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Etats complices de la crise financière et mobilisations indépendantistes

Le 11 septembre, une manifestation pour l’indépendance de la Catalogne a réuni près de 2 millions de personnes à Barcelone, onze jours plus tard une marche était organisée à Edimbourgh pour annoncer le référendum sur l’indépendance de l’Ecosse qui aura lieu en 2014. Durant l’été c’était le Syndicat Andalou des Travailleurs qui se portait en pointe du combat social européen en organisant des réappropriations collectives et des occupations lors de marches ouvrières intitulées «Andalousie debout !». De même au Québec, les élections organisées à la suite du mouvement social étudiant ont vu le gouvernement de droite libéral se faire éjecter par les indépendantistes.

En Ecosse, au Québec, en Catalogne, au Pays Basque, en Galice et même en Andalousie les politiques budgétaires antisociales des gouvernements centraux renforcent la revendication du droit à l’autodétermination comme alternative face à la crise économique. La désillusion est complète sur les gouvernements des Etats occidentaux qui ont préféré sauver les banques en 2008-2009 plutôt que de défendre leur peuple face aux spéculations des financiers. Après l’émergence, puis le déclin d’un «mouvement des indignés» qui n’a pas su donner de perspectives suffisantes aux peuples d’Europe, le réveil de certaines nations sans Etat se regarde différemment à travers le prisme d’une crise qui s’installe durablement.

Manifestation du 11 septembre à Barcelone

Nous le savons, les politiques économiques antisociales imposées par l’Union Européenne, depuis Maastricht et jusqu’au TSCG, ont participé à une montée des extrêmes droites nationalistes en même temps que les peuples perdaient peu à peu tout illusion d’une Europe symbole de fraternité et de justice sociale. Il peut paraître en ce sens déplorable que les organisations de gauche françaises n’offrent aucune analyse quant aux 2 millions de catalans (dont des ressortissants français) qui se sont mobilisés ces dernières semaines dans les rues de Barcelone, ou pire, qu’avec certains médias, ils y voit un «repli identitaire égoïste comparable en temps de crise à ce qui s’est passé dans le nord de l’Italie ou en Slovénie». Il nous parait ici nécessaire de rappeler dans quel mesure ces mobilisations participent du mouvement social contre l’austérité, et sont l’opposé d’un nationalisme fermé. A ce titre nous ne serons que conseillé le texte de Neal Baxter, militant indépendantiste galicien, envoyé en guise de réponse à un article paru dans le Tout est nous n°159 (organe du NPA)

Marche pour l’indépendance de l’Ecosse, 22/09/12

Bien sûr Arthur Mas, à la tête du gouvernement catalan, qui a convoqué de nouvelles élections pour novembre et dans lesquelles la question du droit à l’autodétermination sera centrale, et Alex Salmond, premier ministre du gouvernement écossais, sont loin d’être de férus anticapitalistes. Néanmoins leurs discours sur la question nationale se base clairement sur une aspiration populaire à une politique de justice sociale face à l’austérité. Pour le cas d’Arthur Mas, il y est même contraint par les mobilisations sociales et nationales. Lors de la marche du 22 septembre à Edimbourgh, la mobilisation s’est clairement faite sur des mots d’ordre d’opposition à la politique d’austérité du Royaume-Uni. Alex Salmond y a pris la parole en déclarant que l’indépendance avait pour signification «l’arrêt des coupes sociales, empêcher les écossais d’aller à la guerre qu’ils ne veulent pas et éliminer les armes nucléaire du pays». Le leader du Parti Vert, Patrick Harvie, appelait à une indépendance «qui casse les pouvoirs des multinationales et des banquiers.», pendant que Denis Canavan, ancien unioniste, disait lui, qu’en tant qu’internationaliste il voyait l’indépendance comme un moyen d’atteindre la justice sociale.

Marche ouvrière andalouse du 08/09/12
Marche ouvrière andalouse du 08/09/12

De même les mobilisations et grèves contre les politiques d’austérité qui ont eu lieu cette semaine dans l’Etat Espagnol posaient clairement la question du droit à l’autodétermination en Galice, en Andalousie, en Catalogne et notamment en Pays Basque. Près de 150 000 personnes se sont mobilisées dans les rues du pays Basque le 26 septembre à l’occasion d’une grève générale à l’appel de l’ensemble des syndicats indépendantiste. Celles-ci avec une requête adressée directement aux autorités locales et demandant à passer du «j’ applique la réforme du gouvernement central parce que c’est obligatoire» au «je ne peux pas l’appliquer parce que la société du Pays Basque l’a refusée». Pendant ce temps, au sud de la péninsule, les réappropriations collectives de terres agricoles se déroulent toujours sous les couleurs blanches et vertes du drapeau andalou.

