Tag

breizh o stourm

Browsing

C’est avec une profonde tristesse que nous vous faisons part du décès brutal de Paskal Laizé agé de 50 ans, militant de la Gauche Indépendantiste du pays de Fougères, décès survenu dans la nuit du samedi au dimanche 26 mars.

Pascal était issu d’une famille ouvrière du pays de Fougères. Dans les années 1990, il rejoint le comité Emgann de Fougères et participe à ce titre à de nombreuses campagnes et réunions notamment la marche pour l’indépendance ou encore Gouel Broadel ar Brezhoneg. Il intègre peu après les rangs de l’Armée Révolutionnaire Bretonne. Il est arrêté en mai 2000 et condamné à deux peines, une de 8 ans pour ses actions au sein de cette organisation et une de 4 ans pour complicité dans le vol d’explosifs de Plévin. Ces peines sont confondues en une seule de huit ans, et il bénéficie d’une libération conditionnelle en 2005. Voici ce que nous écrivions au sujet de son retour en Bretagne le 10 juillet 2006 : “Paskal Laizé est en Bretagne depuis aujourd’hui, malgré son contrôle judiciaire encore trop restrictif, qui ne lui permet  d’aller qu’en l’Ille et Vilaine et dans l’hexagone, mais pas dans le reste de la Bretagne. Après cinq ans de détention en raison de son engagement dans l’Armée Révolutionnaire Bretonne et près de deux ans d’interdiction de séjour en Bretagne, Paskal Laizé a enfin pu rentrer dans notre pays. Nous nous en réjouissons. Nous savons que ce traitement inique ne lui a été infligé que par ce qu’il est resté fidèle à son engagement indépendantiste“.

En prison, Paskal s’est attelé à l’étude la langue bretonne, et doit se battre pour avoir accès à des soins corrects en raison de son mauvaise état de santé du à un accident survenu avant sa détention. Il multiplie les refus de plateaux, refus de remontés de promenade et participe à la grève de la faim tournante du collectif des prisonniers politiques bretons.

Pendant ses années de conditionnelle forcée en région parisienne il donne de son temps libre à la mission bretonne (Ti ar Vretoned) dans le 14eme arrondissement et à Radio Pays. Après son retour en Bretagne il continue à militer pour un pays libre et socialiste et après Emgann il intègre Breizhistance. En 2008 sur le canton d’Antrain il réalise la performance (avec un suppléant LCR) de 5,74 % avec 291 voix en défendant sans complexe aucun le droit à l’autodétermination du peuple breton et la justice sociale. En 2015 il figurait sur la liste de la Gauche Indépendantiste Breizh O Stourm.

En plus d’être un ouvrier du bâtiment pour le moins polyvalent, Paskal avait récemment ouvert un estaminet “Ti ma Zi” pour redynamiser le bourg d’Antrain et il donnait de son temps pour l’école Diwan du pays de Fougères dont il préparait le Kig-ha-Farz de soutien il y a encore quelques semaines.

Nous garderons de lui le souvenir d’un être généreux, résolument optimiste même dans les pires moments, épris de liberté et de justice. Ses obsèques devraient avoir lieu le 29/03, nous vous tiendrons informés en publiant des mises à jours.

Nos pensées vont vers ses filles et ses proches.

Bevet Breizh dieub ha sokialour !

Pour la Gauche Indépendantiste : Gael Roblin

Comme l’année dernière, l’association Attention Mines ! organise un grand Fest-Noz pour récolter les fonds nécessaires pour soutenir son action en justice. Attention Mines ! conteste en effet le PERM de Silfiac au tribunal administratif de Rennes.

Pour plus d’informations sur les projets miniers en Bretagne et ailleurs : alternatives-projetsminiers.org.

Rendez-vous à la salle des fêtes de Cléguérec / Klegereg le vendredi 7 avril à partir de 20h00.
Entrée : 6 euros (gratuit pour les moins de 12 ans). Buvette et crêpes.


