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Le 28 avril, une manif de plus contre la loi travail… elle s’annonce massive et c’est tant mieux. Depuis quelques semaines on entend parler de « grève reconductible » et de « grève générale » et même certains syndicats en ont parlé.
Le phénomène « Nuit debout » a permis de faire durer le mouvement de contestation tout au long du moi d’avril. Et on peut souligner qu’il a trouvé de l’écho hors des grands centres urbains comme en témoignent les assemblées de Questembert, Chateaulin, Saint-Aubin du Cormier, Guingamp, … Mais soyons sérieux, si nous voulons gagner il va falloir parler à un moment des modes d’actions.
Organiser la grève générale au sein d’un prolétariat dispersé dans des centres de productions éloignés les uns des autres, sans une grande présence syndicale (quand il y en a) ne se décrète pas. Les affrontements avec la police où la gendarmerie sont légitimes dans le sens où nous défendons notre droit de manifester où bon nous semble dans les grandes villes que les préfets veulent nous interdire. Mais c’est beaucoup d’énergie dépensée que nous pourrions utiliser pour bloquer les flux.

Une journée de grève c’est fait pour bloquer l’économie, pas pour compter les calicots et les banderoles.

Donc oui, il va falloir s’organiser pour faire des piquets volants pour obliger les centres commerciaux à fermer, les grandes enseignes, les entrepôts, les 4 voies, les voies ferrées… Ce n’est que comme ça que l’on pourra commencer à parler de victoire, de sa possibilité. Ceux qui prétendent lutter contre la loi travail mais ne veulent pas envisager ce type d’actions doivent nous expliquer pourquoi nous devrions avoir un niveau de combativité inférieure à celle des productivistes pro agro-business de la FNSEA…
Notre rapport à la violence peut être différent, mais la désobéissance collective permettra à chacun de participer à ces blocages suivant ses convictions, ses capacités.

Le président de la CCI de Nantes a osé demander aux syndicats d’annuler la manif du 28 parce que les banques sont taguées ou symboliquement détériorées et que les grandes enseignes se plaignent d’une baisse de fréquentation. C’est comme ça que l’on va gagner, pas autrement.

Refusons la division entre « bons manifestants » et « méchants casseurs » : beaucoup de syndicats ont apporté leurs soutien aux manifestants déférés devant la « justice », d’autres appellent à manifester casqué pour se protéger de la violence de la police, tout cela va dans le bon sens.

Un nouveau préfet, Christophe Mirmand, vient d’arriver en Bretagne : il n’est pas élu et il a plus de pouvoir que les élus de notre ridicule conseil régional. Le précédent  (Patrick Strzoda) qui a minoré les violences policières contre les opposants à la loi travail a été promu au ministère de l’intérieur. Rappelons donc à son successeur qu’il n’est pas le bienvenu ici et inaugurons donc sa mission par une turbulente grève générale dés le lendemain du premier mai !

Bretagne en Luttes / Breizh o Stourm

Voici une liste non-exhaustive des mobilisations contre la loi Travail en Bretagne le 28 avril.

Loire-Atlantique/Liger-Atlantel

  • Nantes/Naoned : 10h30 — Esplanade des machines de l’île (départ de la Fac à 9h30)
  • Saint-Nazaire/Sant-Nazer : 10h30 — Place de l’Amérique Latine
  • Châteaubriant/Kastell-Brient : 10h30 — Place de la Mairie
  • Coueron/Koueron : 10h30 — Place de la Mairie
  • Ancenis/Ankiniz : 10h30 — Station Esso

Ille-Et-Vilaine/Il-ha-Gwilun

  • Rennes/Roazhon : 11h00 — Esplanade Charles de Gaulle
  • Redon : 11h00 — Sous-Préfecture
  • Saint-Malo/Sant-Malou : 11h00 — Devant la Médiathèque “La Grande Passerelle”
  • Fougères/Felger : 17h30 — Place Aristide Briant

Finistère/Penn-ar-Bed

  • Brest : 10h30 — Place de la république
  • Quimper/Kemper : 10h30 — Place de la Résistance
  • Carhaix/Karaez : 10h30 — Rassemblement devant les locaux de la CGT
  • Morlaix/Montroulez : 10h30 — Place de la Mairie
  • Quimperlé/Kemperle : 10h30 — Place Saint-Michel

