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Cette info a été reprise sur le site du CDR Paris qui œuvre en solidarité pour l’indépendance Catalane depuis Paris. C’est une reproduction d’un article paru sur l’Indépendant de Perpignan. Nous le rediffusons pour créer des débats et initiatives dans les organisations syndicales en Bretagne, bien silencieuses sur la situation en Catalogne sud. Plusieurs semaines après la parution de cette info la situation répressive en Catalogne s’est aggravée par le maintien en détention de certains dirigeants indépendantistes, des menaces de poursuites contre d’autres militants de différentes sensibilités.

L’Occitanie ici évoquée correspond à la région française administrative du même nom, pas au territoire revendiqué par les occitanistes. (NDLR)

Des  syndiqués CGT militants à la Gauche Indépendantiste Bretonne.

Réunie les 5 et 6 décembre à Carcassonne pour sa première conférence régionale, la CGT Occitanie fraîchement créée, issue de la fusion des comités régionaux Languedoc-Roussillon et Midi Pyrénées a voté jeudi une motion de soutien « aux travailleuses et travailleurs de Catalogne et leurs organisations syndicales représentatives ».

230 Cgtistes, leur nouveau bureau et le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez condamnent la « répression policière » : « En envoyant la police réprimer l’organisation du référendum et en emprisonnant ses opposants politiques, le gouvernement Rajoy a délibérément fourni des arguments à ceux qui voulaient une déclaration unilatérale d’indépendance. Avec nos camarades des syndicats de Catalogne, nous exigeons l’arrêt immédiat des détentions et actions policières au sein des institutions catalanes. »

« Fidèle a ses principes fondateurs, la CGT exige le respect et la garantie des droits fondamentaux, dont le droit du peuple à choisir son avenir, partout dans le monde (…) Incarcérer des membres de l’ex-gouvernement catalan alors que des élections régionales sont convoquées revient à vider le débat démocratique de sens. On ne saurait régler une question politique par la voie judiciaire et invoquer les formes de l’Etat de droit pour mieux en ignorer l’esprit »… En fin de motion, le syndicat « appelle le gouvernement français à sortir de sa position bienveillante vis à vis des violences policières et violations des libertés. Le gouvernement français et l’Union Européenne doivent oeuvrer pour une sortie de crise qui soit respectueuse de l’expression de la diversité des opinions qui existent en Espagne et en Catalogne ».

Pour la CGT, « les premières victimes des conflits sont toujours les travailleurs-euses », affirmation développée dans le dernier paragraphe de la motion :

« Le grand capital qui capte autoritairement les richesses que nous produisons reste toujours la principale cause des conflits. En Catalogne, en Espagne comme en France, les cures d’austérité, les attaques coordonnées contre les droits sociaux et du travail génèrent l’appauvrissement des travailleurs-euses par la captation des richesses. le capital, sur tous nos territoires, et ses soutiens zélés que sont les gouvernements actuels espagnols et français portent une lourde responsabilité dans ces situations » affirme encore la CGT Occitanie dans sa motion de soutien.

Depuis plusieurs semaines, une campagne médiatique s’est mise en place pour préparer les esprits à une évacuation violente de la ZAD, « quoiqu’il se passe ». Alors qu’un appel unitaire à la mobilisation a été lancé pour fêter la fin de validité de la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) du projet, le samedi 10 février à la ZAD.

De l’abandon du projet…

Le rapport des médiateurs remis au président Macron le 12 décembre dernier a clairement mis en relief la possibilité d’un réaménagement de l’aéroport existant. C’est ce qui est proposé depuis de nombreuses années par les opposant.e.s. et notamment l’étude économique du cabinet CeDelft commandé par le Cedpa en 2011. D’une certaine manière ce rapport est un camouflet pour l’Etat, il reconnaît à demi-mot que la solution d’une modernisation de l’aéroport actuel a constamment été occultée depuis le débat public de 2002/2003 jusqu’à la consultation départementale de 2016. 15 ans de mensonges. L’entêtement des édiles locaux, le manque d’honnêteté et de démocratie auront donc amené à installer un des principaux foyer de résistance à l’Etat central en périphérie de la métropole nantaise. Macron a annoncé qu’«une décision définitive (…) sera prise au plus tard en janvier», c’est à dire juste avant la fin de validité de la DUP (qui peut néanmoins être prolongée). Beaucoup croient donc aujourd’hui à un abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes au profit d’un réaménagement de Nantes-Atlantique.

… à l’évacuation de la ZAD ?

La certitude d’un abandon du projet, beaucoup l’ont acquise lors de l’impressionnante mobilisation de l’automne 2012, dans et autour de la ZAD, qui a fait échouer l’opération d’évacuation et rend toute nouvelle tentative extrêmement complexe. Mais cette certitude en accompagne une autre, celle que l’État ne toléra pas une zone d’autonomie de 1600 hectares à 20 bornes de Nantes. La campagne médiatique de criminalisation orchestrée ces derniers jours par le gouvernement et une partie de la presse tend à l’infirmer. Son caractère fabriquée et hallucinée, à l’image des techniques éprouvées localement en amont des manifs nantaises de 2012 et 2014, amènera même le JDD et les services de gendarmeries à se prendre les pieds dans le tapis en se faisant épingler pour avoir publié de fausses photos secrètes de la ZAD.

Vers la première commune libre de Bretagne

Contrairement aux affabulations médiatiques, les opposant.e.s au projet savent que leur force ne réside pas dans une ingéniosité capable de « souder des lames de rasoir sur des boules de pétanques ». Ils et elles ont en commun plus de 10 ans de luttes sans interruptions ! Des dizaines de projets, regardés de par le monde entier, se sont construits dans la ZAD, les vies se sont entremêlées. L’histoire vécue entre les diverses composantes de la lutte est commune et indissociable et ce que sera l’avenir de ce territoire et de leurs habitant.e.s. Malgré les conflits internes, une solidarité extrêmement forte existe entre les occupant.e.s de la ZAD, et au-delà parmi toutes celles et ceux qui ont contribué à la lutte. Le socle de cette solidarité, qui garantit l’existence tant des nouveaux.elles arrivant.e.s que des ancien.ne.s, s’exprime dans les 6 points pour l’avenir de la ZAD, texte rédigé fin 2015 toujours d’actualité et affirmant un cadre unitaire de revendication des occupant.e.s :

  1. Que les habitant-e-s, propriétaires ou locataires faisant l’objet d’une procédure d’expropriation ou d’expulsion puissent rester sur la zone et retrouver leur droits
  2. Que les agriculteurs-ices impacté-e-s, en lutte, ayant refusé de plier face à AGO-VINCI, puissent continuer de cultiver librement les terres dont il-elles ont l’usage, recouvrir leurs droits et poursuivre leurs activités dans de bonnes conditions.
  3. Que les nouveaux habitant-e-s venu-e-s occuper la ZAD pour prendre part à la lutte puissent rester sur la zone. Que ce qui s’est construit depuis 2007 dans le mouvement d’occupation en terme d’expérimentations agricoles hors cadres, d’habitat auto-construit ou d’habitat léger (cabanes, caravanes, yourtes, etc), de formes de vies et de luttes, puisse se maintenir et se poursuivre.
  4. Que les terres redistribuées chaque année par la chambre d’agriculture pour le compte d’AGO-VINCI sous la forme de baux précaires soient prises en charge par une entité issue du mouvement de lutte qui rassemblera toutes ses composantes. Que ce soit donc le mouvement anti-aéroport et non les institutions habituelles qui détermine l’usage de ces terres.
  5. Que ces terres aillent à de nouvelles installations agricoles et non agricoles, officielles ou hors cadre, et non à l’agrandissement.
  6. Que ces bases deviennent une réalité par notre détermination collective. Et nous porterons ensemble une attention à résoudre les éventuels conflits liés à leurs mise en oeuvre.

