Tag

breton

Browsing

La Gauche Indépendantiste appelle à participer le samedi 9 décembre à Saint-Herblain à l’Assemblée Générale proposée par le collectif 44=Breizh et l’association Dibab pour relancer le mouvement en Bretagne sur les questions de réunification et d’autodétermination. La participation la plus large à cette initiative ouverte est un objectif car elle offre une possibilité d’auto-organisation collective à ceux et celles que ce combat interpelle. Elle vise à redéfinir les objectifs et moyens du combat pour la réunification de la Bretagne et pour le droit de décider dans l’ensemble de notre pays. Il s’agit de créer un espace politique permettant de construire un agenda politique breton non basé sur le calendrier électoral parisien et ne refaisant pas les erreurs des structures régionalistes passées qui nous ont amenés dans l’impasse actuelle.

Nous souhaitons pour notre part, amener le peuple breton sur le chemin de la rupture démocratique, pour amorcer par nous même un processus constituant afin de choisir librement en tant que peuple un autre modèle économique sociale et environnementale, de Brest à Clisson. Pour ce faire il faut  créer les conditions pour que le peuple breton puisse exercer son droit à l’autodétermination dans l’ensemble de son territoire en mettant cette question à l’agenda politique sur nos bases et pas celles des réformes territoriales des gouvernants de Paris dont nous n’avons rien à attendre et bousculer les notables et élus locaux qui n’agissent pas.

Faisons circuler l’information. Participons ! Faisons vivre cette initiative !

 

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance).


Alors que plus que jamais pour les peuples la question du droit à choisir son destin se pose dans l’actualité Européenne, notamment avec le processus en cours en Catalogne, force est de constater que ce débat ne progresse pas en Bretagne.

La revendication historique et légitime de l’unité de la Bretagne ne trouve pas de débouchés politiques car le pouvoir central reste sourd à cette revendication mais aussi et surtout parce que nos élus locaux ne se mobilisent pas pour changer cet état de fait antidémocratique.

Le mouvement pro-réunification peine à mobiliser après la réforme territoriale ratée de 2014, et n’arrive pas à créer un mouvement de masse susceptible de remettre cette question à l’agenda politique breton en la liant à un mouvement d’ensemble pour plus de démocratie dans l’ensemble de la Bretagne.

Nous sommes breton-ne-s de Brest à Clisson et de Fougères aux Glénans et nous pensons qu’il est légitime que nous puissions décider collectivement de notre destin en tant que peuple. Le premier de ces choix – que seul le peuple a le droit de faire – est celui de déterminer le périmètre institutionnel de notre pays, la Bretagne. Nous devons œuvrer ensemble pour réunir les conditions permettant au peuple breton de librement se déterminer pour un autre modèle institutionnel, démocratique, social et environnemental dans la Bretagne « historique ».

Pour ce faire nous avons besoin d’un nouveau cadre d’action collectif, trans-courant, apartisan, ouvert, accueillant tous ceux et celles attachés à cet objectif sans discrimination d’origine, de confession, ou d’orientation sexuelle.

Ce nouvel espace de conquête de droit démocratiques ne peut se construire en ayant la moindre complaisance ou ambiguïté avec les ennemis de la démocratie et ceux qui instrumentalisent les identités pour tenir un discours de haine xénophobe.

Nous avons besoin d’un espace participatif et imaginatif, traduisant notre vision inclusive de l’identité bretonne et notre désir commun de construire ici en Bretagne une démocratie de proximité aux bénéfices du plus grand nombre.

Nous avons aussi besoin de faire le bilan des initiatives en cours et passées allant dans ce sens.

Le samedi 9 décembre nous vous donnons rendez-vous au Centre Socioculturel Le Grand B. (11, rue de Dijon) a Saint-Herblain à partir de 9h30 pour construire la coordination démocratique bretonne dont nous avons tous et toutes besoin.
Cette réunion est ouverte aux individu-e-s et organisations partageant ces objectifs.

PROGRAMME :

  • 09h30-10h00 : accueil des participant-e-s.
  • 10h00-11h15 : Bilan des expériences DIBAB, 44=Breizh et Galv Pondi.
  • 11h30 : Bilan l’appel des « 100 000 signatures ».
  • 12h30 : Repas.
  • 13h45 : Tour de parole collectif « Quels outils pour la lutte pour la réunification et l’autodétermination ? ».
  • 16h00 : Mise en place d’un cadre organisationnel et d’un agenda permettant à toutes et tous de s’impliquer. Rédaction d’une charte et mise en place d’un calendrier revendicatif.
  • 18h30 : Fin des débats, mise en ligne du communiqué final.