Morbihan/Mor-Bihan

  • Lorient/An Oriant : 14h00 — 84 Boulevard Cosmao Dumanoir
  • Vannes/Gwened : 14h00 — La Rabine
  • Pontivy/Pondi : 14h00 — La Plaine
  • Lanester/Lannarstêr : 13h00 — Pont des Indes
  • Belle-île-en-Mer/Enez ar Gerveur : 14h00 — Le Port du Palais

Côtes d’Armor/Aodoù an Arvor

  • Saint-Brieuc/Sant-Brieg : 10h30 — Place de la Liberté
  • Guingamp/Gwengamp : 11h00 — Parvis de la Mairie
  • Dinan : 12h00 — Esplanade de la Résistance
  • Lannion/Lannuon : 11h00 — Place de Caerphily
  • Rostrenen/Rostrenn : 10h30 — Place du Champs de Foire

Les syndicalistes de SUD Rail Bretagne considèrent que la lutte des travailleurs de ce secteur contre le projet de réglementation du travail du rail et  la loi “El Khomri” sont les deux faces d’une même pièce.

Leur message est clair : “les cheminots ne veulent pas des 2 projets rétrogrades du gouvernement (la Loi El Khomri ou le projet de décret-socle fixant la base d’une future réglementation du travail dans le secteur ferroviaire) qui ne visent qu’à instaurer la précarité et le dumping social”.

Ils et elles appellent à la grève dés le 26 avril dans les trains et gares. Mais surtout ils appellent à des AGs pour construire la grève reconductible dans les dépôts de Rennes, Lorient, Saint-Brieuc et Brest et Nantes pour la poursuite du mouvement au delà du 28 avril date de la prochaine grande mobilisation contre la Loi Travail.

Voici leurs tract.

SUD RAIL BZH

 

 

Voici une liste non-exhaustive des mobilisations contre la loi Travail en Bretagne le 9 avril.

Loire-Atlantique/Liger-Atlantel

  • Nantes/Naoned : 14h00 — Esplanade des machines de l’île
  • Saint-Nazaire/Sant-Nazer : 14h00 — Devant la Gare SNCF

Ille-Et-Vilaine/Il-ha-Gwilun

  • Rennes/Roazhon : 11h00 — Esplanade Charles de Gaulle
  • Redon : 11h00 — Sous-Préfecture
  • Saint-Malo/Sant-Malou : 11h30 — Devant la Médiathèque “La Grande Passerelle”
  • Vitré/Gwitreg : rassemblement prévu (12h00 ?)
  • Fougères/Felger : rassemblement prévu

Finistère/Penn-ar-Bed

  • Brest : 14h00 — Place de la liberté
  • Quimper/Kemper : 14h00 — Place de la Résistance
  • Carhaix/Karaez : 10h30 — Place du Champ de Foire
  • Morlaix/Montroulez : 10h00 — Place Puyo (Face à l’IUT)
  • Quimperlé/Kemperle : 10h30 — Place Saint-Michel

Morbihan/Mor-Bihan

  • Lorient/An Oriant : 10h30 — 84 Boulevard Cosmao Dumanoir
  • Vannes/Gwened : 10h30 — La Rabine
  • Pontivy/Pondi : 10h30 — La Plaine
  • Belle-île-en-Mer/Enez ar Gerveur : 10h30 — Le Port du Palais

Côtes d’Armor/Aodoù an Arvor

  • Saint-Brieuc/Sant-Brieg : 11h00 — Esplanade des Champs
  • Guingamp/Gwengamp : 10h00 — RDV à Kernilien pour se rendre en caravane automobile à Lannion, arrêt à Bégard à 10h20 sur le parking de la MJC.
  • Lannion/Lannuon : 11h00 — Devant La Poste.

