Tag

breizh

Browsing

Le vendredi 3 avril le collectif féministe Gast Kemper en partenariat avec le Sterenn à Trégunc vous propose un festival féministe sur les questions du plaisir et des sexualités.


2 temps forts vendredi et samedi soir, avec les conférences gesticulées :


“Qu’est-ce qu’un homme, qu’est ce qu’une femme, histoire du sexisme”


“Le Clito, un petit nom qui en dit long”


Et le samedi et le dimanche, poursuivons notre découverte de notre sexualité, en papillonnant entre ateliers mixtes ou non-mixtes, coin bibliothèque, saynettes, films et émission radio, en sirotant un verre au bar ou un thé dans un fauteuil…

clitorik-visuel7-light

fly-projosauvach4light

Mais dés le 11 mars vous pourrez avoir un avant goût du rendez-vous d’avril en vous rendant au café Ruz Botoù à Kemper/Quimper pour intégrer  ou soutenir si vous le souhaitez l’équipe du festival “Clitorik” lors d’une rencontre piknik suivie d’une projection.

Gast est un collectif féministe, ouvert aux hommes, mettant en avant la langue bretonne dans ses pratiques revendicatives.

Plus d’infos sur la page FB de Clitorik !

Ouzhpenn 500 den ‘oa deuet d’ar Sul 15 a viz c’hwevrer da heul galv ar strollad “Douar Didoull” da bourmen e koad an noz e kumun Benac’h evit lâret nann d’ar raktres minoù zo er vro gant an embregerezh Variscan.

A-bep seurt tud a ao deuet gant o mignoned pe bugale, lod boaz da vanifestiñ evit an endro, met ivez dilennidi, baleerien pe chaseourien mesk ha mesk gant punked ar vro.

Dindan skeud ar c’hastell en doa gellet pep hini deskiñ hiroc’h diwar-benn raktresoù Variscan, rein un tamm monneiz d’ar stourmerien en ur zebriñ krampouezh pe en ur chopinata.

Heol, sonerezh ha plijadur ‘oa bet , ar pezh na vir ket ouzh stourmerien ar c’hoadoù da chom mennet da zerc’hel penn en Treger evel e lec’h all d’ar gevalaourien a faota dezhe preizhañ mamm-douar hag he finvidigezhioù hep kemer e kont ali ar bobl.

Kavout a rafed amañ dindan un tamm testenn e brezhoneg skignet gante hag ur roll darvoudoù da zont.

Keleier Breizh dieub ha sokialour.

Petra eo Douar Didoull ?

Ur strollad sitoianed zo bet savet tro-dro da Lok Envel, e anv Douar Didoull : ” strollad evit gwareziñ hon douar, hag enep ar raktres mengleuzioù”. E bal zo kelaouiñ ha sevel tud ar vro hag an dilennidi evit mont a-enep ar raktres-mañ.

Petra eo ?

Ur raktres bras da dennañ kailh eus an douar bet lañset gant VARISCAN Mines ; 336 km a c’hallfe bezañ taget war un dachenn anvet hini Lok-Envel.

Pelec’h emañ ?

E Breizh emañ ar raktres war 3 dachenn, kazi 90 000 devezh-arat an holl : Silfieg (22 – 56) , Merleag (22) ha Lok Envel (22).Met ouzhpenn eus Breizh emañ ar raktres ivez : tachennoù a zo er c’h-Creuse, er Sarthe hag el Loiret.

Pegoulz ?

Ur goulenn-aotre da glask mengleuzioù evit un embregerezh hepken a zo bet savet e miz Genver 2013. Roet eo bet an aotre evit tachennoù Merleag, er Sarthe hag er c’h-Creuse c’hoazh, hag a-benn nebeut e c’hallfe bezañ roet evit tachenn “Lok Envel”. Ret eo goût ez eus bet kaset labourioù enklask bloavezhioù zo er vro c’hoazh hag e vez gouiet mat-tre ‘pezh zo ‘ba’n douar : sklaer eo e vo roet an aotre da dennañ kailh neuze.

Penaos ?

– Evit klask : teknikoù toullañ don-tre.

– Evit tennañ : impljet ‘vez produioù kimiek dañjerus (sianur, arsenik hag all). An holl deknikoù-se a c’hallfe leuskel ivez danvezioù radioaktiv evel ar radon dont ‘maez eus an douar. Ha kement-mañ hep na vije goulennet mann ebet digant tud ar vro betek bremañ !

Ankenius evit an holl : !

 

Tud ar vro ha tro-dro : Hon yec’hed, hon lec’h ha mod da vevañ, hon endro, talvoudegezh hon tachennoù hag hon tier a zo en arvar. !

Labourerien douar : Riskloù da vezañ skarzhet eus tachennoù zo, ‘vefe distrujet douaroù-labour, saotret an douar hag an dour. !

Chaseourien, pesketourien ha tud a gar an endro : Direnket ‘vo al loened hag ar plant, nebeutaet an tachennoù chaseal, pesketa ha pourmen, disteraet braventez ar vro. !

Pep hani : Konsekañsoù bras a vo war an endro, hag a bado meur a degad war-lerc’h fin ar pennad

tennañ kailh, dre ma n’eur ket kat da naetaat al lec’hioù gant an teknikoù a zo dionte hudu an deiz :

-Distabilaet vo an douaroù, distrujet koadeier,

-Ret ‘vo toullañ ha kempenn muioc’h hentoù nevez gant hon tailhoù,

-Saotret vo an douaroù, an dour war-c’horre pe dindan an douar, ma vo mengleuzioù digor e vo soatret an aer ivez. Da c’hoût eo : ne vo labour ebet evit tud ar vro (re ispisializet eo al labourioù pe implijet ‘vez tud paeet fall-put) met sur vo lakaet en arvar labourioù war al labour-douar hag an tourism.