 

Sur le front de mer à Saint-Malo, le groupe Raulic Investissements veut bâtir un complexe hôtelier sur le site naturel du camping des Nielles à Paramé. Le projet est porté par la mairie de droite de Saint-Malo qui a fermé le camping et projette de le vendre au groupe Raulic Investissements.

Le projet implique la destruction d’un Blockhaus de 14 pièces souterraines, le creusement de la falaise déjà fragilisée, l’installation d’une canalisation d’eau de mer sur le domaine publique maritime, la fermeture sur la portion concernée du sentier des douaniers, la suppression des espaces verts, l’exclusion des malouin.e.s par la construction de 200 logements uniquement pour le tourisme de luxe.

Tout cela pour la construction d’une verrue architecturale comprenant un hôtel 5 étoiles de 90 chambres, un hôtel 3 étoiles de 50 chambres environ, une résidence de tourisme 4 étoiles de 50 appartements, une école internationale de formation aux métiers du bien-être, 6 villas de 100 à 150 m² et un Spa marin de 2600 m² avec 50 cabines.

Plan du projet (source : Autour des Nielles)

Ce projet c’est l’exemple même des dangers sociaux et environnementaux de l’industrie touristique : exclusion des travailleur.euse.s breton.ne.s de leurs territoires, remplacement des lieux de vacances des classes populaires au profit de lieux réservés à la Bourgeoisie, bétonnage de notre littoral, pollution…

Un collectif a d’ores-et-déjà été créé pour lutter contre le projet depuis 2 ans et s’appelle « Autour des Nielles ». Nous appelons l’ensemble des malouin.e.s à se saisir de cette lutte pour faire barrage aux bétonneurs.

Le site des Nielles où le projet immobilier menace de tout détruire… (source : Autour des Nielles)

Il convient de saluer comme il se doit, avec enthousiasme et camaraderie, la création de “NOS- Nouvelles OccitanieS” un nouveau média en ligne issu de la mouvance de la Gauche Révolutionnaire Occitane et témoignant ainsi du caractère plurinational de l’état français !

Nos lecteurs et lectrices trouveront de quoi lire que sur ce site qui justifie sa démarche en expliquant :

Nous avons besoin d’une PRESSE DÉMOCRATIQUE !

C’est-à-dire une presse qui montre au quotidien que les masses ne s’arrêtent jamais de lutter. Une presse qui se fait l’amplificateur et le soutien les luttes populaires qui animent les territoires. D’une presse qui défend les droits démocratiques du peuple : Droit à un travail socialement utile, droit à un logement décent, à une santé, une éducation, des transports de qualité et gratuits etc. Qui défend les plus exploités et notamment les masses Afro-Musulmanes. Mais aussi les droits démocratiques du peuple d’Occitanie, notamment l’officialisation de l’occitan, le développement de l’éducation et de la culture.

Une presse qui se fait l’écho d’un peuple en plein réveil qui mérite d’exister et de vivre.

Mais c’est également un média qui mène une bataille idéologique en toute franchise :

La question des peuples périphériques (Corse, Breton, Catalan, Basque, Arpitan, Occitan, Alsacien, Flamand) dans l’état français marque une première ligne de démarcation dans la politique française.

Des anarchistes, en passant par les communistes, les sociaux-démocrates, les centristes, jusqu’aux fascistes cette question marque une ligne de rupture. Les révolutionnaires français, toutes tendances confondues, sont souvent très mal à l’aise avec cette question.

En effet, loin d’être secondaire ou inexistante comme certains veulent le faire croire, elle est justement centrale par le fait qu’elle touche à la construction même de l’État bourgeois français. Le refus d’officialiser nos langues, ou seulement de signer la charte des langues minorisées, démontre la profondeur du problème.

Elle est donc une ligne de démarcation, ligne qui se précisera en même temps que notre combat, la nier, ou la rejeter serait donc un soutien objectif à l’État bourgeois.

Cette lutte fait la jonction avec la lutte des populations d’origines immigrées qui (sur)vivent dans l’État français comme des semi-colonisées. Cette prise en compte des masses Afro-Musulmanes et la pluralité de la terre occitane nous fait adopter la dénomination de peuple d’Occitanie à la place de peuple occitan. Cela nous permet de marquer l’inclusion dans notre projet émancipateur de cette problématique, elle aussi marquant une seconde ligne de démarcation centrale dans l’État français, d’une large fraction des classes populaires d’Occitanie.

L’Occitanie n’est donc pas à proprement parler, pour nous, un projet national mais bien un projet émancipateur révolutionnaire, le nom d’une nouvelle société en formation.