Nous semons et construisons déjà un avenir sans aéroport dans la diversité et la cohésion. C’est à nous tout-e-s, dès aujourd’hui, de le faire fleurir et de le défendre.

Nous le voyons, la proposition sous-jacente au mouvement après l’abandon, c’est bien de la pérennité de la ZAD dans son caractère autonome et auto-organisée, parvenir à la gestion collective des terres, en faire un commun indépendant de l’autorité de l’État sur le domaine foncier.

La ZAD nous l’avons gagné, nous nous battrons pour la garder

En cas d’abandon, le gouvernement français et son président seront pressés d’évacuer la ZAD le plus rapidement possible, en attaquant d’abord les nouveaux occupant.e.s. En intervenant vite, il risque alors de se heurter à la solidarité pleine du mouvement. Les 6 points tiendront les différentes composantes du mouvement entre elles, les organisations citoyennistes et paysannes défendront les « nouveaux.elles habitant.e.s » face aux tentatives d’évacuation. Peu de médias ont souligné la mobilisation des comités locaux que l’annonce gouvernementale ou présidentielle de janvier et la manifestation du 10 février vont réactivés. La profusion de leurs actions déconcentrées (blocages, manif, sabotages, …), cruciales lors de l’opération César, sera encore déterminante et témoignera du niveau de solidarité avec la ZAD. Il y aura sans doute des tentatives de dissensions du gouvernement avant toute toute tentative d’interventions (la criminalisation d’une part du mouvement en est une), nous devrons rester vigilant.e.s et défendre l’unité autour des 6 points pour la sauvegarde de la ZAD.

La ZAD de Notre-Dame-des-Landes a cristallisé depuis près de 15 ans beaucoup d’espoir dans l’ensemble des mouvements écologistes et anticapitalistes, alors que les mouvements sociaux subissait trop régulièrement des échecs. Elle est aujourd’hui un terrain d’expérimentation sociale, politique et écologique emblématique en Bretagne que nous devons défendre. Nous devons garder ce « territoire perdu de la République » !

La gauche indépendantiste bretonne appelle donc ses militant.e.s et sympathisant.e.s à se mobiliser dans les comités ZAD-NDDL locaux pour préparer la résistance aux tentatives d’évacuation. Soyons réactif.ve.s dès l’annonce de janvier. Soyons le plus nombreux.ses possible le samedi 10 Février à Notre-Dame-des-Landes !

 
Quand un membre important de Produit en Bretagne défiscalise son entreprise en Grande Bretagne… une affaire qui illustre bien l’attitude ambigüe des patrons sur la Bretagne, dont ils parlent avec des tremolos dans la voix, surtout quand elle leur rapporte, mais sans rien dépenser pour l’émanciper.
Situé à Saint-Agathon, dans la périphérie de Guingamp, le cabinet Setti s’est fait une bien curieuse spécialité : celle de créer des sociétés en Grande-Bretagne. Passer la Manche permet quelques avantages. Le gérant échappe aux cotisations du RSI, ce qui peut constituer une jolie économie chaque année. De plus, en cas de contrôle Ursaaf ou fiscal, c’est la société qui est visée, mais pas son ou ses actionnaires. Ces derniers peuvent donc organiser leur insolvabilité.
Setti a ainsi « déménagé » plusieurs centaines d’entreprises, particulièrement en basse Bretagne. Selon un expert-comptable local : « c’est la défiscalisation pour de pauvres gens, qui n’ont pas les moyens ou l’idée de faire appel à un avocat spécialisé. Franchement, même en restant en France, il y a des moyens plus performants que çà. »
La plupart des clients de Setti sont en effet des artisans ou des petits commerçants qui n’emploient pas ou peu de salariés. A une exception notable, deux entreprises, Menthe poivrée et Ad Augusta, dont le principal actionnaire est Jacques Fitamant. Un nom qui n’est pas inconnu.
 
Culture bretonne offshore ?
A la tête de quelques magazines professionnels, notamment dans l’agroalimentaire, Jacques Fitamant est aussi l’éditeur de l’ancienne revue de référence Ar Men qu’il a racheté en 2003. Un beau coup à l’époque pour quelqu’un qui n’a jamais forcément brillé par sa culture. Depuis, il n’a guère cherché à développer le titre dont la chute des ventes s’est brutalement accélérée dans les années 2010. Depuis quelques années, la revue peine à retrouver des lecteurs déroutés par un changement de ligne éditoriale qui privilégie désormais l’esthétique au fond.
C’est sans doute Ar Men qui a permis à Jacques Fitamant d’intégrer Produit en Bretagne. Émanation de la bourgeoisie bretonne, cette association de patrons œuvre officiellement pour la relocalisation de l’emploi en Bretagne et défend des valeurs éthiques. Avec Jacques Fitamant, c’est réussi puisqu’il a choisi le moment où il présidait le collège « Culture et création » pour se défiscaliser… en Grande-Bretagne, où cet employeur condamné aux prudhommes risquait sans doute moins gros…
Alors que depuis des années, on ne cesse de nous en raconter sur les lobbys des patrons bretons, leur puissants réseaux et clubs. Alors que depuis des années, les plus médiatiques d’entre eux multiplient les déclarations fracassantes sur l’indépendance ou la régionalisation, le cas Fitamant illustre en fait le vide politique intersidéral du patronat breton. La Bretagne n’apparaît plus que comme un argument marketing qui permet de se faire plus d’argent qu’on optimise ensuite à l’étranger. A la différence des élites catalanes, écossaises ou basques, pratiquement aucun de ces patrons n’apporte de soutien financier à ce qui aurait pu devenir l’embryon d’un parti de droite ou de centre droit régionaliste ou indépendantiste. Forts en gueule, mais pauvres en actes, mais toujours « exploiteurs en Bretagne ».

Les habitant.e.s et les ami.e.s du quartier Guérin/St Martin réunis dans le collectif de l’AVENIR organisent la première fournée du four à pain de la salle de l’AVENIR. A cette occasion, un repas (à chacun d’apporter ses aliments et ses boissons) sera partager dans la plus grande convivialité dans les nouveaux locaux et à la chaleur du four à bois. Rappelons que le four a été construit par les habitants du quartier selon des techniques ancestrales et à partir d’un four déjà existant avant guerre dans le quartier. Le PL Guérin a soutenu cette démarche citoyenne et socioculturelle à destination de tous et toutes dans le cadre de l’Education Populaire. Le quartier renouera donc avec la cuisson au bois du pain à partager ensemble.