Darvoudoù da zont :

 

-Emvod publik e Kallag d’ar Yaou 19 a viz C’hwevrer e sal ar gouelioù da 8e noz

-Fest Noz skoazell e Bulad Pestivien d’ar Sadorn  21 a viz C’hwevrer

-Emvod publik e Plounevez d’ar Yaou 26 a viz C’hwevrer

 affiche_21_feu0301vrier2

Plusieurs collectifs se sont montés en Bretagne contre des projections d’extractions de minerais par des entreprises privées comme Variscan.

En Bretagne 3 zones  (Silfiac , Merleac et Loc Envel) et des dizaines de communes sont concernées.

Dans la zone dite de “Loc Envel” le collectif a prit le nom de “Douar Didoull” .

La résistance s’organise donc à ce projet à travers des réunions publiques, des délibérations de conseils municipaux qui comme celui de Louargat ont dit non aux projets de mines,  l’organisation de fêtes, des randonnées.

Le prochain rendez vous aura lieu dans la commune de Belles Ile en Terre au château de Coat an Noz.

tract_douardidoull_15-02-2015

Le dimanche 15 février à partir de 14h

Randonnée ludique dans la Forêt de Coat Noz,
Promenons nous dans les bois…
Parce que notre patrimoine n’est pas constitué uniquement « d’oeuvres matérielles » mais surtout du vivant (animal, végétal…) qui a contribué à construire notre histoire (sociétale, économique, politique…) et notre patrimoine immatériel (culturel, linguistique, artistique…).
Parce qu’aujourd’hui, il est fortement menacé de destruction par des projets miniers, couteux, polluants et inutiles (336 km 25 communes…), nous proposons de nous réapproprier (symboliquement) la forêt de Coat an Noz et de la (re) découvrir lors d’une après-midi festive pour mieux nous défendre des loups de la finance.
• Animations musicales
• Animations théâtrales (association Trubimachou) • Animations arts plastiques (association Koad liv)
• Tables de presse (Douar didoull)
• Découvertes sensorielles de la forêt avec un botaniste professionnel un ethnobotaniste une animatrice nature
• Restauration sur place

Par ailleurs une réunion publique aura lieu à Kallag/Callac le  19 février et un Fest-noz de soutien au collectif à Bulad Pestivien le 21 février.

 

Pour en savoir plus le blog Alternative projets miniers .

Une fois de plus nous reproduisons ici un texte des cheminots syndiqués à Sud-Rail Bretagne qui alerte que les risques réels de fermetures de lignes TER en Bretagne , c’est à dire « Dol-Lamballe », « Guingamp-Paimpol », « Rennes-Châteaubriant », « Brest-Quimper » ; et « Morlaix-Roscoff ».

Risques dus aux baisses de dotations de l’état, aux choix pour le moins singulier de la région Bretagne de sponsoriser  la LGV et ses dérivés et le projet d’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Mais aussi au fait que la région Bretagne n’a pas les moyens financiers d’entretenir le réseau ferré qui est à la charge de l’état central.

Les syndicalistes de SUD rail font leur boulot d’information auprès des usagers. Pour  notre part nous diffusons ce texte aussi pour inviter chacun à la critique de la participation à l’institution régionale de forces comme le PCF ( dont un élu Gérard Lahellec est en charge du transport ferroviaire ! ) et l’UDB.

Cette dernière force défend les lignes TER mais aussi un projet de souveraineté locale tout en participant à la gestion d’une institution , dont le rapporteur du budget n’est autre que Krisitian Guyonvarc’h membre de l’UDB , qui avoue son impuissance à surmonter les contradictions soulignées par les syndicalistes de SUD Rail.

La rédaction de Bretagne-info.

Les travailleurs, dans les cars ! Les décideurs, dans le TGV et l’avion !

En décembre, le conseil régional a voté le budget 2015 dédié au transport. En comparaison du budget 2014, on peut observer une baisse significative de l’investissement ferroviaire de 22,5% (modernisation du réseau et développement du fret) et une montée de 355% des investissements pour les aéroports, dont l’inutile Notre Dame des Landes (NDDL). Ces orientations auront de graves conséquences pour le service public ferroviaire et l’emploi.

Des lignes TER en sursis

Au vu des investissements pharaoniques du Conseil Régional pour la LGV (Ligne à Grande Vitesse) et NDDL, les élus déclarent ne pas avoir les 200 millions d’euros nécessaires pour remettre à niveau les lignes ferroviaires nécessitant des investissements : « Dol-Lamballe », « Guingamp-Paimpol », « Rennes-Châteaubriant », « Brest-Quimper » ; sans oublier la ligne « Morlaix-Roscoff » qui n’a même pas été citée. Son sort est déjà fixé… car sur cette dernière, en parallèle du ferroviaire, fonctionne un service de bus qui sera renforcé pour enlever tout intérêt au train.

SUD Rail a déjà plusieurs fois alerté la population, les élus, la SNCF, sur l’avenir de ces lignes. On nous a toujours répondu que la LGV profiterait à l’ensemble des Bretons et que cela ne nuirait pas aux lignes « secondaires ». On nous avoue aujourd’hui que cela semble très « compromis ». L’argument avancé est que la région payant déjà les frais d’exploitation, elle ne peut se permettre d’investir sur le réseau.