On y trouve entre autre des infos et réflexions de bases sur la revendication Occitane, son histoire et son actualité mais aussi en toute logique des articles traitant de féminisme, luttes sociales, de football, d’antifascisme et d’actualités internationales (Pérou, Pays Catalans…).

Une initiative à faire connaître en likant la page Facebook de NOS-Novelas OccitaniaS.

Longue vie à NOS Novelas-Occitanias et à toutes les composantes de la Gauche Révolutionnaire Occitane ! 

 

Le 30 septembre dernier alors que Bretagne Réunie, ou tout au moins une partie de sa direction, se refusait au dernier moment à défiler dans Nantes pour l’unité de la Bretagne, le collectif 44=Breizh et la Gauche Indépendantiste avaient eux décidés d’occuper les rues de la capitale historique de la Bretagne.

Prés de 400 personnes ont bravé les appels à la démobilisation. Le cortège s’est déroulé sans aucun incident et dans une atmosphère déterminée mais familiale. Beaucoup de drapeaux de nations sans état coloraient le cortège, tout comme les drapeaux féministes et antifascistes. Les banderoles de 44=Breizh et de la Gauche Indépendantiste rappelaient clairement que la ligne politique à mettre en avant dans le combat pour la réunification est celle du droit à décider en tant que peuple, celui du droit à l’autodétermination.

On pouvait rencontrer dans le cortège des vieux routiers du mouvement pour le retour du pays Nantais en Bretagne comme Yann Chouq, ou Patrick Mareschal, Jean-Do Robin, Per Vari Kerloc’h mais aussi beaucoup de militants de Bretagne Réunie de Pornic ou Saint-Nazaire par exemple, déboussolés par la désertion de leur dirigeants.

Beaucoup ont noté la moyenne d’age très peu élevée du reste des participants, et la banderole de la Gauche Indépendantiste était exclusivement portée par des femmes. Les militants des autres composantes du cortège anticapitaliste ont eux aussi contribué au succès relatif de ce cortège jeune, dynamique, clairement anti raciste, pour réclamer le retour de Nantes en Bretagne. Bref, l’ambiance inverse de celle qu’on a pu voir dans les manifestations passéistes et infiltrées par l’extrême droite ces dernières années. 

Les fascistes eux n’ont pas montré le bout de leur nez, et les responsables au sein de Bretagne Réunie qui semblent avoir prit en catimini les décisions d’annulation contre l’avis de leur base en évoquant des risques de troubles et de violences vont devoir s’expliquer sur les responsabilités réelles de leur fiasco, tant politiques que conjoncturelles, tout comme de leur étrange complaisance revenant à mettre sur le même plan l’extrême-droite et les antifascistes.

La Gauche Indépendantiste a lu la déclaration de solidarité internationale avec le peuple catalan à la veille du 1er octobre, en breton et en français, puis une militante a lu le message suivant :

Nous sommes bretons et de Brest à Clisson, de Fougères aux Glénans et nous pensons qu’il est légitime que nous puissions décider collectivement de notre destin en tant que peuple. Le premier de ces choix que seul le peuple à le droit de faire est celui de déterminer le périmètre institutionnel de notre pays, la Bretagne. Nous devons œuvrer ensemble pour réunir les conditions permettant au peuple breton de librement se déterminer pour un autre modèle, institutionnel, démocratique, social et environnemental sur l’ensemble de la Bretagne historique.

Pour ce faire nous avons besoin d’un nouveau cadre d’action collectif, trans-courant, apartisan, ouvert, accueillant sans discrimination d’origine, de confession, ou d’orientation sexuel tous ceux et celles attachés à cet objectif. Ce nouvel espace de conquête de droit démocratiques ne peut se construire en ayant la moindre complaisance ou ambiguïté avec les ennemis de la démocratie et ceux qui instrumentalisent les identités pour tenir un discours de haine xénophobe. Nous avons besoin d’un espace participatif, imaginatif traduisant notre vision inclusive de l’identité bretonne et notre désir commun de construire ici en Bretagne une démocratie de proximité aux bénéfices du plus grand nombre.

C’est ce que nous proposons de faire par un cycle de réunions ouvert à tous ceux qui partagent cet objectif et qui commencera le 9 décembre à Saint-Herblain.

C’est ce message qui doit être diffusé et cette date qui doit être dans tous les agendas. Pour qu’en plus de reprendre nos rues aux fascistes nous construisions ensemble des outils d’émancipation.

La Gauche Indépendantiste.

