Hirsch, documentariste

Christian Hivert, écrivain, artisan, communiste libertaire

Véronique Hollebecqque, militante France Palestine Solidarité

Marie-Noëlle Hopital, retraitée

Jean Hourcade, enseignant

Jean-Marie Hubert, psychologue, retraité Education nationale

Claudine Hugounenq, retraitée Educationnationale

Annick Hurst, réalisatrice

 

I

 

Amparo Ibañez, Gilet jaune

Hortensia Inés, retraitée 

Geneviève Inezzarène, retraitée, militante associative

Martine Isnard, militante Solidarité Palestine

Jacques Istres, traducteur

 

J

 

Catherine Jabot, comédienne

Florence Jacquet

Yves Jardin, retraité et militant associatif

Pierre Jeanneteau-Goalec, enseignant

Alain Job, cadre territorial retraité 

Babette Joshua, retraitée, marseille 14e

Antoine Jouanolou, comédien

Olivier Jouanneau, travailleur de l’Education populaire

Martine J, militante associative et membre dumouvement Ensemble ! Aude

Éric Joseph, travailleur social 

René Josse, journaliste et écrivain

Pierre Jourlin, universitaire, Avignon

Aurélie Journée-Duez, docteure en anthropologie (EHESS) 

Raymond Jousmet,  directeur-gérant de la revueÉmancipation syndicale et pédagogique

Adrien Juncker, cinéaste

 

K

 

Nicole Kahn, UJFP

Yann Kaid, enseignant

Sarah Katz, retraitée CNRS                                 

Charlotte Kates, coordonnatrice internationale,réseau de solidarité des prisonniers palestiniens Samidoun

Kasba Music (Catalunya)

Yasmine Kavass, retraitée de l’Educationnationale

kaxilda Librairie (Donostia -Euskal Herria)

Jacques Kleinpeter, retraité de la SNCF (62)

Jacques Kmieciak, journaliste, comité Libérez-les ! (59-62)

Patrick de Kochko, paysan

Grégory Kotoy, éducateur spécialisé, retraité, 57100 Thionville

Anne Khripounoff, directrice photo

Catherine Khripounoff, médecin

Daniel Kupferstein, réalisateur 

 

L

 

Antoine Lablanche, éditeur (Agone) 

Jean-Claude Labranche,  syndicaliste

Philippe Lac, Antimacroniste Primaire

Janie Lacoste

Xavier Ladjointe

Béatrice Laffort, citoyenne 

Catherine Lagoutte, retraitée, exploitante agricole

JFahima Laidoudi, femme de ménage et militante pour les droits humains

Anne-Marie Lallement, cinéaste et écrivaine

Corinne Lamoitte de Montpellier

Ezio La Penna, spectacle, retraité

Mikel Lapeyre, journaliste, Gilet jaune 

Marc Laprie

Daniel Larregola, retraité SNCF

Maïté Larregola, retraitée

Joël Laillier, sociologue 

Iwan Lambert, comédien, père de famille

Françoise Lamontagne, documentaliste et responsable syndicale

Yohanne Lamoulène

Marie-Claude Lapeyre, retraitée

Patrice Lardeux

David Larriven, militant politique Marseille

Jean Lassave, réalisateur

Robert Latapy, jardinier retraité

Pascale Latorre (34)

Sylvie Lauffenburger, AESH, militante NPA

Pierre Laurendeau, éditeur 

Serge Laurent, professeur de mathématiques

Jaki Lautré, employée

Samantha Lavergnolle, attachée de presse 

Ginette Lavigne, cinéaste

Joëlle Lavoute, militante associative et syndicale, retraitée de l’Education nationale 

Jacqueline Lavy, retraitée de l’Education nationale militante CGT

Marc Leblanc, retraité Lille

Patrick Leboutte, historien du cinéma, essayiste, éditeur, enseignant 

Aude Le Breton, correctrice 

Yves Leccia

Patrick Lechopier, retraité, ingénieur agronome zootechnicien

Francis Leclercq, retraité

Joël Lecussan, collectif d’artistes autogérés Mix’Art MYRIS

Maïlys Le Deun, professeure d’EPS

Dominique Le Discot, chirurgien dentiste, PCOF

Nicole Lefeuvre, graphiste retraitée

Béatrice Leffort, citoyenne

Corinne Lefort, retraitée

Catherine Léger, militante associative et syndicale, retraitée EN

Eléonore Léger

Denis Le Goff, artisan, militant associatif et politique

Marie-Josée Lehmann, militante et travailleuse sociale 

Jakez L’Haridon, acteur culturel, Chateaulin

Nadine L’Hénoret, agricultrice retraitée

Yvan Lemaitre, journaliste

Carole Lembeye, maraîchère

Claude Lembeye, artiste

Paloma Leon, autrice

Jacques Leonetti, syndicaliste Sud

Jean Yves Lesage, ouvrier d’imprimerie CGT

Yann Le Merrer, bureau fédéral Sud PTT 

Jacques Leonetti, syndicaliste Sud

Claude Leostic, ex-enseignante, militante de la solidarité internationale

Solène Le Poulennec, arthérapeute

Philippe Lespinasse, journaliste

Marie Levaux, photographe

Pierre Oscar Lévy, cinéaste et scénariste

Daniel Levyne, enseignant retraité 

Mollie Lheberger, chorégraphe 

Marina Lhubac

Cecil Lhuillier, activiste 

Dominique Lleida

Boris Lojkine, cinéaste

Cassandre Lorent

Sabrina Lorre, comédienne

Laurence Louchaert, secrétaire section PCF Grenay (62)

Claude Lucantis, comité Libérez-les ! (59-62)

Lorette Lucantis, retraitée

 

 

M

 

Anne Maesschalk, avocate

Vaninna Maestri, auteure 

Alain Magaud, enseignant retraité 

Olivier Mahéo

Arnaud Maïsetti, enseignant chercheur

Hervé Malblanc

Flor Malfatto, cinéaste, traductrice

Emmanuelle Mallet, peintre

Lila Mami, militante associative

Patrick Mania, retraité des mines, PCF (62)

Alain Mantin

Sylvie Marano, enseignante retraitée, Haute-Savoie

Claudette Marchand, retraitée organismes deSécurité sociale

François Marchesseau, enseignant en sociologie

Laurent Marissal, peintre

Gilles Marquet, NPA 34

Manuel Marmier, directeur photo

Jean Martin, formateur

Guillaume Martine, avocat au barreau de Paris

Jean-François Marx, UJFP 

Gérard Mas, NPA Kemper

Valérie Massadian, cinéaste

Alexandre Mathis

Lucia Martini-Scalzone, solidaire anti-pénale

Véronique Marzo

Gabriel Mathé, ingénieur du son

Stéphane Maugendre, avocat

Sophie Mayoux, traductrice

Bruno Mazerat

Marie Mazerat-Wyss

Karina Megdiche

Roland Mélo, retraité Aviation civile, syndicat Sud

Laurent Mercadier

Marc Mercier, directeur artistique, poète

Anne-Marie Mercier, retraitée 

Claude Mercier, retraité 

Jean-Luc Mercier, professeur retraité, comédien

Stephane Mercurio, realisatrice

Robert Mertzig, sociologue, Luxembourg

Aude Méry,  employée territoriale

Rachid Meslem, retraité

Barbara Métais-Chastanier, autrice et dramaturge

Joëlle Metzger, administration culturelle

Jean-Claude Meyer, professeur agrégé, retraité EN

Martine Michaudet, citoyenne, retraitée du travail social

Claude Michel, syndicaliste, ancien membre du CESE

Jean-Paul Mignon, syndicaliste

Marie-Christine Mignon, travail social

Marie Mignon

Juan Milhau-Blay

Thierry Milhomme

Franck Mintz, retraité de l’Education nationale  et historien du mouvement ouvrier

Luis Miranda

Roland Mirouze

Miriana Mislov, autrice, traductrice

Laure Mistral, traductrice

Donia Mokrani, avocate 

Ingrid Molliex-goldstein, citoyenne

Valérie Mondoloni, enseignante

Jean-Noël Mongeot, paysagiste

Nadia Monier, enseignante

José Montes, militant NPA /CGT

José-Luis Moragues, universitaire retraité, militant antiraciste

Martine Morales, herbaliste et gilet jaune

Martine Morale-Delacre, Gilet jaune

Gauthier Morax, programmateur de manifestations littéraires

Flavien Moreau, dessinateur 

Isayie Moreia, activiste

Philippe Morgallet,  retraité Education nationale,militant Solidaires

Raul Morela, éditeur

Tatiana Moroni, librairie Les Villes invisibles de Clisson

Jean-Marc Mossé, syndiqué CGT-Force ouvrière 

Alain Mouetaux, retraité syndicaliste SUD PTT, militant associatif à Attac Réunion

Nadia Moukaddem, réalisatrice

Jean-Noël Moureau

Nelly Mousset, retraitée ADM audio-visuel

Naïk M’Sili, directrice culturelle

Geneviève Munoz retraitée

Sylviane Muré, militante associative, communiste

 

N

 

Monique Nadal, retraitée Education nationale 

Dominique Natanson, militant antiraciste

Babacar N’Diaye, directeur de centre de loisirs

Olivier Nedelcu, éclairagiste

Yohon Nezri syndicaliste grande distribution, Président ANC13

Marielle Nicolas, maître de conférence 

François Nicolas, compositeur

Sylvie Nony, retraitée Education nationale

Stephane Nowak Papantoniou, poète 

Roland Nurier, cinéaste (Le Char et l’Olivier)

