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Pour la troisième année consécutive, la Gauche Indépendantiste vous donne rendez-vous pour son université de rentrée à Plougonver, au Dibar, au sud de Guingamp. Mais aura des déclinaisons Rennaises et Nantaises dans les jours précédents et suivants.

C’est un moment pensé pour se former et échanger dans la perspective de traduire en pratiques concrètes par la suite dans notre militance les thématiques évoquées lors de ces journées.

Les débats se déroulent en assemblées ouvertes, et sont ouverts aux sympathisant-e-s et curieux/curieuses ou même membres d’autres organisations.

Voici les grandes lignes de ce rendez-vous, des modifications sont susceptibles d’intervenir.

C’est bien sur la Gauche Indépendantiste Catalane notre invitée d’honneur en raison de la tenue du référendum du premier octobre en Catalogne sud. Mais le programme ne saurait se résoudre à cette seule thématique. On y parlera surement aussi de la rentrée sociale, des initiatives pour la réunification de la Bretagne et de la campagne de solidarité avec le Rojava Révolutionnaire… en français et en breton !

Vendredi 22 septembre :

• 19h : Accueil et apéro d’inauguration en présence de la délégation catalane.

• 20h30 : Projection du documentaire “Entre deux sexes” de Régine Abadia en présence de Vincent Guillot, militant de la cause intersexe et porte-parole de l’Organisation internationale des intersexes qui animera un échange sur les persécutions hétéronormatives et intersexophobes.

Samedi 23 septembre :

• 11h : Rencontre avec Vivian Petit auteur de “Retours sur une saison à Gaza“. Ce militant internationaliste nous présentera pour la première fois en public son ouvrage sur la Palestine où il a séjourné.

L’une des forces du texte de Vivian Petit est de se situer au carrefour entre le témoignage personnel, la chronique de la vie quotidienne à Gaza et la mise en perspective politique. Ni simple carnet de bord, ni texte d’analyse déshumanisé, ni tentative présomptueuse de dresser un « portrait » de Gaza et de ses habitants, le livre de Vivian opère des allers retours entre la France et Gaza, entre l’individuel et le collectif, entre la petite et la grande histoire.” nous dit Julien Salingue auteur de la préface. 

• 13h : Repas populaire.

• A partir de 14h : Rencontre avec les militants d’Universitats per la Republica et d’Arran qui viennent de Catalogne. Les premiers interviendront sur le campagne en cours dans les universités pour garantir la tenue du référendum en Catalogne malgré les pressions de Madrid. Universitats per la Republica est une plateforme juvénile qui rassemble des jeunes de divers sensibilités. A 15h30 les militantEs d’Arran, organisation de jeunesse de la Gauche Indépendantiste animeront un atelier sur la l’auto-organisation de la jeunesse indépendantiste Catalane et leurs actualité militante (campagne contre le tourisme, référendum, et municipalisme aux coté de la CUP). Ce rendez-vous est animé par des jeunes indépendantistes bretons du collectif Dispac’h.

• 17h30 : Échanges avec le Collectif  Vérité  et Justice pour Babacar. Babacar Gueye a été tué par un agent de la BAC de Rennes 3 décembre 2015 (sous réserve).

• 19h :  Repas populaire.

• 20h : Prise de parole de la Gauche Indépendantiste.

• 21h :  Concert avec : LDT, Les Derniers Trappeurs (anarcho trap bolcho sibérien guéringrad) / Dieub Steppers sound system dub / Bass Tension, sound system electro… (Prix libre).

Dimanche 24 septembre :

Rendez-vous à Midi dans le bourg de Treglamus pour une randonnée familiale et populaire vers le sommet du Menez Bre où nous lirons une déclaration internationale de soutien au peuple Catalan. Casse-croute et animations au sommet.

L’entrée est libre, le camping possible, le bar est fermé pendant les débats, la vente de stupéfiants interdite, les comportements violents et oppressifs bannis. Restauration sur place.
Tous le week-end : tables de presse, espace librairie…

L’an dernier, la traditionnelle manifestation de Bretagne Réunie avait été l’objet de fortes polémiques suite à la présence en son sein pour la première fois d’un fort groupe d’extrême-droite composé de membres d’Action Française, Adsav, Identitaires, Renouveau Français. Nous écrivions ceci :

La direction de Bretagne Réunie sous couvert d’apolitisme a fait fuir des mobilisations pro réunification de larges secteurs progressistes et démocrates. En réalité c’est cette direction partiellement vendue à la frange la plus extrême de la droite locale, tout en prétendant être non partisane, qui a permis encore une fois à des politiciens professionnels de venir vendre leur soupe électoraliste sans perspective pour faire progresser l’idée du droit à décider en Bretagne et qui a laissé rentrer, en connaissance de cause, des néo-fascistes dans une manifestation pour la démocratie.