Depuis le 31 mars, journée pendant laquelle prés de 80 000 personnes manifestèrent en Bretagne contre le projet de loi travail, le mouvement de contestation semble continuer malgré les vacances scolaires des lycéens.
Les premières tentatives d’occupation de places publiques ont eu lieu à Rennes, Nantes, Guingamp, Lorient… elles ont connues des fortunes et succès divers. Il faut souligner combien — au prétexte de quelques bris de vitrines et quelques « vols » — l’espace public est contrôlé par les préfets avec la complicité des notables élus du PS.
Cela trahit la fébrilité du gouvernement central et du PS qui ne veut pas que la contestation s’enracine et table sur l’essoufflement du mouvement notamment à l’approche des vacances universitaires.
Un autre signe de l’inquiétude du gouvernement est la violence des forces de police qui sont en nombre et pour faire peur et dissuader. Les plaintes et témoignages en raison des violences policières se multiplient.
A titre de comparaison, on peut se rappeler la totale absence ou l’extrême retenue des forces dites de l’ordre pendant les manifs d’agriculteurs productivistes d’il y a quelques mois.
Cette volonté de briser ce mouvement naissant se traduit aussi par des consignes de fermeté dans les tribunaux. Les peines prononcées sont extrêmement lourdes, six mois fermes pour notre camarade Gael à Nantes pour des prétendues violences, deux mois à un jeune ouvrier en comparaison immédiate après le 31 mars dans cette même ville, un mois ferme à un manifestant qui a montré son cul aux flics… Des arrestations en pagaille à Rennes également où déjà en février dernier des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes avaient écopé de peines allant jusqu’à 7 mois fermes !

Face à cet acharnement du pouvoir il faut tenir bon et continuer à essayer d’occuper l’espace public sur des bases anticapitalistes et rupturistes, et les occupations de places vont dans ce sens. Mais cela ne saurait suffire. Si la lutte contre le CPE a été partiellement victorieuse il y a dix ans c’est parce que le blocage économique s’est imposé comme mode d’action. Il nous faudra bloquer les quatre voies, les chemin de fer, faire fermer les grandes enseignes les jours de grève en constituant des piquets volants si nous voulons gagner. Il faut frapper le patronat en bloquant les flux ! L’audace des manifestants de Rennes et Nantes le 4 avril a permis de bloquer les voies ferrées en présence d’étudiants mais aussi de salariés, syndiqués ou non.

Pour mettre tout cela en place, pas besoins d’ordre venant de Paris, il faut le faire ici entre AGs de lutte, facs ou IUT occupées pour ré-étendre la lutte en allant motiver les troupes dans les établissements scolaires qui n’ont pas encore été fermés, aller à la rencontre des ouvriers de la COOPERL ou des employés de LIDL en grève récemment, de la paysannerie défendant un projet non productiviste. Nous n’avons pas besoin d’une fantoche « coordination nationale étudiante » constituée à plus de 50 % d’établissements universitaires parisiens !Il faut nous organiser ici en Bretagne, là où nous vivons, travaillons et étudions !Il faut aussi faire connaître l’appel de plus de 1000 syndicalistes qui ont signé un appel à intitulé « On bloque tout ! » (http://onbloquetout.org/) et constituer des caisses de solidarité avec les grévistes et les prisonniers.

La capacité du mouvement à perdurer permettra de continuer à réduire au silence pour le moment les forces néo-fascistes et racistes du FN qui empêtrés dans les scandales financiers type « Panama Papers » n’osent pas s’exprimer sur la contestation sociale en cours car en vérité ils soutiennent comme toujours les plus riches.

Il faut continuer à  désobéir collectivement pour résister à ce projet de loi, à l’état d’urgence, à la violence des flics et des juges contre notre classe !

Bretagne en Luttes / Breizh o Stourm

Voici une liste non-exhaustive des mobilisations contre la loi Travail en Bretagne le 31 mars. Plus d’une vingtaine de villes seront mobilisées pour demander le retrait pur et simple de projet.

  • Nantes/Naoned : 10h30 — Place du commerce
  • Saint Nazaire/Sant-Nazer : 10h00 —Place de l’Amérique Latine
  • Rennes/Roazhon : 11h00 — Esplanade Général de Gaulle (Métro Charles de Gaulle)
  • Redon : 11h00 — Sous-Préfecture
  • Brest : 10h30 — Place de la liberté
  • Vannes/Gwened : 14h00 — La Rabine
  • Quimper/Kemper : 10h30 — Place de la Résistance
  • Lannion/Lannuon : 11h30 — Place Caerphilly
  • Lorient/An Oriant : 14h00 — 84 Boulevard Cosmao Dumanoir
  • Saint-Brieuc/Sant-Brieg : 10h30 — Place de la Liberté
  • Guingamp/Gwengamp : 14h00 — Place du Vally
  • Morlaix/Montroulez : 10h30 — Place de la mairie
  • Quimperlé/Kemperle : 10h30 — Devant la salle du Coat Ker
  • Vitré/Gwitreg :17h30 — Place du Général de Gaulle
  • Dinan : 11h30 — Esplanade de la Résistance
  • Carhaix/Karaez : 10h30 — Espace Fumeurs Paul-Sérusier
  • Loudéac/Loudieg : 12h00 — Place du Champs de mars
  • Pontivy/Pondi : 14h00 — La Plaine
  • Belle-île-en-Mer / Enez ar Gerveur : 14h00 — Le Port du Palais
  • Lanester / Lannarstêr : 9h30 — Pôle Emploi
  • Ancenis / Ankiniz : 10h30 — Station Esso RD 723
  • Châteaubriant / Kastellbrient : 10h30 — Théâtre de Verre