 

O

 

Paul Obadia

L’OCML Voie Prolétarienne

Paul-Emmanuel Odin, artiste 

Josiane Olff-Nathan, retraitée, université de Strasbourg

Perrine Olff-Rastergar, citoyenne militante UJFP

Philippe Olivera, éditeur (Agone) 

Béatrice Orès, membre de l’Union Juive Française pour la Paix

Xavier Oriol, acteur associatif

Gilbert Oscaby-Hagolle, auteur, Toulouse la Rose

Inès Oseki-Deprés, universitaire, traductrice 

Anne-Marie Oudrer, médecin hospitalier

Selma Oumari, NPA 75

 

P

 

Jean-Pierre Page, syndicaliste, ancien dirigeant de la CGT

François Pajot

Laura Palancade, éducatrice spécialisée

Johan Paris, enseignant

Diarra Pascal, assistante sociale

Chantal Paternostre – Psychologue retraitée

Francine Pates, retraitée et militante

Christophe Patillon, historien

Emmanuel Patris, urbaniste, président d’association

Maya Paules, photographe, enseignante

Emmanuelle Pays, photographe et vidéaste

Marie Pèbre, journaliste retraitée

Michèle Peignot, retraitée de la Sécurité sociale

Jean-François Pelé, syndicaliste enseignant retraité

Marie-France Pelletan, retraitée de l’Education nationale

Jean-Roland Pénichon journaliste, ANC

Penna Eziola, retraité spectacle

Jean Pennaneac’h, retraité 

Christiane Perennes, Guingamp, militante CGT

Tangi Perennes, ambulancier Brest

Thierry Perennes, Guingamp, défenseur syndical CGT 

Alexandra Peretz, journaliste

Anita Perez, monteuse 

Florent pervez, syndicaliste CGT 

Olivier Perrin, ingénieur du son

Jean-Pierre Perrimond, infirmier, Marseille

Remy Bernard Pesant, artiste  

Guillaume Petite, chercheur retraité

Joël Philippe, retraité Education nationale

Eric Pichonnet, intermittent du spectacle

Simon Picou, militant CGT/NPA, inspection du travail 

Christian Pierel, porte-parole du PCOF

Jean-Sébastien Pierre, professeur émérite des universités

Regine Piersanti, bibliothécaire 

Cedric Piktoroff, monteur

Giulia Piktoroff, retraitée de l’Education nationale et militante NPA 

Maria Pina, retraitée

Patrice A. Pincé, enseignant, ancien secrétaire SUD Education 35

Isabelle Pinheiro, chargée d’études marketing

Florence Pinon, institutrice

Raymond Pointu, journaliste AFP retraité

Alain Pojolat, enseignant

Christopher Pollmann, professeur des universités, agrégé de droit public, université de Lorraine – Metz

Francis Pornon, écrivain

Chantal Portaux, comité Libérez-les ! (59-62)

Alain Pourcelle, militant de la vraie gauche (62)

Geneviève Pourcelle, militante de la vraie gauche

Pierre-Olivier  Poyard, professeur, membre du conseil national du Mouvement de la Paix

Pascal Poyet, poète et traducteur, cinéaste 

Dominique Poirre, historienne 

Basile Pot, cheminot

Véronique Poupard, Montreuil 93

Karine Prévot, militante Emancipation tendance intersyndicale

Jean-François Priester, ingénieur du son 

Pierre Prouvèze, retraité EN, chansons de l’évènement

Mathieu Provansal

Marine Provost, artiste 

Marc Prunier, retraité fonction publique d’Etat 

Tosho Puesh, militant syndicaliste

Charlotte Puertas, artiste plasticienne

Corine Pujo, peintre, illustratrice, militante, Ariège 

 

Q

 

Jérôme Quaretti, historien

 

R

 

Cécile Rambourg, sociologue 

Jean-Pierre Ramine 

Josefa Ramine, retraitée EN émancipation. 

Loïc Ramirez, journaliste

Véronique Rancillac 

Lara Rastelli

Marie Raynal, actrice et metteur en scène

Ribet Saadia

Christophe Ricard, adjoint administratif

Stéphanie Richet

Thomas Richoux, technicien du spectacle 

Abdelaziz Righi, CRI Perpignan 

Florence Rigollet

David Rit, preneur de son

Isabelle Rivière, ostéopathe 

André Robèr, auteur, artiste, responsable éditions K’A

Danièle Robert, auteure, traductrice 

Janine Robert, militante associative Solidarité Palestine

Françoise Rocheteau, militante associative

Josiane Rodriguez, conseillère pédagogique, retraitée EN

Marie Rodriguez retraitée

Maria Teresa Rojas, co-organisatrice du Festival Terre d’image d’Indre et Loire

Pascale Rolin militante antifa

Lou Roméo, retraité

André Rosevègue, porte-parole de l’UJFP Aquitaine

Monique Rougier

Sylvette Rougier, syndicaliste, militante pour la Palestine

André Rousseau, chercheur CNRS retraité 

Martine Roussel, retraitée, militante RESF 63,AFPS 63

Claude Rousset, enseignante

Didier Royer, Gilet jaune

Jean-Jacques Rue, animateur, programmateur au cinéma Utopia de Saint-Ouen-L’Aumône 

Michel Ruff

Richard Ruffel, artiste libre

Mireille Rumeau, International Solidarity Movement (ISM-France) 

 

S

  

Ribet Saadia

Alain Sabat, musicothérapeute

Yasmina Safar, enseignante retraitée

Simon Sainte-Marie

Pauline Salingue CGT CHU Toulouse

Niko Sallaberry, syndicaliste CNT

Laure Salmona, co-fondatrice du Collectif féministe contre le harcèlement 

Samidoun

Lucien Sanchez, NPA 31

Manuel Sanchez, réalisateur

Tariq Safraoui, militant

Stéphanie Sarrazin Sud Education Aquitaine

Annick Saurat, NPA Chateaulin

Saoud Salem, plasticien

Oreste Scalzone, solidaire anti-pénal 

Priscilla Schneider

Edith Schumann, retraitée de l’éducation nationale 

Secours Rouge Lille

Secours Rouge Toulouse

Fabienne Serbah Le Jeannic, auteure de “Littérature prolétarienne” et militante NPA Côtes-d’Armor 

Christiane Sedet Ruffel, enseignante retraitée 

Jean-Pierre Serezat, syndicaliste CGT Michelin,retraité 

Josefa Serra, militante associative 

Eric Sevault, éditeur 

Nicolas Shahshahani, militant EuroPalestine

Volodia Shahshahani, éditeur

Jean Sicard, militant LFI

Juliette Simon,  retraitée, militante Solidarité Palestine  

Awa Sissokho, journaliste

Skalpel, rappeur 

Ahmed Slama, critique littéraire 

Joël Schnapp, enseignant 

Leïla Skandrani, secrétaire administrative

Solidaires 09

Solidarité Georges Abdallah Lille

Thomas Sommer-Houdeville, enseignant-chercheur NPA 31 

Jacques Soncin, journaliste critique des médias, écologiste, président de Fréquence Paris Plurielle

Isabelle Soria, laborantine

Jérôme Soubeyran, cinéaste

Vincenzo Spano

Marie-Lyse Spano

Keltoum Staali, enseignante

Michel Staszewski, enseignant retraité

Monique Stupar Biarnais, professeure

Francis Suner, gilet jaune, éducateur retraité 

Hélène Surjus, enseignante

Gilles Suzanne, enseignant chercheur 

Monika Swuine (Monica Swinn), comédienne, journaliste 

Véronique Symon, dessinatrice

Syndicat CNT ETPICS 94

 

 

T

 

Christian Taillandier, syndicaliste retraité 

Eddy Talbot, bureau fédéral Sud Poste

Adeline Talec, NPA Kemper 29

Clément Talleu, informaticien

Christian Tarting, écrivain, directeur des éditions Chemin de ronde 

Ted Tennah, retraité

Lidia Terki, cinéaste

Martine Tessard, retraitée de l’Education nationale 

Pierre Thivend, retraité de l’Education nationale, militant associatif

Marianne Thomas, enseignante

Nadia Thomas, gynécologue

Valérie Thomas, enseignante

Tigre de Paper éditions Catalunya

Jean-Louis Touton, syndicaliste enseignant 

Yves Thebault  retraité, sympathisant NPA

Christine Thépénier, réalisatrice de films, documentaires et vanieres

Alexandre Thevenet, enseignant, syndicaliste SudEducation 

Roseline Tiset, enseignante retraitée, militante associative

Michael Tolley – Professeur honoraire

Guy Tresallet, syndicaliste enseignant

Dominique Tricaud, avocat au barreau de Paris, ancien membre du Conseil de l’ordre, ancien secrétaire de la Conférence 

François Tronche, chercheur 

Jean-Marc Trouvé, indépendant, cuistot d’artistes

Berbar Tsouria, biologiste retraitée

Jean Philippe Turpin, directeur CADA, La Cimade 

 

U

 

                                   

Union Juive Française pour la Paix

Uraï Thanouvone, artiste, éducateur, syndicaliste

Anne Urtubia, biologiste retraitée

 

V

 

Kévin Vacher, sociologue, militant pour le logement digne, syndicat des quartiers populaires de Marseille 