Depuis, Bretagne Réunie s’est doté d’une nouvelle direction qui refuse clairement dans son appel à manifester le 30/09 prochain à Nantes la présence de l’extrême -droite. Nous nous en réjouissons.

Par ailleurs, à l’initiative de la Gauche Indépendantiste, deux réunions ont eu lieu en pays Nantais pour initier un regroupement anticapitaliste pour ce 30/09. C’est sur ces bases clairement antifascistes que 4 formations et collectifs appellent à y participer pour également refuser de laisser la rue bretonne au personnel politique parisien libéral qui n’a jamais œuvré pour l’exercice du droit à l’autodétermination, et pour rappeler le lien entre combat breton et luttes sociales et environnementales.

Voici ci-dessous le texte d’appel de cette initiative. D’autres collectifs sont en discussion pour la rejoindre.

La Gauche Indépendantiste.

30 septembre 2017 à Nantes :

Manifestons pour une Bretagne réunie et anticapitaliste !

Le 30 septembre prochain aura lieu une manifestation à Nantes pour la réunification administrative de la Bretagne. Au fil des années, ces rassemblements légitimes ont été marqués par une dépolitisation croissante des mots d’ordre. L’association organisatrice préférant l’agitation de thèmes tournés vers la justification historique et identitaire, plutôt que d’axer le combat sur son caractère démocratique et notre droit à l’autodétermination.

En refusant de condamner préalablement la participation de l’extrême droite, comme cela était traditionnellement le cas, l’association Bretagne Réunie a prêté le flanc à des débordements inacceptables. Militants d’Adsav agressant des passager-e-s du tram avec des saluts nazis, présence au sein de la manifestation d’un cortège fasciste sous l’étiquette « Yaouankiz Breizh », ont amené l’année dernière une partie des participant-e-s habituel-le-s a quitter le défilé.

Alors que les militant-e-s d’extrême droite multiplient ces derniers temps les agressions violentes contre de multiples composantes de la société bretonne, nous réaffirmons avec force que le peuple et les travailleurs-ses de Bretagne n’ont rien à attendre de ces derniers qui véhiculent des conceptions excluantes de l’identité bretonne.

Nous n’avons rien à attendre non plus des politicien-ne-s qui se succèdent chaque année à la tribune de Bretagne Réunie. Elles et ils agitent des symboles qui témoignent plus de leur art à récupérer et trahir nos luttes au profit de leur carrière plutôt que leur volonté et capacité à provoquer un véritable changement institutionnel en Bretagne.

Comme le montrent les luttes bretonnes contre les projets miniers ou l’aéroport, ou les luttes internationales au Kurdistan, au Chiapas, en Catalogne, au Pays Basque, dans les colonies françaises… C’est notre auto-organisation et la pratique de l’auto-détermination qui permettront de mettre en place les alternatives à l’ordre capitaliste et antisocial actuel, qui amèneront à renverser les rapports de domination et la logique sécuritaire et répressive, à protéger notre environnement et nos cadres de vie, à nous défaire du centralisme français et de son caractère uniformisant.

Nous n’avons pas besoin de chef-fe-s pour permettre l’émancipation des personnes vivant en Bretagne. Il nous revient de nous organiser et d’agir nous-même pour une rupture institutionnelle en faveur de l’unité bretonne, engageant la mise en place des alternatives politiques, sociales, économiques et environnementales nécessaires, en Bretagne et partout ailleurs.

Nous vous appelons donc à rejoindre le cortège anticapitaliste unitaire le samedi 30 septembre prochain à Nantes pour ne laisser aucun espace à l’extrême-droite et affirmer la complémentarité de nos luttes.

Premiers signataires : Action Antifasciste Nantes, NPA, Action Antifasciste Saint-Nazaire, Nantes en Résistances, Gauche Indépendantiste Bretonne, Bro Duig enepfaskour/Pays de l’Aven Duig antifasciste.

C’est avec une profonde tristesse que nous vous faisons part du décès brutal de Paskal Laizé agé de 50 ans, militant de la Gauche Indépendantiste du pays de Fougères, décès survenu dans la nuit du samedi au dimanche 26 mars.