Voici le premier bulletin de « Bretagne en luttes / Breizh o stourm ». Nous publierons occasionnellement ce nouvel outil au service de l’indépendance et du socialisme. Une version papier sera également diffusée dans les manifs et lieux que nous fréquentons.

Voici la version PDF de ce bulletin :

On saura demain si le mouvement contre le projet de réforme du Code du Travail continue à prendre de l’ampleur. Une date choisie par les mouvements de base dans les Universités et Lycées, et relayée par les UL et branches de certains syndicats.

Le 31/03 (jour de mobilisation relayé par les centrales syndicales) et le 05/04 sont déjà deux dates à retenir. Nous invitons à renforcer les mobilisations à la base, sur des bases radicales ayant pour objectif de bloquer l’économie sans oublier dans nos revendications l’exigence de la mise en liberté et la solidarité de classe avec les incarcérés et réprimés des dernières mobilisations à Nantes et Rennes.

Le 17/03 dernier, plus de 20 000 personnes avaient manifesté en Bretagne contre le projet de loi rétrograde sur le Code du Travail. A nous de faire mieux !

La Gauche Indépendantiste.

  • Nantes/Naoned : 11h00 — Place du commerce
  • Saint Nazaire/Sant-Nazer : 10h00 — Hôtel de ville
  • Rennes/Roazhon : 12h00 — Place du Parlement de Bretagne.
  • Redon : 09h00 — Lycée Beaumont
  • Brest : 12h00 — Place de la liberté
  • Vannes/Gwened : à préciser
  • Quimper/Kemper : 12h00 — Place de la Résistance
  • Lannion/Lannuon : 14h00 — Lycée Dantec
  • Lorient/An Oriant : 14h00 — 84 bd dumanoir
  • Saint-Brieuc/Sant-Brieg : 11h00 — Place de la préfecture
  • Guingamp/Gwengamp : 10h30 — Devant Lidl + Place du Vally 11h30
  • Morlaix/Montroulez : 12h00 — Place de la mairie
  • Quimperlé/Kemperle : 12h00 — Devant la salle du Coat Ker

Da nebeutañ  500 den o doa dibunet e straedoù Roazhon d’ar sadorn 20 a viz C’hwevrer evit goulenn groñs ma vo dieubet Lorentxa Guimon , prizoniadez a orin eus bro-Euskal bac’het er gumun se evit bezañ bet obertiant e ETA. Ar c’houlzad evit ma vo dieubet zo aet war greskiñ en deizioù feuket m’eo an dud gant ar fed ma vefe laosket da vreiniañ en toull pa vez hi klañv bras.

Deuet e oa un 200 euskarat bennak da huchal a vouezh penn o c’henskoazell gant o c’henvroadez hep ankouaat ar brizonidi politikel all. Ar vretoned n’int ket chomet diseblant neuze  evit ober hanterenn all tropellad an dibunadeg. A-dreñv d’ar giton a oa e penn ar vanif e oa tu gwelet tud liesseurt evel Lena Louarn ( bez prezidantez ar rannvro) , Anna Sohier ( UDB ti-kêr Roazhon), Phillipe Poutou ( NPA), Valerie Faucheux ( Talbenn an tu-kleiz e kuzul-kêr Roazhon ) , Laurent Hamon ha Jean-marie Goater ( EELV),   Tangi Louarn ( Kevre Breizh ), Jean Paul Tual ( PG kuzul-kêr Roazhon), Guillaume Bricaud ( dizalc’hour an tu-kleiz )  hag un donardig kurded.