Frédéric Vahe, travailleur de l’Education populaire

ValK, photographe

Isabelle Vallade, animatrice sociale 

Serge Vandepoorte, cadre de Santé Ajaccio 

Yves Vandrame, associatif Ballon Rouge

Nestor Vega, président de l’association Terre etLiberté Arauco, ex-prionnier politique chilien

Christian Velly, retraité

Annie Vera, éducatrice PJJ retraitée

Florent Verdet, cinéaste et producteur

Pascal Verroust, producteur 

Françoise Verne, retraitée de l’Education nationale

Luk Vervaet, éditeur Antidote-Publishers.be

Roland Veuillet, Nîmes 30 000

Jacques Vialle, professeur des écoles 

Jean-Louis Vidal, retraité

Louis Vidonne

Gérard Vigneron, retraité

Daniel Villanova, comédien

Olivier Vinay, vétérinaire, professeur agrégé, éluEmancipation au bureau national FSU

Eliane Paul-Di Vincenzo, enseignante retraitée 

Renaud Violet, enseignant

Maxime Vivas, écrivain

Jean-Philippe Vlahopoulos

Jean-François Vlerick, comédien

Stéphane Vonthron, communiste insoumis de Lille 

 

W

 

Guy Waaub, retraité

Nicolas Wadimoff, réalisateur

Richard Wagman, traducteur Union juivefrançaise pour la paix

Béatrice Walylo, enseignante

Laurent De Wangen, enseignant

Dominique Waroquiez, retraitée

Dror Warschawski, chercheur au CNRS Paris

Luc Weingartner, brancardier, CNT (62)

Richard Wilf, militant anarchiste, retraité du Livre, ancien responsable CGT

Allan Wisniewski, réalisateur

Nicolas Worms, musicien 

 

X

 

Y

 

Georges Yoram Federmann, psychiatre, gymnopédiste 

Maud Youlountas, réalisatrice 

Jacqueline Yvroux, retraitée EN

 

Z

 

Sophie Zafari, syndicaliste 

Vincent Zancanaro, artiste

 Josiane Zardoya, monteuse de films

Pierre Zellner, réalisateur 

Nicole Ziani

Dominique Ziegler, auteur, metteur en scène 

Stéphane Zoghlami, chauffeur Gilet Jaune

José Zomeno, formateur Montpellier

Moumen Zouheir, membre de l’UCL, sans emploi

Christian Zueras, militant NPA 65

Patricia Zuniga, militante

 

SOLIDARITE INTERNATIONALE

  

                                        

A. C. El Raval – El Lokal

  Gracia Amo Agusti, autònom

Txema Aranaz Cordón, editor

Rolando d’Alessandro, 

Bellaterra edicions

Monika Belinchon Mejias, técnica en integración social

Ainhoa Bernal Bajo, investigadora científica en el CSIC

José Manuel Botana Cao, tècnic d’escenografia

Pau Casanellas , historiador

David Castillo Bulls, escriptor

Centre de documentació Merce Grenzner

Comité d’Actions et de Soutien aux Luttes duPeuple Marocain (Paris)

Xabier Cerezo Ansoleaga (profesor de geogràfia i historia

Col·lectiu Rossinyol

Sonia Mackay, artista

Comité Tunisien de Solidarité pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah

Javier Debes Carrera, carter

Descontrol Editorial & Impremta

Xavier Díez, escriptor i historiador

 Joni D. ,activista cultural i escriptor

 Editorial Calumnia Etat Espagnol

Juantxo Estebaranz, historiador

Pau Fabregat, disenyador gràfic

Libertad Francés Lecumberri (advocada

Francesc Foguet i Boreu, Professor de la UAB

Olaf Galán González, electricista

Marc Garcés, editor

Francisco Gil de Jaén, economista

Ana Gordaliza, Psicoanalista i TMAE de II.PP

Grup d’Estudis Llibertaris Els Oblidats

Grup de Suport d’Amadeu casellas

Nicolas de las Heras Garcia, camperol

Klaus Helms, retraité, membre de l’IWW (Industrial Workers of the World), Allemagne

Jesús Herrador Pouso, operari

Alvaro Hilario, col·laborador del setmanari BRECHA -Montevideo

Kasba Music

 Wolfgang Lettow, Redakteur bei der Zeitschrift Gefangenen Info, Deutschland  

LOM ediciones Xile

César Lorenzo Rubio, historiador

Asel Luzarraga Zarrabeitia escriptor i traductor

Francesc Llimona, biòleg

Jordi Maíz, professor i editor

José Luis de María-Tomé, jubilat

Llibreria Kaxilda

Dolors Marin, historiadora

Eduard Márquez, escriptor

Jordi Martí Font, editor

Pau Martin Pujol, (bibliotecari i documentalista

Carmen Martínez De Toda, trabajadora social

Ricard Martínez i Muntada, historiador -UAB, membre de l’Institut Sobiranies

Eloisa Matheu, bióloga

Miguel Angel Matute Herrero, psicólogo

Paquin Morán Suárez , fisioterapeuta

Antonio Nieto Galindo, activista social

David Oberweiser, educador jubilat

Gorka Ramos Hervella, prejubilat 

Resistencia Indépendentista de Catalunya

Iñaki Rivera Beiras, professor Universitat de Barcelona

Fernando Rodrigues da Silva, operador de càmera

Olga Rodriguez Rubiera, cambrera

Maite Ruiz Inda, estudiante

Sare Antifaxista

Secours Rouge International

Carmen Ripolles del pueblo, cuinera

Joan Ramon Segura, ex-President Centre Excursionista de Lleida

Sembra Llibres Catalunya 

Gemma Serrahima, professora i documentalista

Christine Siegfried, jubilada

Gemma Soriano Martínez, activista social

Carlos Taibo, professor jubilat

Joan Tarrida Bellver, jubilat

Tigre de Paper edicions

Olaia Urrutia Salazar, estudiante

Ricard de Vargas Golarons, historiador

Simón Vázquez, editor

Luk Vervaet, éditeur Antidote-Publishers.be

Maria Osório zo deuet maez deus toullbac’h Mansilla de las Mulas e rannvro al Leon d’ar gwener 07 a viz Gwengolo goude bezañ tremenet 7 vloaz e prizoniou stad-spagn.

Kondaonet e oa bet da 10 vloaz e penn-kentañ evit bezañ sikouret da embann paperiou faos evit izili all ” Resistenza Galega” ur strollad armet dizalc’hour ha sokialour galizad  , digresket e oa bet ar c’hastiz da 7 vloaz ha 9 miz goude.

Tri ezel all eus “Resistência Gallega” a chom c’hoazh en toullbac’h gouez d’an aozadur Ceivar a ra war o zro. An tri stourmer politikel evit Galiza dizalc’h ha sokialour zo bac’het pell deus o bro en desped da lezennou Europa.

Evit skrivañ dezhe :

Roberto Rodríguez Fialhega

Centro Penitenciario La Moraleja
Ctra. Local P-120
34210 Dueñas (Palencia)

Eduardo Vigo Dominguez

Centro  Penitenciario Ocaña 1
Mártires de Ocaña, 4
45300 – Ocaña (Toledo)

Raul Agulheiro Cartoy

Centro Penitenciario Villabona (Asturias)
Finca Tabladiello
33422 Villabona-Llanera (Asturias)

Ur vanif aozet evit prizonidi politikel Galiza

Beaucoup des lecteurs et lectrices de Bretagne Info savent que la justice espagnole a la main lourde contre les indépendantistes Catalans. En témoigne le maintien en détention d’élus ou de militants pour avoir organisé un référendum sur l’indépendance ou encore contre les jeunes basques qui comme 8 d’entre eux dorment en prison après des condamnations brutales pour une bagarre sans gravité de fin de soirée avec des gardes civils Espagnols. Comme le rappelle “Mediabask” :  “Oihan Arnanaz et Iñaki Abad sont les deux condamnés à treize ans d’incarcération. Douze ans pour Jokin Unamuno et Adur Ramirez et neuf ans pour Jon Ander Cob, Julen Goikoetxea et Aratz Urrizola. Ainara Urkijo, elle, a écopé de deux ans d’emprisonnement”…

Le régime post-franquiste — mis à mal par le puissant mouvement indépendantiste catalan — poursuit, traduit en justice et incarcère des centaines de militants, de syndicalistes, de jeunes, de squatteurs, de féministes, de rappeurs comme Valtonyc ou Pablo Hasel qui osent critiquer la monarchie…

En Galice aussi, nation opprimée par l’état espagnol, la justice va poursuivre à la demande de la famille du dictateur Franco des militants nationalistes galiciens. 19 militants hommes et femmes issues de l’indépendantisme viennent d’apprendre à travers une notification judiciaire du tribunal de Betanzos que la Fondation nationale Francisco Franco, Carmen Franco Polo et José Cristóbal Martínez-Bordiu Franco, (fille et petit-fils du dictateur respectivement) a porté plainte contre 19 personnes pour une occupation pacifique d’une propriété que cette famille a spolié.

Nous reproduisons ici le récit de ces nouvelles persécutions contre l’indépendantisme galicien. Plus d’infos ici.

Bretagne Info.