Au programme :

Carré Manchot
Kerbedig
Kentañ
Floriane Le Pottier et Jonathan Dour
Evan Kervinio & Maël Le Paih
Tristan Le Govic, Tangi Le Henanff & Erwan Quéré-Moysan

 Bretagne_Info_Fest_Noz_Contre_Projets_Miniers_Variscan_Cleguerec_Klegereg

D’ar sadorn 11 a viz Meurzh e oa deuet ur c’hant bennak a dud d’en em vodañ dirak ti-gar Plouared e Bro-Dreger. Deuet e oant da embann ez int skoaz-ouzh-skoaz gant ar pevar den a vo barnet e miz Mae evit bezañ stañket, hervez ar prokulor, trenioù er gumun-se da vare ar c’houlzad stourm evit nac’hañ al lezenn nevez diwar-benn kod al labour.

Tud a bep seurt a oa deuet da ziskouez o c’henskoazell da Yoan, Gael, Kaou ha Guillaume ha da adlâret pegen splann eo dezhe e faot d’ar justis kastizañ pevar den brudet evit o soñjoù politikel, hep enklask sirius ha kempouez ha dre se ober aon d’an holl re a sav kontrol d’ar raktresoù lezenn didalvoud evit ar bobl zo ijinet gant gouarnamant Pariz. “Me ivez ‘meus stañket” a c’helled lenn war meur a zamm paper douget gant perzhidi zo. Klemm a oa bet savet gant an SNCF da heul manifestadegoù bet Plouared ar bloaz tremenet.

Tri anezhe zo perzh eus Breizh O Stourm pa ra parti ar pevare eus Nuit Debout Lannuon.

Ar varnadenn a vo d’an 12 a viz Mae e Gwengamp. Un digarez brav eo dezhe ha d’o c’hamaladed evit addiskenn er straed kement hag adembann fraezh ha sklaer ne vez kemmet ar gevredigezh evit mad ar bobl en ur votiñ bep a vare evit dibab hon mistri e Pariz met dre stourmoù, stroll ha disentus e-lec’h m’emaomp o chom hag o labourat.

Ken splann eo dezhe o deus roet da c’houzout ar pevar stourmer e nac’hfent ober gant ar galleg devezh ar varnadenn. Moarvat e ray trouz o emzalc’h un nebeud sizhunvezhioù kent ma vo mouezhiet evit parlamant Pariz.

Meur a vanifestadeg a vo e Bro-Dreger. D’ar sadorn 6 a viz Mae e Gwengamp ha d’an 12 er memes kumun.

UL CGT bro wengamp, Solidaires Bro-dreger, CNT 22,  FSU Gwengamp, Sud Rail Breizh, Nuit Debout ha dizalc’hourien Breizh O Stourm a harpo anezhe.

Skoazell Vreizh a baieo ar frejoù evit ar breutaer.

Sed aze o an diskleriadur bet lennet gante dindan evezh meur a archer deuet niverus ha gant un drone da evezhiañ an tolpadeg.

D’an 12 a viz mae 2017, e lez varn gwengamp, e vo barnet pevar den evit bezañ sac’het an tren en Plouared, dre vanifestiñ war an hent-houarn hag e diabarzh an ti-gar. Kement-mañ meur a wech entre an 19 a viz Mae hag an 23 a viz Even 2016.

Deomp-ni eo anat eo ar prosez-mañ hini « galv Plouared », embannet d’an 19 a viz mae 2016, e dibenn un devezh manifestiñ broadel a-enep lezenn al labour. « Galv Plouared » a zo anezhañ gervel tud ar vro da sevel a-enep politikerezh gwask ar stad war hon gwirioù ha war an demokratelezh dre-vras.

Plouaret_en_luttes

Evit ar galv-se da vezañ bet embannet en div-yezh, brezhoneg-galleg, gant ar meno implij yezh an dud amañ kement ha yezh ar Frañs ;
Evit ar galv-se da embann a zo kengred etre ar stourmoù sokial bet en Plouared er bloavezhioù dremenet (stourm ar servij publik, stourm ar brezhoneg…) hag ar reoù a zo anezhe evit ar bloaz, e kanton benac’h, en Lannuon pe lec’h all.