Pascal était issu d’une famille ouvrière du pays de Fougères. Dans les années 1990, il rejoint le comité Emgann de Fougères et participe à ce titre à de nombreuses campagnes et réunions notamment la marche pour l’indépendance ou encore Gouel Broadel ar Brezhoneg. Il intègre peu après les rangs de l’Armée Révolutionnaire Bretonne. Il est arrêté en mai 2000 et condamné à deux peines, une de 8 ans pour ses actions au sein de cette organisation et une de 4 ans pour complicité dans le vol d’explosifs de Plévin. Ces peines sont confondues en une seule de huit ans, et il bénéficie d’une libération conditionnelle en 2005. Voici ce que nous écrivions au sujet de son retour en Bretagne le 10 juillet 2006 : “Paskal Laizé est en Bretagne depuis aujourd’hui, malgré son contrôle judiciaire encore trop restrictif, qui ne lui permet  d’aller qu’en l’Ille et Vilaine et dans l’hexagone, mais pas dans le reste de la Bretagne. Après cinq ans de détention en raison de son engagement dans l’Armée Révolutionnaire Bretonne et près de deux ans d’interdiction de séjour en Bretagne, Paskal Laizé a enfin pu rentrer dans notre pays. Nous nous en réjouissons. Nous savons que ce traitement inique ne lui a été infligé que par ce qu’il est resté fidèle à son engagement indépendantiste“.

En prison, Paskal s’est attelé à l’étude la langue bretonne, et doit se battre pour avoir accès à des soins corrects en raison de son mauvaise état de santé du à un accident survenu avant sa détention. Il multiplie les refus de plateaux, refus de remontés de promenade et participe à la grève de la faim tournante du collectif des prisonniers politiques bretons.

Pendant ses années de conditionnelle forcée en région parisienne il donne de son temps libre à la mission bretonne (Ti ar Vretoned) dans le 14eme arrondissement et à Radio Pays. Après son retour en Bretagne il continue à militer pour un pays libre et socialiste et après Emgann il intègre Breizhistance. En 2008 sur le canton d’Antrain il réalise la performance (avec un suppléant LCR) de 5,74 % avec 291 voix en défendant sans complexe aucun le droit à l’autodétermination du peuple breton et la justice sociale. En 2015 il figurait sur la liste de la Gauche Indépendantiste Breizh O Stourm.

En plus d’être un ouvrier du bâtiment pour le moins polyvalent, Paskal avait récemment ouvert un estaminet “Ti ma Zi” pour redynamiser le bourg d’Antrain et il donnait de son temps pour l’école Diwan du pays de Fougères dont il préparait le Kig-ha-Farz de soutien il y a encore quelques semaines.

Nous garderons de lui le souvenir d’un être généreux, résolument optimiste même dans les pires moments, épris de liberté et de justice. Ses obsèques devraient avoir lieu le 29/03, nous vous tiendrons informés en publiant des mises à jours.

Nos pensées vont vers ses filles et ses proches.

Bevet Breizh dieub ha sokialour !

Pour la Gauche Indépendantiste : Gael Roblin

Le candidat indépendantiste Polynésien et maire de Fa’a, Oscar Temaru, était en Bretagne samedi 18 février dans le cadre de sa campagne présidentielle.

En effet, son parti le Tavini Huiratira veut profiter de cette échéance pour tenter de gagner la majorité des suffrages lors de cette élection en Polynésie et ainsi entamer un processus de création d’un état souverain.

Il explique ainsi sa démarche : « Le 17 mai 2013 nous avons franchi une nouvelle étape dans l’histoire de la décolonisation de la Polynésie française. L’ONU a adopté la résolution 67/265 qui réinscrit Mä’ohi nui sur la liste des territoires non autonomes à décoloniser d’où elle avait été retirée illégalement et unilatéralement à la demande de l’État français en 1963 alors qu’elle figurait dans la liste initiale établie en 1946. Aujourd’hui, je souhaite me présenter aux élections présidentielles de 2017 afin de faire connaître mon Pays, mon Peuple et notre Histoire passée et contemporaine aux français du monde entier. Je souhaite colorer cette élection d’un visage nouveau, celui d’un ultra-marin engagé, celui d’un Polynésien, d’un Maohi déterminé dans sa lutte pour la décolonisation et pour la démocratie ».

Comme nous, il affirme donc le caractère plurinational de l’état français et précise : «Les problématiques de Mä’ohi nui sont également présentes dans d’autres régions ou territoires français. A des degrés divers, de la Corse à la Martinique en passant par l’Occitanie ou la Bretagne, des populations insoumises au jacobinisme, ou des Peuples sans État aspirent à plus d’autonomie ou à l’indépendance. Avec tous ceux-là je veux travailler pour faire entendre notre voix ! ».

