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Diwar ginnig dizalc’hourien ha dizalc’hourezed an tu-kleiz ez eus bet skrivet ur galv kensinet gant un toullad frammoù all da zibuniñ war diazezoù enebgapitalour , gwregelour hag enebfaskour e Naoned e dibenn miz Gwengolo. Sed aze ar galv skrivet ha skignet gante.

D’an 30 a viz Gwengolo e Naoned e vo ur vanifestadeg evit ma vo adunvanet Breizh. A vloaz-da-vloaz eo deuet ar manifestadegoù evit an adunvanedigezh da vezañ nebeutoc’h-nebeutañ politikel o gerioù stur. Ar gevredigezh e-karg eus o aozadur he deus kavet gwelloc’h mont war-zu an istor hag an identelezh gant e gerioù stur e plas lakaat an demokratelezh hag ar gwir d’en em dermeniñ e kreiz ar stourm.

E 2016, en ur nac’hañ kondaoniñ en a-raok perzhiadur an tu-dehoù pellañ er vanifestadeg, evel e veze graet ingal, ar gevredigezh Breizh Unvan he deus roet tu da stourmerien Adsav mont pell ganti. Taget zo bet beajourien an trawmway gant saludadennoù nazi, kemeret en deus perzh ivez un tropellad faskour er vanifestadeg dindan anv « Yaouankiz Breizh », peadra da lakaat ul lodenn eus ar vanifesterien da guitaat an dibunadeg.

Pa vez er mare-mañ stourmerien an tu-dehoù pellañ o tagañ muioc’h-mui, en un doare feuls, meur a hini er gevregedigezh vreton, e embannomp sklaer n’o deus nag ar bobl nag al labourerien eus Breizh netra da c’hortoz digant an tu-dehoù pellañ a dreuzgas mennozhioù dispellaus eus an identelezh vreton.

N’hon eus netra da c’hortoz ken nebeut all digant ar bolitikourien a vez o tibuniñ an eil goude egile war leurenn Breizh Unvan. Barrek int da c’hoari gant arouezioù evit adtapout ha treitouriñ hor stourmoù evit mad o buhez politikel pa n’int ket na youllek na gouest da lakaat da dalvezout ur c’hemm ensavadurel e Breizh.

Evel e vez gwelet gant ar stourmoù e Breizh (a-enep ar raktresoù mengleuz, a-enep aerborzh Kernitron-al-Lann), ar stourmoù etrevroadel e Kurdistan, Katalonia, Chiapas, Euskal Herria, en trevadennoù gall…. e vimp trec’h gant hon aozadur deomp-ni.

O kemer harp war ar skouerioù-se e weler eo gant hon aozadur deomp-ni hag oc’h ober gant an en em dermeniñ e vez lakaet da dalvezout doareoù all d’ar sistem kapitalour ha disokial. An doareoù all-se a lakao da gemm an darempredoù a c’halloud, da cheñch al lojik a surentez ha moustrus, da wareziñ hon endro hag hor frammoù buhez, d’en em zizober eus ar c’hreizennerezh gall hag e doare da unaniñ an holl.

N’hon eus ket ezhomm a bennoù bras evit ma vo lakaet an dud a vev e Breizh d’en em zieubiñ. Deomp-ni d’en em aozañ ha d’ober evit ma vo ur c’hemm ensavadurel. Ur c’hemm ensavadurel evit adunvanedigezh ar vro, ur c’hemm ensavadurel ha grogo da lakaat da dalvezout doareoù politikel all, doareoù sokial all, doareoù ekonomikel all, doareoù endro all, e Breizh hag e pep lec’h.

Galvet oc’h neuze da zibuniñ gant an ambroug enebgapitalour unvan d’ar sadorn 30 a viz Gwengolo e Naoned.

Sinet betek bremañ gant : Action Antifasciste Nantes, NPA, Action Antifasciste Saint-Nazaire, Nantes en Résistances, Gauche Indépendantiste Bretonne, Bro Duig enepfaskour/Pays de l’Aven Duig antifasciste

L’an dernier, la traditionnelle manifestation de Bretagne Réunie avait été l’objet de fortes polémiques suite à la présence en son sein pour la première fois d’un fort groupe d’extrême-droite composé de membres d’Action Française, Adsav, Identitaires, Renouveau Français. Nous écrivions ceci :

La direction de Bretagne Réunie sous couvert d’apolitisme a fait fuir des mobilisations pro réunification de larges secteurs progressistes et démocrates. En réalité c’est cette direction partiellement vendue à la frange la plus extrême de la droite locale, tout en prétendant être non partisane, qui a permis encore une fois à des politiciens professionnels de venir vendre leur soupe électoraliste sans perspective pour faire progresser l’idée du droit à décider en Bretagne et qui a laissé rentrer, en connaissance de cause, des néo-fascistes dans une manifestation pour la démocratie.

Depuis, Bretagne Réunie s’est doté d’une nouvelle direction qui refuse clairement dans son appel à manifester le 30/09 prochain à Nantes la présence de l’extrême -droite. Nous nous en réjouissons.