Les familles et personnes qui souhaitent amener leur boule de pâte à pain levée d’un poids maximum de 500 g sont priées de réserver en adressant un mail au collectif (avenir@riseup.net) ou en allant à la salle de l’AVENIR compléter la liste. Un maximum de 30 pâtons sera cuit pour cette toute première fournée ce qui implique de réserver. Pour les lichous, il est possible de prévoir quelques tartes à réchauffer après la fournée de pain… Une visite du site et des nouvelles installations ouvertes à tous et toutes sera organisée pendant la cuisson du pain. Si des personnes souhaitent donner gratuitement de l’outillage de boulange et du bois pour les futurs ateliers associatifs, elles peuvent contacter le PL Guérin au 0298800842 ou par mail au collectif : avenir@riseup.net

Rendez-vous à partir de 13 h le dimanche 7 janvier 2018.

Communiqué de presse (19/12/2017) du collectif DOUAR DIDOULL

715 000 € : joyeux Noël Variscan Mines !

Variscan Mines, société détenant les permis miniers de Loc-Envel, Merleac et Silfiac, vient d’annoncer à ses actionnaires qu’elle a perçue une somme de 715 00 euros de la part de l’Etat français (dont 260 000 € pour les années 2014 et 2015). Elle se félicite même de profiter d’un régime fiscal avantageux en France : en effet, un crédit d’impôt et de recherche (CIR) lui a été octroyé pour ses activités depuis 2011. Et, une demande est en cours pour l’année 2016.

Variscan Mines a déjà utilisé gratuitement les recherches faites antérieurement par le BRGM (organisme public) dans le sous-sol breton et comme l’Etat français lui reverse des sommes, en fait les contribuables français paieraient donc deux fois les recherches de Variscan ? Les projets miniers portent aussi atteinte à la quantité et la qualité de l’eau potable disponible sur le territoire, dont le traitement est également répercuté sur la facture du consommateur.

Pour le moment, aucun forage d’exploration n’a été effectué en Bretagne grâce au travail d’explication et de mobilisation des collectifs opposés aux projets ; les permis miniers sont contestés en justice ; de nombreux élus, la région Bretagne, le département des Côtes d’Armor et dernièrement la commission locale de l’eau de la baie de Lannion s’opposent à ces projets néfastes.

Le collectif Douar Didoull, « pour la préservation de notre terre et contre les projets miniers », s’indigne que l’argent des contribuables va dans ce cas servir à rémunérer les actionnaires de Variscan Mines et exige que la somme de 715 000 € soit remboursée ! Plus que jamais, en 2018, exigeons l’abrogation de tous les permis miniers : non aux
mines, ni ici ni ailleurs !

Daoust d’ar votadegoù evit addileuriañ kannaded ha kannadezed Katalonia bezañ bet aozet diwar atiz Madrid ez eo gant ar strolladoù dizalc’hour e vije aet ar muiañ a vouezhioù.

Gouez d’an disoc’hoù, a c’hello cheñch c’hoazh, ez eo 80 % deus an dud a c’helle mouezhiañ zo aet d’en ober.

Kazi rampo e vije an daou strollad dizalc’hour brasañ (ERC ha JuntsXCat) gant 23 % eus ar votoù evit pep listennad hag a oa unvan er parlamant evel ma oa a-raok ar referandom nann aotreet gant Madrid bet dalc’het d’ar 1añ a viz Here. An tu-kleiz dizalc’hour bodet e talbenn ar c’hCUP a dapje nebeutoc’h a 5%, un digresk splann eta. Gant kement se e vije neuze 70 kador diwar 135 evit dizalc’hourien Katalonia a ranko en em glevet. En tu all deus an hanterenn ret evit merañ ensavadur Katalonia eo.

Deus an tu all ar strollad Ciudadans (Keodederien) a sav enep an dizalc’hiezh a dap 26 % eus ar mouezhioù met memes en ur ober ar sammad gant an nann dizalc’hourien all e chom pell ar strolladou feal da vadrid eus ar muiañ niver. M’eo bet merket gant ar mediaoù gall e oa aet Manuel Valls da gabaliñ evit ar strollad Ciudadans n’eus ket bet kement a dud oc’h embann e oa bet galvet da votiñ evite gant ar falañjisted a chom feal da vennozhioù an diktatour Franco…

Falañjisted mignon da Ciudadans, kamaladed nevez Valls

Kalz a elfennoù politikel a vo da gemer e kont en deizioù evit muzuliañ mat petore emdroadur a vo gant Katalonia. Da gentañ penn e vo ret gwelet peseurt emzalc’h a vo gant Madrid bremañ m’en deus tapet strollad ar c’hentañ maodiern ur roustad istorel (4, 21 % evit ar PP). Ha mont a ray pelloc’h war du ar waskerezh ? Kaset e vo dizalc’hourien all en toull-bac’h pe dirak al lezioù-barn ? Petra a ray Pariz ma c’hoarvez gant Karles Puigdemont, repuet e Brussel, tremen dre ar stad-c’hall ?

Ha gouest vo ar strolladoù dizalc’hour d’en em glevet daoust da azgoulennoù ruz-flamm komunourien CUP ? Pe hini deus an daou vrasañ a anzavo da gentañ ez eo prest da zistreiñ war an aergerzh a zizalc’hiezh bet boulc’het d’an 1añ a viz Here ? Petra a vo marc’hatet diwar goust ar re zo bac’het evit ma paouezo Madrid gant ar mellad 155 bet implijet evit herzel emrenerezh gouarnamant ar generalitat ? Ha dreist-holl petra a vo emzalc’h ar bobl gatalan hag a vez ken prim o tiskenn er straedoù evit difenn he frankiz ? N’eo ket sur e asanto n’eus forzh peseurt marc’had… Galvet zo bet gant ar c’homiteoù evit difenn ar republik (CDR) mont da aloubiñ an egor publik ar buanañ ar gwellañ goude ar vot evit derc’hel gant hent an dizalc’hiezh.

Un trec’h eo evit an dizalc’hourien memes tra ha kredapl e ray trouz ar feskennad bet tapet gant Rajoy a bep tu d’ar pireneoù.

G.R.

L’article qui suit a été traduit par les militants de la plateforme “communistes libertaires de la CGT” , il s’agit de la confédération de l’état français. Cette plateforme interne est  animée par des militantEs d’ Alternative Libertaire syndiqués CGT, en Bretagne ils/elles sont essentiellement présentEs à Nantes, Rennes et Fougères (mais pas nécessairement syndiqués CGT).

Dans l’état espagnol il existe une autre confédération du même nom, CGT, mais qui a peu à voir avec la centrale française. C’est une scission de la CNT , le syndicat anarchiste. Cette organisation syndicaliste révolutionnaire et libertaire  est très présente en Catalogne et dans le reste des pays catalans, elle défend le droit à l’autodétermination , et de très nombreux militants et figures de la Gauche Indépendantiste ( CUP ) sont affiliés à cette organisation syndicale dont la publication en Catalogne s’appelle tout simplement “Catalunya”.

Le 3 octobre dernier la CGT , la CNT et d’autres syndicats de combats comme la COS ( Confédération Ouvriere Syndicale ) liée à la CUP avaient appelé 48h après le référendum sur l’indépendance violement réprimée à une grève générale  pour “lutter contre la répression et pour les libertés”. 