Actuellement des limitations de vitesses sont appliquées sur ces lignes, faute d’entretien suffisant. Ainsi les temps de parcours augmentent, quand dans le même temps on fait miroiter aux citoyens les effets de la grande vitesse avec les projets BGV (Bretagne Grande Vitesse) et LNOBPL (Ligne Nouvelle Ouest Bretagne Pays de la Loire). Mais le fait de rénover ces lignes, adapter les horaires, diminuer les temps de parcours ne les rendrait-il pas plus attractives et donc moins déficitaires ? On le sait, l’état, propriétaire du réseau ferré, a laissé tomber celui-ci en déshérence en misant sur le tout routier depuis quarante ans. Dans le même temps, il a engagé la SNCF à investir dans le financement des lignes TGV endettant celle-ci de manière inconsidéré et irréversible.

Aujourd’hui, les élus régionaux ont beau jeu de refuser de se substituer à l’état dans ce qui relève bien d’infrastructures d’aménagement du territoire national. Mais nous parlons là de l’avenir des trains du quotidien, utilisés par les travailleurs, les scolaires, les citoyens modestes. Alors qu’est ce qui justifie l’arbitrage des subventionnements en faveur de la LGV et de l’aéroport, utilisés essentiellement par les décideurs, les catégories socio professionnelles dites supérieures, les touristes… Nos élus préfèrent subventionner les géants du BTP, tels EIFFAGE et VINCI, pour nous construire des pyramides des temps modernes, omettant les besoins de la majorité population et l’indispensable transition énergétique.

Déshumanisation des trains et des gares

Dans le budget, il est inscrit : « La convention garantit le maintien du niveau de service TER Bretagne en exigeant des engagements sur les prestations réalisées en gare et sur la capacité offerte dans les trains ». Or, les amplitudes de guichets ne cessent de diminuer dans les petites gares, ainsi que la présence sur les quais. Cette déshumanisation des gares n’est pas sans contraintes pour les personnes en situation de handicap. Pour pallier à cette déshumanisation, on sous-traite les prestations de surveillance des quais dans certaines gares avec des emplois précaires.

En plus du personnel des gares, les contrôleurs sont en voie de disparition sur le TER. L’Equipement à agent seul se met en place (train avec comme seul personnel un conducteur). Vingt et un trains par semaine sont prévus dans un premier temps avant d’atteindre 86 trains d’ici le mois de Mai.

Et le Fret ?

Le trafic de Fret ferroviaire en Bretagne, c’est à peine plus de 1% du total des trafics marchandises. Malgré l’ouverture à la concurrence en 2006, le trafic de Fret ferroviaire global est toujours en chute libre ! Les opérateurs privés se sont contentés de récupérer une partie des marchés délaissés délibérément par Fret SNCF (1er opérateur routier national avec sa filiale Géodis, rappelons-le). Certains, au passage, ont pu bénéficier de subventions régionales (pour l’adaptation des remorques au multimodal). Ils y ont pris goût. Toujours les premiers à hurler après l’impôt et la dépense publique, mais toujours premiers aussi à réclamer la manne publique ; ils savent se faire entendre des élus régionaux. Le Conseil Régional de Bretagne va en effet financer un vaste plan « ayant pour objectif d’accompagner les initiatives privées ». Les initiatives pouvant profiter de ces subventions sont le transport multimodal, la mise en place de nouvelles lignes ferroviaires…

Pour tous ces sujets de transports de marchandise par fer, un groupe et un comité d’experts composés d’acteurs économiques régionaux seront créés. Ces instances seront donc pilotées par les mêmes acteurs économiques qui bénéficieront des subventions… Très fort ! Pour SUD Rail, ce n’est ni plus ni moins qu’une délégation de pouvoirs de nos élus à l’oligarchie économique ! Quelle place pour les travailleurs et la population dans l’utilisation de ces financements publics après l’abandon de l’écotaxe.


Le transport ferré impose un haut niveau de sécurité. L’EPSF (Etablissement Public de Sécurité Ferroviaire) délivre des certificats aux transporteurs qui leurs sont propres. Des entreprises ont déjà trouvé la faille pour déjouer ces contraintes en utilisant le certificat d’une autre. Ce « détournement » est dangereux pour la sécurité des circulations sur le réseau. Mais il est encouragé par les orientations budgétaires régionales qui s’apprêtent à subventionner des entreprises ne respectant pas ces critères. A titre d’information, COMBIWEST ne possède pas de certificat de sécurité au 6 janvier 2015 mais fait néanmoins circuler des trains.


Alors que l’on a fait crever le service public de transport ferré SNCF, alors que la lutte urgente contre les G.E.S. (Gaz à effet de serre) imposerait une revitalisation immédiate sous contrôle public de celui-ci, SUD Rail dénonce le lâchage des élus régionaux qui s’apprêtent à subventionner des patrons opportunistes et bafouant le droit du travail.

SUD Rail demande que l’argent prévu pour le projet LNOBPL et celui de NDDL soit consacré à la rénovation des lignes et au fonctionnement des Trains TER pour desservir tous les bretons. De plus, nous voulons des emplois à haut niveau social pour garantir la sécurité du réseau et prendre en compte la pénibilité des travailleurs du rail.

Pour maintenir un service public ferroviaire de haut niveau, ne faisons qu’une seule SNCF !

SUD RAIL BRETAGNE

Nous reproduisons ci-dessous le communiqué et les résultats des deux dernières votations organisées par DIBAB . Elles avaient lieux simultanément à Soudan ( en Loire-Atlantique ) et pour la première fois en “Bretagne” administrative à Langouet ( 20 km au nord de Rennes ) . Elles confirment la pertinence de la démarche de l’auto-organisation de votations permettant au peuple breton de s’exprimer. Les résultats parlent d’eux mêmes.

Bravo aux adhérentEs de DIBAB qui ont une fois de plus déployé leurs bonne volonté pour aller à la rencontre du peuple en faisant du porte à porte et lui donner la parole , sans compter leur temps et en trouvant seuls les financements pour le matériel de vote.