Ce constat d’interpénétration entre revendication nationale et revendication sociale pourrait être aussi fait pour le Quebec, qui après plusieurs mois d’une mobilisation contre la réforme de l’université imposée par Ottawa et le gouvernement Québecois néo-libéral, a débouché sur une victoire et le retour en avant de la revendication indépendantiste, avec la construction d’un bloc de gauche radical indépendantiste (Quebec Solidaire) s’installant durablement dans le pays.

Manifestation quebecoise Juin 2012

C’est bien le dynamisme social des indépendantistes comme force progressiste défendant le droit de la majorité sociale de chaque nation, qui permet d’expliquer pourquoi les gouvernements centraux remettent en cause l’autonomie des pouvoirs locaux et régionaux au Québec ou en Catalogne. Qui croirait, au vue de l’assujettissement de gouvernements centraux à la finance, qu’il s’agit ici d’équité territoriale à l’intérieur de ces Etats ?

La revendication indépendantiste bretonne au service du mouvement social

De la même manière qu’il est acquis que revendications écologistes et revendications sociales se sont interpénétrées pour élargir et renforcer la palette de l’opposition à l’ordre capitaliste, la revendication du droit à l’autodétermination comme légitimité démocratique pour s’opposer aux réformes néo-libérales et l’ordre économique, doit pénétrer le mouvement social en Bretagne. Elle donne clairement plus de force à nos revendications et dame le pion à l’extrême droite sur le plan identitaire. Cette conscience permet de ne pas attendre sans cesse des directives de centrales parisiennes mollassonnes et bureaucratiques, d’organiser la lutte localement quand de tous les côtés les plans sociaux se multiplient.

C’est d’ailleurs ce que nous mettions en avant au moment des grèves en Martinique et en Guadeloupe en 2009. L’aspiration indépendantiste, par sa non-sujétion au pouvoir centrale, y a permis l’émergence d’une revendication et d’un mouvement social mené localement et à la base, terriblement plus efficace que les traditionnels rendez-vous syndicaux hexagonaux.

mobilisation en Gwadloup

Malheureusement, les organisations syndicales françaises, comme le Front de gauche, ou dans une moindre mesure le NPA, voient toutes constructions de dynamique à travers la seule échelle étatique et dans le cadre d’accord entre organisations centralisées. Privilégiant ainsi le jeu électoral, parfois utile, mais au détriment du travail extraparlementaire et de la remise en cause des institutions centralistes françaises (présentées comme le nec plus ultra tricolore de l’égalité sociale face à la méchante Europe). Elles militent de facto pour le maintien des institutions françaises qui n’ont jamais garanti l’équité territoriale et un égal accès aux biens et services publics. Alors qu’un «acte III de la décentralisation» est annoncé prochainement, en même temps qu’une réforme territoriale qui laissera entrevoir le discours austère du traité budgétaire européen, nous pouvons craindre une certaine nullité en terme de revendications démocratiques. Le manque de réflexion des organisations syndicales et politiques de gauche sur la question du droit à l’autodétermination des peuples de l’hexagone, risque d’y associer thème de la «démocratie locale» et de la «décentralisation» à celui d’«austérité», sans qu’on y reconnaissance la justification d’une revendication nationale des peuples sans Etat sous domination française dans le combat pour la justice sociale et l’environnement.

Combien de temps allons nous encore attendre que les grands syndicats de Paris nous proposent une autre journée d’action (9 octobre 2012) ou que les grands partis de la gauche pas trop radicale tentent de nous emmener dans des processions préélectorales qui se déroulent à Paris (cf 30 septembre 2012) ? Alors qu’il faut construire ici des cadres de résistance pour défendre nos conditions de vie impliquant le plus grand nombre, au plus prés de la réalité sociale et ne cherchant pas le coup de comm’ du 20 heures ou un hypothétique cadre de négociation avec la nouvelle gauche plurielle de Paris

C’est bien l’auto-organisation du peuple breton et des forces sociales qui le compose, comme lors de la lutte contre le CPE (contrat première embauche ) avec l’exemple du LKP en Guadeloupe ou des actions ouvrières andalouses, qui permettra de résister directement et ici aux politiques d’austérité, et de construire les alternatives sociales au service des classes populaires et du plus grand nombre. D’une part en faisant vivre des solidarités concrètes et des revendications : droit au logement et donc le droit de légiférer localement contre la spéculation immobilière et les résidences secondaires, accès à l’énergie, aux soins, à l’éducation, aux loisirs, éradication de la précarité et du chômage par une réduction massive du temps de travail, … Ainsi qu’en menant des expérimentations sociales de rupture : réappropriation des outils de travail, occupations des terres, coopératives d’achats en circuits courts, régies publiques autogérées de production et de distribution de l’énergie, transports publics de proximité gratuits, monnaies de substitution… C’est ces pratiques qui nous amèneront à la revendication d’une souveraineté populaire en Bretagne s’exprimant en faveur d’un parlement et du droit à l’autodétermination. C’est ce type d’initiatives que nous proposons et soutiendrons partout en Bretagne.