D’autres secteurs moins radicaux de la société Catalane , venues du nationalisme historique (ANC, Omnium Cultural…) ou du syndicalisme classique et de collaboration de classes ( UGT, CC.OO liés au PS et au PC espagnols) s’étaient contenté d’un appel à la paralysie du pays de quelques heures sur des bases interclassistes.

Les militantEs de la CGT Catalane reviennent sur le bilan de cette journée de lutte historique en termes de participation et de combativité. Quelque soit le résultat des élections du 21 décembre en Catalogne c’est bien dans la rue que les Comités de Défense de la République Catalane, la CUP, le massif  mouvement étudiant  veulent continuer la bataille, en ce sens cette analyse intéressera tous ceux qui souhaitent que la classe ouvrière , le prolétariat , le peuple jouent un rôle et gardent leurs indépendance de classe dans la bataille pour l’indépendance de la Catalogne. 

C’est également un bon texte qui permettra de débattre du manque d’implication des syndicats de l’hexagone  y compris les plus combatifs dans la réflexion et l’action pour le droit à l’autodétermination des peuples sous domination française, mais aussi un outil de combat intellectuel avec les secteurs du “nationalisme breton” sous l’influence de la bourgeoisie locale et en fait à son service qui prônent des alliances de classes aux détriment de la notre.

Bretagne Info.

Nous avions publié l’appel de la CGT Espagne ( = De l’état espagnol pour les lecteurs/lectrices de Bretagne info )  à la grève générale en Catalogne. L’UGT et les CCOO, syndicats majoritaires, appelaient eux à négocier le maintien du salaires pour des arrêts de travail approuvés par les patrons… Voici un texte qui fait le bilan de la grande grève du 3 octobre :

Quelle influence de l’« arrêt du pays » sur la journée de grève générale du 3 octobre ?

Communiqué du Secrétariat permanent de la CGT de Catalogne


Dimanche 3 décembre 2017

Plusieurs syndicats [CGT, CNT, COS, ICSC et IAC. NdT] ont appelé à la grève générale en Catalogne le 3 octobre 2017. Ce jour‐là on a vécu une journée de mobilisation massive qui a très fortement affecté le fonctionnement économique du pays, avec des centaines de milliers de personnes dans les rues toute la journée.

Quelques heures avant, la dénommée « Plate‐forme pour la démocratie » (avec la participation de l’ANC, d’Òmnium, des CCOO et de l’UGT) avait lancé un appel à un « arrêt du pays ». Et qu’en était‐il de cet « arrêt du pays » ? Il prévoyait que les administrations, les syndicats et les patrons s’arrangent pour fermer les entreprises avec paiement des salaires (c’est‐à‐dire que les travailleurs ne faisaient pas une grève effective avec décompte correspondant [sur la fiche de paie. NdT]). La durée de ces fermetures a fait l’objet d’accords (quelques minutes, quelques heures, toute la journée). Et les heures de grève payées.

Dès le moment de son annonce, le soir du 1er octobre, s’est mise en marche toute la machinerie de la propagande gouvernementale pour anticiper que, ce mardi [3 octobre.NdT], l’impressionnante mobilisation qui s’y produirait ne serait possible, exclusivement, que grâce à l’action du gouvernement, du patronat et des syndicats majoritaires [CCOO et UGT].

Avec la récente publication des statistiques de grève du mois d’octobre [2017. NdT], nous avons l’opportunité de vérifier divers aspects, telle la massivité de la participation à la grève par rapport aux autres convocations, mais aussi de vérifier si l’occupation massive des rues toute la journée a été possible grâce aux accords « patronat‐syndicats majoritaires » ou bien grâce aux travailleurs qui, opposés à la volonté de leur patron, ont fait grève et sont donc comptabilisés dans les statistiques.

La date du 3 octobre n’a pas été choisie au hasard, mais d’après de sûres analyses préalables en rapport avec le moment et le scénario perçu comme le plus probable. Le déploiement répressif de l’État et ses agissements sans fard les semaines précédentes laissaient prévoir non seulement une opération répressive supplémentaire, mais quelque chose de plus préoccupant, sur lequel nous avions tous à réfléchir, un volume d’agressions d’un niveau prévu pour perdurer.
Eh bien, quelle influence l’« arrêt du pays » a‐t‐il eue sur la mobilisation du 3 octobre ?


Voyons ce que disent les données.


Selon IDESCAT [L’INSEE catalane. NdT], la population salariée catalane du secteur privé est de 2 382 000 travailleurs, quand celle du secteur public est de 397 000, dont 200 922 dépendent directement de la Generalitat, et 27 176 de l’administration de l’Etat [d’Espagne].
Qu’en dire ? Que, dans une structure publique naine (la Catalogne est la communauté de tout l’Etat dont le pourcentage de travailleurs du secteur public est le plus bas comparativement au secteur privé), il est évident que la clef [de la réussite. NdT] d’une grève générale réside dans la réponse des travailleurs des entreprises privées et non dans celle des travailleurs du public. Ainsi, tout ce qu’ont fait ou laissé faire la Generalitat de Catalogne et ses administrations locales n’est pas pertinent en ce qui concerne le total [des grévistes. NdT].
Voyons ce qui s’est passé selon les données de la grève proprement dite (c’est‐à‐dire les salariés qui ne sont pas allés travailler contre l’avis de leurs patrons, et ont donc reçu [sur leur fiche de paie. NdT] le décompte de salaire correspondant).
En octobre 2017, la Catalogne a comptabilisé 9 023 624 heures de grève. L’année précédente, 84 264 (soit, en 2016, 0,9 % des heures de grève du même mois, octobre, de 2017). Pour nous donner une idée de ce que représente un tel volume, la grève générale du 14 novembre 2012, dans tout l’État d’Espagne, avait totalisé 11 599 492 heures de grève. Ainsi, la grève générale du 3 octobre [dans la seule Catalogne. NdT] a atteint 78 % des heures de la grève générale du 14 novembre 2012 dans tout l’Etat espagnol. De même, le total des heures de grève en octobre 2017 en Catalogne approche celui de tout l’Etat espagnol pour l’année 2016 : 11 409 992.

Que nous disent ces données ? Qu’en Catalogne, il y a eu [le 3 octobre 2017. NdT] la plus grande grève générale de ces 25 dernières années, à tout le moins. Le volume du personnel public qui a pu être affecté par l’« arrêt du pays » est plus réduit (84 % des travailleurs travaillent dans le secteur privé, sans tenir compte du personnel de l’administration de l’État et des municipalités). Il est assez clair que s’il n’y avait pas eu la manoeuvre gouvernementale, la participation [à la grève. NdT] du secteur public aurait été également de même échelle que celle, massive, du secteur privé.


Dans les entreprises privées, à l’exception anecdotique des supermarchés Bon Preu et de quelques PME, la quasi‐totalité des personnes qui étaient dans la rue l’ont été sans accord avec leur patron. Les données objectives consolidées indiquent que les grévistes de Catalogne ont été au plus proche du total des grévistes de tout l’État espagnol de l’une quelconque des grèves convoquées en 2012.