Les militants indépendantistes galiciens poursuivis

Le 30 août 2017 un groupe de démocrates galiciens, militants nationalistes, syndicalistes, activistes sociaux, culturels, œuvrant pour restaurer la mémoire historique etc. avons mené une action pacifique et symbolique, consistant à dérouler deux banderoles dans le manoir Pazo de Meirás, ayant pour but de réclamer l’intervention des pouvoirs publics pour récupérer un patrimoine qui, selon nous, devrait appartenir au peuple galicien, à tous les galiciens et galiciennes. Nous pensons que cette initiative devait être prise afin de demander aux institutions publiques, qui ont réellement la capacité de le faire, d’abandonner la passivité et agissent dans  le but de récupérer le manoir et tout le patrimoine spolié par le dictateur Francisco Franco.

Il s’agissait, comme nous l’avons dit, d’une action pacifique, réalisée un jour de visite où les titulaires du manoir avaient l’obligation de l’ouvrir au public puisqu’il a été déclaré Bien d’Intérêt Culturel. L’action ayant duré environ 2 heures, toutes les personnes qui y ont participé ont quitté le bâtiment et l’enceinte du manoir en présence d’agents de la Garda Civil de façon pacifique, sans aucun incident ni dommage au patrimoine.

Nous croyons que le motif de notre action est partagé par la plupart de la société galicienne qui trouve injuste que tout ce patrimoine (comme la Maison de Cornide à La Corogne et les statues d’Abraham et Isaac du Portique de la Gloire de la Cathédrale de Saint-Jacques) soient aux mains d’une famille, celle du dictateur Francisco Franco, qui se l’est approprié de façon illégitime, faisant usage d’un abus de pouvoir (obtenu lui aussi de manière illicite par un coup d’État) et de la terreur contre la population pendant les années où il était au pouvoir. De nombreuses personnes et collectifs nous ont adressé leur soutien et nous ont félicité pour une action perçue comme une action opportune et nécessaire qui a suscité la sympathie.

D’ailleurs cette occupation symbolique de Meirás, qui a eu une répercussion internationale a relancé le débat social et politique sur la récupération du manoir et a obligé les institutions publiques à se manifester et à agir ou à commencer à le faire de façon plus évidente selon le cas. Il faut remarquer que même le Partido Popular, qui n’avait jamais montré aucun intérêt pour le patrimoine spolié par les Franco, a dû assumer au Parlement de Galice – du moins de façon formelle– le but de récupérer Meirás pour le peuple galicien.

C’est pourquoi toutes les personnes qui avons participé à cette action nous ressentons la fierté légitime d’avoir assumé une initiative visant à renforcer la demande sociale de récupérer les biens spoliés par Franco pour les rendre au patrimoine public de tous et toutes.

Or nous venons d’apprendre à travers une notification judiciaire du tribunal de Betanzos que la Fondation nationale Francisco Franco, Carmen Franco Polo e José Cristóbal Martínez-Bordiu Franco, (fille et petit-fils du dictateur respectivement) ont porté plainte contre 19 personnes. Nous sommes accusés d’EFFRACTION, avec comme aggravants la violence ou l’intimidation, qui peuvent être passible d’une peine emprisonnement de 1 à 4 ans selon le Code pénal espagnol; INFRACTION INFAMANTE avec publicité passible de 6 mois à 2 ans d’emprisonnement ou de 12 à 24 mois d’amende; DOMMAGES, aggravés, passibles de 1 à 3 ans d’emprisonnement et de 12 à 24 mois d’amende; de CRIME HAINEUX, passible de 1 à 4 ans d’emprisonnement et de 6 à 12 mois d’amende.
Remarquez que les délits dont nous accusent la fille et le petit-fils du dictateur et une Fondation qui fait l’apologie du fascisme, cumulent 3 ans et 6 mois minimum d’emprisonnement et pourraient s’élever à 13 ans d’emprisonnement pour chaque personne accusée, sans compter les amendes d’un montant indéterminé. Nous parlons donc d’un total de 247 ans d’emprisonnement et un demi-million d’euros d’amende environ pour l’ensemble.

Évidemment nous espérons que nous n’en arriverons pas là. Nous considérons ce type d’agissement terrible du point de vue politique et juridique. Du point de vue politique, tout démocrate résidant en dehors des frontières de l’État espagnol, trouvera consternant et choquant que les biens spoliés par le dictateur soient toujours entre les mains de sa famille et n’aient pas été rendus au patrimoine public à la fin de dictature. Il s’agit d’une question qui va au-delà de la valeur réelle, voire patrimoniale de ces biens acquérant symboliquement une dimension politique exceptionnelle.

Nous pensons que ces propriétés aux mains de la famille Franco symbolisent parfaitement la continuité des structures de pouvoir réel de la dictature (dans le domaine économique, judiciaire, médiatique voir même politique) héritées du régime de 1978 qui ont produit une démocratie de très basse qualité. Ainsi, 40 ans plus tard, dans l’État espagnol, la liberté d’expression est poursuivie et des personnes sont emprisonnées pour leurs opinions et idées politiques.
Mais il est tout particulièrement consternant pour les victimes du franquisme à qui l’État n’a pas encore restitué la dignité individuelle et collective. Rappelons qu’il s’agit là d’un crime, d’un coup d’état qui a provoqué des milliers de morts en Galice, une guerre de trois ans et une terrible dictature qui, pendant 40 ans, a anéanti la liberté et les droits dans l’État espagnol. Récupérer le Manoir de Meirás, la Maison de Cornide et les statues du Portique de la Gloire de la Cathédrale de Saint-Jacques est un impératif démocratique inéluctable et une manière de rendre justice aux victimes directes du pillage ainsi qu’à l’ensemble des victimes du franquisme. Il s’agit donc également d’une façon remarquable de restituer la mémoire démocratique et la dignité collective.

Par ailleurs, comme nous l’avons dit, nous considérons également cette accusation terrible du point de vue juridique. Tout d’abord, l’action symbolique s’est réalisée un jour de visite, c’est pourquoi entrer dans un bâtiment ouvert au public peut difficilement se considérer comme une effraction. Il n’y a eu non plus aucun type de violence comme l’ont constaté les moyens de communication présents. Nous réitérons qu’il s’agissait d’une action pacifique et symbolique.
Deuxièmement, au cours de l’action aucun dommage n’a été causé. Une partie du groupe a déployé une banderole à l’extérieur du bâtiment tandis que l’autre se limitait à monter directement à la tour pour déployer une seconde banderole puis nous sommes descendus escortés par des agents de la Garda Civil jusqu’à l’extérieur de l’enceinte.
Troisièmement, c’est le comble de l’ironie qu’une Fondation qui se consacre à faire l’apologie du fascisme et de la dictature (de surcroît financé par des fonds publics de l’État espagnol) et qui quelques jours auparavant manisfestait publiquement que le but de ses viositeés étaitti d’”exalter” la figure du dictateur, accuse des personnes démocrates d’un crime haineux ou d’infraction infamante. Nous pensons que du point de vue politique cela ne suscite aucun autre commentaire.

Ainsi nous pensons que les accusations manquent de fondement et nous espérons que finalement l’action menée sera considérée comme la stricte réalité: un acte pacifique et démocratique pour exprimer et défendre une position que nous savons partagée par toutes les personnes démocrates de ce pays. Un acte, en définitive, qui doit être compris dans l’exercice démocratique de la liberté d’expression.

Somme toute, il nous semble inquiétant qu’une fondation qui ne devrait pas exister, étant donné ses objectifs de faire l’apologie du fascisme et de la dictature (elle ne pourrait d’ailleurs exister légalement dans aucun autre pays d’Europe) ainsi que la famille du dictateur tirent profit et se bénéficient du butin de guerre et puisse réaliser des accusations si graves et infondées.

Pour nous, ils est clair que cela ne peut se comprendre que dans le contexte politique et judiciaire que nous vivons ces dernières années où l’élite politique et économique se sait protégée par une administration de justice qui n’a pas été démocratisée à la fin de la dictature et qui a eu la totale liberté pour se reproduire dans les mêmes paramètres idéologiques. De nombreuses décisions judiciaires et sentences vécues ces derniers temps, clairement contre la liberté d’expression et d’opinion, ont certifié que la justice dans l’État espagnol n’est pas «égale pour tous» -comme ils le prônent- ni indépendante et lorsqu’il le faut elle agit dictée par les intérêts du régime.

Notre engagement politique avec ce pays- qui nous a poussés à mener l’action symbolique de Meirás nous amène à dénoncer cette situation et à travailler pour la changer. En tant que nationalistes nous savons que la seule manière pour aspirer à une société réellement démocratique et à une justice indépendante et juste en Galice, réside dans la rupture démocratique avec le régime espagnol de 78 et un processus constituant de notre pays qui nous permette de construire une nation souveraine, juste, égalitaire et libre. Mais nous croyons aussi qu’il est possible d’agir dans le présent immédiat pour commencer à changer les choses dans un sens positif et démocratisant.

C’est la raison pour laquelle nous profitons de cette présentation pour exiger au gouvernement espagnol la dérogation immédiate de la législation qui réprime les droits et libertés publics tels que la liberté d’expression, d’opinion et de manifestation –particulièrement Loi de sécurité citoyenne ou loi du bâillon) -; que toutes les personnes injustement poursuivies, condamnées ou incarcérées pour des motifs politiques soient libérées et que l’on mette fin à la répression da la divergence et de la dissidence. Bien que nous sachions que cela n’est pas suffisant, nous pensons que c’est le minimum à faire pour l’hygiène démocratique.