Par ailleurs, à l’initiative de la Gauche Indépendantiste, deux réunions ont eu lieu en pays Nantais pour initier un regroupement anticapitaliste pour ce 30/09. C’est sur ces bases clairement antifascistes que 4 formations et collectifs appellent à y participer pour également refuser de laisser la rue bretonne au personnel politique parisien libéral qui n’a jamais œuvré pour l’exercice du droit à l’autodétermination, et pour rappeler le lien entre combat breton et luttes sociales et environnementales.

Voici ci-dessous le texte d’appel de cette initiative. D’autres collectifs sont en discussion pour la rejoindre.

La Gauche Indépendantiste.

30 septembre 2017 à Nantes :

Manifestons pour une Bretagne réunie et anticapitaliste !

Le 30 septembre prochain aura lieu une manifestation à Nantes pour la réunification administrative de la Bretagne. Au fil des années, ces rassemblements légitimes ont été marqués par une dépolitisation croissante des mots d’ordre. L’association organisatrice préférant l’agitation de thèmes tournés vers la justification historique et identitaire, plutôt que d’axer le combat sur son caractère démocratique et notre droit à l’autodétermination.

En refusant de condamner préalablement la participation de l’extrême droite, comme cela était traditionnellement le cas, l’association Bretagne Réunie a prêté le flanc à des débordements inacceptables. Militants d’Adsav agressant des passager-e-s du tram avec des saluts nazis, présence au sein de la manifestation d’un cortège fasciste sous l’étiquette « Yaouankiz Breizh », ont amené l’année dernière une partie des participant-e-s habituel-le-s a quitter le défilé.

Alors que les militant-e-s d’extrême droite multiplient ces derniers temps les agressions violentes contre de multiples composantes de la société bretonne, nous réaffirmons avec force que le peuple et les travailleurs-ses de Bretagne n’ont rien à attendre de ces derniers qui véhiculent des conceptions excluantes de l’identité bretonne.

Nous n’avons rien à attendre non plus des politicien-ne-s qui se succèdent chaque année à la tribune de Bretagne Réunie. Elles et ils agitent des symboles qui témoignent plus de leur art à récupérer et trahir nos luttes au profit de leur carrière plutôt que leur volonté et capacité à provoquer un véritable changement institutionnel en Bretagne.

Comme le montrent les luttes bretonnes contre les projets miniers ou l’aéroport, ou les luttes internationales au Kurdistan, au Chiapas, en Catalogne, au Pays Basque, dans les colonies françaises… C’est notre auto-organisation et la pratique de l’auto-détermination qui permettront de mettre en place les alternatives à l’ordre capitaliste et antisocial actuel, qui amèneront à renverser les rapports de domination et la logique sécuritaire et répressive, à protéger notre environnement et nos cadres de vie, à nous défaire du centralisme français et de son caractère uniformisant.

Nous n’avons pas besoin de chef-fe-s pour permettre l’émancipation des personnes vivant en Bretagne. Il nous revient de nous organiser et d’agir nous-même pour une rupture institutionnelle en faveur de l’unité bretonne, engageant la mise en place des alternatives politiques, sociales, économiques et environnementales nécessaires, en Bretagne et partout ailleurs.

Nous vous appelons donc à rejoindre le cortège anticapitaliste unitaire le samedi 30 septembre prochain à Nantes pour ne laisser aucun espace à l’extrême-droite et affirmer la complémentarité de nos luttes.

Premiers signataires : Action Antifasciste Nantes, NPA, Action Antifasciste Saint-Nazaire, Nantes en Résistances, Gauche Indépendantiste Bretonne, Bro Duig enepfaskour/Pays de l’Aven Duig antifasciste.

Le collectif Douar Didoull organise pour la deuxième année consécutive le « Festival des luttes / Gouelioù ar stourmoù ».

Les projets miniers ici et ailleurs ne sont plus que jamais au cœur de l’actualité devant le refus du nouveau gouvernement d’abroger à ce jour les différents permis.

Pendant 3 jours, les 21-22-23 juillet 2017, des collectifs / associations opposés aux projets miniers et à d’autres projets inutiles imposés se retrouveront sur le site du Dibar à Plougonver (22) pour un riche programme alliant conférences, débats, concerts, fest-noz.

Restauration et camping durant les 3 jours.

Voir le programme complet en cliquant ici.

 

 

 

Vingt collectifs du Pays Basque ont déjà signé l’appel à participer au chantier de construction de l’Ambazada (voir la liste complète en fin d’article).

Un appel au financement participatif a aussi été lancé pour récolter des fonds afin de participer aux frais de construction de l’Ambazada :

https://www.okpal.com/ambazada

Au cœur de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, un nouveau projet sort de terre : la construction d’une Base Intergalactique qui abritera les luttes d’ailleurs et d’ici.

Une cabane destinée à organiser tout type d’événements, à la disposition des collectifs, des dynamiques militantes et des peuples minorisés. Un outil de rencontres, de solidarités et de convergences, afin de joindre nos forces. Un lieu fonctionnel et accueillant où l’on pourra se sentir chez soi et avec les autres.

Un appel mondial est lancé pour ouvrir, enraciner et colorer ce projet de l’ambaZADa, dans ce territoire déjà traversé par des pratiques de vies et de résistances venues de nombreux horizons, afin d’asseoir les bases d’un réseau interplanétaire.

Un chantier collectif de construction se tiendra cet été. Ce sera un moment important d’échange de cultures, de savoir-faire, d’expériences et de vies communes qui déboucheront surement sur d’autres initiatives, car tel est l’objectif.