De fait, les CCOO et l’UGT n’y ont contribué en rien. Leur appel syndical du 2 octobre est allé dans le sens contraire : cherchant à rivaliser avec la grève pour la convertir en arrêts de travail négociés. Et tenons compte que chaque entreprise importante va souscrire à ces accords symboliques, comme ont pu les avaliser la SEAT et Nissan [entreprises de l’automobile. NdT] pour s’en tenir à ces deux exemples.
Le syndicalisme majoritaire a joué gros ces jours‐là. Le dimanche matin [1er octobre], il était déjà assez clair que la grève serait massive et qu’il ne jouerait aucun rôle dans la mobilisation, ce qui aurait porté un coup à sa « ligne de flottaison » de sa supposée exclusivité dans la mobilisation réussie des masses ouvrières, comme tentent de s’en défendre comme ils peuvent ces deux syndicats. Un mirage, en fin de compte.

Concernant les manifestions de la soirée à Barcelone, l’une [appelée par les syndicats initiateurs de la grève générale. NdT] va remplir le Passeig de Gràcia et l’autre [appelée par ANC et Òmnium] la place de l’Université. Laquelle a duré quelques minutes et a été couverte par les médias gouvernementaux et « processistes » [indépendantistes. NDT] ?

En définitive, l’« arrêt du pays » a été une opération de propagande d’une incidence quantitative infime, ainsi que le disent les données statistiques et pas notre opinion personnelle. Ainsi, le « processus » [indépendantiste] a‐t‐il été la raison du fort suivi de la grève générale ? Eh bien, peut‐être pas exactement. D’ici quelques jours nous pourrons évaluer le résultat de la grève générale du 8 novembre (que nous pouvons déjà prédire), avec aussi son « arrêt du pays » et avec le gouvernement en prison comme facteur mobilisateur.
Non. Le 3 octobre a généré une grève générale impressionnante pour plusieurs raisons, la principale d’entre elles la charge brutale subie par le piquet de Piolín qui va émouvoir intensément les couches hétérogènes d’une population qui est restée en état de choc. La brutalité vécue à la première personne ou par les témoignages de proches et les images des réseaux sociaux a fait le reste.
L’anarchosyndicalisme ne peut pas négliger le succès de la grève générale, ni prétendre le répéter demain ou quand nous voulons. Nous sommes conscients de ce que nous sommes, qu’une analyse minutieuse des jours passés n’implique pas que nous ayons répondu avec la perspicacité qui nous a rendu forts. Le mouvement libertaire a été à la hauteur du moment et aucune opération propagandiste progouvernementale ne nous fera croire que nous ne sommes pas capables de prendre l’initiative quand la situation s’y prête, malgré l’État, le syndicalisme de paix sociale et les appareils de communication d’un quelconque pouvoir.

Nous devons être plus conscients et agir en conséquence, contre toute répression et par une augmentation des tentatives de passer à l’offensive, pour reconquérir les droits sociaux et du travail.
Source : http://www.cgtcatalunya.cat/spip.ph…

 

Nous diffusons ci-dessous le communiqué de presse du collectif Douar Didoull, rappelant l’importance des mobilisations passées contre les projets miniers et appellant à un rassemblement samedi prochain (18 novembre) à Guingamp.

La rédaction de Bretagne Info.


Le collectif Douar Didoull, « Pour la préservation de notre terre et contre les projets miniers », appelle à un rassemblement festif contre les projets miniers, le samedi 18 novembre 2017, devant la sous-préfecture de Guingamp à 14h30.

Sur le périmètre du permis dit de « Loc Envel », il n’y a eu, pour le moment, aucun travaux de forage d’entrepris. Cela est du d’une part, au travail d’explication et de mobilisation du collectif Douar Didoull (dont notamment 2 ”Festivals des luttes” en 2016 et 2017 à Plougonver) et d’autre part au refus de plus de 600 propriétaires de laisser pénétrer Variscan Mines sur leurs parcelles.

La principale raison de s’opposer à ce projet néfaste est son incidence sur la qualité et la quantité de l’eau potable. Les arrêtés sécheresse pris par la préfecture des Côtes d’Armor durant une grande partie de l’année 2017 montre bien la vulnérabilité de la ressource en eau, surtout avec les changements climatiques futurs annoncés par les scientifiques.

Le permis de « Loc Envel » a la particularité d’être situé dans une zone que l’on peut nommer le ”château d’eau de la Bretagne” ; en effet, les rivières et cours d’eau comme le Léguer, l’Aulne, le Blavet, Le Trieux prennent leur source dans cet endroit : c’est donc une zone bien plus large que la surface du permis qui sera impactée ! Rappelons que l’agence de l’eau préconise de sanctuariser les têtes de bassin versant justement pour protéger la ressource en eau !

Notre combat contre le projet exclusif de recherches minières dit de « Loc Envel » rejoint la lutte contre d’autres grands projets inutiles et imposés (Notre Dame des Landes, Extraction de sable, Centrale à gaz de Landivisiau et ses gazoducs…) et aussi les projets miniers accordés ou en cours d’instruction en Guyane (4 nouveaux permis viennent d’être délivrés), en Bretagne (Merléac, Silfiac, Beaulieu, Lopérec, Penlan) et dans l’hexagone (Couflens, Saint Pierre, Cambo…)

(Des rassemblements ont lieu ce même jour devant d’autres préfectures et sous-préfectures pour protester contre tous les grands projets inutiles et imposés)

La Gauche Indépendantiste Bretonne salue avec enthousiasme la nouvelle République catalane ! Sa proclamation prouve qu’un peuple déterminé, uni et combatif peut vaincre la peur de la répression, l’indifférence complice des institutions et États européens en poussant ses propres élus à exercer le droit à l’autodétermination.

Le soutien sans faille de Macron, Jean-Yves Le Drian et Emmanuel Valls à la monarchie espagnole démontre que lutter pour la Catalogne c’est lutter pour nos propres droits tant la peur de la contagion démocratique transpire de leurs propos en solidarité aux héritiers de Franco.

Cette victoire déterminante sur la route de la liberté du peuple catalan est un message d’espoir pour toutes les nations sans État, dont la Bretagne, et  un encouragement à toutes celles et ceux qui pensent que l’action collective peut changer le cours de l’histoire.

Seule notre mobilisation internationaliste garantira la survie de la république catalane c’est pourquoi nous appelons les bretons à se mobiliser en solidarité avec le peuple catalan et contre la violence répressive lors des échéances suivantes :

  • Le dimanche 29/10 à Carhaix à 17h30 devant le Glenmor.
  • Le mardi 31/10 à Nantes 18h place du commerce.
  • Le jeudi 02/11 à Guingamp place de l’échiquier 18h.
  • Le vendredi 03/11 à 14h à Rennes quai Chateaubriand devant la maison internationale de Rennes lors de la permanence mensuelle du consul honoraire d’Espagne.

La Gauche Indépendantiste Bretonne.

Militer, ce n’est pas faire le pitre ou faire de l’ironie devant ses détracteurs quand on a cherché la condamnation à force de provocations orales et virtuelles.

Militer, ce n’est pas faire croire que l’on est chef d’une agence de presse en carton sur internet.

Militer, ce n’est pas s’approprier les luttes des autres auxquelles on ne participe pas sans payer soi-même de sa personne.