Bretagne-Info.

Les résultats des votations de DIBAB à Langouët et Soudan

  • Après une première votation – à Saint-Viaud (44), en novembre dernier – donnant la parole aux citoyens et citoyennes sur la réunification et l’Assemblée de Bretagne, la plate-forme DIBAB – Décidez la Bretagne a organisé deux nouvelles consultations, ce dimanche  8 février 2015, dans les communes de Soudan (44) et de Langouët (35). Comme à Saint-Viaud, les  questions posées étaient les mêmes (voir ci-dessous) et les militant-e-s de DIBAB, ainsi que les citoyen-ne-s engagés des deux communes, ont effectué un important travail de terrain pour sensibiliser les habitant-e-s sur le vote et ses thématiques.

    A l’issue du dépouillement les résultats sont les suivants :

     

    résultats LANGOUET
    résultats LANGOUET

    LANGOUËT :

    Taux de participation : 19,65% (402 inscrit-e-s, 79 votant-e-s)

    1) « Êtes-vous pour la création d’une nouvelle région Bretagne intégrant la Loire-Atlantique et les quatre autres départements bretons ? ».

    OUI :  75,95% (60 votes)
    NON : 12,66% (10 votes)

    BLANC : 10,13% (8 votes)
    NUL : 1,27% (1 nul)

    2) « Êtes-vous pour la fusion des conseils départementaux et du conseil régional au sein d’une Assemblée de Bretagne ? ».

    OUI : 81,01% (64 votes)
    NON : 10,13% (8 votes)

    BLANC : 3,80% (3 votes)
    NUL : 5,06% (4 nuls)

     

    résultats SOUDAN
    résultats SOUDAN

    SOUDAN :

    Taux de participation : 15,6% (1471 inscrit-e-s, 230 votant-e-s)

    1) « Êtes-vous pour la création d’une nouvelle région Bretagne intégrant la Loire-Atlantique et les quatre autres départements bretons ? »

    OUI :  79,6% (183 votes)
    NON : 16,1% (37 votes)

    BLANC : 3,5% (8 votes)
    NUL : 0,9% (2 nuls)

    2) « Êtes-vous pour la fusion des conseils départementaux et du conseil régional au sein d’une Assemblée de Bretagne ? »

    OUI : 72,2% (166 votes)
    NON : 15,2% (35 votes)

    BLANC : 9,1% (21 votes)
    NUL : 3,6% (8 nuls)

    Pour la plate-forme DIBAB, ces deux nouvelles votations sont un succès. Alors que le contexte médiatique entourant la réforme territoriale ne bat plus son plein comme lors de la première votation, que nous nous situons en période de vacances scolaires, les taux de participations restent globalement proches de ceux de Saint-Viaud.

    Dans le cadre de votations non officielles, symboliques, chacun-e comprendra que mobiliser entre 15 et 20% de la population d’une commune n’est pas anodin. Il existe une véritable envie de pouvoir s’exprimer sur les questions de la réunification et de l’évolution institutionnelle de la Bretagne.

    Si DIBAB souhaite l’organisation d’un référendum officiel, nous ne sommes pas naïfs et savons que le droit de décider en Bretagne de nos institutions ne nous sera pas donné : nous devrons l’obtenir par une pression démocratique. Les votations de DIBAB sensibilisent en entendent créer ce rapport de force nécessaire pour que les pouvoirs publics donnent officiellement la parole aux habitant-e-s de la Bretagne.

    Nous appelons donc les citoyens et les citoyennes à se saisir de l’outil que constitue DIBAB pour organiser toujours plus de votations. De nouvelles consultations seront organisées dans les mois à venir.

    La plate-forme DIBAB – Décidez la Bretagne

     

Robert Neal Baxter est adhérent de l’Union du Peuple Galicien organisation communiste composante essentielle du Bloc Nationaliste Galicien, force de gauche luttant pour une république galicienne indépendante et ayant un large écho au sein du peuple Galicien. Il est également collaborateur de la revue “Terra e Tempo” , organe historique de l’indépendantisme de gauche en Galice.

C’est à notre demande qu’il nous fait part de ses réflexions de communiste et d’indépendantiste Galicien ( qui connait fort bien la Bretagne ) sur le phénomène “Podemos” dans l’état espagnol.

Nous l’en remercions vivement.

Il nous a semblé important après l’engouement médiatique pour Syryza en Grèce de donner la parole à ceux qui critiquent Podemos dans l’état espagnol alors que cette organisation est souvent présentée comme l’alternative devant inspirer les recompositions politiques des forces anticapitalistes dans l’hexagone.

La rédaction de Bretagne-info.org

Podemos : Il n’est pas de sauveurs suprêmes !

Par Robert Neal Baxter

Robert Neal Baxter communiste Galicien pour l'indépendance
Robert Neal Baxter communiste Galicien pour l’indépendance

Tout d’abord et avant tout, le phénomène Podemos devrait susciter chez toutE militantE de gauche ou progressiste une profonde sensation de méfiance, s’agissant d’un ‘mouvement’ qui surgit, pour ainsi dire, du néant, sans travail de base ou de masses solide (tout au moins en Galice). Sa montée vertigineuse se fait, au contraire, grâce à une très habile utilisation des moyens de communication, notamment la télévision ; l’équivalent politique, en quelque sorte, des vedettes créées dans la popularité artificielle et creuse des concours télévisés du type Star Ac. Peu importe ce qu’on fait : l’important c’est de gagner la sympathie des spectateurs et des spectatrices coûte que coûte. L’image est tout et, en l’occurrence, le message ne fait que partie de cette image : contre tout et contre tous.