Un campement autogéré et participatif sera monté près du site à partir de fin juillet jusqu’à la fin du mois d’août, avec plusieurs semaines de rencontres entre les comités de soutien contre l’aéroport du 7 au 14 et des Journées Intergalactiques* du 12 au 20 Août (*en référence au rassemblement Intergalactique du Chiapas en 1996 et à l’appel Zapatiste « En haut les murs, en bas à gauche les brèches » de février 2017, à venir en aide aux réfugié-e-s d’où qu’illes viennent et où que nous soyons).

On vous donne rendez-vous dès cet été pour faire circuler ensemble, la sève d’un avenir sans aéroport ni frontières.

Terre et liberté !

Douar ha frankiz !

Contact : ambazada.nddl@riseup.net

Liste des signataires : AHT Gelditu! Elkarlana (groupe contre le TGV), Aldaxka kolektiboa (association bayonnaise pour la convergence des luttes), Amarauna kolektiboa (collectif travaillant sur l’autonomie alimentaire et de vie), Arditurriko errepublika (maison occupée à Oiartzun), Askapena (groupe internationaliste), Beasaingo gaztetxea (centre social autogéré de Beasain), Bizi Toki, Ekologistak Martxan (association écologiste), Eleak-Libre dinamika (plateforme pour la désobeissance), Errekaleor auzo askea (quartier libre d’Errekaleor à Gasteiz), Euskal Herria Zuzenean, Firestone lantegi berreskuratua (Ancienne usine réoccupée à Donostia), Hendaiako Gaztetxea, Indar Beltza (collectif anarchiste), Ipeh antifaxista, Lurralde Askea (dynamique pour une réflexion de changement social), Mamarigako kultur etxea (centre culturel de Santurtzi), Stop Mines elkartea, Tosu Betirako (campement contre un projet immobilier), Txerrimuño baserria (maison occupée à Lezo).

Une lectrice Végane nous a fait parvenir le texte suivant, une sorte de tribune qui répond à Jean-Pierre Le Mat, auteur d’un texte polémique publié sur 7seizh intitulé “Les végans, ces nouveaux jacobins“. Nous le publions tel quel.

Jean-Pierre Le Mat est un militant nationaliste breton de longue date, refusant le service militaire français dans les années 70, réfugié en Écosse et en Irlande pour échapper à la justice française, il milite par la suite dans l’éphémère Strollad Pobl Vreizh. Il a depuis animé le mouvement des Bonnets Rouges au coté de Thierry Merret de la FDSEA 29 et de Christian Troadec maire de Karaez, il a écrit de nombreux ouvrages et est administrateur de l’Institut de Locarn.

Bretagne Info.



Pour sauver la Bretagne, mangez Jean-Pierre Le Mat.

 Jean-Pierre Le Mat dit beaucoup d’idioties, ça c’est une donnée à laquelle on s’est habitué depuis longtemps. Les citer et les analyser toutes serait une perte de temps considérable. Cette année néanmoins, le Jean-Pierre est en forme. Au premier janvier on a eu le droit à un superbe article sur la violence bretonne et-ou celtique car on ne sait plus trop, et dernièrement une charge contre les végans sortie tout droit de derrière les fagots. Cette fois les pépites étaient trop belles, impensable de les rater. Cette fois, le niveau intellectuel au ras des pâquerettes d’un penseur du pseudo mouvement breton mérite que l’on s’y arrête.

Le problème ce n’est pas lui en particulier mais ce qu’il représente, les idées qu’il participe à véhiculer, ainsi que l’image qu’il donne du combat breton. L’insignifiance de sa pensée est proportionnelle à l’importance politique de sa personne dans les luttes bretonnes contemporaines, malheureusement son nom reste connu. Lui et d’autres représentent d’ailleurs pleinement l’image des cinquantenaires plus ou moins bedonnants du régionalisme et du nationalisme breton en pleine déconfiture. Les Louis Le Melenec, les Troadec, les Bretagne Réunie, Jean-Pierre Le Mat et compagnie, une pitoyable micro-notabilité repeinte en blanc et noir face à qui la jeunesse indépendantiste doit encore faire ses armes. Jean Pierre est tellement en forme cette année qu’il semble volontaire pour commencer, alors déroulons le florilège…

Tout d’abord ce monsieur n’a rien d’autre à faire que de partir en croisade contre les végans. En quoi cette question concerne le nationalisme breton me direz vous ? En rien. Pour que ça le concerne, il suffit de dire que le « dernier avatar » du jacobinisme est le « véganisme ». Étrange concept que l’on nomme plutôt généralement anti-spécisme pour la doctrine, quand le mot végan correspond aux pratiques et aux mouvements politiques et culturels qui s’en réclament.

« Nous devons répondre à leurs délires et à leurs utopies totalitaires. Certes, comme d’habitude, les plus faibles s’y soumettront. Pas moi. ». Merci JP, heureusement que tu es là face à la dictature végan que tout le monde voit évidemment comme une réalité politique flagrante. Il n’y a qu’à voir les fast-food, les super marchés, l’agro-industrie, les champs de maïs à perte de vue et les fermes usines, le véganisme est bel et bien au pouvoir.