O vezañ ma eo ar pevar den galvet brezhonegerien o stourm evit a chomfe bev hon yezh eo anat deomp eo perzh ar brezhoneg e galv Plouared, ha fellout a ra deomp ober gant ar brezhoneg er prosez az eo hini galv Plouared.

Anat eo omp-ni kengred bepred gant meno galv Plouared, hag omp prest d’hen difenn en meur a stumm (manifestiñ, dastum, kelaouiñ, gourc’hemenn ha kement a zo tout). Anat eo chom ar stourm-se difeuls.

Anat eo omp a-enep lezenn al labour hag ar bolitikerezh ac’h a d’he heul. Stourmet am meump warlene en-mesk an dud all ha stourm a refomp c’hoazh ar bloaz-mañ pa vez ret deomp. N’asantfomp ket e vefe klasket lakaat karg hiniennoù deus deus pezh a zo oberioù stroll. Evitomp eo sklaer eo-se un doare louz he fal terriñ hon c’hoant da ‘n om vodañ da difenn hon gwirioù !

Gervel a reomp pep hinienn, pep stroll, pep kevredigezh pe sindikat da souten ar stourm a ‘z eo hon hini ha da reiñ da c’hoûd int kengred da c’halv Plouared.

Strollad souten galv Plouared. A-enep lezenn al labour hag ar bed az a d’e heul.

CNT_plouaret_breizhistance

Le collectif Douar Didoull organisera une manifestation à Guingamp / Gwengamp le samedi 18 mars prochain. Voici leur communiqué de presse.

La rédaction de Bretagne-Info.

Le printemps de Douar Didoull

Communiqué de Presse 23/02/17

Le collectif Douar Didoull appelle à se rassembler massivement le 18 mars 2017 à Guingamp (Place du Champ au Roy à 10h30) afin de rappeler à l’Etat et à Variscan que nous ne voulons de ce projet ni ici, ni ailleurs.

Les dernières actualités tendent à nous donner raison quant à la nécessité de résister contre les projets miniers et leurs porteurs : depuis deux mois, Variscan conteste la légitimité de nos éluEs à protéger la santé et la sécurité de leurs administrés ; en effet Variscan vient d’assigner en justice six communes ayant pris des délibérés d’interdiction de survol d’aéronefs qui exposent la population à des champs magnétiques dont l’innocuité n’est pas démontrée.

Malgré une opposition farouche de la population et les promesses du gouvernement (à travers M. Macron, ministre de tutelle à l’époque) aux éluEs de rejeter les projets miniers s’il n’y avait pas une réelle acceptation de la population, les programmes de travaux ont été déposés à la préfecture de Saint-Brieuc pour les 3 permis costarmoricains (Merleac, Silfiac et Lok-Envel)

Face à l’attitude de cowboys de Variscan et aux promesses non tenues du gouvernement, nous appelons la population à venir manifester notre opposition à ces projets miniers et rappeler notre détermination à empêcher la venue des foreuses. Car ces projets mortifères vont polluer l’eau potable en arsenic et radon pour des centaines d’années, détruire de larges pans de l’économie locale et dénaturer le territoire.

Et cela pour une poignée de dollars australiens.

Rassemblement – Manif
Le 18 mars 2017 à 10h30
Place du Champ au Roy – GUINGAMP/GWENGAMP

Contact : douardidoull@riseup.net

Bretagne_Info_Affiche_Douar_Didoull_Manifestation_Contre_Projets_Miniers_Guingamp_Gwengamp

La Gauche Indépendantiste ne donne jamais de consigne de vote aux élections présidentielles françaises. Pour nous, plus le nombre de bretons se désintéressant de ce scrutin est élevé, plus il est évident que la déconnexion avec l’état central s’accentue et cela ne peut qu’être bénéfique sur le long terme.

Notre libération nationale et sociale en tant que peuple breton ne trouvera jamais sa place dans ces urnes là. Cette année, plus que jamais, de nombreux électeurs sont tentés par l’abstention tant les candidats semblent peu crédibles et rivalisent de discours ultra chauvins, ultra libéraux et sécuritaires sur fond de corruption et d’affairisme. Nous ne pouvons que les comprendre.