 

 

L’an dernier, la traditionnelle manifestation de Bretagne Réunie avait été l’objet de fortes polémiques suite à la présence en son sein pour la première fois d’un fort groupe d’extrême-droite composé de membres d’Action Française, Adsav, Identitaires, Renouveau Français. Nous écrivions ceci :

La direction de Bretagne Réunie sous couvert d’apolitisme a fait fuir des mobilisations pro réunification de larges secteurs progressistes et démocrates. En réalité c’est cette direction partiellement vendue à la frange la plus extrême de la droite locale, tout en prétendant être non partisane, qui a permis encore une fois à des politiciens professionnels de venir vendre leur soupe électoraliste sans perspective pour faire progresser l’idée du droit à décider en Bretagne et qui a laissé rentrer, en connaissance de cause, des néo-fascistes dans une manifestation pour la démocratie.

Depuis, Bretagne Réunie s’est doté d’une nouvelle direction qui refuse clairement dans son appel à manifester le 30/09 prochain à Nantes la présence de l’extrême -droite. Nous nous en réjouissons.

Par ailleurs, à l’initiative de la Gauche Indépendantiste, deux réunions ont eu lieu en pays Nantais pour initier un regroupement anticapitaliste pour ce 30/09. C’est sur ces bases clairement antifascistes que 4 formations et collectifs appellent à y participer pour également refuser de laisser la rue bretonne au personnel politique parisien libéral qui n’a jamais œuvré pour l’exercice du droit à l’autodétermination, et pour rappeler le lien entre combat breton et luttes sociales et environnementales.

Voici ci-dessous le texte d’appel de cette initiative. D’autres collectifs sont en discussion pour la rejoindre.

La Gauche Indépendantiste.

30 septembre 2017 à Nantes :

Manifestons pour une Bretagne réunie et anticapitaliste !

Le 30 septembre prochain aura lieu une manifestation à Nantes pour la réunification administrative de la Bretagne. Au fil des années, ces rassemblements légitimes ont été marqués par une dépolitisation croissante des mots d’ordre. L’association organisatrice préférant l’agitation de thèmes tournés vers la justification historique et identitaire, plutôt que d’axer le combat sur son caractère démocratique et notre droit à l’autodétermination.

En refusant de condamner préalablement la participation de l’extrême droite, comme cela était traditionnellement le cas, l’association Bretagne Réunie a prêté le flanc à des débordements inacceptables. Militants d’Adsav agressant des passager-e-s du tram avec des saluts nazis, présence au sein de la manifestation d’un cortège fasciste sous l’étiquette « Yaouankiz Breizh », ont amené l’année dernière une partie des participant-e-s habituel-le-s a quitter le défilé.

Alors que les militant-e-s d’extrême droite multiplient ces derniers temps les agressions violentes contre de multiples composantes de la société bretonne, nous réaffirmons avec force que le peuple et les travailleurs-ses de Bretagne n’ont rien à attendre de ces derniers qui véhiculent des conceptions excluantes de l’identité bretonne.

Nous n’avons rien à attendre non plus des politicien-ne-s qui se succèdent chaque année à la tribune de Bretagne Réunie. Elles et ils agitent des symboles qui témoignent plus de leur art à récupérer et trahir nos luttes au profit de leur carrière plutôt que leur volonté et capacité à provoquer un véritable changement institutionnel en Bretagne.

Comme le montrent les luttes bretonnes contre les projets miniers ou l’aéroport, ou les luttes internationales au Kurdistan, au Chiapas, en Catalogne, au Pays Basque, dans les colonies françaises… C’est notre auto-organisation et la pratique de l’auto-détermination qui permettront de mettre en place les alternatives à l’ordre capitaliste et antisocial actuel, qui amèneront à renverser les rapports de domination et la logique sécuritaire et répressive, à protéger notre environnement et nos cadres de vie, à nous défaire du centralisme français et de son caractère uniformisant.

Nous n’avons pas besoin de chef-fe-s pour permettre l’émancipation des personnes vivant en Bretagne. Il nous revient de nous organiser et d’agir nous-même pour une rupture institutionnelle en faveur de l’unité bretonne, engageant la mise en place des alternatives politiques, sociales, économiques et environnementales nécessaires, en Bretagne et partout ailleurs.

Nous vous appelons donc à rejoindre le cortège anticapitaliste unitaire le samedi 30 septembre prochain à Nantes pour ne laisser aucun espace à l’extrême-droite et affirmer la complémentarité de nos luttes.

Premiers signataires : Action Antifasciste Nantes, NPA, Action Antifasciste Saint-Nazaire, Nantes en Résistances, Gauche Indépendantiste Bretonne, Bro Duig enepfaskour/Pays de l’Aven Duig antifasciste.

Nous avons reçu le communiqué de Radio Kerne (ci-dessous) qui organise une réunion publique mercredi 14 juin à Saint-Herblain (44) pour présenter son projet pour postuler à l’ouverture de nouvelles fréquences radios sur Nantes.