BREIZHISTANCE-IS

 

rennespriamires5A l’occasion du meeting de François Hollande dans le cadre des primaires du PS le 27 septembre dernier à Rennes, nous lancions notre campagne visant à dénoncer la compromission du parti socialiste avec les entreprises Veolia et Vinci. Le parti briguant l’Elysée en 2012 copine financièrement et allègrement avec Veolia comme en témoigne l’attribution de nombreuses concessions pour la distribution de l’eau dans de grandes métropoles et municipalités bretonnes. Avec Vinci comme le montre la remarquable unanimité de la Région Bretagne et des Pays-de-la-Loire, des conseils généraux d’Ille-et-Vilaine et de Loire-Atlantique, des mairies de Nantes et Rennes, pour promouvoir coûte que coûte la promotion inutile de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.guingampprimaires

Nous avions porté la contradictions à Nantes lors de la venue de Ségolène Royale le 02 octobre et à Vannes le 05 octobre pendant un débat télévisé en direct.

Plusieurs médias s’en sont fait l’écho : Ouest-France, le Mensuel de Rennes, RKB, RBG, Radio Kerne, Arvorig FM.

Afin de dénoncer cette compromission et les dégâts environnementaux et sociaux qu’elle génère,une vingtaine de militants de Breizhistance-Indépendance et Socialisme se sont rassemblés aujourd’hui, dimanche 9 octobre, devant des bureaux de votes des primaires du PS à Guingamp :

rennes priamires4à Rennes :

et à Nantes (Mairie de Chantenay) Des centaines de tracts pastiches des actionnaires de Vinci et Veolia appelant à voter aux primaires du PS ont été distribués, des banderoles déployées et affiches placardées. Le tout sans entraver aucunement le bon déroulement de ces élections bien entendu.

Si tout c’est passé dans le plus grand calme et en toute sérénité à Guingamp, Nantes et Brest ce fut loin d’être le cas à Rennes (boulevard de la liberté).

Comme seule réponse au débat que nous provoquons sur les problèmes sociaux et environnementaux posés par le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes nous n’avons reçu qu’injures et violences de sympathisants et élus socialistes rennais. Nos banderoles apposées contre le grillage de la voie publique ont été arrachées et confisquées, un de nos militants pris à parti et crocheté au col par un « militant » socialiste se faisant appelé Antoine, nous aurons sans doute l’occasion de recroiser cet individu qui à du mal à se maîtriser. rennes primaires3Aux multiples quolibets de bas-étages n’ayant pas place dans un débat politique a succédé la comparaison de nos méthodes avec les méthodes fascistes. Enfin que dire de l’attitude calomnieuse de Didier Le Bougeant, conseiller général de Rennes-Centre et vice-président du Conseil Général d’Ille-et-Vilaine.

Plutôt que d’accepter le débat, en nous tournant les talons il s ‘est targué d’un « la prochaine fois que vous viendrez, venez avec des bombes aussi » et nous traitant de fascistes. Nous dénonceons vigoureusement et fermement cette attitude honteuse vis-à-vis de notre engagement politique. Ces propos n’ont pas leur place dans un débat de société et d’environnement, et encore moins quand ils sont tenus par des élus se faisant le chantre de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité.

rennes priamiresLa réalité c’est que les élus du PS pètent les cables lorque l’on rappelle leurs degrés de compromission au service du grand capital et qu’ils ne supportent pas la contradiction. Didier le Bougeant de par son comportement et ses propos indignes en est le témoignage vivant.

Breizhistance Indépendance et Socialisme

POUR LA PREMIÈRE FOIS LA GAUCHE ANTICAPITALISTE-ÉCOLOGISTE-ANTIFASCISTE-INTERNATIONALISTE ET POUR LE DROIT A L’AUTODÉTERMINATION, APPELLE A MANIFESTER UNIE DANS UN MÊME CORTÈGE LE 18 JUIN A NANTES POUR L’UNITÉ ADMINISTRATIVE, LES DROITS DÉMOCRATIQUES, LINGUISTIQUES ET CULTURELLES DE LA BRETAGNE. RDV 13H30 PARVIS DES NEFS (DEVANT L’ELEPHANT)

APPEL COMMUN POUR UNE BRETAGNE UNIE, REBELLE ET SOLIDAIRE :

Le 18 juin 2011, jour d’ une nouvelle manifestation pour la réunification de la Bretagne «Bretagne en résistances», se déroulant à Nantes à l’initiative de Bretagne Réunie et du collectif 44=Breizh. Ceci est pour nous l’occasion de faire émerger un pôle anticapitaliste unitaire prenant en compte la question des droits démocratiques en Bretagne.