Non content de combattre une dictature inexistante, comme les cathos traditionalistes qui s’imaginent vivre dans une dictature féministe ou LGBT, Jean-Pierre prend aussi de la hauteur. « Les premiers à vouloir supprimer nos relations avec notre environnement naturel et culturel furent les Jacobins, pendant la Révolution française. ». Quand on additionne plus de trois faits historiques ensemble pour amener un peu de complexité, on ne peut que dire : non, c’est faux. Ce qui a coupé les communautés, ici comme ailleurs, de leurs environnement d’origine c’est la modernité dans tout son ensemble et ses multiples formes d’aliénation et d’oppression. Par exemple la construction de l’État moderne, de la nation, des savoirs institutionnalisés, des langues officielles, du capitalisme, de la bourgeoisie commerçante, la colonisation de l’Occident puis du monde. Mais aussi les évolutions religieuses et politiques qui débouchent sur les chasses aux sorcières, c’est à dire l’offensive générale contre la place des femmes dans les communautés et contre toutes leurs formes d’auto-organisations et de gestion des savoirs — ce face à quoi le peuple basque s’est d’ailleurs défendu par des actions émeutières contre la justice inquisitoriale. Dans ces épisodes historiques on trouve l’imposition sur la société d’un patriarcat hétéro-normé, de la famille jusqu’aux sphères de pouvoir, avec ses injonctions morales de chasteté, de pudeur, de fidélité et d’hétérosexualité. Et au niveau des savoirs, Kant, Descartes, Hobbes, Hegel, pas un penseur jacobin mais tous des penseurs de la rupture entre l’humain et le monde qui l’entoure. Voilà ce qui a coupé de l’environnement, le jacobinisme et la révolution française ne sont qu’une des suites logiques de la modernité, pas plus pas moins.

Et quels sont les arguments de Jean-Pierre pour vouloir manger du végan ? Les arguments, il les retourne comme une crêpe avec un certain talent il faut dire : «  faire confiance à l’industrie agro-alimentaire pour broyer les graines, extraire la cellulose, rajouter des phytases, éliminer les facteurs anti-nutritionnels. Le végétarien est dépendant d’une industrie qui le dépasse et qui peut lui imposer ses vérités. ». Dans la foulée, il nous explique que le végan mange du steak de soja produit de façon industrielle dans lequel il y a des perturbateurs endocriniens, donc c’est mal. Car c’est bien connu, le végan ne mange que du soja. Et JP de rappeler que la culture de soja n’est pas bonne pour la planète. Argument retourné, victoire par chaos. Donc, on peut être un défenseur de poulet et du cochon en batterie comme Le Mat et prendre les arguments des critiques de l’agro-industrie. Ce qui fait tout de même penser à un militant identitaire qui se plaint du racisme anti blanc.

En plus nous dit JP, « Au Zoopole de Ploufragan, les chercheurs travaillent sur une nourriture des volailles qui ne serait pas en compétition avec la nourriture humaine ». Super on aura encore du boulot dans les poulaillers industriels et dans les abattoirs dirigés par les copains à Jean-Pierre de l’Institut de Locarn, et tout en étant écolo ! C’est pas beau ça ? A quoi bon être végan, pour être écolo venez travailler dans les poulaillers industriels. On propose d’ailleurs à JP d’aller y faire un tour, pas sur qu’il tienne le choc. Et on veut un selfie avec l’heure de pointage à l’entrée et à la sortie.

Car on a oublié de vous dire, mais ce qui est à l’origine de la chronique colère de JP contre les végans, c’est la publication d’une vidéo de L214 sur les conditions d’élevage des futurs pâté Hénaff encore sur pâte. Mais Hénaff c’est Produit en Bretagne, c’est les potes de l’Institut de Locarn, c’est un maillon fondamental entre les champs ruinés par le productivisme et les grandes surfaces qui nous rendent si heureu-ses-x, c’est un fleuron du capitalisme herminé, pas touche à mon pâté. Jean-Pierre il est QLF comme PNL donc il s’est fâché tout rouge. S’il n’a pas de compassion pour les animaux qui vivent dans ces porcheries c’est son problème, il pourrait peut-être dire au moins un mot ou deux sur les hommes et les femmes qui y travaillent. Mais non, lui il va résister à « l’utopie totalitaire » des végans. Un vrai punk.

Au lieu du parler de l’horreur que représentent les filières industrielles du business de la viande pour tous les êtres vivants qui passent par là, il incite au contraire à en faire plus, plus de cochon, plus de poulet, plus de vaches, plus de fermes usines. Il faut savoir que ce monsieur ne se prive pas de déclamer son envie de voir la Bretagne exporter toujours plus de viande et de lait aux nouvelles bourgeoisies de Chine, d’Inde, d’Afrique et d’Amérique Latine. Exporter plus pour palier à l’augmentation apparemment insoutenable du nombre végans en Europe de l’Ouest. Est-ce qu’il sait le Jean-Pierre qu’on peut être presque végétarien sans le vouloir faute de tune quand on est aujourd’hui comme la majorité des gens dans la précarité ? Ne pense-t-il pas que le grand problème de l’élevage c’est le modèle conventionnel et l’étranglement que font les banques et les grandes surfaces sur les exploitations ? Que pour l’élevage comme pour autre chose, la paysannerie, c’est-à-dire le travail de la terre connecté à son environnement, est à l’opposé complet et absolument antinomique avec l’agriculture conventionnelle, le système abattoir-grande surface-exportation ? Sait-il qu’avec l’environnement et l’emploi, la question du problème que représente l’agro-industrie fait partie des préoccupations principales du peuple breton ? La fin du modèle agricole conventionnel par une réforme agraire, ça ne te tente pas JP pour être reconnecté à ton environnement ?