Son parti avait d’ailleurs marché avec les militants de la Gauche Indépendantiste en 1997 lors d’une marche pour l’indépendance de la Bretagne organisée par Emgann, signé des déclarations communes et salué la naissance de Breizhistance.

Considérant que sa présence dans ce scrutin permettrait de visibiliser la soif d’indépendance du peuple Polynésien et permettrait d’affirmer les droits de tous les peuples sous domination française — dont le peuple breton — à maitriser leur destin, plusieurs militants indépendantistes de gauche tentent d’œuvrer en faveur de cette candidature.

Ainsi Jañ-Mai Salomon, Herve ar Beg, Gael Roblin et quelques autres ont organisé des rencontres entre des élus, notamment le maire de Loc-Envel et des collectifs revendicatifs en Bretagne.

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Les militants de Douar Didoull, qui s’opposent aux projets de prospection de la multinationale Variscan, attendaient Oscar Temaru à Loc-Envel, la commune la plus petite des Côtes d’Armor et située au cœur de la zone des 25 communes concernées par le projet minier.

Sensibilisé à  la logique coloniale de ce type de projet Oscar Temaru a fait part de problématiques similaires dans son pays.

Il a invité les opposants bretons aux projets miniers à venir témoigner de la surdité du pouvoir central français qui fait fi des oppositions locales à ces projets devant la quatrième commission de l’ONU qui statue sur les “‘Politiques spéciales et la décolonisation”. Y ayant accès en tant que “territoire non autonome à décoloniser”, les Polynésiens peuvent inviter ceux qui comme eux peuvent subir les politiques prédatrices de l’état central français. Les opposants et élus de la zone des projets miniers de Loc-Envel ont semblé réceptifs à cette proposition.

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Le même jour, le candidat a rencontré le collectif 44= Breizh, notamment Josselin Liotard porte-parole dans le Trégor. Un échange enrichissant sur la revendication référendaire et la réforme territoriale à suivi. Oscar Temaru semblait bien au fait de la bretonnité du pays Nantais.

Ces deux revendications ont pu apparaitre clairement dans les médias dans le cadre de cette pré-campagne, comme en témoigne les articles de Ouest-France et du Télégramme.

Au moment où nous écrivons ces lignes, peu de signatures manquent à Oscar Temaru pour mener à bien son projet. Si votre maire ou conseiller régional ou départemental, député ou sénateur souhaite apporter son parrainage, contactez le comité breton de soutien à Oscar Temaru !

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L’université de rentrée de la Gauche Indépendantiste est résolument placée sous le signe de l’internationalisme, du féminisme et du droit à l’autodétermination et de la lutte anticapitaliste. Toutes les activités, ateliers et débats sont gratuits et ouverts à tous et toutes.

 

Vendredi 30 septembre/ D’ar Gwener 30 a viz Gwengolo

Fest-noz Antifa ! Au bénéfice du collectif antifasciste du Trégor-Goelo en cours de constitution (entrée : 5 euros).

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Samedi 1er octobre/ D’ar Sadorn 1añ a viz Here

L’actualité nous oblige cette année a consacrer le volet internationaliste de nos journées au Kurdistan.

Le samedi 1er octobre à 11h00, diffusion du film « Kurdistan, rêve de printemps/huñvreal an nevez amzer » un film en langue bretonne de 52mn de Mikael Baudu (Prod. Gwengolo ha France 3 Breizh) suivi d’un débat avec des militantEs des Amitiés Kurdes de Bretagne et du Secours Rouge et du Révolutionär Aufbau de Zürich qui reviennent du Kurdistan. La campagne pour le bataillon international au Rojava sera bien sur évoquée.

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13h00 Repas/Pred

14h30: Atelier en français sur la complémentarité des luttes anticapitalistes, féministes et indépendantistes animée par une camarade de Breizh O Stourm.

15h15 : Présentation en breton du collectif féministe DIREIZH et de ses activités passés et à venir.

17h00 : Débat en français sur le mouvement contre la loi travail en présence de membres de Nuit Debout, de syndicalistes, d’étudiant. « Début d’un mouvement de fond ou queue de comète d’un cycle de luttes » animé par Alan Le Cloarec (BOS)

19h00 Apéro-Digor Kalon

20h00 Repas/Pred

21h00 Dance Floor autogéré

 

Dimanche 2 octobre/D’ar Sul 2 a viz Here

 

10h00 : « Nécessité et actualité des luttes des Travailleurs/euses du sexe” des TDS (Travailleuses Du Sexe) féministes révolutionnaires qui cherchent à s’organiser en Bretagne.