Toutefois, par internationalisme conséquent, si Oscar Temaru – indépendantiste Polynésien – réussissait à obtenir ses 500 signatures nous invitons à glisser son bulletin dans l’urne, pour soutenir la juste lutte contre l’impérialisme et colonialisme français en Polynésie et pour permettre ainsi de mettre en lumière le caractère plurinational de l’État français.

Dans le cas ou il ne serait pas candidat, et dans tous les cas de figure au deuxième tour des présidentielles, comme aux deux tours des législatives, nous invitons nos adhérents et sympathisants à prêter une oreille attentive aux campagnes de boycott et d’abstention en cours.

Le 21/02/17, la Gauche Indépendantiste.

Fin septembre s’est déroulée sur trois jours l’université de rentrée de la Gauche Indépendantiste à Plougonver au sud de Guingamp. Pour la seconde fois, notre mouvement proposait ce moment de rencontre, de formation et d’échanges autour des luttes sur lesquelles nous nous sommes investis ou qui nous interpellent dans une perspective anticapitaliste et indépendantiste.

Le vendredi soir était consacré à un évènement festif sous la forme d’un Fest-Noz pour financer les activités d’un collectif antifasciste local. C’est plus de 300 personnes qui ont prit part à cette soirée ou plus d’une quinzaine de couples et formations ont joué bénévolement. Les participants étaient majoritairement originaires du terroir local. Si l’aspect festif l’emporte largement dans ce genre d’initiative, il était impossible pour les présents d’ignorer l’aspect revendicatif de par la décoration et la prise de parole. La pertinence du projet de financement s’est traduite par un investissement non négligeable des bénéfices dans du matériel de propagande dés les semaines suivantes en amont et pendant les manifestations de solidarité avec les réfugiés notamment à Trebeurden et Tregastel, Fougères… Et c’est sous les fanions des unités de défenses Kurdes que chanteurs et danseurs ont animés la soirée réussie.

festnozantifa

L’ensemble des débats du samedi et du dimanche à rassemblé plus de 80 participants, plutôt jeunes. Un débat a été annulé (sur le féminisme), les autres ont bien eu lieu et c’est celui sur la solidarité avec le Kurdistan qui a rassemblé le plus de participants.

2016_10_01_skol_veur_universite_breizhistance_gauche_independantiste_4

Pendant ce rendez-vous internationaliste, des délégations des Amitiés Kurdes de Bretagne et du Secours Rouge International ont fait part de situation politico-militaire au Kurdistan de Turquie et de Syrie. Les conséquences concrètes en seront une volonté plus forte de nos militants de faire vivre la campagne de solidarité avec le Bataillon Internationale présent au Kurdistan à laquelle nous participons déjà.

La place de la langue bretonne a été assez honorable dans les prises de parole et ces journées, et les animatrices de DIREIZH ont fait vivre un débat intégralement dans cette langue autour notamment des pratiques sexistes en milieu militant et des solutions à mettre en œuvre pour lutter contre ces tendances oppressives.

Le débat sur les suites de la Loi Travail s’annonçait intéressant de part la présence de militants de la CGT, de membres de l’AG de Rennes 2, d’adhérents du NPA, d’animateurs de l’appel de Plouaret mais il nous faut reconnaître qu’il n’a pu faire émerger des propositions concrètes de remobilisation malgré les échanges.

2016_10_01_skol_veur_universite_breizhistance_gauche_independantiste_10

Le dimanche matin, chacun a pu lors de la table-ronde sur l’auto-organisation des travailleurs du sexe s’informer, échanger et pour le moins commencer à réfléchir sur cette problématique pour contrer la logique d’exploitation patriarcale et capitaliste que subissent ces travailleurs.

Ce sont les échanges autour de la démocratie réelle, de la souveraineté, de l’autodétermination qui ont cristallisés l’attention de ceux et celles qui souhaitaient réfléchir aux pistes pour faire campagne dans les prochains mois en faveur de l’autodétermination du peuple breton et populariser les luttes du moment sans participer au cirque électoral à venir (présidentielle et législatives) qui ont clôturés ce dimanche. Rendez-vous est donné par ses participants dans les semaines qui viennent pour impliquer le plus grand nombre dans une dynamique de subversion du processus électoral français, où les militantEs de Gauche Indépendantiste devront trouver toute leur place au coté d’autres composantes.