Car il n’y a pas un seul jour sans que, d’une façon ou une autre, les dirigeants de Podemos, notamment le leur gourou messianique, n’apparaisse dans le salon des potentiels électeurs à travers le petit écran. Et pas seulement à l’heure des actualités politiques, mais aussi dans des talk-show, débats-spectacles et autres émissions people où la mise en scène est de rigueur. Le flambant-neuf secrétaire général du P‘S’ espagnol a, lui aussi, également tenté le coup, mais n’a réussi qu’à faire le pitre…

Il y a de quoi se demander quel profit en tirent les chaînes (parmi lesquelles certaines qui appartiennent à des groupes audiovisuels les plus réactionnaires et ultraconservateurs) à leur tenir grandes ouvertes les portes de leurs plateaux, créant ainsi presque de toute pièce un mouvement politique auparavant inexistant sous quelques mois seulement et en l’alimentant de façon continue. En Galice c’est du déjà vu après la ascension météorique de AGE (sans nom même jusqu’à la veille des élections) grâce, surtout, à la presse écrite hégémonique, ayant comme objectif de balayer le nationalisme contestataire dans l’attente que le projet se dégonfle et s’effrite, dégageant ainsi le terrain pour refaire place à l’espagnolisme ultralibérale. Les intérêts économiques qui s’agitent derrière ces groupes ne sont pas ingénus: ils savent pertinemment que la révolution ne sera pas télévisée et qu’à moyen ou long terme c’est eux qui cueilleront les fruits de ce petit jeu qui, pour l’instant, a l’apparence de bénéficier la contestation. Il n’y a de meilleure forme de vaincre l’adversaire qu’en se l’appropriant. Une fois que le mécontentement aurait été dûment canalisé, il ne suffira ensuite que de le démonter de la même façon qu’il avait été monté. On a déjà vu en Grèce comment la ‘gôche radicale’ a fini par passer un accord avec la droite la plus rance. Les promesses du populisme sont éphémères et, en attendant, les piliers du pouvoir restent intacts.

Le nom Podemos en dit long, ou plutôt n’en dit rien du tout… Calqué sur le flou du Yes we can d’Obama (Oui, nous pouvons occuper l’Afghanistan, bombarder l’Iraq, ou la Libye ; Oui, nous pouvons soutenir l’état sioniste terroriste…), de la même façon ce mouvement évite de définir ce qu’ils peuvent justement faire. On est tenté de penser qu’il s’agit d’un ‘nous pouvons gagner les élections’, sans plus… Et ensuite ? Cette indéfinition, non seulement dans le nom mais aussi dans la pratique, leur permet de se faufiler dans une ambiguïté permanente, afin de piocher à droite comme à gauche à la recherche d’une majorité électorale en surfant sur le légitime dégoût que ressent bonne partie du peuple face aux scandales de corruption qui ne cessent d’éclabousser la vie politique soutenue par le bipartisme de toujours.

Podemos se plaît à dénoncer la corruption de tous les partis traditionnels sans exception en répétant le mantra de la clique (ou ‘caste’ selon leur novlangue) de la ‘classe politique’ (concept postmoderne n’ayant pas grand-chose à voir avec la division du travail) et s’efforce à s’en démarquer comme porte-parole du mouvement des simples citoyens, oubliant très vite que bon nombre des membres de la direction sont profs universitaires… Le but est de rompre avec l’alternance P‘SO’E-PP mais tout en s’assurant que si tout change tout devra rester pareil, car la permanence de l’état espagnol n’est pas mise en cause. Là, Podemos rejoint dans leur stratégie les autres ‘nouvelles forces’ unionistes émergentes comme Ciudadanos ou UPyD. Cette facette ressort clairement en Galice où leur attitude belligérante contre la langue galicienne est hors pair, discutant dans leurs assemblées s’ils vont employer le galicien comme langue publique, débat insolite dans tout le panorama politique du pays, et en utilisant les formes déformées des toponymes qui rappelle, très tristement, une époque qu’on aurait dû souhaiter révolue.

Pablo Iglesias leader de Podemos
Pablo Iglesias leader de Podemos

Sous le placage d’un mouvement révolutionnaire qui voudrait déblayer un système pourri, Podemos ne fait qu’agiter le vieux torchon de l’unité ‘nationale’ : « Je suis un patriote, déclare Iglesias, et je n’aime pas qu’il y ait des militaires d’autres pays sur le territoire national (sic.). Je n’aime pas que l’OTAN soit dans notre pays». La république souveraine de la Galice romprait aussi avec l’OTAN, mais non pas pour ce genre de raisons chauvines, mais parce que, depuis toujours, le nationalisme galicien s’engage profondément avec le principe de l’anti-impérialisme. Mais l’anti-impérialisme serait, paraît-il, démodé. Pendant que le nationalisme galicien se range résolument aux côtés du peuple palestinien, dénonçant le génocide par tous les moyens, Podemos Science refuse d’adhérer au boycott académique international contre l’état sioniste en proclamant que «censurer scientifiquement des pays n’a pas de sens parce que la science est neutre et ne connaît ni frontières, ni langues, ni politique, ni guerres ». Et pourtant, tout indique que les institutions académiques de l’état sioniste sont complices de l’occupation des territoires palestiniens.