12h30 : repas/pred

13h30 : Débat : “Des luttes environnementales à la lutte pour un pouvoir politique populaire Breton”. Les luttes contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-landes, contre l’extraction de sable dans la baie de Lannion, contre les projets miniers, contre la Centrale à gaz n’ont pas seulement comme point commun d’être en défense de l’environnement. Ces luttes montrent combien l’ultra-centralisme français nie toute forme de démocratie locale pouvant permettre au peuple Breton d’exercer son droit à décider en quelque matière que ce soit. L’ensemble de ces institutions semblent être là pour garantir que les capitalistes puissent mener à bien ce genre de projet massivement combattus ici. Cette absence d’outils pour exercer notre souveraineté souligne la pertinence du projet indépendantiste de gauche. Mais après la tenue du referendum “officiel” sur le projet d’aéroport en pays Nantais, la victoire du Brexit comment exercer de manière subversive et efficace la démocratie bourgeoise et mener à bien notre projet en faveur d’une Bretagne réunifiée, libre et anticapitaliste ? “ avec Jonathan Guillaume (Gauche Indépendantiste militant en Pays Nantais), Guillaume Bricaud et Gael Roblin (Gauche Indépendantiste).

16h00 Dibenn/Cloture.

Tout le week-end : table de presse, matériel militants, stands, bouffe et possibilité de camping.

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La liste « Bretagne en Luttes / Breizh o Stourm » a été déposée et validée hier en préfecture. Voici donc ci-dessous les 91 noms qui composent cette liste impulsée par la Gauche Indépendantiste pour les prochaines élections régionales en Bretagne administrative, et qui aura pour tête de liste Gael ROBLIN.

En attendant le programme définitif qui sera publié ici sous peu, vous pouvez déjà (re)lire les orientations générales et les grands axes de luttes que nous défendrons durant cette campagne.

Breizh O Stourm / Bretagne en Luttes.

 

Ille-et-Vilaine / Il-ha-Gwilen

1 BENKHADDA Nardjas
2 ROBLIN Gael
3 AUSSANT Émeline
4 MIGNIAU Flavien
5 TOUTOUS Jeanne Militante Féministe et Anticapitaliste
6 LAIZE Pascal
7 NOYER Hélène
8 CHAPA Pierre Militant Anticapitaliste
9 DESPRETZ Lena
10 LINGET Antoine
11 COTTEN-MERCY Morgane
12 BROUARD Joris
13 DUC-MAUGE Claude Militante Féministe et Anticapitaliste
14 BLANCHET Mathieu
15 PERROT Juliette Militante Féministe et Anticapitaliste
16 BUREL Antoine
17 DESPRES Solen
18 BRETILLE Claude Militant Anticapitaliste
19 COATANLEM Orea
20 TAILLANDIER Christian Militant Anticapitaliste
21 KECHIS Karen
22 GOUDAL David
23 ZUATE Y ZUBER Sybil
24 JOLIVET LE FORESTIER Kadvael
25 LEVER-CRUE Loeiza
26 DUBOIS Maelig
27 KEENAN Flora
28 LAQUAINE-JACQ Tomaz

Finistère / Penn-ar-Bed

1 BLEUNVEN Charlotte
2 PERROT Christian militant Autogestionnaire et écologiste.
3 GIMET Maiwenn
4 BIMONT-CHAUVEAU Luce
5 MERIEN Tifenn
6 SALAUN Gurvan
7 LINCY Morgane
8 VIAUD Pierre-Henri
9 JAFFRES Magali
10 ROGUES Timotée
11 JAKEZ-VARGAS Metig
12 ELMOCTAR Mohamed
13 LE SCORNEC Anne
14 JOUBIN Maelan
15 LE POGAM Sandra
16 BERGOT Matthieu
17 JAKEZ-VARGAS Liza
18 MALEUVRE Hoel
19 SALAUN Maiwen
20 ROUDAUT Kevin
21 LE GAC Enora
22 MORVAN Pierre
23 BRUNEL Anouk
24 LE TALLEC Benoît
25 GLEMAREC Mathilde