Finalement, nous tenons à réitérer notre fierté pour avoir contribué par cette action à réactiver socialement la demande de restitution du Manoir et à la placer dans l’agenda politique de ces derniers mois. Mais aussi notre engagement dans une lutte qui est juste et nécessaire et ne cessera que quand tout le patrimoine spolié aura été récupéré par l’ensemble du peuple galicien. Les slogans que nous avons déployés à Meirás ce jour-là, continuent à être en vigueur: «Le manoir est au peuple galicien» «Qu’on nous rende ce qui a été volé» «Franquisme, plus jamais ça!»

C’est pourquoi, nous demandons leur soutien à toutes les personnes, collectifs et institutions qui, comme nous, trouvent cette accusation injuste et inadmissible. Et non seulement comme un acte de solidarité avec les 19 personnes accusées mais comme un acte nécessaire en défense de la démocratie. Nous savons que sur cette question toutes les personnes démocrates se sentiront interpellées, car ce n’est pas normal de devoir continuer à être antifranquiste en 2018. Il est clair que l’action judiciaire que nous devrons affronter en dira beaucoup sur la santé démocratique de ce pays. Nous espérons que la justice et la démocratie finiront par triompher face au franquisme nominal et sociologique qui se trouve derrière cette plainte.

L’action en question…

 

La plus importante organisation indépendantiste Galicienne le BNG a publié me communiqué ci-joint à propos de la lutte contre la réforme du code du travail dans l’état français. 

Avec les peuples de l’État français : Non à la contre-réforme du travail!

Le Bloc Nationaliste Galicien (BNG) tient à exprimer sa totale solidarité avec les peuples de l’État français et ses classes populaires dans le contexte des mobilisations menées contre la nouvelle loi Travail présentée par la ministre Myriam El Khomri au nom du gouvernement Valls.

Le BNG salue la réponse massive et déterminée du mouvement syndical, des organisations politiques, sociales, de la jeunesse et populaires qui ont manifesté leur profond désaccord avec ce revers des conquêtes dans le domaine du travail et des salaires. La loi El Khomri met effectivement fin à la loi des 35 heures, véritable enseigne du droit du travail français, et introduit dans le Code du Travail une série de mesures régressives similaires à celles déjà mises en place dans l’État espagnol, facilitant et élargissant les licenciements économiques, réduisant au maximum les indemnités et donnant priorité aux accords pris au sein des entreprises par rapport à ceux en vigueur dans chaque secteur.

Le projet de loi du gouvernement français s’inscrit dans un long processus de réformes régressives visant le monde du travail qui touchent les pays du centre et ayant comme but la restructuration des relations sociales de production au service du grand capital. Cette façon d’agir, partagée dans l’essentiel par tous les gouvernements européens qu’ils se réclament du camp conservateur, libéral ou ‘socialiste’, ne fait qu’étendre et prolonger le modèle néolibéral en place depuis deux décennies avec le risque de son accroissement à l’avenir à travers d’accords tels que le CETA et le TTIP. En même temps, les états qui soutiennent, poursuivent et donnent force de loi aux lignes directrices du grand capital abandonnent leurs fonctions sociales, fermant les yeux aux besoins criants des services publics, de santé, de logement, d’éducation ou de nourriture.

La Galice ressent toutes les injustices infligées aux différents peuples sous la forme des politiques régressives imposées par l’Union Européenne. Notre peuple a lui aussi souffert des mesures semblables à cette loi qui ont entraîné une hausse démesurée du chômage et une réduction des droits des travailleuSEs, une baisse des salaires et une dégradation de la protection sociale. Les différentes réformes imposées par Madrid, autant par des gouvernements du Parti Populaire (PP), que du Parti ‘Socialiste’ (PSOE), n’ont pas seulement servi à faciliter les licenciements à moindre coût pour l’employeur, mais ont aussi renforcé le pouvoir des patrons face aux travailleuSEs lors de la négociation collective, ce qui a provoqué à son tour un effondrement du marché du travail et l’aggravement de la précarité et de la temporalité. En outre, les soi-disant « politiques d’austérité » soutenues par l’UE ainsi que par les États membres n’ont fait qu’empirer la crise, renforçant le secteur bancaire, favorisant les grands groupes économiques et financiers dans tous les domaines, tout en minant les secteurs publics et faisant grimper la dette publique. L’effet de toutes ces mesures qui accentuent les pires aspects du système a été accru encore plus par l’absence de souveraineté et la dépendance économique dont souffre notre pays.

Le BNG reconnaît qu’il est indispensable que les différents peuples luttent pour empêcher le fauchage des droits du travail, la réduction réelle des salaires et de nouvelles poussées de chômage. Mais nous devons également passer à l’offensive pour conquérir notre souveraineté réelle afin de déclencher le processus de transformation sociale, porteuse d’une vie digne pour nos peuples et, en définitif, pour l’humanité toute entière. Il est essentiel de renverser l’Union Européenne au service du capital avec ses dessins économiques imposés. Les intérêts du capital transnational se heurtent directement à ceux des peuples qu’il est à nous de défendre à travers la mobilisation et de l’organisation populaires.

Vive la lutte des peuples d’Europe ! Santiago de Compostela, 8 juin 2016

Montse Prado Cores
Département de Relations Internationales du BNG

Douce France !

Une tribune libre par Robert Neal Baxter (militant communiste marxiste-léniniste Galicien pour l’indépendance, membre de l’Union du Peuple Galicien — composante du Bloc National Galicien — et contributeur du site Terra e Tempo)

interprete

Hissons haut derechef l’étendard tricolore de la liberté pour qu’il flotte avec fierté dans tous les foyers du monde entier! Défilons tous ensemble, ouvriers et patrons la main dans la main, d’un pied ferme –un peuple, une nation, une unique patrie à l’unisson– derrière la figure de proue de Marianne. Bretons rebelles et renégats, troquez enfin vous bonnets rouges contre le bonnet phrygien de la sempiternelle Révolution Française!

Ô glorieuse Révolution de 1789, les années ne vous tarissent point! 17.000 personnes guillotinées pour la cause, 30.000 autres fusillées et 20,000 morts de plus dans la Guerre de Vendée, horde de vauriens soulevés, parmi eux les malpropres de la jacquerie bretonne. C’est leur sang impur qui abreuva nos sillons. Comme il nous coûta cher d’ériger cette République, un phare pour les nations du monde, et jamais nous ne permettrons qu’on nous l’abatte !

Nous œuvrâmes des siècles durant afin de sceller l’auguste unité de la patrie indivisible et indissoluble. Réuni sous l’égide des valeurs de la bienaimée République, un amas de peuples arriérés, venant des pluvieux villages de la Bretagne et des pics escarpés du Pays Basque français jusqu’aux chaleureux atolls de la Polynésie française ou les majestueux temples de l’Indochine française. Des peuples ignares qui d’antan ne savaient que balbutier leurs grossiers patois se trouvent dès lors ébahis par la splendeur de la langue de Molière qui rayonne aux quatre coins de la Terre. Unis, frères égaux, fils d’un seul peuple, terre qui vit naître la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Bienheureuses aussi les femmes à qui la République octroya gracieusement le droit de vote en 1944.

Berceau de la civilisation et des Lumières, épandant ces valeurs universelles à travers le globe et, mus par une bonté infinie, nous voulûmes les partager mêmes avec les sauvages maures qui malencontreusement ne surent apprécier le privilège d’appartenir à la mère patrie, butés dans leur résistantialisme identitaire, refusant de s’agenouiller devant la resplendissement de l’oriflamme. Nous te comprenons, chère Espagne, dans ton inlassable volonté de blinder l’unité de la patrie face à la bravade sécessionniste. Et telle fut l’ingratitude bornée de ces indépendantistes basanés qu’ils n’hésitèrent point à entraîner des centaines de leurs compatriotes dans les bras de la mort en osant affronter les arguments de la raison de la tutelle bénéfique. Mais la République est clémente et elle sait pardonner, comme une mère qui pardonne des fils rétifs. Aussi, 40 ans plus tard, la Ville posa une plaque discrète sur le Quai du Marché-Neuf surplombant la Seine, au cœur même de la Ville Lumière, astre scintillant qui illumine la Province et le monde tout entier.

Assez de balayer l’âtre et de nettoyer le sillon ! L’heure est venue de chanter tous en chœur, la main sur la poitrine et les larmes aux yeux pour que résonne aux mâles accents La Marseillaise dans tous les évènements sportifs, chant qui inspira et inspire encore le monde entier, jusqu’aux Khmer Rouges lorsqu’ils composèrent l’hymne du Kampuchéa dont le sang écarlate inonda ses villes et ses plaines. Le jour de gloire est arrivé ! Loués soient les valeurs de la République, bastion de la culture démocratique face à la barbarie : clamons-le haut et fort et que le monde nous entende et les sauvages trépident devant la rafale de nos avions de chasse, porteurs de liberté, de culture occidentale, de démocratie et de paix !

Crions aujourd’hui comme hier Liberté, Égalité, Fraternité!

Liberté!

Liberté pour que les forces de sécurité qui veillent au bien commun puissent mener des rafles dans toute demeure jugée suspecte. Car la liberté est aussi sécurité, toujours dans la légalité la plus absolue. Légiférons donc! Aucun quartier pour l’ennemi ! Le peuple saura se sacrifier volontiers pour sauvegarder sa sécurité et la liberté que la République promet à tous ces sujets, toujours aux aguets devant la menace que représente l’ennemi qui se cache au sein du peuple. Et c’est ainsi que l’entendront également lors des contrôles aux faciès Mohammed et Aïcha, en bon citoyens français nés sur le sol de la mère patrie.