Et on laisse une petite perle pour finir :

« Il y a une coïncidence troublante entre le déclin de l’Europe de l’Ouest, l’agressivité envers elle, et l’attrait européen pour le végétarisme. C’était aussi le cas à la fin de l’empire romain, où la nature était devenue un “problème” : Que peut-on manger ? Faut-il avoir des enfants ? Jusqu’où peut-on se défendre contre une agression ? ».

Vous n’avez rien compris à celle là ? C’est normal ça n’a aucun sens. C’est juste l’imaginaire nationaliste avec ses délires sur la grandeur et la décadence.

Et en parlant nationalisme, l’image et le slogan que Jean-Pierre Le Mat a utilisé pour sa superbe diatribe anti-végan est une production directe d’une forme de syndicalisme qui est très clairement la représentation agricole du Front National dans les campagnes. Pour un nationaliste breton anti-jacobin on fera mieux. Coté gauche indépendantiste à l’inverse on est plutôt Confédération Paysanne, mais chacun ses choix.

Un-e Forzh Piv qui mange de la viande.

P.S : on enchaîne après avec le superbe texte de JP sur la violence.

Aozadurioù politikel ha sindikadoù a bep seurt eus ar Stad C’hall o deus divizet en em gavout hiziv (lun 19 a viz Even) da c’houde eil tro an dilennadegoù er Parlamant. C’hoant o deus en em gavout er straedoù evit stourm a-enep da gemennadurioù gouarnamant Macron a vo implijet evit distruj gwir al labour hep tabut ebet er Parlamant. An aozadurioù a zo bodet asambles dindan an anv “Talbenn Sokial“.

 

Un destenn bet skignet tro-dro Gwengamp a vo tu deoc’h lenn amañ dindan.

 

Setu amañ listenn an darvoudoù kinniget e Breizh a-bezh evit an 19 a viz Even :

  • Roazhon : 5e00, plasenn ar republik
  • Sant-Brieg : 6e00, skwar Allende
  • Gwengamp : 6e00, plasenn an Ti-Kêr
  • Brest : 6e00, sal ar sindikadoù, bali Georges ClémenceauUL CGT Gwengamp
  • Sant-Nazer : 6e30 plasenn Amerika Latina
  • Naoned : 6e00, plasenn Bouffay
  • An Oriant : 6e00, plasenn Aristide Briand
  • Lannuon : 6e00, plasenn an Ti-Kêr

 

Kemennadurioù adalek miz Gouere ?
Macron a gerzh war ar parlamant ha kod al labour.

Dalc’homp penn !

Abalamour da betra e vijee dleet deomp leuskel amzer da vMacron ? Na c’hortozer ket pa vez kaoz eus distruj ar postoù-labour hag ar goproù, evit ar re vresk pe dilabour, evit ar re hep lojeiz pe dibaper…Muioc’h evit biskoazh ez eomp « war vale » war-du an diskar sokial ! Petra zo kaoz e vije dleet deomp gortoz hep ober mann ebet ? Petra zo kaoz e vije ret lezel ar plas d’an tu-dehoù pellañ ?

 

Gwir eo eo bet dilennet Macron enep da Le Pen, met evit an dro gentañ gant e brogram en doa dastumet 8 528 585 mouezh war un hollad a 35 737 724 a dud bet o votiñ. Ar program ? Nebeutoc’h a barlamant, nebeutoc’h c’hoazh a bouez gant dezveg al labour, muioc’h a Uber hag a vreskted. Pres zo war Macron setu ma ra gant prosezadur ar c’hemennadurioù. Petra zo e scenario ar gemennadur gentañ ?

Pep tra zo prest evit miz Gouere. Petra zo e-barzh ?

  1. Astenn ar brioriezh d’an emglevioù dre embregerezh. Lezenn El Khomri (diwar-benn al labour) a roe an aotre d’en ober evit hirder an amzer labour. An implij, ar goproù hag an aozioù labour a vo en emglevioù ivez.
  2. Kendeuzet e vo ensavadurioù dileuriañ an implijidi (KE, DI, PYSAL)
  3. An dic’haouioù e kenkaz e vezer ezfredet en un doare nann reizh a vo stanket d’ur serten live. Un taol fall eo evit lezvarn ar Prud’hommes, ur prof eo a-benn reiñ an tu d’an implijerien da skarzhañ prim al labourien.

Peseurt mod e vo graet gant al lezenn engwiriadur evit ren dre gemennadurioù ?

  1. Ober vann da gaout un eskemm sokial gant ar sindikadoù
  2. Ha goude se e c’hello ar gouarnamant embann ur gemennadur. Engwiriet e rank bezañ gant ar parlamant hervez mellad 38 ar vonreizh. Lakaet da reolennoù ez eo ar c’hemennadurioù a vo talvoudus kerkent a beurwiriekaet gant ar parlamant.