Morbihan / Mor-Bihan

1 LE CLOAREC Alan
2 BRESMAL Maodann
3 LE GAC Goulven
4 POINTEAU Stéphanie
5 NOVELLA Jonathan
6 GOIX Aurélie
7 BRESMAL Ezhvin
8 POCARD Annie
9 LE SAUZE Elouan
10 MERCIER Maiwenn
11 BOUSSION David
12 CHEVANCE Gaëlle
13 LOXQ Lewellyn
14 BRESMAL LE MOUILLOUR Yuna
15 LE TALLEC Mikael
16 LE GRUMELEC Anna
17 LE TROADEC Goulven
18 LOOTVOET Marieke Militante Féministe et Anticapitaliste
19 BON Louri
20 BAUDONCOURT Isabelle
21 GUILCHER David

Côtes d’Armor / Aodoù-an-Arvor

1 COLAS Yoann
2 LE JEUNE Gael
3 BRICAUD Guillaume
4 KERRAIN Anna
5 RICHARD Paskal
6 BOEDEC Morgane
7 BURLOT Samuel Militant Anticapitaliste
8 LE PIOLET Annaelle
9 LINTANF Gweltaz
10 LE PIERRES Claudie
11 SALOMON Ewen
12 LACHIVER Frédérique
13 LIOTARD Josselin
14 DEVOS ROPARS Sabrine
15 FALEZAN Serge
16 CONNAN Enora
17 LE GAC Christophe

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Nous publions ici les premières orientations du programme de la liste “Bretagne en Luttes / Breizh o Stourm” impulsée par la Gauche Indépendantiste qui prendra part aux prochaines élections régionales en Bretagne administrative.

Dans quelques jours nous rendrons public notre programme d’urgence sociale, environnementale, culturelle et démocratique applicable immédiatement dans le cadre des institutions actuelles.

N’hésitez pas à faire circuler nos orientations générales pour que nous rendions incontournable nos revendications dans la campagne.

Breizh O Stourm / Bretagne en Luttes

 

Le 6 décembre prochain, les Bretons seront appelés à voter pour élections régionales. Le mécontentement social est bien palpable et c’est le gouvernement et ses relais locaux qui en portent la responsabilité.

La révolte populaire face à la classe politique en place, ne doit pas être manipulée au profit de l’extrême-droite et de la droite extrême, toute aussi xénophobe que la première.

Pire, chaque jour, par l’intermédiaire des provocations du Ministre-Banquier Macron, chacun perçoit plus clairement combien ce gouvernement est au service des plus riches et veux faire subir aux plus pauvres une politique d’austérité qui ne dit pas son nom mais dégrade nos conditions de vie.

C’est pourquoi pour nous, militants syndicaux, associatifs, féministes, écologistes, impliqués dans des dynamiques de luttes anticapitalistes en Bretagne nous pensons qu’il faut construire ici une alternative démocratique indépendante du PS et de ses ex et futurs alliés régionalistes au premier comme au deuxième tour des élections régionales.

Une alternative affirmant clairement qu’elle veut se faire l’écho des luttes sociales, environnementales, linguistiques et démocratiques de Bretagne et que l’indépendance de la Bretagne est la seule perspective sérieuse de rupture institutionnelle pour en finir avec les politiques d’austérité imposées par Paris, l’Union Européenne, la Banque Mondiale et le FMI.

Une liste qui affirmera clairement et sans complexe que seule la lutte collective dans la rue, dans les usines, les quartiers et les campagnes permettra de combattre la politique antisociale des gouvernements de Paris et de mettre à l’agenda politique la perspective de l’indépendance bretonne.

De plus, cette élection se déroulera dans le cadre d’un changement institutionnel concernant directement les régions et la démocratie locale, mais s’étant décidé à Paris et sans aucune consultation des habitants ! La réforme territoriale a entraîné un réel sentiment de frustration dans la population et ne respecte aucune des aspirations démocratiques qui se sont exprimées, notamment en Bretagne, le pays Nantais reste exclu de notre territoire.

Aucune des listes déclarées pour ce scrutin ne semblent prendre mesure de cette situation et proposer un changement institutionnel en Bretagne, capable de créer, ici, les outils démocratiques nécessaires à une alternative à un système capitaliste à bout de souffle.

Par le renforcement du pouvoir métropoles, le gouvernement va aggraver le déséquilibre et la mise en concurrence des territoires et accentuer une re-centralisation antidémocratique et la désertification rurale. Ici, en Bretagne plus qu’ailleurs, les attentes étaient grandes et les espoirs déçus. Le peuple breton, comme les catalans et les écossais, a le droit de s’exprimer par voie référendaire sur l’évolution institutionnelle de la Bretagne de Brest à Clisson.

La situation du peuple Grec qui a clairement affirmé à plusieurs reprises son désir d’en finir avec les politiques d’austérité imposée par l’Union Européenne. Aucun changement social radical au bénéfice des travailleurs ne peut intervenir si l’on ne remet pas en cause l’ensemble de ces institutions antidémocratiques.