Égalité!

Tous égaux devant la laïcité jacobine, jusqu’à dans les cantines scolaires. Touche pas à ma bouffe ! Du jambon beurre pour tous ! Tous égaux, coude-à-coude avec nos amis, au-delà des différends politiques face à l’ennemi commun. Égalité aussi dans nos relations internationales : nous bombardons la Syrie tout comme nous violons dans la République centrafricaine ; nous envahissons le Mali tout comme nous attisons la guerre civile en Lybie. Ainsi semons-nous la paix et la civilisation dans tous les recoins de la planète en toute égalité.

Fraternité!

La France, terre de fraternité : tous frères, patrons et ouvriers, unis dans la même entreprise. Et nous tendons toujours une main à nous amis internationaux en moments de difficulté, accueillant les bras ouverts tant l’Ayatollah Khomeiny que Bébé Doc. Nous n’hésitons jamais à courir à l’aide inconditionnelle là où il faut instaurer la démocratie. La preuve est que Bokassa siégea placidement dans son somptueux château après avoir été renversé par des paras français afin de réinstaurer Dacko comme président dans un coup d’état parfaitement altruiste. Et n’oublions pas que le terroriste, membre du Front populaire de libération de la Palestine, Georges Ibrahim Abdallah, est aimablement logé, nourri et blanchi depuis plus de trente ans, alors que nous aurions pu le laisser partir en 1999, tellement il est bien chez nous !

Vive la France! Vive la République, une et indivisible!

Sécurité, Autorité, Fatuité!

Note

Que personne ne le prenne à mal. La mort de personnes innocentes à Paris aux mains d’illuminés religieux me choque et me chagrine, tout comme je sens ému et enragé depuis longtemps devant les tueries d’innocentEs en Palestine, en Syrie, en Iraq, au Kenya… Mais en même temps j’éprouve un profond dégoût devant les tentatives de récupération opportunistes de cette tragédie de la part de la bourgeoisie national-chauvine française au service de l’impérialisme international. Leur guerres, nos mortEs !

Le dernier vendredi 30 octobre, la Guardia Civil, par ordre de l´Audencia Nacional – le tribunal politique espagnol- arrêtait dans son domicile neuf militants indépendantistes galiciens, tous membres de l´organisation politique Causa Galiza. Le dispositif policier s´est développé au même temps en plusieurs villes galiciennes et tous les arrêtes -sauf un qui souffre des graves problèmes de santé- ont été déplacés et mises en garde à vue à Madrid.
Les arrestations ne se sont pas produits par des activités liées à la lutte armée sinon que c´est l´activité politique de l´organisation qui est criminalisé. Le Ministère de l´Interieur espagnol accuse aux détenus d´apologie du terrorisme par le fait d´avoir célébré le 11 octobre dernier le « Día da Galiza combatente » (Journée de la Galice combattante), un acte que l´indépendantisme organise depuis 2002.
Les militants ont passé trois jours en prison communiquée et ils ont été remises en liberté le lundi 2 après avoir déclaré face au juge. Privés du passeport, les militants ne peuvent pas sortir de l´État Espagnol et ils sont accusées de collaboration et intégration d´organisation terroriste. Les activités de l´organisation politique Causa Galiza ont été aussi suspendues pendant deux ans.

Des nombreuses concentrations de solidarité ont été convoqués dans les villes plus importantes de Galice, ainsi que toutes les organisations politiques et syndicats nationalistes galiciens ont montré leur opposition a cette opération policier et critiquent la « persécution des idées ».

Le BNG (Bloc Nationaliste Galicien) s´oppose à la « criminalisation des idées » et a montré son rejet à la suspension de Causa Galiza, ANOVA rappel que «être indépendantiste n´est pas un délit » et Agora Galiza souligne « l´objectif politique et médiatique » de cette opération. Des organisations politiques catalanes (CUP), Basques (Sortu) et castillanes (Yesca) ont montré aussi leur solidarité avec les détenus.

L´état espagnol maintient sa tradition de pratiquer des arrestations politiques avant les élections législatives, qui vont se célébrer le 20 décembre prochain. Le gouvernement du PP utilise ces opérations pour montrer sa défense de l´unité d´Espagne et sa lutte contre le « terrorisme ».
Avec la trêve d´ETA à Euskal Herria, la justice espagnole a besoin de trouver un nouveau ennemi : indépendantistes galiciens ou catalans, anarchistes, musiciens communistes,… toute mouvement d´opposition ou contestataire peut être soupçonné de terroriste.

Sources :
sermosgaliza.gal
ceivar.org

Robert Neal Baxter

(Ezel eus strollad labour etrebroadel BNG)

Da greisteiz d’ar 25 a viz Gouere, Devezh Broadel Galiza, en em gavas en tu all da 25.000 den bodet en unan eus plasennoù pennañ Sant-Jakez, kêrbenn ar vro, o kanañ a-gevret kan broadel Galiza goude ma oa bet lennet ar manifesto unvan gant tud brudet pe vrudetañ ar bed ar sevenadur hag ar c’hevredigezhioù. Ar bazenn gentañ e vo evit kregiñ da sevel ul listenn c’halizeg unvan distag diouzh an holl strolladoù spagnolat da geñver an dilennadegoù stad ar bloaz-mañ.

Evel bep bloaz e kemeras perzh er vanifestadeg Bloc’had Broadelour Galiza (BNG), aozadur brogarour pennañ ar vro. Un darvoud istorel e oa ar bloaz-mañ, avat, rak evit ar wezh kentañ e oa bet galvet d’ur vanifestadeg unvan gant ur gensavenn geodedel ledan, Evit an Unvaniezh, dezhi da lugan A Nación Galega (‘Broad Galiza’).

Mont a reas meur a aozadur da heul ar galv, en o zouez ar sindikad broadelour Kengevread Etresindikadel Galiza (CIG), ar sindikad spagnolat Bodadoù ar Vicherourion (CCOO), ar c’hevread Sevenadur Galiza, hag ar gevredigezh Distreiñ d’ar Vro, a zifenn gwrioù galiziz rediet muioc’h-mui da vont kuit o klask labour en estrenvro, ouzhpenn meur a strollad hag aozadur politikel all: Strollad Komunour Pobl Galiza (PCPG), Cerna (strollad disrannet diouzh Anova), ar Bloc’had Dizalc’hour, Bremañ Galiza (nevez savet gant ez-izili Nós-UP, emzivodet e miz Mezheven), Kengevreadur Galiza (CG), Engouestl evit Galiza (CxG) ha zoken an aozadur spagnolat Tu-kleiz Unvan (IU, liammet ouzh Strollad Komunour Spagn).

Diouzh e du, avat e kavas gwell Anova (strollad savet gant tud aet kuit diouzh BNG deuet da vezañ abaoe kevelerion IU e Parlamant Galiza) aozañ ul lid evite o-unan penn ha daoust ha ne oa ket bet galvet gante d’ar vanifestadeg unvan e voe zisklêriet gante memestra e c’hellfe izili ar strollad kemer perzh er vanifestadeg mar felle dezhe…

E meur a lec’h dre ar vro e oa bet prientet an devezh bras gant predoù hag oberezhioù dudi hag arc’hadur all er sizhunioù kent, met loc’han a reas an traoù da vat en derc’hent, da greisteiz d’ar 24, ma oa bet sinet un emglev anvet Disklêriadur Bonaval etre BNG, EH-Bildu (Euskadi) ha CUP (Katalonia).

Nebeut war-lerc’h e oa bet aozet gant Galiza Nova (yaouankizoù BNG) al lid hengounel gant prezegennoù hag arvestoù sonerezh evit dougen bri da gCastelao, tad ar vroadelouriezh galizeg a-vremañ, ha Rosalía de Castro, ar varzhez vroadel.

Da 8 eur noz e loc’has ar manifestadeg unvan ar yaouankizoù, dezhi da lugan Venceremos nós! (‘Trec’h e vimp!’), galvet a-gevret gant Agir, Briga, Comités, Galiza Nova, Isca!, Liga Estudantil Galega, Terra ha Xeira, ha da c’houde an holl da bakañ ur banne er Festigal, ar gouel broadelour bras aozet gant Galiza Nova hag an diazezadur Galiza Sempre a bad betek serr an noz d’ar 25 gant arvestoù sonerezh evit mann, kendivizoù, levrioù da werzhañ ha kevredigezhioù a bep seurt.

Poltred @galizacontre info https://twitter.com/gzcontrainfo?lang=fr
Poltred @galizacontre info https://twitter.com/gzcontrainfo?lang=fr

 

Robert Neal Baxter

D’ar Sul 8 a viz C’hwevrer 2015 ec’h en em gavas ouzhpenn 25,000 a dud (‘kantadoù’ hervez skingomz Galiza !) er vanifestadeg veur e kêrbenn Galiza gant al lugan “Polas fillas dos nosos fillos” (Evit bugale hon bugale).

Galvet e oa bet gant Queremos galego, ur gensavenn ledan ganti da bal difenn ar galizeg, bodet enni kantadoù a gevredigezhioù lec’hel ha broadel hag ivez hiniennoù, ha kemer a reas perzh er vanifestadeg an holl strolladoù politikel, broadelour pe get, estreget ar Strollad Poblek (PP) hag a zo e penn gouarnamant ar vro.