Militer, ce n’est pas recevoir un collier de breloque, fut-il herminé

Mais militer, ça peut être aussi être au service d’une classe, d’un ordre social et colonial, comme toute sa famille… en l’ayant caché, passé sous silence…

Militer, c’est faire des choix politiques et les assumer. In real life…

Nous verrons comment Argouarc’h Philippe, autoproclamé « rédacteur en chef » de l’Agence Bretagne Presse, assume dans la vraie vie la mise en perspective à laquelle nous allons nous livrer, de son investissement fidèle au service du colonialisme français, de l’impérialisme et du capitalisme.

Nous verrons aussi par la suite comment assument ceux et celles qui prétendent porter dans leurs actions culturelles, politiques, associatives ou syndicales un projet émancipateur en Bretagne, le fait d’avoir été bernés pendant des années par un individu qui a tu son passé, ses véritables opinions, son entourage politique immédiat.

Nous leur demandons de se poser la question suivante :

« Est-ce que des républicains Irlandais auraient confiés leurs communication virtuelle à un serviteur de la couronne royale dont la famille serait liée au complexe militaro-industriel Britannique ? »

ou alors celle ci :

« Est-ce que des indépendantistes Catalans auraient mis leur médias entre les mains d’une famille liée à la Garde Civile Espagnole et nostalgique de la Grande Espagne et du Franquisme ? ».

C’est pourtant ce que ceux et celles qui ont publié sur l’ABP et défendu son unique rédacteur en chef ont fait ici en Bretagne.

***

A l’origine de l’ABP et sur la biographie de son fondateur.

D’après Wikipédia, « lAgence Bretagne Presse (ABP) a été créée en octobre 2003 par Philippe Argouarch et Ronan Le Flécher. L’idée originale et la réalisation technique reviennent à Philippe Argouarch. ABP est devenu un projet collectif à la fois un agrégateur de communiqués émanant de la société civile et un média de presse dans lequel écrivent plusieurs chroniqueurs aux points de vue variés et qui analysent la politique un peu comme un hebdomadaire. À l’occasion, des reportages sont publiés, principalement sur des manifestations publiques concernant la Bretagne » .

Ce point ne nous paraît pas contestable. Mais cet article ne dit pas que Argouarc’h était un parfait inconnu en Bretagne, dans les milieux autonomistes ou indépendantistes, avant le début des années 2000. Et pour cause, il vivait et travaillait aux États-Unis (il a gardé la nationalité étasunienne) au service notamment de la Wells Fargo Bank, troisième banque de cet état.

Certains prétendent que Argouarc’h a fui aux États-Unis pour échapper au service militaire. Il faut dire que son père était militaire de carrière et gradé dans l’armée française et a servi en Indochine et en Algérie…

C’est à cet environnement familial qu’il faut s’intéresser.

Son père sera arrêté car proche des officiers putschistes pro-Algérie française. Pour comprendre combien le Philippe Argouarc’h adulte a du mal avec la vérité historique sur la présence française en Algérie et trouve des excuses à l’inexcusable, laissons lui la parole :

J’ai vécu cette guerre de 1959 à l’été 1961, de 10 à 12 ans. Mon père commandait un camp qui faisait partie d’un vaste programme de pacification qui comportait entre autres des “opérations psychologiques”. Il s’agissait de transformer les Algériens ramassés dans des zones rurales, et d’en faire de bons citoyens français. Les stages duraient je crois six mois, nourris logés, et je ne me souviens plus s’ils étaient forcés ou pas mais c’était de toute évidence dur de s’en échapper car le camp était au beau milieu du camp de plusieurs régiments de la Légion étrangère à Zéralda.

Vous avez bien lu « Je ne me souviens plus si ils étaient forcés ou pas »… Donc l’internement n’était pas forcé et les sinistres opérations psychologiques deviennent des « stages de 6 mois nourris, logés »… Que l’enfant n’ait pas perçu la cruauté de l’œuvre coloniale est plausible, mais c’est Philippe Argouarc’h adulte qui a écrit ces lignes. Voila comment ce directeur d’« agence de presse » présente les faits (source).

Un des frères de Philippe s’appelle Jean-Paul Argouarc’h et c’est lui le frère ainé dont parle Philippe dans sa chronique. Ce n’est pas lui faire injure de dire qu’il est resté jusqu’à nos jours pro-Algérie Française. C’est à lui de parler :

Je revois ma famille sur les hauteurs de Birmandreis, je suis l’aîné d’une famille de neuf enfants. Et puis nos espérances, les barricades, le putsch. Tous les soirs c’était la prière en famille pour que l’Algérie reste française, c’était la prière de l’Algérie chrétienne et aussi celle de nombreux musulmans. Nous étions dans l’espérance, on attendait un miracle ! (source)

C’est ce que l’on appelle une famille « catho tradi » d’extrême-droite colonialiste.

Manifestation anti “Mariage pour tous” de Jean-Paul Argouarc’h, frère de Philippe… (Paris, 1er avril 2013, source)

Ce frère qui est ecclésiastique revendique haut et fort cette identité politique et nous vous invitons à lire ses désopilantes aventures par ici. Car pour nous il ne s’agit pas de prouver que Philippe est un « fasciste » (nous ne le pensons pas) par l’engagement de ses frères ou sœur, nous souhaitons simplement souligner combien sa lecture de l’histoire coloniale est indulgente avec la France et l’on comprend mieux, au regard du parcours de ses frères et de sa sœur (Adélaïde — active dans la librairie virtuelle d’extrême-droite de Chiré — et ses autres frères hauts-gradés ou gestionnaires de contrats et de marchés publics auprès du Ministère de la Défense), pourquoi Philippe n’attaquera jamais l’extrême-droite avec la même vigueur qu’il cassera (verbalement) du gauchiste.

Les deux “œuvres” du Révérend Père Jean-Paul Argouarc’h…

Redonnons la parole à Philippe Argouarc’h sur ses années de petit colon en Algérie :

La mixité des communautés n’existait qu’à l’école et j’y ai vécu des bagarres qui vous restent toute votre vie et en particulier un coup de têtes (au pluriel car le coup fut mutuel) qui m’a quasi assommé. La violence était partout et oui, j’ai joui quand, quelques jours plus tard, l’instituteur a jeté cet Algérien au sol devant toute la classe pour avoir apporté à l’école un jeu de cartes porno.

Donc Philippe Argouarc’h avoue avoir « joui » devant une scène de violence sur mineur. C’est troublant. Et contrairement à lui, nous n’avons pas eu recours à des méthodes calomniantes ou à des ragots invérifiables pour souligner son rapport à la violence.

Philippe Argouarc’h au temps (béni ?) de l’Algérie “française”… (source)

Et, décidément, de ses années Algériennes, Argouarc’h n’arrive pas à s’en défaire et il en tire les conclusions suivantes, très clairement hostiles à la présence d’immigrants nord-africains dans l’Hexagone :

Ce que je pense aujourd’hui ? La France n’aurait jamais du débarquer en Afrique. Les Africains n’auraient dû venir travailler chez nous que sous des contrats à durées déterminées. Le prix des voitures et le prix des repas au restaurant auraient été un peu plus chers et on aurait perdu encore plus de marchés industriels mais on n’aurait pas d’attentats terroristes aujourd’hui qui, de toutes façons, vont encore coûter plus cher à l’économie. Personne n’investit dans un pays où les gens peuvent se faire égorger chez eux ou se faire descendre comme des lapins à la terrasse des cafés ou à un concert.