Les luttes en faveur de la défense de l’environnement que le gouvernement prétendument socialiste de Paris veut saccager aux profits d’une minorité de capitalistes, comme à Notre-Dame des landes, contre les projets d’extraction de sables à Lannion, de minerais dans le Trégor et ailleurs, le projet de central à gaz à Landivisiau… démontrent que plus que jamais nous n’avons aucun pouvoir de décision sur notre cadre de vie la Bretagne.

Il y a des nombreuses mobilisations dans les services publics notamment dans les domaines hospitaliers, de l’éducation et du transport pour garantir à tous et toutes y compris dans les territoires ruraux l’accès à ces services qui ne doivent en aucun cas être soumis aux politiques d’austérité imposé par l’Europe, Paris et que nos politiciens locaux ne manqueront pas de mettre en œuvre à l’échelle de la Bretagne, fussent-ils « régionalistes ».

Nous ne nous présentons pas pour prétendre gérer l’institution régionale d’une autre façon, tout cela n’est qu’illusion, nous voulons y être élu pour y être le cheval de Troie des mouvements sociaux, des salariés en lutte et y faire entendre leurs voix.

Les compétences dévolues à la région ne nous conviennent pas plus que la constitution de 1958. Dans le domaine des transports, des lycées, de sports, de la formation, de la politique culturelle, l’État se décharge sur une collectivité sans pouvoir, ni politique ni économique.

Le budget de la région, déjà bien maigre avant la politique d’austérité du gouvernement Valls-Hollande, est réduit à la stricte gestion des compétences, il n’existe aucune marge de manœuvre. Et cette marge de manœuvre va aller en se réduisant car en 2014 les députés du PS et leurs alliés ont voté le pacte de responsabilité et ses 50 milliards d’économies. 11 milliards de ces 50 milliards seront économisés sur le fonctionnement des collectivités territoriales. Cela aura forcément un impact sur les services publics locaux, les subventions aux associations, comme en témoigne déjà la baisse de dotation aux communes. Ceux qui prétendent gérer la région demain sans poser la rupture avec ce sous-statut pour la Bretagne n’auront d’autres choix que d’appliquer ici ces mesures d’austérité.

Cela prouve bien qu’il n’y a plus aucune différence entre la droite et le PS et ses alliés. Et ce sont les mêmes droite et PS qui renforcent les concentrations de pouvoirs et d’équipements de prestige dans les métropoles (Brest, Rennes) au détriment des zones rurales où des villes plus petites.

Nous voulons contrôler et décider nous-mêmes, là où nous vivons et où nous travaillons, pour le bénéfice du plus grand nombre.

 

Nous serons la vraie alternative, celle qui osera, par la pratique de l’auto-organisation et l’exercice de l’autodétermination :

  • Stopper les projets inutiles et destructeurs : comme l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, les projets miniers et d’extraction de sable et de central à gaz (Landivisiau).

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  • Combattre le centralisme parisien mais aussi celui des métropoles (Brest, Rennes, Nantes) dont le pouvoir renforcé par la nouvelle organisation territoriale reproduit ici un schéma de concentration des pouvoirs et ressources au détriment des zones rurales et des petites communes.
  • Assurer une véritable transformation énergétique écologique et créatrice d’emplois.
  • Maintenir et créer de nouveaux services publics sous contrôle local en faveur de la petite enfance et des anciens.
  • Mettre en place l’alternative radicale au productivisme agricole qui pollue, tue et est un suicide collectif, culturel et social. Ce qui signifie défendre une agriculture paysanne qui cesse de privilégier l’agrandissement et qui remet à plat le système de répartition des terres par la création d’un organisme public local doté d’un droit de préemption (remplaçant la SAFER) afin de récupérer les terres vacantes et de les mettre à la disposition de projets vacantes, des projets à taille humaine, bio et écologiquement responsables, créateurs d’emplois et privilégiant les circuits courts.
  • Lutter contre les OGM : ces dernières années plusieurs départements, communes et régions administratives, comme la région Bretagne, ont décidé de prendre des arrêtés ou de voter des motions interdisant la culture d’Organismes Génétiquement Modifiés sur leur circonscription. Ces arrêtés sont pris généralement au nom du principe de précaution sanitaire et écologique, de l’inutilité sociale des OGM et du refus par les populations des cultures OGM. Plusieurs communes, de tous les départements de Bretagne, se sont fait déférer en justice par les préfets de leurs départements au nom de l’illégalité de ces arrêtés. Dans ce domaine comme dans d’autres, les représentants non-élus de l’État français dans les territoires restent donc les vrais maîtres de la politique territoriale.