Sañset eo ar galizeg unan eus div yezh kenofisiel Galiza hervez ar Statud a emrenerezh, ha koulskoude, abaoe ma’c’h eas ar maout gant PP en dilennadegoù diwezhañ ha tapet gante ar muianiver dreistel er Parlamant, ne baouez ket ar yezh da vont war gil. Hervez prezidant ar gouarnamant ec’h eo an dud ha kerent ar vugale o-unan ar re a zo kiriek da diskar ar yezh, met e gwirionez eo bet labouret start gant gouarnamant Galiza evit he skarzhañ da vat diouzh teodoù ar bobl. Rak goût mat a ouzont, evel ma skrivas Castelao: “Ma’c’h omp galiziz c’hoazh eo a-drugarez d’ar yezh.” Hepti e teufemp da vezañ spagnoliz evel ar re all. An afer bolitikel eo, daoust d’ar PP arguzenniñ e rankfer chom hep ‘politikaat’ ar yezh.

War dachenn an deskadurezh e vez gwelet ar sklaerañ. Gant ar gouarnamant kent, renet a-gevret gant ar Strollad Sokialour (PSdeG-PSOE) ha Bloc’had Broadelour Galiza BNG) e oa bet lakaet ar galizeg da vezañ kevatal d’ar spagnoleg evel yezh kelenn en deskadurezh ret. Kerkent ha ma oa bet dilennet, avat, e oa bet lakaet e pleustr en un doare untuek gant gouarnamant nevez ar PP un dekred nevez, hini al ‘liesyezhegezh’. Sañset e vez kelennet un drederenn eus an danvezioù e saozneg (e spagnoleg e vez kelennet peurliesañ e gwirionez avat) o tiskenn kenfeur ar galizeg eus un hanter betek un drederenn, ha difennet groñs bremañ kelenn matematikoù, skiantoù ha teknologiezh e galizeg.

Gwir eo, war baper e oar an holl kaozeal, lenn ha skrivañ e galizeg. Met implijet e vez nebeutoc’h-nebeutañ ar yezh, dreist-holl gant ar re yaouank abalamour d’an diouer a danvez dudi e galizeg. Hervez sifroù ofisiel Ensavadur stadegoù Galiza ez eus bremañ 12% nebeutoc’h a dud a ra gant ar galizeg en un doare boas e-keñver dek bloaz ’zo, hag hiziv e ne vez kaozeet galizeg dalc’hmat nemet gant 13% eus ar vugale etre 5 ha 14 bloaz, keit ha ma ra 47% anezhe gant ar spagnoleg atav.

 galiza galego

War a seblant emañ kalz gwelloc’h stad ar galizeg evit hini ar brezhoneg, met keit ha m’emañ ar brezhoneg o vont war-raok tammig-ha-tammig, emañ ar galizeg o vont war gil buanoc’h-buanañ abalamour, dreist-holl, da bolitikerezh ar strollad PP. Mar fell dimp kemm penn d’ar vazh ha lakaet ar galizeg da vezañ yezh vroadel ar vro en-dro e vefe ret degas ur c’hemm politikel don.

Robert Neal Baxter est adhérent de l’Union du Peuple Galicien organisation communiste composante essentielle du Bloc Nationaliste Galicien, force de gauche luttant pour une république galicienne indépendante et ayant un large écho au sein du peuple Galicien. Il est également collaborateur de la revue “Terra e Tempo” , organe historique de l’indépendantisme de gauche en Galice.

C’est à notre demande qu’il nous fait part de ses réflexions de communiste et d’indépendantiste Galicien ( qui connait fort bien la Bretagne ) sur le phénomène “Podemos” dans l’état espagnol.

Nous l’en remercions vivement.

Il nous a semblé important après l’engouement médiatique pour Syryza en Grèce de donner la parole à ceux qui critiquent Podemos dans l’état espagnol alors que cette organisation est souvent présentée comme l’alternative devant inspirer les recompositions politiques des forces anticapitalistes dans l’hexagone.

La rédaction de Bretagne-info.org

Podemos : Il n’est pas de sauveurs suprêmes !

Par Robert Neal Baxter

Robert Neal Baxter communiste Galicien pour l'indépendance
Robert Neal Baxter communiste Galicien pour l’indépendance

Tout d’abord et avant tout, le phénomène Podemos devrait susciter chez toutE militantE de gauche ou progressiste une profonde sensation de méfiance, s’agissant d’un ‘mouvement’ qui surgit, pour ainsi dire, du néant, sans travail de base ou de masses solide (tout au moins en Galice). Sa montée vertigineuse se fait, au contraire, grâce à une très habile utilisation des moyens de communication, notamment la télévision ; l’équivalent politique, en quelque sorte, des vedettes créées dans la popularité artificielle et creuse des concours télévisés du type Star Ac. Peu importe ce qu’on fait : l’important c’est de gagner la sympathie des spectateurs et des spectatrices coûte que coûte. L’image est tout et, en l’occurrence, le message ne fait que partie de cette image : contre tout et contre tous.

Car il n’y a pas un seul jour sans que, d’une façon ou une autre, les dirigeants de Podemos, notamment le leur gourou messianique, n’apparaisse dans le salon des potentiels électeurs à travers le petit écran. Et pas seulement à l’heure des actualités politiques, mais aussi dans des talk-show, débats-spectacles et autres émissions people où la mise en scène est de rigueur. Le flambant-neuf secrétaire général du P‘S’ espagnol a, lui aussi, également tenté le coup, mais n’a réussi qu’à faire le pitre…

Il y a de quoi se demander quel profit en tirent les chaînes (parmi lesquelles certaines qui appartiennent à des groupes audiovisuels les plus réactionnaires et ultraconservateurs) à leur tenir grandes ouvertes les portes de leurs plateaux, créant ainsi presque de toute pièce un mouvement politique auparavant inexistant sous quelques mois seulement et en l’alimentant de façon continue. En Galice c’est du déjà vu après la ascension météorique de AGE (sans nom même jusqu’à la veille des élections) grâce, surtout, à la presse écrite hégémonique, ayant comme objectif de balayer le nationalisme contestataire dans l’attente que le projet se dégonfle et s’effrite, dégageant ainsi le terrain pour refaire place à l’espagnolisme ultralibérale. Les intérêts économiques qui s’agitent derrière ces groupes ne sont pas ingénus: ils savent pertinemment que la révolution ne sera pas télévisée et qu’à moyen ou long terme c’est eux qui cueilleront les fruits de ce petit jeu qui, pour l’instant, a l’apparence de bénéficier la contestation. Il n’y a de meilleure forme de vaincre l’adversaire qu’en se l’appropriant. Une fois que le mécontentement aurait été dûment canalisé, il ne suffira ensuite que de le démonter de la même façon qu’il avait été monté. On a déjà vu en Grèce comment la ‘gôche radicale’ a fini par passer un accord avec la droite la plus rance. Les promesses du populisme sont éphémères et, en attendant, les piliers du pouvoir restent intacts.

Le nom Podemos en dit long, ou plutôt n’en dit rien du tout… Calqué sur le flou du Yes we can d’Obama (Oui, nous pouvons occuper l’Afghanistan, bombarder l’Iraq, ou la Libye ; Oui, nous pouvons soutenir l’état sioniste terroriste…), de la même façon ce mouvement évite de définir ce qu’ils peuvent justement faire. On est tenté de penser qu’il s’agit d’un ‘nous pouvons gagner les élections’, sans plus… Et ensuite ? Cette indéfinition, non seulement dans le nom mais aussi dans la pratique, leur permet de se faufiler dans une ambiguïté permanente, afin de piocher à droite comme à gauche à la recherche d’une majorité électorale en surfant sur le légitime dégoût que ressent bonne partie du peuple face aux scandales de corruption qui ne cessent d’éclabousser la vie politique soutenue par le bipartisme de toujours.

Podemos se plaît à dénoncer la corruption de tous les partis traditionnels sans exception en répétant le mantra de la clique (ou ‘caste’ selon leur novlangue) de la ‘classe politique’ (concept postmoderne n’ayant pas grand-chose à voir avec la division du travail) et s’efforce à s’en démarquer comme porte-parole du mouvement des simples citoyens, oubliant très vite que bon nombre des membres de la direction sont profs universitaires… Le but est de rompre avec l’alternance P‘SO’E-PP mais tout en s’assurant que si tout change tout devra rester pareil, car la permanence de l’état espagnol n’est pas mise en cause. Là, Podemos rejoint dans leur stratégie les autres ‘nouvelles forces’ unionistes émergentes comme Ciudadanos ou UPyD. Cette facette ressort clairement en Galice où leur attitude belligérante contre la langue galicienne est hors pair, discutant dans leurs assemblées s’ils vont employer le galicien comme langue publique, débat insolite dans tout le panorama politique du pays, et en utilisant les formes déformées des toponymes qui rappelle, très tristement, une époque qu’on aurait dû souhaiter révolue.