Les signataires appellent à participer nombreux à cette manifestation pour en finir avec la trop longue parenthèse de Vichy (il y aura 70 ans le 30 juin prochain que Pétain signait le décret séparant la Loire Inférieure, devenue Loire Atlantique en 1957, de la Bretagne) et recouvrer une Bretagne correspondant à cinq départements, respectueuse de son histoire et attachée à la défense de ses droits démocratiques, linguistiques et culturels.

Nous y affirmerons aussi notre solidarité avec ceux et celles poursuivis pour leur engagement de sabotage de la propagande de la région pays de la Loire dans le cadre d’actions de désobéissance civile.

Le processus de réunification de la Bretagne doit être considéré comme un levier au service d’un autre discours que celui promu par le gouvernement. C’est un des leviers d’une Bretagne solidaire, ouverte et généreuse qui s’oppose aux discours xénophobes du gouvernement et de l’extrême droite, et refuse toute hégémonie et toute concurrence vis-à-vis des autres territoires.

-Pour que la Bretagne soit une terre de résistance aux contre-réformes du gouvernement Sarkozy-Fillon, attachée au maintien et au développement des services publics et solidaires des luttes sociales pour la défense de l’emploi et du pouvoir d’achat et de la justice sociale.

-Pour une Bretagne qui s’oppose à la casse des services publics et qui milite pour leur accès à toutes et tous partout sur le territoire.

-Pour une Bretagne sans OGM ni nucléaire, respectueuse de son environnement et de sa population , et sans aéroport inutile comme celui de Notre Dame des Landes.

-Pour que la Bretagne soit un pays démocratique qui défende le droit de vote pour les travailleurs avec ou sans papiers

-Pour une Bretagne qui lutte contre la réforme des collectivités territoriales imposée par le gouvernement central. En terme d’aménagement celle-ci aura comme effet de pousser les plus modestes d’entre nous (la majorité !) vers des zones oubliées de l’état et de ses services. Ceci sans qu’aucune collectivité locale faute de moyen puisse compenser ces absences.

Les signataires affirment que d’autres choix économiques sociaux sont possibles .Comme ils affirment que le peuple et les travailleurs de Bretagne doivent pouvoir librement déterminer leur avenir institutionnel ,social et démocratique qui permettra d’imposer des choix profitant à une majorité et pas une minorité de privilégiés.

Breizhistance-Indépendance et Socialisme, Saint Herblain à Gauche Toute, Comité de soutien au Peuple Basque de Rennes/Euskal Herriaren Lagunak Roazhon, le NPA 35 et 44 DISUJ Coordination pour une Bretagne Indépendante et Libertaire, SCALP Naoned, l’union syndicale SLB, Les Alternatifs, Les Jeunes Ecologistes 35 et 44, Enorzh, …

DEUIT GANEOMP DA VANIFESTIN D’AN 18 a viz EVEN E NAONED

D’an 18 a viz Even e vo manifestet adarre diwar intrudu « Breizh Unvan » ha « 44 = Breizh » evit adunvanin Breizh, dindan al lugan « Breizh o stourm ».

Gervel a ra ar sinerien da zont niverus er vanifestadeg a-benn lakaat un termen d’un troc’h re hir boulc’het gant gouarnamant Vichy ( D’an 30 a viz Even e vo lidet 70 vloaz an dekred bet sinet gant Petain a zispartias departamant al Liger-izel, deuet da vezan Liger-Atlantel e 1957, eus peurrest Breizh) evit adkavout ur vro a glotfe gant 5 departamant, a zoujfe ouzh hec’h istor hag mennet da zifenn he gwirioù demokratel, yezhel ha sevenadurel.

Embann a raimp hor c’henskoazell gant ar re gwallgaset gant ar justis abalamour d’o engouestl evit tarvan propaganda rannvro Broioù al Liger e-doug oberennoù a zisujidigezh sivil.

An aergerzh a unvaniezh evit Breizh a dle bezan klevet evel un doare da rein an tu da glevet ur brezegenn all evit ar gouarnamant . Un doare eo da sevel ur vro kengret, digor, brokus a enebfe ouzh prezegennoù estrengas ar gouarnamant hag an tu-dehoù pellan hag a nac’h an hegemoniezh pe ar c’hevezerezh etre an tiriadoù all.

-Evit ma vo Breizh ur vro a stourmoù evit talin ouzh adreizhoù gouarnamant Fillon ha Sarkozy, ur vro a zifenno hag a glasko ledanat ar servijoù publik ha kengret gant ar stourmoù sokial evit difenn al labour hag ar galloud prenan hag ar justis sokial.

-Evit ma vo Breizh ur vro a enebfe ouzh distruj ar servijoù publik digor d’an holl er vro.

-Evit ma vo Breizh ur vro hep OGK ha dinukeel, doujus ouzh ec’h annezidi hag o endro , ur vro a gemero perzh er stourm kontrol da aerborzh diezhomm Kernitron-Al-Lann.

-Evit ma vo Breizh ur vro demokratel , ur vro a zifenno ar gwir da vouezhian ha da vezan dilennet evit kement labourer a werzh e nerzh aman gant pe hep paper.