L’installation d’une radio qui émettra 100% de ses programmes en langue bretonne est une opportunité pour le développement de notre langue dans le pays nantais et pour sa normalisation dans le paysage médiatique breton. Le découpage territorial actuel avec la région des “Pays de Loire” et ses médias locaux calqués dessus (France 3, Ouest-France, …) nous fait subir une fracture médiatique qui empêche la diffusion des programmes ou articles en langue bretonne en Loire-Atlantique.

L’opportunité d’ouvrir une radio 100% bretonnante à Nantes est donc historique, soyons au rendez-vous !

 

Réunion publique le mercredi 14 juin 2017

au centre Yezhoù ha Sevenadur

à Saint-Herblain à 19 heures

Un média 100 % en breton à Nantes

L’Office Public de la Langue Bretonne et Radio Kerne sont heureux de vous inviter à la réunion publique qui se tiendra à partir de 19 heures le mercredi 14 juin 2017 à Saint- Herblain, dans les locaux de Yezhoù ha Sevenadur.

Fin 2017, le CSA lancera un appel à fréquences RNT (radio numérique terrestre) sur le territoire nantais. Radio Kerne souhaite postuler à cet appel pour ouvrir une antenne à Nantes.
Pour se voir attribuer une fréquence, le dossier doit être soutenu par les institutions, le monde associatif mais aussi les habitants de la zone de diffusion.

C’est une possibilité technique incroyable qui s’ouvre à nous, une opportunité historique d’ouvrir un média en langue bretonne à l’est du pays.
Une radio associative est un outil de terrain très efficace. On peut l’écouter et bien sûr y participer.

Seront présent(e)s, Lena Louarn, vice-présidente de la Région Bretagne, Visant Roue de l’OPLB, Pierre Boucar en charge du dossier RNT au SNRL (Syndicat national des radios libres), Loik Jade, président de Radio Kerne et Lou Millour, directrice de Radio Kerne.

Nous aurons le plaisir de boire un verre avec vous à l’issue de la réunion.

 

Pour la seconde édition de l’université de rentrée (article sur la première ici)  la Gauche Indépendantiste accueille ses militants et sympathisants à partir du 30 septembre prochain au Dibar à Plougonver, au sud de Guingamp.

A noter que les militantEs de la gauche indépendantiste bretonne vous invite à débattre et échanger sur des thématiques où sont conviés à intervenir les acteurs et actrices des combats anticapitalistes, internationalistes, féministes et indépendantistes en Bretagne et ailleurs. Il n’est pas question de meeting ni de cours magistraux mais d’un moment d’échanges, d’éducation populaire autogérée pour tisser des complicités pour construire une République Bretonne Libre, réunifiée, brittophone, socialiste, féministe !

En voici le pré-programme, susceptible de modifications. A noter que le vendredi 30/09 aura lieu en ouverture un grand Fest-Noz en soutien au collectif antifasciste du Trégor-Goelo.

Program_Skol_Veur_Programme_Université-2016

 

Skritell_Fest_Noz_Antifa_Plougonveur_30-09-2016_WEB

 

On entend beaucoup parler de Houria Bouteldja ces derniers temps suite à la sortie de son livre “Les blancs, les juifs et nous” (que nous n’avons pas lu). Comme à l’accoutumé on entend moults accusations des médias et commentateurs autorisés visant à démontrer qu’elle et son parti le Parti des Indigènes de la République seraient racistes et antisémites. Nous ne sommes pas sur de partager toutes les idées du PIR.

Mais nous sommes surs d’une chose, ce sont les mêmes commentateurs, portes-plumes de la Gauche Coloniale française et autres Mélenchonistes qui jettent systématiquement l’opprobre sur les revendications bretonnes (pour ne citer qu’elles) en les assimilant à des remugles fascisants.

La même Gauche Coloniale Française décrépie dont le superdupont Mélenchon est toujours prête à excuser les propos racistes et néocolonialistes des “élites” françaises.

13111_1054857937886760_210354785756569299_n

Dans le texte qui suit, publié début mars sur le site du PIR, Houria Bouteldja explique en quelques exemples parlants le caractère plurinational de l’État français. Mais surtout elle trace des pistes de convergences avec ceux et celles qui revendiquent des droits nationaux spécifiques pour les bretons, les corses, les basques et ce tout en tordant le cou à l’extrême-droite identitaire.

Bretagne-info.