Pablo Iglesias leader de Podemos
Pablo Iglesias leader de Podemos

Sous le placage d’un mouvement révolutionnaire qui voudrait déblayer un système pourri, Podemos ne fait qu’agiter le vieux torchon de l’unité ‘nationale’ : « Je suis un patriote, déclare Iglesias, et je n’aime pas qu’il y ait des militaires d’autres pays sur le territoire national (sic.). Je n’aime pas que l’OTAN soit dans notre pays». La république souveraine de la Galice romprait aussi avec l’OTAN, mais non pas pour ce genre de raisons chauvines, mais parce que, depuis toujours, le nationalisme galicien s’engage profondément avec le principe de l’anti-impérialisme. Mais l’anti-impérialisme serait, paraît-il, démodé. Pendant que le nationalisme galicien se range résolument aux côtés du peuple palestinien, dénonçant le génocide par tous les moyens, Podemos Science refuse d’adhérer au boycott académique international contre l’état sioniste en proclamant que «censurer scientifiquement des pays n’a pas de sens parce que la science est neutre et ne connaît ni frontières, ni langues, ni politique, ni guerres ». Et pourtant, tout indique que les institutions académiques de l’état sioniste sont complices de l’occupation des territoires palestiniens.

Aujourd’hui la question nationale de l’émancipation des peuples opprimés joue un rôle fondamental dans la vie politique de l’état espagnol. Et qu’on le veuille ou pas –qu’on soit nationaliste ou pas– la possibilité de l’indépendance de la Catalogne représente l’espoir d’un vrai changement profond de l’actuel état unitaire héritier du franquisme. Qu’en pense donc Podemos ? Difficile à dire, parce que, comme d’habitude, ils jouent à souffler le chaud et le froid. D’une part, leurs publications «reconnaissent le droit des différents peuple de l’UE à se constituer en tant que tels et à décider démocratiquement leur futur ». Mais le diable est dans le détail : à quel ‘peuple’ se réfèrent-ils ? Encore difficile à dire. Dans un meeting à Barcelone, leur chef suprême reconnaît que « la caste espagnole a insulté la Catalogne et a ignoré le fait que l’Espagne est un pays de nations », tout en refusant de se positionner clairement à faveur du référendum, mais en exhortant les indépendantistes à «ranger les drapeaux» et exprimant son vœu de ne pas voir ‘partir’ la Catalogne. Pourtant, le numéro trois, lui, n’a pas sa langue dans sa poche. Íñigo Errejón s’aligne complètement sur la position du PP en déclarant clairement que l’indépendance de la Catalogne doit être décidée par tous les espagnols. Et l’indépendance du Sahara para tous les marocains aussi, je suppose…

On est du côté des masses populaires ou on n’y est pas et quand des millions de personnes descendent dans les rues en Catalogne et ailleurs pour réclamer non pas l’indépendance mais le simple droit de décider de leur futur, la volonté populaire est assez claire en revendiquant le droit foncièrement démocratique du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Qu’y aurait-il de ‘plus démocratique, après tout, qu’un référendum populaire ? Mais Podemos reconnait que l’enjeu est majeur : «La Catalogne est une priorité pour nous. Il est clair qu’on ne peut pas gagner en Espagne sans gagner en Catalogne», déclare Marc Bartomeu, secrétaire général de Podemos Barcelona.

Le nationalisme galicien a toujours été aux côtés du peuple, des ouvriers, des paysans, des marins, et aussi de celles et ceux qui souffrent les conséquences de la crise du système capitaliste (fonctionnaires, retraitéEs escroquéEs para la fraude bancaire des actions de priorité…). Et nous y resteront, convaincuEs du besoin de maintenir des structures d’auto-organisation, sans soumissions à des centres de décisions externes qui vont à l’encontre des intérêts du peuple galicien.

Sauvons-nous nous-mêmes !

D’ar 25 a viz Gouere eo bet lidet evel bep bloaz abaoe 1919 « Día da Patria Galega », devezh broadel Galiza gant holl vroadelourien ha dizalc’hourien ar vroad a vev dindan beli stad Spagn.

20 000 den gant ar BNG.

Ar bloaz mañ ez eo tost da 20 000 den o deus kemeret perzh el lid aozet gant ar BNG (Bloque Nacionalista Galego) e Sant-Jakez. Ar BNG zo un talbenn, ennañ meur a strollad broadelour ha sokialour, a stourm abaoe 1982 evit ma c’hellfe broad Galiza bezañ gouest da zibab he dazont ha da sevel ur gevredigezh diazezet war ar c’hengred, an demokratelezh, hag ar souvereniezh vroadel.

« Demokratelezh, Souveneriezh ha gwirioù sokial evit Galiza», sed aze al luganioù pennañ zo bet azgoulennet gant ur mor a dud. Meur a strollad eus Katalounia, Euskal Herri pe Skos o doa graet beaj Sant-Jakez ivez da ziskouez o c’henskoazell gant ar c’halizianiz kar-o-bro.

Er prezegennoù koulz ha war ar c’hitonioù n’eo ket ankouaet pobl Palestina a c’houzañv kalz er mare-mañ.

Anv a ranker ober eus sindikalourien ar CIG (ur sindikad stourm galloudus eus metou an dizalc’hourien gant 80 000 ezel) deuet gant gitonioù diwar-benn ar vicherourien skarzhet eus labouradeg Citroen Vigo.

Pouezet ez eus bet kalz war ar mennozhiou kontrol da boell ar frankizouriezh a gaver e prezegenn bolitikel ar BNG, en un doare lojik met muioc’h eget biskoazh dre m’o deus ranket, er mizioù kent, milliadoù a dud yaouank mont d’an harlu abalamour d’an enkadenn ekonomikel…

War al leurenn ez eo bet lakaet war wel stourm ar merc’hed a-enep d’ar patriarkiezh liammet gant ar stourm a zieubidigezh vroadel ur wezh ouzhpenn, gant un heklev kreñvoc’h, moarvat, e kalon ar stourmerezed deuet da zibuniñ dindan stered ruz ar bannielou gwenn ha glas abalamour d’al lezennoù nevez votet e Madrid a vir ouzh merc’hed Stad Spagn da ziforc’hiñ.

Ha gant an dizalc’hourien all ?

Meur a strollad politikel dizalc’hour pe broadelour zo ouzhpenn d’ar BNG. Gant nebeutoc’h a levezon.

Int ivez avat o doa kerzhet e straedoù kerbenn Galiza d’ar 25 a viz Gouere.

En o zouez e c’heller ober anv eus A NOVA, ur strollad renet gant Xose Manuel Beiras (bet e-pad pell e penn ar BNG) a vez techet da glask mont a gevred gant komunourien Bro-Spagn.

Dizalc’hourien liesseurt an tu-kleiz radikal bodet en talbenn NOS-UP o doa lakaet un nebeud kantadoù a vanifesterien e straedoù Sant-Jakez dindan al lugan « Evit ur republik sokialour ha gwregelour e Galiza », evit klozañ o dibunaneg ez eus bet plantet tan e banniel rouantelezh Spagn. Taer e vezont gant ar BNG, a vefe (herveze) re sokial-demokrat, ha troet da varc’hata gant ar c’hevala hag ar sokialourien. Evit poent ma kred luskad NOS-UP mont war ar renk pa vez votadegoù kêr n’o dez tamm pouez ebet en ensavadurioù. Un tech a glaskont kempouezañ en ur vezañ oberiant tre er stourmoù sokial, er straedoù, e-touesk ar re yaouank.

Deus e du e embann CEIVAR (aozadur stourm evit ar brizonidi bolitikel) bezañ laouen eus an niver a dud a oa deuet da gemer perzh er chadennad tud, o devoa dibunet dorn-dorn e straedoù Sant-Jakez evit azgoulenn frankiz evit prizonidi Resistenza Galega. Pemp stourmer dizalc’hour zo bac’het e prizonioù ar stad (darn evit pell) evit bezañ (hervez kont) kemeret perzh e stourm kuzh Resistenza Galega.

Diaes eo bezañ unvan ?

Dispartiet eta ur wezh ouzhpenn an dizalc’hourien e Galiza, pa seblant dister (evidomp ni Breizhiz) an diforc’hioù kenetreze.

Daou dra memes tra zo bet graet evit tremen dreist d’an disemglevioù :

– ur c’hendiskleriadur sinet gant hogos an holl strolladou dizalc’hour ha skignet un nebeud devezhioù a-raok an devezh broadel (da vezañ lennet amañ war al lec’hienn euskarat BOLTXE e Galizeg ha Kastilhaneg )

– d’ar 24 a viz Gouere e oa bet ouzhpenn 2000 den o respont da c’halv aozadurioù yaouankiz an holl strolladoù broadelour ha dizalc’hour e straedoù Sant-Jakez evit embann holl a zevri e fell dezho stourm evit ma vo dizalc’h Galiza. Sed aze un tañva eus an dibunadeg a drugarez da c’hGZ Video.

Dilennadegoù 2015.

E 2015 e vo mouezhiet er stad evit ar c’huzulioù kêr gwelet e vo ha gouest e vo broadelourien Galiza d’ober o mad eus sell negativel ar bobl war ar rouantelezh ha war ar politikerezhioù ekonomikel a lakaa diaes bemdez an dud vunud. Moarvat e oa an elfennoù se e spered darn eus prezegennourien « Día da Patria Galega ».

Keleier Breizh dieub ha sokialour.

Evit gouzout hiroc’h, sed aze ur roll diglok eus un nebeud kelaouennoù dizalc’hour en linenn :

  • Galiza Livre : (tost eus ar strollad anvet AMI Assembleia da Mocidade Independentista : bodadeg ar yaouankiz dizalc’hour) : http://www.galizalivre.org/
Ar Gwenn-ha-du en ur vanif aozet gant tud Yaouank ISCA e Ourense d'an 23/07  !
Ar Gwenn-ha-du en ur vanif aozet gant tud Yaouank ISCA e Ourense d’an 23/07 !