Un extrait de texte éclairant encore une fois car il s’y positionne comme bon français (cf : « chez nous ») et surtout on notera le subtil raccourcit digne d’un militant du FN : attentats islamistes = musulmans = immigration.

Car Philippe Argouarc’h, qui combat l’influence des rouges dans le mouvement culturel et politique breton, comme son papa jadis en Algérie (mais lui, uniquement sur internet…), ne se positionne jamais en faveur de l’indépendance de la Bretagne, son projet régionaliste se trouve résumé ainsi sous sa propre plume :

Le Breton lambda, qui, les sondages le montrent, aimerait bien un peu d’autonomie, un peu plus de langue bretonne et la réunification de la Bretagne historique tout en gardant une économie libérale génératrice d’emplois loin de toute aventure.

C’est du régionalisme clairement pro-libéral et anti-indépendantiste.

En 2009 déjà, la Gauche Indépendantiste soulignait la double langage et la proximité de Philippe Argouarc’h avec l’extrême-droite, ce qui amenait logiquement un certains nombres de contributeurs à prendre leur distance avec lui et son site. Il ne nous l’a jamais pardonné. C’est une motivation importante à sa hargne contre nous.

Nous remarquons aussi que sa dernière attaque visant nommément un de nos militants intervient comme par hasard après que le groupuscule islamophobe Adsav ait également appelé à mettre à l’index ce militant. Convergence d’initiatives délatrices pour le moins éloquentes. Les deux rageant de n’avoir pu défiler dans Nantes le 30 septembre dernier.

Argouarc’h utilise la même rhétorique anti-casseurs que l’extrême-droite (jamais contre la FNSEA…) en écrivant :

Si la Bretagne veut avancer, il faudra que le mouvement soit unitaire, pacifiste et démocratique, à l’image des mouvements nationaux catalan, écossais et aujourd’hui corse. Il devra écarter vigoureusement tous les boulets, tous les saboteurs, les provocateurs, les casseurs de distributeurs de billets et de vitrines qui surgissent de nulle part lors de manifestations à Rennes ou à Nantes et écarter tous ceux qui voient des fascistes partout. Il nous faut être intolérant avec les intolérants et les extrémistes car il n’y a que comme cela que nous ferons l’unité et il n’y a que comme cela que nous pourrons avancer.

Cet appel pathétique dirigé contre Gael Roblin, à qui se résume d’après Argouarc’h la Gauche Indépendantiste Bretonne, en dit long sur ses raccourcis intellectuels. Ceux qui « voient des fascistes partout » selon lui seraient à écarter… Peut-être pour tenter de les empêcher de faire émerger une certaine réalité, celle de sa collusion avec la droite la plus extrême qui a toujours toutes les excuses à ses yeux. Mais surtout parce que Philippe Argouarc’h — qui n’a jamais milité dans un cadre collectif — se fait ainsi théoricien et porte-parole sans mandat aucun de toute une mouvance qui a publié sur son site en y trouvant une alternative à l’hostilité des médias traditionnels souvent hostiles au fait politique et culturel breton.

Philippe Argouarc’h s’est servi de ce relatif monopole d’être le lieu de publication de toute une mouvance pour y banaliser des idées et des points de vues réactionnaires, y libérer la parole de la droite décomplexée. II l’écrit d’ailleurs pour justifier son choix de ne publier que certains commentaires :

Vous ne pensez quand même pas qu’il existe une presse qui ne soit pas d’opinion ? Tous les médias sont des médias d’opinion y compris Le Monde et même l’AFP et bien sûr la PQR. Tout d’abord dans la sélection des actualités et ensuite dans leur interprétation et le choix des interviewvés (sic) pour AFP par exemple. Toute communication humaine est subjective sauf les papiers scientifiques. Oui ABP est un média d’opinion, on a nullement la fausse prétention d’être généraliste.

Sa proximité avec les idées de haine de ceux qui, comme lui, regrettent la présence massive d’Africains et Arabes en Europe nous amène à souligner combien l’émergence d’Adsav (qui n’a jamais pu se développer comme parti) et l’émergence de l’ABP sont concomitantes entre 2000 et 2004, au moment où la Gauche Indépendantiste subissait une répression féroce et jetait ses forces dans la défense des détenus politiques bretons. Comme cette formation raciste il plaide pour l’union autour du drapeau breton. Rien n’est dû au hasard.

Ce n’est pas par hasard si vous ne trouverez jamais sur l’ABP d’articles relatifs aux mouvements de défense du « Mariage pour tous » en Bretagne ou à la mort de Clément Méric, jeune breton libertaire et antifasciste tué par des militants d’extrême-droite.

Ce n’est pas par hasard que vous n’y lirez pas la moindre évocation des exactions ultra-violentes du « GUD Bretagne » et de son entourage direct à Nantes, qui ont ensanglanté les rues de cette ville ces derniers mois. Exactions commises par un groupe de gens bien identifié et que Philippe Argouarc’h ne voit aucun inconvénient à accueillir dans les manifestations du mouvement pro-réunification.

Ce n’est pas par hasard non plus que Philippe Argouarc’h a assisté à un congrès d’Adsav, le groupuscule nostalgique des années 40, et qu’il a interviewé son porte-parole en 2009, et écrit sans jamais le renier qu’Olier Mordrel (théoricien national-socialiste breton) était un auteur digne d’intérêt.

Ce n’est pas par hasard que tout ce que la Bretagne compte de pseudo-journalistes d’ultra-droite a d’abord commencé à publier sur son site ABP  :

  • Boris Le Lay dans sa période pro-Sioniste pour l’association « Breizh-Israël » sous les pseudonymes de Hervé Bohan et Kevin Ar Meur (source) ;

  • Louis-Benoit Greffe écrivaillon intégriste « pro-life » pour le faux-nez du FN « Breizh Info » sous son propre nom mais aussi celui de Louis Bouveron pour 150 articles sur ABP (source 1 et source 2) ;

  • Marie Duvell signant à l’époque en tant que « chargée de communication » d’Adsav (aujourd’hui plus connue sous le pseudonyme de Melize Danet/Meliz Erre, de son vrai nom Laurence D.).

Ce n’est pas par hasard non plus qu’un militant d’extrême-droite surpris à Nantes l’an dernier à ficher des militants anticapitalistes a pu être présenté complaisamment par Argouarc’h comme « journaliste » en taisant son engagement anti-migrants.

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Il faut relativiser les forces du média d’Argouarc’h qui semble isolé et démasqué. De son propre aveu ils ne seraient que deux à alimenter le site, et l’attaque nominale contre Gael Roblin ne servirait pour beaucoup qu’à buzzer comme semble s’en réjouir Argouarc’h :

Pratiquement on est que deux à alimenter ABP avec autre chose que l’agenda ou des communiqués. Vous trouvez ça normal ?

Sa violente charge, dont la Gauche Indépendantiste et les militants ostracisés se remettront tant ils en ont vu d’autres, pourrait même se retourner contre lui… les masques sont tombés. Ses outrances verbales dues a son anti-communisme halluciné le font qualifier la placide Union Démocratique Bretonne de groupe d’extrême-gauche, ce qui en fait sourire plus d’un. Sa présence sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, est nulle.