Dirak mogerioù ar prizon
Dirak mogerioù ar prizon

Gellet o doa mont ar vanifesterien betek toullbac’h Roazhon hag ober e dro en ur huchal luganioù, kanañ, c’hwitellat kreñv evit ma tremeno o safarig kengred en tu all d’ar mogerioù uhel ha vil a vir ouzh Lorentxa da adkavout he ziegezh hag he bro.

Meur a wezh eo bet klevet anv maodiern nevez ar justis, Jean-Jacques Urvoas ha Manuel Valls e genoù ar vanifesterien.

Sed aze ar brezegenn bet distaget gant Fabris Cadou ( Skoazell Vreizh) e brezhoneg evit klozañ an abadenn.

“Bodet omp ur wech ouzhpenn evit goulenn groñs e vije doujet ouzh gwirioù ar prizoniadezed ha prizonidi eus Euskal Herria. Bodet omp ur wech ouzhpenn evit goulenn groñs dieubidigezh Lorentxa Guimon, prizoniadez klañv-bras, paket gant kleñved Crohn ha toull-bac’het amañ e prizon Roazhon.

Amañ emaomp evit lavaret ur wech ouzhpenn eo ur vezh ruz e vije c’hoazh e toull-bac’h Roazhon ! Arouezus eo degouezh Lorenxa eus arlouperezh ar gouarnamant gall a-enep ar brizonidi bolitikel eus Euskal Herria.

Abaoe 12 vloaz eo Lorentxa er prizon. Kondaonet da 20 vloaz toull-bac’h evit bezañ ezel eus an ETA, e c’hall bezañ dieubet dindan diviz abaoe 2014. E miz Kerzu 2015 eo bet asantet gant ar varnerien met ar prokulor en deus graet galv diouzhtu hag emañ c’hoazh Lorentxa en toull-bac’h, da c’hortoz ar c’huzulierezh. Pa ouzer emañ an erlenerezh dindan ministrerezh ar justis e komprener mat eo politikel seurt diviz. Ha setu perak e tagomp arlouperezh ar gouarnamant gall.

5 bloaz zo, en un doare foran, en deus ETA diskleriet fin ar stourm armet. Abaoe, ar gevredigezh eus Euskal Herria, meur a aozadur politikel, sindikadel,kevredigezhel ha meur a zilennad zo embarzhet en argerzh peoc’h. Chom a ra an argerzh a un tu peogwir e vez stanket anezhañ gant Madrid ha Pariz pa vezont o kenderc’hel memes koulz gant un hent a waskadur hag o nac’hañ kement diviz a vije.

Ur skeudenn eus ar politikerezh-se eo degouezh Lorentxa. Da gentañ e nac’h ar Stad C’hall he gwir da vezañ dieubet hag ouzhpenn-se e nac’h e vije pareet en un doare reizh. Teir gwech he deus ranket Lorentxa mont d’an ospital e-korzh an teir sizhunvezh dremenet. Lakaat a ra war-wel an arnodennoù mezegel e rank-hi bezañ dieubet evit gellout bezañ pareet a zoare. Met siwazh ne zalc’h ket kont ar Stad C’hall nag eus he lezennoù nag eus pennaennoù Mab-Den diazez. N’eo ket Lorentxa ar reuziedez nemeti : dalc’homp soñj eus Ibon Fernandez c’hoazh er prizon daoust dezhañ bezhañ paket gant ar skleroz strewek. Lavaret a reomp sklaer ha gant kounar : ar gournamat gall ‘ni eo a zo kirriek eus seurt degouezhioù !

Nec’het-bras omp hiviz gant stad yec’hed Lorentxa a zo aet war fallaat n’eus ket pell zo. Ranket he deus chom en ospital ar sizhun dremenet. Rankout a ray ar gournamant gall rentañ koñtoù ! Ne zisoñjimp ket !

Dalc’het eo bet ar galv evit Lorentxa d’ar 14 a viz Genver. Douget e vo an devarn d’ar 25 a viz C’hwevrer. Da c’hortoz ez ar c’houlzad war-raok ha war greñvaat.

Dieubidigezh Lorentxa ‘ni eo a c’houlennomp groñs digant maodiern ar justis, An Ao Urvoas ! Poent bras eo ! “