Embann a ra ar sinerien e c’heller ober dibaboù sokial hag ekonomikel dishenvel. Evel ma embannomp e rank pobl ha labourerien Breizh gellet dibab o unan un dazont ensavadurel, sokial ha demokratel all hag a roio an tu da lakaat e pleustr dibaboù a brofito d’ar muian niver ha pas d’ur vinorelezh a vourc’hizien.

Evit ma vo Breizh ur vro unvan, brav, disuj , digor ha kengret e vanifestimp asambles e straedoù Naoned d’ar sadorn 18 a viz Even.

Breizhistance-Dizalc’hiezh ha Sokialouriezh, Sant Ervlan a-gleiz da vat , Kuzul skoazell pobl Euskal Herria Roazhon /Euskal Herriaren Lagunak Roazhon, NPA 35 ha 44, DISUJ CBIL, Unvaniezh Sindikad Labourerien Breizh.SCALP Naoned, An dazeileikourien, An Ekologourien Yaouank 35 ha 44, Enorzh, …

BREIZHISTANCE-IS appelle à participer à la manifestation unitaire du samedi 2 avril pour la défense des services de santé publics.

La mobilisation victorieuse d’il y a deux ans pour le maintien de services hospitaliers en basse-Bretagne et en particulier à Carhaix, ne doit pas nous faire oublier que les problèmes subsistent. Les menaces de fermetures, les franchises médicales, les déremboursements, les dépassements d’honoraires, les privatisations, le démantèlement de la sécurité sociale, la réforme de la dépendance, etc … sont là pour nous montrer que l’accès à des soins de qualité pour tous et sur tout le territoire n’est pas garanti. Les mobilisations de personnels dans plusieurs hopitaux, comme c’est notamment le cas aux urgences de St-Nazaire depuis plusieurs semaines, témoignent de la précarité dans laquelle l’administration hospitalière et le gouvernement plonge les services de santé publique. A Saint-Nazaire, les urgences ont vu les nombres d’admissions augmenter de 40% en dix ans sans aucune augmentation de personnel ! Comme partout on demande aux salariés de travailler plus avec moins de moyens, au détriment de la qualité et de la capité d’accueil dans de bonnes conditions.

La santé ne doit pas être un secteur marchand, il faut garantir l’accès aux soins à tous et de manière harmonieuse. Ceci passe par un financement de l’Assurance Maladie solidaire fondé sur les revenus et le travail, il faut en finir avec les exonérations de cotisations sociales, imposer le maintien des services de santé partout en Bretagne et l’embauche de personnels dans les services surchargés.

Alors que le PS aux commandes dans les principales villes et collectivités bretonnes octroient depuis plusieurs années des délégations de service public au grand groupe privé Véolia (les services de l’eau à Quimper ou à Rennes, le traitement des déchets à Brest ou Nantes, ou les transports dans les régions Bretagne et PdL et les départements, … ), nous constatons que les édiles du Parti Socialiste français n’ont pas besoin de l’UMP pour privatiser en Bretagne. Pourquoi ?

Michèle Alliot-Marie part en vacances avec le jet d’un homme d’affaire proche du dictateur Ben Ali, Sarkozy bronze sur les yachts de Bolloré, … et il semblerait que le PS prennent lui ses vacances sur des bateaux achetés par ceux à qui il octroie certains services en Bretagne, Véolia. C’est en tout cas sur des soupçons de malversations et d’abus de bien sociaux que les sièges de Véolia Eau à Rennes/Roazhon et Saint-Malo/Sant-Maloù ont été perquisitionnés sur ordre du parquet. Ceci faisant suite à des documents portés en 2009 à la connaissance de la Justice par des syndicalistes de l’entreprise, où l’on apprenait notamment que certains fonctionnaires hauts placés se seraient vus offrir un bateau contre certaines délégations de service public.

Illégal ou non, les transferts d’argents publics à certains groupes privés en Bretagne ne nous permettre plus de croire à un PS qui serait encore de gauche. Rappelons par exemple que c’est plus de 120 millions d’euro d’argent public que Nantes Métropole, le Conseil Général de Loire-Atlantique, les régions Bretagne et Pays de la Loire, viennent de décider d’octroyer à Vinci pour la construction et la gestion 100% privée du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. A force de se compromettre, il arrive même que le PS se fasse doubler sur sa gauche, par l’UMP ! Le choix de la majorité de droite à Saint-Malo de remunicipaliser certains services autrefois gérés par Véolia l’illustre bien.

Si le désir orgueilleux de marquer physiquement le territoire de sa présence au pouvoir pouvait permettre de comprendre les choix mégalomaniaques d’un Jean-Marc Ayrault, avec cette affaire de perquisition, il se pourrait que l’avidité puisse être un autre motif de l’accointance entre élus PS et groupes privés. Il est donc clair que lorsque les candidats et candidates soutenus par BREIZHISTANCE lors des élections des 20 et 27 mars prochain, affirmerons qu’il faut battre la droite il faudra comprendre que le PSF en Bretagne en fait parti !