Le temps est aux idées réactionnaires, à l’affirmation décomplexée d’une pensée ultra-libérale et raciste… Beaucoup de médias y concourent, Argouarc’h à son niveau y est un peu parvenu dans une mouvance sociale et culturelle pourtant plutôt hostile à ces postures, l’attribution du collier de l’Hermine, vieille breloque qu’affectionnent les régionalistes, a fini de lui conférer une certaine légitimité militante “bretonne” qui lui fait en réalité cruellement défaut, en tout cas pour ceux qui veulent bien fermer les yeux sur son entregent troublant avec l’appareil politico-militaire français, le complexe militaro-industriel et les caniveaux de l’extrême-droite pétainiste et pro-OAS.

Que les militantes et militants œuvrant à l’émancipation sociale et nationale en Bretagne en tirent les conclusions qui tombent sous le sens en renforçant les médias offensifs, indépendantistes, féministes et anticapitalistes. Un terrain qui, comme on le constate, a trop longtemps été négligé.

Bretagne info.

Mise à jour du 29/10/2017 :

Nous publions comme la loi nous y contraint le droit de réponse de Argouarc’h Philippe.

Nous constatons à sa lecture qu’il ne conteste en rien les proximités dont nous parlons. Nous ne manquerons pas de réagir plus tard sur ce droit de réponse.

Texte du droit de réponse ci-dessous :
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La biographie publiée par Bretagne-info et non signée est un tissu de mensonges  s’en prenant en particulier à ma famille qui n’a rien àvoir avec mes opinions et mon militantisme en faveur de l’indépendance de la Bretagne.

Je suis indépendantiste depuis l’âge de 12 ans. Mon père m’avait alors donné à lire une histoire de Bretagne que j’avais trouvée passionnante. Je savais déjà à 12 ans que j’étais différent des autres Français de ma classe mais en lisant cette histoire et écoutant les explications de mon père, j’ai commencé à m’intéresser au pays de mes
origines même si une partie de ma famille est vendéenne. Dans les différentes écoles que j’ai fréquentées, j’ai commencé à dévorer tout ce que je trouvais sur la Bretagne et les Bretons, bien sûr les classiques de la littérature française de Marie de France à Chateaubriand et à Renan mais aussi tous les poètes bretons de Brizeux à Corbières. Quand j’avais épuisé la bibliothèque du lycée j’allais à celle de la ville.

Fils de militaire, nous n’habitions pas en Bretagne mais dans des villes de garnisons. La Bretagne devint alors pour moi un pays mythique, une sorte d’eldorado jardin d’Eden objet de fantasmes. Mon premier contact réel avec ce pays imaginé fut un stage de voile aux Glénans que je me suis payé à 18 ans après mon premier boulot comme
aide-cuisinier dans un restaurant.  Après une brève période gauchiste juste après mai 68, en particulier à la Gauche prolétarienne de Nancy où j’étais étudiant, période où j’ai vendu la Cause du Peuple à la porte des restau U, je suis arrivé à Rennes où j’ai commencé à militer dans le mouvement breton mouvance extrême gauche. J’ai commencé à m’intéresser au journalisme et j’ai participé au lancement du journal Gwirionez qui n’a du avoir que deux ou trois numéros tout au plus.
Adepte du terrain, je suis parti à Jersey ramasser les pommes de terre dans le but  de faire un reportage sur les centaines de travailleurs saisonniers bretons qui partaient tous les étés y faire les récoltes.

En tant que Breton j’ai refusé le service militaire mais le certificat fait par le brave docteur GC recommandant qu’on me dispense et basé sur ma personnalité n’y fit pas. Appelé sous les drapeaux en septembre 1972, j’ai déserté trois mois plus tard (1) le 13e régiment d’infanterie de Marine. Dans mon armoire de soldat, j’y avais laissé
une grammaire de Roparz Hémon et un cours de Breton. J’avais en effet commencé les cours par correspondance de Marc’harid Gourlaouenn.

C’est alors qu’a commencé un long exil qui dura de novembre 1972 à août 2001 soit au total quasiment 29 ans, en passant par la Belgique, le Cornwall, l’Irlande, le Canada et finalement les États-unis où je suis resté 24 ans. Mon arrivée aux Etats-Unis sans-papiers en traversant la frontière avec le Canada clandestinement, ainsi que mon
aventure américaine, pourra faire l’objet d’une chronique régulière sur ABP si les lecteurs y trouvent un intérêt. Pour le moment il est important de dire que c’est lors de mon séjour dans la Silicon Valley que je suis vite passé d’un gauchisme puéril et romantique franco-breton au libéralisme entrepreneurial californien qui construisait le monde du futur devant mes yeux et générait des millions d’emplois à travers le monde. Oui Steve Jobs, Sergueï Brin, Larry Page ou même Zuckerberg ont fait plus pour l’humanité que tous les politiques français et américains réunis. Je reviendrai sur la philosophie californienne un autre jour ou dans un autre contexte.

J’ai eu aussi la chance d’être au bon endroit au bon moment car j’ai travaillé sur le premier site web aux Etats-Unis et en fait le deuxième ou troisième au monde, celui du SLAC, du Stanford Linear Accelerator Center, ou j’ai travaillé pendant plus de 7 ans.  Si j’avais été plus commercial ou plus intéressé pour devenir riche,j’aurais pu persister dans les start-ups californiennes dont plusieurs sont devenues des google mais non, je ne suis rentré en France par passion pour la Bretagne et ajouter ma pierre à cette nouvelle Bretagne que nous construisons sur la route d’une indépendance dans une Europe des peuples.

Mon militantisme breton n’a pu reprendre qu’à mon retour en France. J’ai alors rejoint le tout nouveau Parti Breton, un parti indépendantiste de centre droit, devenant un moment secrétaire de la section Ile-de-France et membre du Conseil National.

A mon travail, comme directeur technique du site web de l’International Herald Tribune, et en lisant la PQR, le Ouest France que l’on trouve dans les kiosques parisiens, je suis consterné par le vide des pages régionales consacrées, le plus souvent consacrées aux accidents de la route. J’ai alors réalisé qu’il fallait lancer au plus vite un web-média breton. L’internet, cette invention du “grand satan ou du grand capitalist pig américain”, selon les obédiences islamistes ou gauchistes, offrait des possibilités inattendues.

En octobre 2003, j’ai lancé avec l’aide de Ronan Le Flécher, le webmedia Agence Bretagne presse ou ABP, devenu 14 ans plus tard abp.bzh. Un site consacré uniquement à la Bretagne. A l’époque les blogs et wordpress n’existaient pas. Cela a représenté un sacré boulot, et plusieurs nuits blanches, de mettre tout ça en place.  J’y ai écrit bénévolement 2191 articles presque tous en défense des iintérêts bretons :

https://abp.bzh/monmur-abp.php?name=Philippe%20Argouarch

Pour cause d’incompatibilité avec mes activités dans la presse, j’ai quitté le Parti Breton quelques années plus tard. Je me positionne aujourd’hui comme un indépendantiste breton du centre droit, en fait très proche politiquement d’un Carles Puigdemont en Catalogne.

Philippe Argouarch

(1) Condamné à 15 mois de prison avec sursis pour désertion en 1981 mais dispensé du service militaire pour “soutien de famille”.