OLYMPICS BLACK POWER SALUTE

Cette intervention a d’abord été faite lors de la conférence : « Une histoire de l’Europe décoloniale et des peuples sans États », 19 et 20 février 2016, université de la Corogne / Espagne, puis le 5 mars 2016, à Barcelone dans le cadre des conférences : « La frontière comme centre. Zones d’être et de non être »

Merci aux organisateurs pour cette invitation qui m’honore. J’adresse un salut fraternel à la lutte des peuples sans États dont il sera question dans ce colloque.

Je vais vous parler à partir de mon expérience française et plus précisément de mon expérience de militante politique post-coloniale en France. J’appartiens à une organisation décoloniale dont l‘objectif est de construire ce que nous appelons une « majorité décoloniale ». Le PIR a pour ambition de défendre les intérêts d’une communauté de destin qui est issue de l’empire colonial et qui est constituée majoritairement de Maghrébins, de Musulmans, d’Africains sub-sahariens et d’Antillais. Comme l’a dit récemment un politologue connu, Emmanuel Brenner, pseudo de Georges Benssoussan, et auteur d’un livre réactionnaire qui a fait couler beaucoup d’encre, « Les territoires perdus de la république » : ces communautés qui vivent majoritairement dans les banlieues pauvres de France sont un peuple parallèle[1]. Dans la bouche de ce politologue, lorsqu’il dit « émergence d’un nouveau peuple », bien entendu, il sous-entend qu’il y a un là un danger qui menace la nation, qui met en péril la cohésion nationale.

Je voudrais commencer mon propos avec trois anecdotes footballistiques :

1/ La première anecdote, c’est celle du match France/Brésil de 1998. Comme vous vous en souvenez sûrement, la France a gagné la coupe du monde avec Zinédine Zidane à la tête d’une équipe de France très basanée. La France entière a soutenu avec ferveur son «équipe nationale ». Que ce soit les français dits de souche ou les Français d’origine coloniale. Les uns soutenaient la France, les autres soutenaient des joueurs issus des quartiers populaires. C’est-à-dire, des gens qui leur ressemblaient.

2/ La deuxième, c’est le Match France/Algérie de 2002 qui a eu lieu à Paris. L’Algérie perdait ce match. Ce qui s’est passé est inoubliable. Les supporters, en grande partie Français d’origine algérienne, ont envahi le stade et l’ont empêché de se terminer. Pour les jeunes d’origine algérienne qui pourtant sont français, cela constituait une très grande humiliation. Ils ont préféré saboter le match plutôt que de subir l’affront et le déshonneur. Je vous fais remarquer que bien que Français, ils n’étaient pas là pour soutenir l’équipe nationale mais l’équipe algérienne. A l’époque, le gouvernement français s’en est fortement ému, lui qui organisait cette rencontre dans un but de « réconciliation ». Vous connaissez tous le traumatisme de la guerre d’Algérie côté algérien pour le sacrifice humain qu’elle a représentée et côté français pour la perte de ce territoire, qui valait perte de prestige et d’hégémonie. Vous comprendrez comme moi que ce n’est pas un simple match qui allait résoudre un tel contentieux historique, mais les politiques adorent la cosmétique.

3/ La troisième, ce sont les huitièmes de finale de la coupe du monde 2014 qui a opposé l’Algérie à la Russie. Lorsque l’Algérie s’est qualifiée, les rues de Paris ont été envahies par des dizaines de milliers de jeunes et moins jeunes d’origine maghrébine qui ont déferlé de leurs banlieues pour manifester leur joie et leur fierté. Je ne suis pas fan de foot mais je peux vous dire que j’ai participé à la fête. A la suite de cette gigantesque manifestation de soutien explicite à un pays anciennement colonisé, j’ai publié un post facebook dans lequel j’ai écrit : « une nation dans la nation »[2].

Un post que nous pouvons mettre en parallèle avec les mots de Brenner qui a parlé de « l’émergence de deux peuples ». Les deux expressions se ressemblent et pourtant elles ne disent pas la même chose. Les constats sont sensiblement les mêmes mais sont exprimés par deux personnes appartenant à deux sensibilités politiques antagoniques et irréconciliables. Car le premier exprime l’idée que la ségrégation sociale, spatiale, raciale et politique est le produit de la volonté des habitants des quartiers eux-mêmes. Ils auraient des velléités séparatistes. Alors que dans ma bouche, cela signifie bien autre chose : que le tiers-peuple, ségrégué et méprisé, résiste. A la relégation coloniale, il répond par la fierté identitaire.