Aujourd’hui la question nationale de l’émancipation des peuples opprimés joue un rôle fondamental dans la vie politique de l’état espagnol. Et qu’on le veuille ou pas –qu’on soit nationaliste ou pas– la possibilité de l’indépendance de la Catalogne représente l’espoir d’un vrai changement profond de l’actuel état unitaire héritier du franquisme. Qu’en pense donc Podemos ? Difficile à dire, parce que, comme d’habitude, ils jouent à souffler le chaud et le froid. D’une part, leurs publications «reconnaissent le droit des différents peuple de l’UE à se constituer en tant que tels et à décider démocratiquement leur futur ». Mais le diable est dans le détail : à quel ‘peuple’ se réfèrent-ils ? Encore difficile à dire. Dans un meeting à Barcelone, leur chef suprême reconnaît que « la caste espagnole a insulté la Catalogne et a ignoré le fait que l’Espagne est un pays de nations », tout en refusant de se positionner clairement à faveur du référendum, mais en exhortant les indépendantistes à «ranger les drapeaux» et exprimant son vœu de ne pas voir ‘partir’ la Catalogne. Pourtant, le numéro trois, lui, n’a pas sa langue dans sa poche. Íñigo Errejón s’aligne complètement sur la position du PP en déclarant clairement que l’indépendance de la Catalogne doit être décidée par tous les espagnols. Et l’indépendance du Sahara para tous les marocains aussi, je suppose…

On est du côté des masses populaires ou on n’y est pas et quand des millions de personnes descendent dans les rues en Catalogne et ailleurs pour réclamer non pas l’indépendance mais le simple droit de décider de leur futur, la volonté populaire est assez claire en revendiquant le droit foncièrement démocratique du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Qu’y aurait-il de ‘plus démocratique, après tout, qu’un référendum populaire ? Mais Podemos reconnait que l’enjeu est majeur : «La Catalogne est une priorité pour nous. Il est clair qu’on ne peut pas gagner en Espagne sans gagner en Catalogne», déclare Marc Bartomeu, secrétaire général de Podemos Barcelona.

Le nationalisme galicien a toujours été aux côtés du peuple, des ouvriers, des paysans, des marins, et aussi de celles et ceux qui souffrent les conséquences de la crise du système capitaliste (fonctionnaires, retraitéEs escroquéEs para la fraude bancaire des actions de priorité…). Et nous y resteront, convaincuEs du besoin de maintenir des structures d’auto-organisation, sans soumissions à des centres de décisions externes qui vont à l’encontre des intérêts du peuple galicien.

Sauvons-nous nous-mêmes !

Nous publions ci dessous un courrier de Jean-Do Robin, militant connu pour son investissement pour les droits du peuple breton et de la justice sociale et la solidarité internationale. Et ce avec son accord. Ce texte destiné à Bretagne Réunie n’engage que lui. Nous partageons pas mal de ses points de vue sur la critique de l’action de Bretagne Réunie tout en ayant un profond respect pour les animateurs et adhérents de cette association grâce à laquelle les habitants du département de Loire-Atlantique savent encore qu’ils sont…Bretons.

A l’heure ou la carte des régions de la réforme territoriale est définitivement adoptée sans prendre en compte bien sur la revendication de l’unité territoriale de notre pays, il est nécessaire de réfléchir à ce qu’a été la stratégie du mouvement pro réunification jusqu’à maintenant, qui a placé tout ses (vains ) espoirs dans la logique parlementaire parisienne. c’est le sens de la publication de cette lettre.

La rédaction de Bretagne info.

A M. Bertrand Nicolas,
porte-parole du Comité trégorois de “Bretagne Réunie”

Monsieur,

Je vous saurai gré de ne plus m’envoyer vos messages qui n’en finissent pas de transformer ce qui fut une association pour la réunification administrative de la Bretagne en boîte aux lettres du nébuleux mouvement des “Bonnets rouges”, en haut-parleur des intérêts de l’agro-business en Bretagne, et en agence de campagne pour la candidature UMP à la présidence de B4.

J’ai été adhérent du Comité pour l’Unité Administrative de la Bretagne (CUAB) pendant des décennies.
Je suis resté adhérent de “Bretagne Réunie tant que celle-ci a continué d’inscrire son action dans la poursuite de l’objectif unique du CUAB : la réunification administrative de la Bretagne.
Je suis encore venu manifester à Nantes en juin et en septembre dernier… malgré une navrante confusion des mots d’ordre et des objectifs.

Car en choisissant, par des prises de position et appels répétés, de mettre la revendication commune à la remorque du projet économique et social des patrons de l’agro-business, et des gesticulations désordonnées du mouvement dit des “Bonnets Rouges” que les premiers instrumentalisent depuis ses origines, “Bretagne Réunie” a perdu toute légitimité à incarner le combat unitaire de la réunification administrative.
Pire : BR a déjà  décrédibilisé ce combat auprès d’un nombre important de ses soutiens.

C’est la raison pour laquelle, dans la foulée de la dernière AG de “Bretagne Réunie” – qui a, et ce n’est pas anodin, enregistré l’entrée à son CA d’un individu issu de l’extrême droite identitaire (déjà condamné pour actes de violence contre des militants progressistes bretons), j’ai décidé de ne plus renouveler mon adhésion.

Je laisse “Bretagne Réunie” à ses turpitudes, à ses errances, à son discrédit (le peu d’écho de ses récentes initiatives communes avec les “Bonnets rouges” en témoigne suffisamment)… et à sa nouvelle vocation de brosse à cirer les pompes de MM. Glon et Le Fur.
N’allez pas croire que je minimiserais pour autant la très lourde responsabilité des parlementaires bretons du PS : le manque de courage et d’imagination politique de leur grande majorité est aussi impardonnable que l’hypocrisie de leurs rivaux qui s’abritent opportunément derrière leur statut de minorité impuissante…

La revendication d’une Bretagne réunifiée n’en est pas moins pertinente.