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  • Défendre l’accès pour tous au logement : en dotant de plus de compétences l’établissement public foncier de Bretagne pour aider les communes à préempter les bâtiments vides et briser la spirale spéculative. Mesure indispensable en attendant de prendre la capacité locale de réquisitionner les résidences secondaires ou de les taxer pour augmenter nos ressources fiscales locales.
  • Garantir une plus grande visibilité des femmes dans les luttes et les espaces de prise de décisions.UNE_Libre_Feministe_Bretagne_En_Luttes_Regionales_2015 2-01
  • Mettre en place la démilitarisation de la Bretagne et mettre en échec le lobby militaro-industriel en fermant les bases de sous-marins nucléaires, en posant la perspective de la réquisition des terres bretonnes confisquées par l’armée française, en œuvrant à la reconversion des usines d’armement.
  • Se donner les moyens d’une politique linguistique cohérente d’officialisation de la langue bretonne de Brest à Clisson en respectant notre diversité linguistique (gallo et langues de l’immigration). Brezhoneg ofisiel !

UNE_Brezhoneg_Ofisiel_Bretagne_En_Luttes_Regionales_2015

  • Donner la parole au peuple breton qui a droit à l’autodétermination et qui de Brest à Clisson est le seul habilité a donner son avis sur l’évolution institutionnelle de la Bretagne (y compris l’indépendance).
  • Mettre en place une politique migratoire généreuse en faveur des réfugiés qui fuient la guerre tout en défendant une vision inclusive et radicalement antiraciste de l’identité bretonne.

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  • Construire la solidarité avec les peuples en lutte dans le monde contre l’impérialisme notamment en Palestine et au Kurdistan et avec les prisonniers politiques (Basques, Corses, communistes et anarchistes) en luttant contre les lois antiterroristes qui rongent nos libertés.

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cope deficit mensonges

Lors de sa convention sur la défense nationale, l’UMP a encore tiré plus à droite sa vision de la politique intérieur. Jean-François Copé déclarant vouloir imposer pour les nouveaux français et pour tous les jeunes qui passeront les JAPD (Journées d’Appel à la Défense) « le serment d’allégeance aux armes ». C’est à dire obliger à ceux et celles-ci ” à jurer de mourir pour la France “, si besoin du gouvernement et sans contestation possible …

Après les discours sur l’identité nationale, les propos racistes et discriminatoires de plusieurs ministres, la chasse aux immigrées, les wagons RATP mis à la disposition des forces de l’ordre pour évacuer les roms, etc …. peut on encore s’étonner de tels discours ? Entre un Front national fidèle à lui-même et la multiplication des candidatures à sa droite, une UMP qui lorgne toujours vers sa droite, et un PS dont une candidate à l’élection présidentielle voulait il y a peu imposer un drapeau français dans toutes les maisons, la campagne présidentielle de 2012 annonce la couleur.
Ces discours nationalistes sont bien là pour faire oublier les vrais problèmes. Au moment où l’Union Européenne annonce des coupes drastiques dans l’aide alimentaire aux plus démunis, où les attaques sur le système de santé vont crescendo avec celles sur les acquis sociaux et l’emploi, où est le vrai besoin ? Au nom du parti présidentiel, Copé déclare « Nous ne sacrifierons pas le budget de la défense, nous sommes instruits du précédent du gouvernement de Lionel Jospin qui n’a cessé de taillader dans le budget de la défense au profit des budgets sociaux », abjecte au moment où on réclame à tous de se serrer la ceinture.

S’il y a bien des coupes à faire dans les budget ministèrielles, c’est bien dans le budget de la défense. Rien que pour les JAPD, nous avions révélés l’année dernières qu’elles coûtaient autour de 15 millions d’euro par an aux contribuables bretons. Le budget de l’armée française était de 50 milliards d’euros en 2010, c’est à dire 750 euro par habitants et par an ! Le système de retraite a été dévalorisé l’année dernière pour un vide de 35 milliards d’euro dans les caisses selon ce même gouvernement… Mais il est vrai que depuis les grèves de l’année dernière l’armée peut être mobilisée pour enrayer les mouvements sociaux. Voilà, où sont aujourd’hui les intérêts de la République Française.

Nous n’irons pas faire la guerre ni pour la France, ni pour ses intérêts capitalistes !
Aucune allégeance à la France, Bretagne libre et socialiste !
Breizh dieub ha sokialour.