Vous n’ignorez pas que la France subit depuis quelques années et en particulier depuis 2015, une vague d’attentats criminels qui ont visé les communautés juives, Charlie Hebdo mais aussi des citoyens lambdas comme ce fut le cas le 13 novembre 2015. Les criminels sont pour la plupart issus des quartiers dont je viens de parler. Manuel Valls, ministre de l’intérieur a alors fait une déclaration surprenante : il a dénoncé l’apartheid social dont sont victimes les habitants des quartiers validant ainsi l’idée que le terreau des actes terroristes se trouve dans la détresse sociale. Pour la première fois, au sommet de l’Etat, un ministre en fonction a avoué ce que des générations de militants issus de l’immigration disent depuis des décennies sans jamais se faire entendre.

En effet, cette ségrégation sociale et raciale est inhérente aux choix économiques et politiques de l’Etat français depuis la fin de la deuxième guerre mondiale et l’avènement des indépendances africaines. « Indépendances » comme vous le savez n’a jamais signifié fin de la colonisation. La France, soutenue par le grand parrain américain, tout comme l’Europe, n’a jamais renoncé à son pré carré africain. Le processus de décolonisation n’est donc pas achevé car toute révolution est suivie d’une contre-révolution. Ainsi les révolutions décoloniales ont toutes été suivies d’une contre révolution coloniale. Au PIR, nous pensons que nous vivons ce moment de la contre-révolution coloniale. Je ne vais pas m’étendre là-dessus. Vous savez aussi bien que moi la recolonisation du monde, les deux guerres en Irak, la Lybie, le Mali, le Congo ou la Syrie…

S’il y a un monde colonisé de l’extérieur, il y a un monde colonisé de l’intérieur. C’est ce groupe social et historique que nous appelons, nous, « les indigènes de la république ». Nous existons comme sujets politiques spécifiques, c’est-à-dire à la fois comme français de statut mais aussi comme sujets coloniaux à cause de ce que nous appelons le « pacte racial » de la république, et cela est devenu patent depuis la marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983. Depuis cette marche qui a été déclenchée à cause des crimes policiers, nous n’avons jamais quitté la scène politique. Soit comme acteurs transformant les rapports politiques par nos luttes et nos résistances, soit comme obsessions et enjeux politiques entre les mains des grandes formations au pouvoir. Nous sommes clairement un problème. La France républicaine est certes réputée être une grande lessiveuse. Elle intègre depuis des centaines d’années des vagues d’immigrés qui effectivement ont pris souche et qui sont considérés comme parfaitement français. Avec les populations issues de l’ex-empire colonial, la digestion est très difficile, pour ne pas dire impossible. La république française a même plutôt tendance à nous vomir comme si nous étions un corps inintégrable, définitivement étranger. Effectivement, nous sommes les objets d’une politique paradoxale : la France nous somme de devenir français, c’est-à-dire Blancs, mais en même temps, elle nous le refuse par un tas de dispositifs économiques, politiques et idéologiques. Sur le terrain des luttes, aucune des revendications des quartiers n’est prise au sérieux : les crimes policiers, le racisme d’Etat sous sa forme islamophobe, négrophobe ou romophobe qui a pour conséquence plus de chômage, plus de discriminations au logement et j’en passe. J’ajoute que si parfois ces questions sont en partie prises en compte dans une partie de la gauche radicale, elles ne sont jamais centrales, voire parfois méprisées par celle-ci. Les conséquences politiques de cet aveuglement sont extrêmement graves. Vous vous souvenez tous des émeutes de 2005. Pour ma part, je me souviens avoir été frappée par des jeunes émeutiers brandissant leur carte d’identité et affirmant qu’elle ne leur servait à rien. L’abandon des populations fragiles crée ce que Sadri Khiari appelle un « tiers-peuple » qui progressivement commence à constituer un corps social spécifique avec ses propres intérêts à défendre, intérêts qui souvent entrent en conflits avec un autre corps social qui est celui des prolétaires blancs. Le racisme n’est pas une idée abstraite. C’est un système. Le pacte national français est aussi un pacte racial qui défend les privilèges même relatifs du prolétariat blanc. Sauf que les intérêts de ce prolétariat blanc sont aussi menacés non pas par les immigrés et leurs enfants mais par le libéralisme. Hier, la ministre du travail, Myriam El Khomri, a fait une proposition extrêmement dangereuse qui détricote les acquis sociaux de l’après-guerre. C’est sûrement le plus grand coup donné au monde du travail. Inutile aussi de vous rappeler l’épisode grec dans lequel le peuple a tout simplement été sacrifié.

Il n’y a pas de solutions miracles à cette offensive. Pour autant, soyons gramsciens et parions sur l’optimisme de la volonté. Les alternatives existent.