Les possibilités de faire céder l’Etat Français sur la réforme des retraites progressent. Les annonces de grève reconductible (SNCF, Total, Ports, … ) dans plusieurs secteurs permettent d’entrevoir une grève générale seule à même d’obtenir le retrait du projet de réforme. C’est sans doute cet espoir qui aura permis la mobilisation de mardi plus importante que les autres fois. De même les actions de blocages se sont multipliées ces derniers jours, notamment à Rennes où des militants de la Gauche Indépendantiste ont activement participé à la formation de piquets de grèves en fin de manifestation. La jeunesse vient de démontrer qu’elle venait de prendre sa place dans la lutte, aujourd’hui la L’assemblée générale des étudiants de Rennes 2 à voter le blocus. Aujourd’hui des actions de barrage et de distribution de tracts appelant à la grève se sont multipliés, et beaucoup sont prévus d’ici la manifestation de samedi. Plusieurs grèves sont reconduites dans l’Education, ainsi qu’à la SNCF à Rennes jusqu’à demain, et jusqu’à lundi à la raffinerie de Donges. Il faut maintenant maintenir ce cap et le faire progresser pour amplifier la mobilisation de samedi et permettre d’enchaîner sur grève dure d’ici ces prochains jours.

Tous dans la rue les samedi 16 octobre et mardi 19 octobre pour le retrait de la réforme !

Par ailleurs BREIZHISTANCE apporte son soutien aux jeunes travailleurs arrétés notamment à Saint-Nazaire suite aux manifestions de mardi. Deux d’entre eux se sont vus condamnés à des peines de 2 mois de prison ferme, et un autre placé en détention pour avoir refusé la comparution immédiate. Nous condamnons vivement ces peines anormalement élevées et clairement politique. Nous déclarons prêts à répondre à toute initiative de soutien.

Emañ an enluskerezh o vont war-gresk

Emañ posubldedoù lakaat ar stad da blegañ o vont war-raok, evit pezh a sell adreizhad al leveoù. Kemmennadennoù harz-labour da genderc’hel zo bet e meur a lec’h (SNCF, Total pe c’hoarzh er porzhioù), peadra da soñjal en un harz-labour hollek hepken, da c’hellout lemel an adreizhad kuit. A-drugarez d’ar spi-se emeur deuet a-benn da dizhout kement a dud e manifestadeg dimeurzh tremenet, muioc’h zoken ‘vit ar bodadegoù kent. En tu-hont da-se ez eus bet lakaet obererezhioù-stankañ e pleustr, e Roazhon da skouer, m’eo bet stourmerien an tu kleiz-dizalc’her o harpañ hardizh ar bikerien arsav-labour e dibenn ar vanifestadeg. Emañ ar yaouankizoù o paouez kadarnaat o flas hag o c’hemer perzh er stourm hirie, o votiñ ar blokus e-kerzh Emvod-Meur ar studierien e Roazhon 2. Obererezhioù stankañ hag ingalañ traktoù da c’hervel d’an harz-labour zo bet nouspet gwech, ha nouspet all zo raktreset ac’hann da zisadorn. Derc’hel penn zo d’ober eta, derc’hel da roeñvañ war an hevelep tu, hag ober ma vo manifestadeg disadorn ur pezh tra, gant ar soñj evel-just mont war-zu un harz-labour kalet evit an devezhioù da zont.

Bezomp holl er straedoù d’ar Sadorn 16 a viz Here evit ma vo skarzhet an adreizhad !

Après la campagne médiatique estivale du gouvernement de Sarkozy sur sa politique anti-Roms, quasiment l’ensemble de la « gauche » française s’est décidée à répondre au discours des Hortefeux et consort par une manifestation le samedi 04 septembre.

Les déclarations de cet été de Sarkozy ou Hortefeux vis à vis des Roms sont une des mesures de la partition xénophobe et raciste que nous joue le gouvernement UMP depuis qu’il est au pouvoir. Entre le « karcher » sarkozyste de 2005 qui « nettoyait » les délinquants « plus blanc que blanc », les rafles « d’étrangers » à proximité des écoles et ces derniers déglutissements haineux, il y a une trame, le ministère de « l’immigration, de l’intégration, du co-dévoloppement et de l’identité nationale ». C’est à dire la mise en lumière d’une politique et d’une communication clairement impérialiste et xénophobe, qui ramasse les voix de l’extrême droite tout en consolidant la fondation de ses valeurs, qui assure la continuité d’une vision nationale de la République française.