La convivialité des repas, du bar, la qualité des repas et les tables de presses (bouquins, revues, matériels) ont été également appréciés.

Malgré des faiblesses que nous ne nions pas, nous avons pu mener à bien ce rendez-vous placé sous le signe de la lutte pour l’indépendance, du socialisme, de lutte anti-patriarcale et de l’internationalisme.

Le premier mai dernier nos camarades de la Gauche Occitane “Libertat” organisaient une suite d’activités à Pau dans le Béarn pour initier un cycle de rénovation de leur courant. Plus d’une d’une centaine  de personnes ont pris part au programme du jour ( meeting, manif, repas populaire…). Ce cycle va se poursuivre dans les mois qui viennent par une série d’assemblées locales dans toute l’Occitanie. Un de nos militants, Anton Burel  de la Gauche Indépendantiste Bretonne était présent. Voici le texte de son intervention.

13096111_1026066197430020_7554948408836719703_n

“Nous tenons à exprimer nos salutations à la gauche révolutionnaire occitane et réitérer ici notre soutien à la lutte de libération nationale et sociale du peuple occitan. Le processus de reconstruction de votre mouvement que vous menez ici nous l’avons impulsés dans notre pays avec la création de Bretagne en luttes / Breizh o stourm à la fin de l’année dernière lors des élections régionales. Pour la première fois nous avons présenté une liste indépendantiste, anticapitaliste, féministe écologiste et un résultat modeste (0,62% des suffrages avec 7500 voix) elle a été investis par la jeunesse révolutionnaire bretonne. Elle a donc largement dépassé l’organisation Breizhistance. Ça a rendus nécessaire la création d’une plateforme large rassemblant les collectifs et individus anticapitalistes, antifascistes, féministes, syndicalistes et écologistes derrière la revendication d’une république bretonne des travailleurs et des travailleuses. La lutte de libération nationale passe par la réunification avec le pays nantais. C’est pour cela que nous avons impulsé avec la gauche autonomiste Dibab-Décidez la Bretagne. Ce collectif organise des référendums d’initiative populaire par commune sur la question de la réunification et de l’Assemblée de Bretagne (fusion des départements et de la région dans une collectivité territoriale unique doté de compétence élargie). Nous avons réalisé une vingtaine de votation avec un taux de participation allant de 4% à 20%. L’actualité bretonne c’est également la lutte pour la défense de la terre contre l’aéroport de NDDL, contre les projets miniers et contre la centrale à gaz de landivisiau. Nos luttes s’inscrivent également dans le mouvement contre la loi travail qui subis une très forte répression de la part de l’état français. Lors de la manifestation du 28 avril à Rennes 49 manifestants ont été blessés dont 10 graves. Un étudiant de Rennes 2 a perdu un oeil suite à un tir de flashball. Contre l’état bourgeois français et ses lois nous devons construire la solidarité entre les peuples. Ce n’est qu’ensemble que nous abattons les états coloniaux et le capitalisme, ce n’est qu’ensemble que nos peuples seront libres”

Bevet Breizh ha Okitania dieub sokialour ha gwregelour ! Visca Occitània e Bretanha libres, socialistas e feministas !

Un emgav pouezus a vo evit an holl Okitaniz kar-o-bro d’ar 1añ a viz Mae e Pau. Stourmerien ha stourmerezed Libertat a c’halv an holl dud dedennet gant at stourm evit an demokratelezh e Okitania hag ar stourm enep d’ar c’hevala zo pedet da gemer perzh en un emvod publik aozet da zevezh etrebroadel al labourerien. Faotañ a ra da izili an tu-kleiz Okitan reiñ lañs ha lusk d’un emsav nevesaet evit brudañ o mennozhioù sokialour , gwregelour, enep faskour hag etrebroadelour hag ar gwir d’en em dermeniñ.

photo-loic-libertat-manif-002

Kouviet o deus o c’hamaladed eus Bro Euskal, Arago, Broioù Katalan ha Breizh da gemer perzh pe da gas ur gemmenadenn a gengred. Un ezel eus Breizh O Stourm a yelo neuze da gemer ar gaoz eno ha da adembann pegen pouezus eo derc’hel gant al liammoù a zo etrezomp. Moarvat e vo eskemmet kalzig ivez diwar-benn ar stourm sokial evit enebiñ ouzh ar raktres lezenn diwar-benn kod al labour .