 

Petra zo kaoz e fell d’an talbenn sokial sevel ur stourm gant an holl,gant ar muiañ a dud posubl ? Abalamour da betra e rankfe ar pal se bezañ un doare da lakaat an holl sindikadoù da labourat asambles ?
Pouezus meurbet eo ar gemennadur gentañ. Ma c’hell Macron ober al lezenn evel ma karo ez ay betek penn o tiskar ar gounidoù sokial bet tapet dre ar stourmoù sokial hag ar c’henskoazell. Hag e-keit se eo laouen tre ar MEDEF/EAEG.
Galv diazez an talbenn sokial a oa e bal kenderc’hel gant ar stourm enep d’al lezenn labour ha d’ar waskerezh, ha setu amañ e-barzh ar vro e c’halvomp hiziv an deiz :

D’en em vodañ d’al lun 19 a viz Even da 6e noz dirak ti-kêr Gwengamp.

 

Kinnig a reomp da aozañ ar stourm o klask lieskementiñ ar c’hengerc’hioù , an doareoù stourm, ar bodadegoù, ar manifestadegoù, hep ankouaat an emvodoù-meur en embregerezhioù hag er melestradurezhioù.Pres zo warnomp, dav eo en em aozañ en un doare lec’hel e pep lec’h ma c’heller sevel ur c’heñver-nerzh.

Deus un tu all e faot deomp adlâret e nac’homp ar gwask direizh a zo bet hag a bad, setu ma c’houlennomp ma vo distaoliaet an 2000 den bennak bet barnet ha kondaonet evit o stourm enep al lezenn labour ha lezet da vont diouzhtu ar Roazhoniz zo toullbac’het c’hoazh.

Sinet gant : UL CGT Gwengamp, Solidaires Gwengamp, CNT 22, France Insoumise Gwengamp, NPA Gwengamp, Breizh O Stourm, PCF-Talbenn an Tu-kleiz.

Le 13 juin en soirée, Olivier Allain — candidat Macroniste aux législatives et représentant du lobby productiviste agricole au Conseil Régional de Bretagne — annonçait une suspension de la prospection minière par la société Variscan en Bretagne qui elle dément. Nous en prenons bonne note. Toutefois, la prudence reste de mise et comme le souligne les collectifs d’opposants seule l’abrogation pure et simple de tous les permis de recherche ou de simples carottages accordés à Variscan sur l’ensemble de la Bretagne historique (il existe un projet aux alentours d’Abbaretz en Loire-Atlantique) ou d’autres sociétés comme SudMines ou SGS France SAS dans le secteur de Lopérec (29) pour la recherche d’or,  sera pour tous les opposants le signe d’une victoire définitive.

Malgré tout, l’annonce de Olivier Allain marque une inflexion du pouvoir face à la mobilisation multiforme des opposants  contre les PERM de Loc-Envel, de Merleac ou de Silfiac. Nous en tirons trois conclusions à rappeler en cette période électorale :

  • C’est bien la mobilisation des opposants hors du calendrier électoral qui a permis d’informer la population et de mobiliser contre ces projets nocifs. C’est la participation active des associations et collectifs d’opposants qui à permis cette inflexion et en aucun cas elle ne saurait être attribuée à un quelconque ministre parisien ou à candidat à la députation. La volonté assumée de certains à s’opposer physiquement aux éventuels travaux de forages a été déterminante. Nous les remercions chaleureusement pour leur action qui semble porter ses fruit en bloquant un projet inutile à la majorité et aux services d’une minorité de capitalistes !
  • C’est bien le recours à des pratiques bousculant la légalité par les communes concernées qui ont eu recours sur la zone de Loc-Envel à des arrêtés municipaux pour interdire le survol de leur communes par des hélicoptères de Variscan qui a souligné l’absence de souveraineté décisionnelle des populations concernées pourtant majoritairement opposées au projet.
  • Le président de Région Loig Chesnais-Girard rappelle que c’est l’état qui a la compétence de l’abrogation, sur ce point il a raison, et cela souligne clairement le profond déficit démocratique français ultra-centraliste qui prive les bretons du droit de décider de ce qui se passe en Bretagne. Cela prouve bien que les luttes contre les nombreux projets portant atteinte à notre environnement en Bretagne ne trouveront pas de débouchés politiques durables sans poser la question du droit à l’autodétermination du peuple breton.

Pour la Gauche Indépendantiste Bretonne : Gael Roblin

D’ar Gwener 12 a viz Mae 4 brezhoneger perzh eus galv Plouared a zo bet barnet evit bezañ kemeret perzh e stankadennoù trenioù e Plouared e Mae hag Even 2016 evit lavarout nann d’al lezenn labour.

Tost da 80 den a oa deuet devezh ar varnadenn da skoazell anezhe ha da embann e kavent direizh e vijent barnet en desped ma oa bet betek 150 den a-wezhoù e ti-gar Plouared.

Nac’het o doa ar pevar c’homper (tri anezhe zo perzh eus Breizh O Stourm par ra parti an hini diwezhañ eus Nuit Debout Lannuon) ober gant ar galleg dirak an archerien. Setu m’o doa kendalc’het devezh ar varnadenn.

Nac’het e oa bet dezhe kaout ur jubennour, daoust d’ar memes barner bezañ roet e asant evit ur jubennour portugalek en un teuliad all d’ar memes devezh. Setu ma oant chomet mut a-hed o frosez.