Les signataires de l’appel à la manifestation de samedi, plutôt que de s’opposer à la politique de l’Etat envers les « gens du voyages » et « pas de souches », ou plus globalement de condamner l’idéologie nationale du gouvernement, appellent « à un grand rassemblement citoyen à l’occasion du 140e anniversaire de la République, le samedi 4 septembre Place de la République à Paris, à 14h00, et partout en France, pour dire ensemble notre attachement à la liberté, à l’égalité et à la fraternité qui sont et qui resteront notre bien commun. ». Au Sarkozy mis en porte à faux car il drague l’électorat nationaliste français de Jean-Marie Le Pen, les grandes organisations nationales françaises de gauche comptent donc nous appeler à répondre par une grande démonstration nationaliste française.

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Pas très étonnant quand le Parti Socialiste Français et ceux avec qui il siège dans les conseils municipaux procèdent déjà à des expulsions de camps roms aux petits matins. Quelques exemples pris en en pays nantais sont significatifs:

– Au mois de février dernier, c’est le maire PSF de Saint-Herblain, Charles Gautier, qui se déplaçait devant les caméras

expulsion de roms dans l'agglomération nantaise
expulsion de roms dans l’agglomération nantaise

 locales pour exprimer son exaspération des « gens du voyage », avant de les faire évacuer par la police », car ils s’étaient installés trop près du neuf et flamboyant Zénith. En attendant les représentants de ces derniers n’auront jamais vu Charles se déplacer jusqu’à eux pour trouver une solution de rechange.

 – En décembre 2008, Nantes Métropole, enfermait une femme et ses quatre enfants sur son terrain avec plusieurs rochers, après qu’elle ait reçu un avis d’expulsion. Alors qu’elle ne pouvait plus partir, Nantes Métropole la condamnait à 30 euros d’astreinte par jour de présence sur le site. Elle était installée sur ce terrain avec sa caravane depuis plus d’un an.

 – En terme de déclarations stigmatisantes on ne peut pas dire non plus que les élus du PSF soient à discriminer face à leurs homologues du camp d’en face. En septembre 2008 le maire de Rezé (44), Gilles Retière, avait parlé « d’invasion » à propos de plusieurs dizaines de familles de Roms venus s’installer (sur une population de 40 000 hab.).

fichage anthropométrique des tziganes sous la IIIe république
fichage anthropométrique des tziganes sous la IIIe république

– Plus récemment c’est le conseiller général PSF, Gérard Allard, qui, excédé par le fait que les gens du voyage de Rezé aient revendiqué une place dans la commune en colorant leurs caravanes lors de la fête des couleurs*, s’était offusqué de cette méthode et écrivait sur son blog à propos de l’installation de Roms sur la commune « arrivée organisée (passeurs ? Réseaux mafieux ?); installation visible et provocante en entrée de ville; comportement asocial parfois dans certains quartiers ». On voudrait criminaliser toute une population qu’on ne s’y prendrait pas mieux.

*(fête organisée par la ville de Rezé où chaque quartier est décorée d’une couleur différente)

Donc, pourquoi ces personnes nous proposent de manifester samedi ? Derrière tout ceci se cache en réalité une stratégie visant à créer « un front républicain » pour 2012. En fait une stratégie de reconquête du pouvoir beaucoup plus qu’une stratégie pour changer la société. En plus, Sarkozy doit être content, il a occupé le terrain tout l’été avec ces déclarations et on n’a pas parlé de la « rentrée sociale », du 7 septembre et de la grève contre la réforme du système des retraites. Et autre bonus pour Sarkozy, la manifestation du 4 septembre célébrera une République, la IIIe, née par le massacre sanguinaire d’un immense mouvement social, la Commune de Paris. Cette anniversaire célèbrera la naissance d’une dictature militaire menée par de vrais criminels, comme Gambetta, qui inventera les premiers camps de concentration, où périre près de 10 000 Bretons en trois mois. On savait le Parti Socialiste Français plus très socialiste, mais là il entraîne dans cette mascarade jusqu’au NPA et aux Verts, en passant inévitablement par le Parti de Gauche, et même l’UDB !

Affiche du PCF (signataire de l'appel) dénonçant à l'époque les colonies de la IIIe répubique
Affiche du PCF (signataire de l’appel) dénonçant à l’époque les colonies de la IIIe répubique

Immigration : C’est sous la IIIe république française que sont créés les premiers « carnets anthropométriques » pour les « gens du voyage », ou le régime spécial de « l’indigène ». C’est aussi sous cette république que se manifeste la première « immigration choisie », selon le terme Sarkozyste. Puisque dans les années 1920 des milliers de polonais sont amenés pour travailler dans les usines avant d’être ramenés de force en Pologne par cette même république en 1935.

Intégration : C’est aussi sous cette république que prend corps la grande oeuvre de civilisation républicaine. On pratique dans les écoles de Ferry la pédagogie discriminatoire qui vise à accrocher sabot ou bout de ferraille à tous petits basques ou bretons qui parlera une langue « non civilisée », on mène une politique de francisation des noms de familles et de lieux, de Sétis à Brest et de Nouméa à Bayonne. Pour s’intégrer il faut se plier !