Meur a anv zo bet gant an tu-kleiz Okitan radikal abaoe deroù ar bloavezhioù 90 : Anaram Au Patac, Corrent Revolucionària Occitana ( CROC ) ha da heul Libertat. Meur a zoare da eskemm etre an daou luskad zo bet dalc’het a-hed ar bloavezhioù.

Un atersadenn e okitaneg diwar-benn emdroadur Libertat a c’heller klevet dre aze.

Darnvrasañ tiriad Okitania zo dindan beli stad-c’hall, arabat eo ankouat e kaver ivez div lodenn all er Stad Italian hag er stad Spagn, e-lec’h ma doujet kalz muioc’h ouzh o gwirioù yezhel.

Rentet e vo kont war hol lec’hienn eus an devezhiad e Pau.

1024px-Carte_des_villes_du_pays_d'oc

Le 28 avril, une manif de plus contre la loi travail… elle s’annonce massive et c’est tant mieux. Depuis quelques semaines on entend parler de « grève reconductible » et de « grève générale » et même certains syndicats en ont parlé.
Le phénomène « Nuit debout » a permis de faire durer le mouvement de contestation tout au long du moi d’avril. Et on peut souligner qu’il a trouvé de l’écho hors des grands centres urbains comme en témoignent les assemblées de Questembert, Chateaulin, Saint-Aubin du Cormier, Guingamp, … Mais soyons sérieux, si nous voulons gagner il va falloir parler à un moment des modes d’actions.
Organiser la grève générale au sein d’un prolétariat dispersé dans des centres de productions éloignés les uns des autres, sans une grande présence syndicale (quand il y en a) ne se décrète pas. Les affrontements avec la police où la gendarmerie sont légitimes dans le sens où nous défendons notre droit de manifester où bon nous semble dans les grandes villes que les préfets veulent nous interdire. Mais c’est beaucoup d’énergie dépensée que nous pourrions utiliser pour bloquer les flux.

Une journée de grève c’est fait pour bloquer l’économie, pas pour compter les calicots et les banderoles.

Donc oui, il va falloir s’organiser pour faire des piquets volants pour obliger les centres commerciaux à fermer, les grandes enseignes, les entrepôts, les 4 voies, les voies ferrées… Ce n’est que comme ça que l’on pourra commencer à parler de victoire, de sa possibilité. Ceux qui prétendent lutter contre la loi travail mais ne veulent pas envisager ce type d’actions doivent nous expliquer pourquoi nous devrions avoir un niveau de combativité inférieure à celle des productivistes pro agro-business de la FNSEA…
Notre rapport à la violence peut être différent, mais la désobéissance collective permettra à chacun de participer à ces blocages suivant ses convictions, ses capacités.

Le président de la CCI de Nantes a osé demander aux syndicats d’annuler la manif du 28 parce que les banques sont taguées ou symboliquement détériorées et que les grandes enseignes se plaignent d’une baisse de fréquentation. C’est comme ça que l’on va gagner, pas autrement.

Refusons la division entre « bons manifestants » et « méchants casseurs » : beaucoup de syndicats ont apporté leurs soutien aux manifestants déférés devant la « justice », d’autres appellent à manifester casqué pour se protéger de la violence de la police, tout cela va dans le bon sens.

Un nouveau préfet, Christophe Mirmand, vient d’arriver en Bretagne : il n’est pas élu et il a plus de pouvoir que les élus de notre ridicule conseil régional. Le précédent  (Patrick Strzoda) qui a minoré les violences policières contre les opposants à la loi travail a été promu au ministère de l’intérieur. Rappelons donc à son successeur qu’il n’est pas le bienvenu ici et inaugurons donc sa mission par une turbulente grève générale dés le lendemain du premier mai !

Bretagne en Luttes / Breizh o Stourm