Sed aze ar pezh o doa diskleriet dre hanterouriezh o breutaer, lennet gantañ un droidigezh eus ar skrid mañ :

Gouzout mat a ouzomp a oa bet stanket trenioù e miz Mae warlene, da reiñ da c’hout da Bariz e oa fuloret ar vretoned a-enep lezenn nevez al labour hag ar bolitikerezh kapitalist.
Obererezhioù damheñvel zo bet kaset da vare an emsavadeg sokial e pep korn ar stad.

Kengret omp gant an doareoù stourm-se. Adkas a reomp da soñj e oa bet lakaet ar lezenn da dremen a drugarez d’ar 49.3 un doare ober nann demokratel.
Nac’hañ a reomp anzav omp bet war an hent-houarn e Plouared e mizioù Mae hag Even 2016. Hini ebet ac’hanomp na oa aze d’an 19 a viz Mae, deiziad ar poltred nemetañ a zo en teuliad. Kaout a rafemp gouzout en un doare sirius piv en deus roet hon anvioù.

Gortoz a reomp displegadennoù diwar-benn an abegoù gwir a gas ac’hanomp hon 4 pa’z eo ur stourm sokial ledan en e bezh a zo taget. Soñjal a ra deomp omp barnet abalamour d’hor stourm politikel, sindikadel pe sokial. Ha ma vije ar pal ober aon d’an dud evit ma chomfent hep kemer perzh e stourm ebet evit chom hep bezañ kastizet ?

N’omp ket bet aterset e-pad an enklask gant an archerien diwar-benn darvrasañ an oberennoù  zo tamallet deomp hiziv.
Kaset omp dirak al lezvarn diwar brouenn ur poltred embannet en ur gazetenn zo bet lakaet hon anvioù warnañ gant an archerien ha den ebet all.
Aterset omp bet evit gouzout hag e reomp perzh eus un emsav stourm hervez lezenn.
Ne vez ket doujet ouzh hor gwir diazez da gaout ur prosez reizh ha kempouez abalamour hon eus da respont deus fedoù n’omp ket bet aterset diwar o fenn e-pad ar pezh zo anvet gant  lod zo  un enklask…

Ne vez ket doujet ouzh hor gwir diazez da gaout ur prosez reizh ha kempouez kar n’hon eus ket ar gwir d’ober gant ar brezhoneg , yezh hon bro , hor galon , hol labour…
N’eo ket bet doujet ouzh gwir diazez milionoù a labourerien ha tud lakaet diaes gant ar c’hevala da vezañ selaouet e-doug un aergerzh demokratel pa’z eo bet lakaet da dremen dre an nerzh al lezenn labour daoust d’an devezhioù harz-labour ha manifestadegoù niverus.

Kaset omp dirak al lezvarn abalamour hon eus kemeret perzh en harz-labour d’an 19 a viz Mae 2016 ha peogwir hon doa galvet da stankañ an ekonomiezh. Ha lorc’h zo ennomp.
Pegement a goust un tren stanket e-pad un nebeud minutoù keñveriet ouzh ar poanioù denel niverus a ranko anduriñ milionoù a labourerien en o buhez pemdez abalamour d’al lezenn-labour ha d’ar politikerezhioù frankizour ?

N’eus ket bet emsavadeg sokial ebet a vije bet trec’h hep tremen dreist d’al lezenn pe kemer hent an disentiñ stroll.

N’omp ket barnet evit bezañ bet graet kement-se , evit bezañ bet gant ar soñjoù se ha bezañ kaballet evite ne lâromp ket.

Da heul pemp test evel Lamine Ndiaye dilennet e Gras, Cindirella Bernard dilennet e Bear, Gerard Kernec Maer ar c’houerc’had, Jean-Do Robin kuzulier pedadogel war e leve hag Erwan Chartier evel istorour a oa deuet da gontañ pegen boaz eo tud ar vro da stankañ an hent-houarn e Plouared pa vez dleet dezhe nac’h sentiñ eus kement tra direizh a zegouezh eus Pariz.  Evel m’o doa lavaret e kavent reizh e vije implijet seurt doareoù pa ne vez ket selouaet ouzh ar manifestadegoù klasel. An holl strolladoù pe sindikadoù bet perzh eus ar stourm a-enep d’al lezenn labour  o doa adlâret n’o doa graet ar pevar stourmer nemet kemer perzh e devezhioù harz-labour .

Ken skañv ma oa an teuliad eo bet aes d’ar breutaer diskouez e oa dibosupl tamall tra ebet dezhe. Abalamour da se en doa prezidant al lezvarn laosket anezhe da vont kuit didamall pa oa bet goulennet ur miz gant goursez ha 500 euro kastiz evit ar pevar stourmer gant ar brokulorez.

Da noz ez eo ouzhpenn 250 den hag a oa deuet da lidañ se e Plougonveur.

Un devezh kalonekaus evit ar re a zalc’h da nac’h politikerezh sokial ar gouarnamant ha kentelius en abeg d’an degemer mat bet graet d’an azgoulenn liammet gant implij ar brezhoneg er vuhez forañ gant harperien liesseurt ar re varnet .

An SNCF an hini en doa savet klemm, ar prokulor a c’hell ober galv eus ar varnadenn dindan dek devezh.