Co-développement : La IIIe république française c’est aussi la création d’un vrai empire colonial ! L’envoi des troupes en Indochine, à Madagascar, en Afrique noire,… Des dizaines de milliers de morts pour sous couvert d’une oeuvre de civilisation française, qui sentait bon le racisme. Mais PSF comme UMP ne peuvent que célébrer cet empire colonial, sans lui il n ‘y aurait pas aujourd’hui cette notion de « co-développement », qui permet aux entreprises françaises et à la république « faire de l’argent » et d’avoir de l’uranium sur le dos des africains.

la IIIe république apportant "paix et la civilisation pour ses 65 millions d'indigènes"
la IIIe république apportant “paix et la civilisation pour ses 65 millions d’indigènes”

L’identité nationale : L’identité nationale c’est ce qui permet aujourd’hui à l’extrême droite, la droite et la gauche française de célébrer une république qui a commis des massacres, mené une politique impérialiste à travers le monde, accompagné le capitalisme à travers les krachs de l’histoire financière en enfermant des syndicalistes, mené une politique ostracisante des peuples entiers. L’identité nationale, c’est ce qui permet d’envoyer des tirailleurs sénégalais se faire massacrer loin de chez eux dans une guerre qui ne les concerne pas et de reconnaître ensuite le « rôle positif » de la colonisation.

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Le rassemblement de samedi se fait donc sur des bases qui ne permettront jamais de remettre en cause le caractère xénophobe et impérialiste de la république française. Loin de poser les bonnes questions il s’enfonce dans la surenchère nationaliste française. Que ce soit sur des questions d’immigration ou autre, la construction d’une vraie alternative sociale et solidaire doit se faire à gauche de tout ceux qui voit quoi ce soit à célébrer dans la république française. La France est un état plurinational, la Bretagne est une ce nation, ce texte d’appel ultrajacobin le nie. Nous ne pouvons nous y associer donc ni comme indépendantistes Bretons ni comme socialistes, car il veut faire l’unité autour du mythe républicain français qui n’a jamais contribuer à garantir une juste répartition des richesses produites, et encore moins comme internationalistes solidaires des peuples qui luttent toujours contre l’impérialisme français. Pour combattre les préjugés, l’assimilation, le racisme  et les discriminations : Bretagne Libre et Solidaire !

Breizhistance appelle à participer à la commémoration du 65ème anniversaire d’Hiroshima et de Nagasaki organisée par l’association Agir pour un Environnement et un Développement Durables, le vendredi 6 août à midi face à l’Ile longue, à Brest.

Il s’agit pour nous de commémorer les nombreuses victimes de l’atome militaire, mais aussi d’exiger le démantèlement de la base de l’Ile longue et son dépôt de missile, le départ des SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d’engins) et l’arrêt immédiat des tirs d’essai du missile M 51 dans la baie d’Audierne.

Il est clair que la menace n’est pas contenue dans un hypothétique « recours à des moyens terroristes contre nous, ou [un recours] à des armes de destructions massives » (1) mais découle plutôt de la présence même des ogives nucléaires sur le sol breton. Face à ces armes de guerre que l’Etat français nous impose et qui fondent la domination occidentale sur le monde, il faut faire entendre l’exigence d’une Bretagne dénucléarisée, maîtresse de son avenir, et solidaire des peuples qui ont subi et qui continuent à subir ses ravages, notamment à travers l’expropriation des terres à des fins d’extraction des matières premières nécessaires à l’industrie nucléaire , à l’image d’Areva au Niger.

Peu après sa création, en novembre 2009, Breizhistance recevait le soutien de Tavini Huiraatira – Front de Libération de la Polynésie, qui rappelait dans son communiqué que l’arme atomique avait eu pour conséquence « l’assassinat d’une partie de leur terre nourricière par cet état colonial » (2). Pour que cela ne se reproduise plus, ni ici ni ailleurs, soyez nombreux vendredi 6 août, midi sur la jetée du Port du Château de Brest.

(1) discours de J. Chirac à l’Ile Longue, 2006

(2) c’est-à-dire la France

RENNES/ROAZHON
Cortège Breizhistance à Rennes

Les manifestations de jeudi dernier contre la réforme des retraites du gouvernement français auront été un succès en terme de mobilisation. Largement supérieur aux mobilisations du 27 mai, cette journée témoigne clairement du ras le bol des salariés, toutes générations confondues. Surtout, elle appelle à aller plus loin et à mettre en place de véritables outils de pression face à un gouvernement français qui méprise les salariés et ne souhaite pas revenir sur cette contre-réforme symbole de son caractère ultra libéral. Les revendications et les modes de luttes doivent s’amplifier, la grève se généraliser et être reconduite, afin de faire plier Sarkozy.