Suffisamment moderne aussi pour se passer du renfort de la duchesse Anne, de du Guesclin ou de je ne sais quel autre grand féodal dont les engagements – réels ou supposés – ont peu à voir avec les enjeux citoyens du 3ème millénaire.
Laissons donc là les images d’Épinal :
Quand bien-même elles seraient de Fougères ou de Clisson, elles n’en sont pas moins simplistes et infantilisantes.
Le père Maunoir, les héritiers de Jules Ferry, et l’Emsav aussi, en ont suffisamment usé à nos dépends : les Bretons aspirent aujourd’hui à un autre statut que celui d’êtres frustres et impressionnables que l’on manipule avec force “taolennoù”.

Je ne doute pas que, de 44= Breizh  à l’initiative Dibab, l’exigence d’une Bretagne réunifiée continuera à consolider sa légitimité démocratique et à affiner sa pertinence, en même temps qu’elle rajeunit son image et sa base sociale… en rupture avec les compromissions et les dérives qui entachent désormais “Bretagne Réunie”.

Pour une Bretagne réunie, citoyenne… et durable.
Betek an trec’h

Jean-Do Robin

Mobilisation à Rennes  contre la venue de Valls

Jeudi 18 décembre

Manifestation contre la venue de Valls, l’ami des patrons et des forces de l’ordre, le 18 décembre – RDV 18H30 place de la mairie

 

vendredi 19 décembre.

Un rassemblement est initié par plusieurs organisations à 9h00 devant le siège de Rennes Métropole (angle avenue Fréville et bd Clémenceau – Métro Clémenceau).

 

Après deux ans et demi de gouvernement « socialiste » on peut déjà dire que le duo Hollande­ Valls restera dans l’histoire pour son énergie à trouver des moyens de satisfaire toujours plus le patronat mais aussi pour sa hargne à réprimer le mouvement social. Ce vendredi Valls vient faire son petit numéro médiatique à Rennes, il signera au passage le projet de métropolisation capitaliste de la ville.

Violence d’État et répression…

De Sivens à Notre Dame des Landes le gouvernement ne cesse de s’entêter à défendre les grands projets inutiles et imposés pour remplir les poches des bétonneurs en tout genre, au mépris des réalités écologiques et sociales. Le problème, c’est que la résistance à ces projets ne cesse de s’amplifier, ce qui ne manque pas d’effrayer le gouvernement. Sa solution ? Interdire les manifestations, réprimer, emprisonner et mutiler et ce désormais de manière systématique. Le crime d’État que constitue la mort de Rémi Fraisse s’inscrit dans cette gestion hyper répressive de la contestation. Cette répression ne vise bien sûr pas les apprentis fascistes écervelés qui se sentent pousser des ailes dans le climat actuel. Elle ne vise pas non plus les agriculteurs de droite productiviste qui comme à Morlaix ont brûlé le centre des impôts, sans être inquiétés une seule seconde. Enguerrand lui, militant contre l’aéroport de NDDL nantais, à été condamné à un an de prisons pour des fumigènes ! Deux poids deux mesures.

….Un gouvernement au service des riches

Pendant qu’on bâillonne et grenade ceux qui osent résister, les milliards pleuvent sur la tête des grands patrons ! Ils peuvent dire merci au « pacte de compétitivité » et « pacte de responsabilité », qui consistent à distribuer des milliards d’euros aux entreprises sous forme de réductions d’impôts. Comment payer de tels cadeaux ? En nous imposant l’austérité voyons ! Pour la seule année 2015, ce sont 21 milliards d’euros qui vont être économisés sur les services publics, dont plus de 9 milliards d’euros sur le dos de la Sécurité sociale. Le Medef n’oublie bien sur pas d’en profiter, multipliant ses « propositions » : seuils sociaux, 35 heures, code du travail, travail du dimanche… Miam ! Tout est bon pour remplir les poches des actionnaires parasites !

RASSEMBLEMENT VENDREDI 19/12 à 12H30 9H00 DEVANT RENNES MÉTROPOLE (M° CLÉMENCEAU)

Métropolisation et réforme territoriale contre le droit à l’autodétermination.

La métropolisation, c’est à dire la mise en concurrence des territoires et des villes est un projet porté à bout de bras par le PS localement et au gouvernement. Il contribuera à renforcer le déséquilibre villes/Campagne, et celui entre l’ouest et l’est de la Bretagne, comme en témoigne la volonté de fermer les service publiques de santé jugés non rentables comme à Douarnenez récemment ou hier à Carhaix. L’adoption de la réforme territoriale au parlement relève de la même logique, celle de l’économie de coûts de gestion des collectivités territoriales et non le respect du droit à l’autodétermination des peuples, et singulièrement du peuple breton. Nous affirmons que le peuple et les travailleurs de Bretagne ont le droit de librement se déterminer sur leurs institutions afin de construire de Brest à Clisson un projet politique, économique, sociale et environnementale au service du plus grand nombre et non d’une minorité.

S’organiser et lutter !

Nous n’avons à attendre de ces « socialistes » que des mauvais coups. Ce gouvernement n’a aucune légitimité. C’est à nous de construire l’alternative à ce système moribond, à nous de reprendre nos vies en main.

…Pour un vrai front anticapitaliste !

Licenciements, précarité, reculs sociaux, répression quotidienne : nous n’avons rien à attendre du capitalisme. Nous n’avons pas plus à attendre des « solutions » réformistes, électoralistes et nationalistes, qui nous enchaînent à sa logique destructrice. L’urgence, c’est une société qui réponde aux besoins des travailleur­-euses, débarrassée de l’exploitation, de la domination de l’État et des oppressions racistes, sexistes et homophobes.

Les organisations signataires de ce tract souhaitent construire un collectif rassemblant les individus et organisations décidés à construire et organiser les résistances, à renforcer les solidarités dans une perspective de convergence des luttes, indispensable à la construction d’un rapport de force. Un outil de lutte, de réflexions et d’organisation, répondant aux réalités locales que nous pourrions appeler un Front Anticapitaliste.