Daou gannad eus parlamant Europa o doa roet da c’houzout e oant ankeniet gant an niver a dud barnet evit bezañ bet oberiant e-doug ar stourm evit enebiñ ouzh al lezenn labour hag adembann pegen reizh eo e c’hellfe ar vretoned ober gant o yezh e kement darvoud zo :

Jill Evans eus Plaid Cymru ( asambles gant an UDB ) ha Juan Juaristi eus Bildu (dizalchourien bor-Euskal).

Skoazell Vreizh eo en doa paiet ar frejoù breutaer.

Josu Juaristi, député indépendantiste Basque au Parlement Européen, s’est fendu d’un communiqué de soutien aux quatre militants jugés le 12 mai à Gwengamp pour avoir prétendument bloqué des trains lors du mouvement contre la loi travail en gare de Plouaret.  Par ailleurs, Jill Evans, députée Européenne du Plaid Cymru, (Indépendantiste Gallois, groupe des Verts/Alliance Libre Européenne) a également fait savoir sa préoccupation quand au respect des droits linguistiques des militants jugés.

Voici le communiqué de Josu Juaristi membre de la coalition BILDU :

Josu Juaristi dénonce la répression des luttes sociales et contre le droit d’utiliser la langue bretonne

– En tant que député Européen je suis inquiet d’un point de vue démocratique que plus de 2000 militants et opposants à la loi travail adoptée à Paris sans débat parlementaire, aient été inculpés, jugés et parfois emprisonnés. Le 12/05, 4 opposants à la loi travail seront jugés à Guingamp en Bretagne.

– Qu’au regard du droit européen et des pratiques linguistiques ayant cours dans d’autres états membres de l’Union Européenne il nous semble discriminatoire et anormal que les locuteurs de langue bretonne ne puissent pas d’exprimer dans leur langue devant les tribunaux.

– En tant que député Européen du Groupe confédéral de la Gauche Unitaire Européenne/Gauche Verte Nordique je combat les lois néolibérales comme la loi travail et les politiques d’austérité, et je soutien, bien sûr, le droit d’utiliser la langue bretonne dans toutes les sphères de la société en Bretagne.

Et voici celui de Jill Evans rédigé en commun avec l’UDB.

Plaid Cymru MEP stands with UDB to defend Breton speakers’ rights

Plaid Cymru and UDB (Breton Democratic Union), both members of the European Free Alliance (EFA) stand together today, the 12th of May, to defend the rights of four Breton activists who had participated in the struggle against France’s ‘Labour Law’. Many people in Brittany have fought this law, which will further weaken working people’s labour rights. The four activists want to have the right to speak in Breton during the trial, which takes place in Gwengamp today. These rights have been repeatedly denied to Breton activists.

 

Nil Caouissin, UDB spokesperson said :

 

“The Breton language has been suppressed for many decades and there is no sign of change. Breton speakers have fundamental rights and those should be respected. Breton is one of the languages recognised internationally as being endangered. The French Government should be doing everything possible to support it instead of undermining it.

 

Jill Evans, Plaid Cymru MEP for Wales said :

 

“I would like to demonstrate my support for the four Breton activists who are on trial in Gwengamp. As Breton speakers, they should have the right to a trial in their own language in their own country.
While there is still a long way to go before we have equality for the Welsh language, we do have laws on the rights of Welsh speakers, including the right to court cases through the medium of Welsh.
I call upon the French authorities to address the linguistic rights of Breton speakers and ratify the European Charter of Regional and Minority Languages.”

 

Une fois de plus, nous pouvons voir à quel point la solidarité et l’antifascisme sont bien ancrés en Bretagne. En ce moment, les nouvelles du Rojava sont inquiétantes avec la menace de l’état fasciste turque le long de la frontière au nord, alors que les combattants kurdes et internationaux sont en pleine lutte contre Daesh pour la libération de territoires et de ville comme Raqqa.

Jusqu’à maintenant les Syrian Democratic Forces parviennent à maintenir libre les territoires sous leur protection et même à gagner du terrain comme dans la ville de Tabqa ou sur le front de Raqqa. C’est pour soutenir les militants révolutionnaires du Rojava que quelques breton-ne-s ont décidé d’organiser un fest-noz. L’argent récolté lors de ce fest-noz servira à venir en aide aux combattants de l’IFB (International Freedom Battalion) et des Syrian Democratic Forces.

Pour être plus précis, des pansements hémostatiques qui servent à stopper les hémorragies dues aux blessures par balles seront achetés et envoyés sur le terrain. Ce fest-noz sera organisé le 3 juin au Cloître-Saint-Thégonnec. Une personne ayant fait le voyage jusqu’au Rojava viendra raconter son expérience à partir de 19h30. Les concerts commenceront à partir de 20h30.

Les organisateurs ont lancé une collecte d’argent sur Internet (https://fr.ulule.com/fest-noz-solidaire/) pour acheter les différentes affaires nécessaires à l’organisation de la soirée. “Nous avons besoin d’un peu d’argent d’avance pour imprimer les affiches, acheter la nourriture, la décoration de la salle ou encore la location d’un barnum, …” nous dit Jarlez, l’un des organisateurs. “Vous écouterez de la bonne musique et vous vous régalerez avec les différents plats préparés par les bénévoles” poursuit Jarlez. Une soirée solidaire dansante et plaisante en perspective !

Visuels de t-shirts proposés sur la page du crowdfunding pour le fest-noz