Alternative Libertaire – NPA – Breizhistance.

Degemeret hon eus ur gemenadenn a-berzh kevrenn Roazhon 2 SLB SKol-Veur.Da lenn amañ dindan.

D’an 18 ha d’an 19 a viz Kerzu a zeu e teuio en-dro da Vreizh Manuel Valls, ministr kentañ ar Stad c’hall, goude bezañ bet gwelet e Naoned e penn-kentañ ar miz. Dont a raio da vBrest ha da Roazhon lerc’h-ouzh-lerc’h.
O tont da Vreizh e-giz-se e kred da Valls e c’hello lorc’hajiñ en ul lec’h kreñv evit ar PS hag an demokratelezh sokial. Ne oar ket marteze ez eo aet poazh an dud e Breizh gant an treitourajoù ar strollad « sokialour » ouzh ar bobl hag ouzh al labourerien-ezed. Ne oar ket ivez pegen fuloret eo ar vretoned pa ne vez ket doujet c’hoazh o gwirioù evel pobl : brezhoneg ofisiel, adunvaniñ Breizh, dibab planedenn ar vro. Ar gwirioù-mañ en deus graet ar PS e vad diwarno meur a wech, en ur ober promesaoù toull.

Koulskoude e vefe ret dezhañ bezañ dall evit chom hep gwelet ez eus muioc’h-mui a dud o vont kontroll d’ar politikerezh enepsokial ha suj d’ar batroned vras kaset gant e c’houarnamant. Rak an distaol-mañ a zegas manifestadegoù bras, poblek hag argadus, gant ar pal lakaat ar c’halloudezhoù ekonomikel hag ar galloud e plas a servij anezho da blegañ. Ar stourm hardi a-enep aerborzh Kernitron al Lann hag adperc’hennañ an tachennoù labour douar gant ar re a vev er ZAD, distruj ar porchedoù evit miret an ekotaos a vezañ lakaet e pleustr, ar manifestadegoù niverus e Breizh a-enep feulster ar polis war lerc’h drouklazh Remi Fraisse, pe c’hoazh ar votadegoù keodedel a zle reiñ ar tu da Vreizh da zibab he flanedennl (evel e Bro Skos pe e Katalunya) lañset gant ar gensavenn « Dibab », a zo kement-all a skouerioù a ziskouez ez eus muioc’h-mui a vretoned  o kompren n’eus netra da c’hortoz deus ar gouarnamant Hollande-Valls, hag eus ar bed a zilfennont.

Gervel a reomp an dud da gemer perzh er vanifestadeg a vo e Roazhon d’ar yaou 18 a viz Kerzu da 6e30.

Chom e Pariz lorgnez ! N’out ket deuet mat e Breizh !!!

Les animateurs et animatrices de la plateforme DIBAB-Décidez la Bretagne peuvent en ce dimanche 30 novembre 2014 arborer un sourire de satisfaction.

Lancée en octobre denier à Rennes devant plus de 200 personnes et “née du vif débat provoqué par la réforme territoriale (réalisée sans concertation avec les citoyens), est politique, car actrice de la vie publique.” et pour  poser “Les questions posées aux citoyens, sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne et la création d’une Assemblée réunissant les Conseils départementaux et le Conseil régional ”

Car “Ce sont des thèmes qui permettent de créer un débat sur notre capacité à penser et concevoir une Bretagne plus démocratique, plus proche du peuple, et apte à devenir un véritable espace de mobilisation citoyenne, économique et environnementale.

Son but est d’organiser des votations pour rendre la parole au peuple.

A ST VIAUD le 30/11/2014
A ST VIAUD le 30/11/2014

La première votation a eu lieu à Saint-Viaud au sud de la Loire. Et c’est un véritable succès puisque sur 1566 inscrits sur liste électorale. 336 votants (313 inscrits, 23 non-inscrits) se sont déplacés soit un  taux de participation  de 20% pour répondre à deux questions :

  • Êtes-vous pour la création d’une nouvelle région Bretagne intégrant la Loire-Atlantique et les quatre autres départements bretons ? — OUI/NON
  • Si oui, êtes-vous pour la fusion des conseils départementaux et du conseil régional au sein d’une Assemblée de Bretagne ? — OUI/NON

A la première question  voici la répartition des votes :  OUI 75% – NON 22,5% – BLANC 2,4%  ( OUI = 247 , NON = 74 , BLANC = 8, NUL = 7 )

A la deuxième :  OUI 80,1% – NON 11,1% – BLANC 8,78%  ( OUI = 210 , NON = 29, BLANC = 23, NUL = 74 )

C’est aussi grâce à l’écoute du maire de Saint-Viaud et de son conseil  qui s’était engagé pour la démocratie participative que ce résultat a été possible.

Les habitants de la commune pouvaient voter dés 16 ans qu’ils aient la “nationalité française ” ou non.

C’est un taux tout à fait comparable à certaines votations dans les Pays Catalans par exemple.

La Gauche Indépendantiste avait dés juin dernier annoncé quelle était sa feuille de route pour l’unité de la Bretagne, la démocratie et contre la réforme territoriale du gouvernement Hollande Valls, celle de l’autoorganisation de votations. Dibab l’a fait , merci à ceux et celles qui ont répondu présents !

Continuons dans cette démarche participative, inclusive, subversive ! Donnons la parole au peuple et aux travailleurs de Bretagne !

Créons un, deux, trois , cent Saint Viaud !

Des militants de la Gauche Indépendantiste investis (avec d’autres ) dans la dynamique DIBAB