Cela passera nécessairement par un combat radical et sans concession contre l’impérialisme. Un mouvement anti-guerre est en train de naître en France. Le PIR en fait partie. Mais cela passera aussi par une remise en cause radicale des instruments de l’impérialisme : les Etats-Nations qui toujours choisissent une partie du peuple sur laquelle ils fondent leur légitimité contre les autres composantes de ce même peuple. En France, cela passera d’abord par l’émergence d’une force politique autonome des quartiers et des immigrations post-coloniales. Ensuite, par une politique d’alliance. Non seulement avec les plus pauvres et déclassés du prolétariat blanc si, à l’attrait d’un nationalisme de droite, ils préfèrent la lutte contre le libéralisme, mais aussi avec les autres peuples de France, les autres groupes culturels écrasés par plusieurs siècles de jacobinisme forcené et qui résistent. Je pense aux Basques, aux Corses, aux Bretons, aux Alsaciens… Je n’ignore pas bien sûr les contradictions qui structurent les mouvements autonomistes. Je sais qu’ils sont traversés à des degrés divers par deux lignes de fracture indépendantes l’une de l’autre : indépendantisme/régionalisme, extrême-droite/gauche. Nous ne pouvons pas oublier les récentes ratonades qui ont eu lieu en Corse. Il est évident que dans une perspective de convergence, un mouvement décolonial ne pourra jamais s’allier avec des nationalistes/régionalistes de droite ou d’extrême droite. En revanche, des convergences avec des nationalistes de gauche sont tout à fait envisageables, bien que je préfèrerais parler de « nationalismes décoloniaux », tant ils n’ont rien de commun avec la gauche jacobine et coloniale.

C’est ce type de perspective qu’au PIR nous appelons : « internationalisme domestique »

Houria Bouteldja

[1] http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/08/14/31003-20150814ARTFIG00248-georges-bensoussan-nous-assistons-a-l-emergence-de-deux-peuples.php?redirect_premium

[2] A ce propos, lire l’excellente analyse de Malik Tahar-Chaouch : http://indigenes-republique.fr/la-coupe-du-monde-football-race-et-politique-2/

700 personnes ont défilé hier à Louannec aux côtés des 27 enfants, des trois salariés et des parents d’élèves de Skol Diwan Louaneg pour que vive l’école Diwan de la commune.

Grâce à la lutte menée depuis deux mois et demi par les parents d’élèves de l’école et les trois salariés, au travail des syndicats SLB, CGT et CFDT, au soutien publique des formations politiques Breizhistance, UDB et EELV et au poids qu’ont pesé les collectivités de la Région Bretagne et la communauté d’agglomération dans le dossier, l’avenir de Diwan Louaneg s’éclaircit. Il faut cependant se montrer vigilant tant que les propositions ne seront pas finalisées.

Avec l’aide la Région Bretagne, l’école prendra ses quartiers dans de nouveaux bâtiments sur la commune à partir de début du mois de novembre. Dans l’intermède, le centre aéré communal devrait accueillir Diwan Louaneg.

La lutte de Diwan Louaneg montre la capacité bien vivante du peuple breton à se mobiliser pour défendre sa langue quand elle est mise en danger. Il est d’une importance capitale que cette lutte se solde par une victoire car elle restera un exemple à suivre dans les communes où pourrait se retrouver le même écueil. Les deux derniers mois et demi à Louannec mettent une fois encore en exergue le statut de Diwan et l’absence de celui-ci pour la langue bretonne. Pour cela, et le plus rapidement possible, les travailleurs de Diwan devront être rémunérés dans les mêmes conditions que leurs confrères basques enseignant dans les “ikastolak” c’est à dire payés par l’Etat français au bout d’un an et non de cinq comme aujourd’hui.Le staut de Diwan doit être public et langue bretonne officielle, que soit ou non ratifiée la charte européenne des langues minoritaires.

Pour ce faire, le peuple breton doit pouvoir bénéficier d’un cadre institutionnel doté de compétences politiques décisionnelles : un parlement.

Seul un parlement breton pourra doter la langue bretonne des outils nécessaires à sa survie et son développement.

 Skoaz-ouzh-skoaz gant ar seizh bugel warn-ugent, an tri goprad ha kerent ar vugale Skol Diwan Louaneg eo en em gavet 700 den eus pep korn Breizh da zibuniñ dec’h e Louaneg evit ma vevo skol Diwan ar gumun.

A-drugarez d’ar stourm kaset da benn abaoe daou viz gant nerzh kerent bugale ar skol hag he tri goprad, labour sindikadoù an SLB, CGT ha CFDT, skoazell foran ar strolladoù politikel Breizhistance, UDB, hag EELV, ar pouez lakaet en teuliad gant ar strollegezhioù (Rannvro Breizh ha ar gumuniezh tolpad-kêrioù) e ya war sklaeraat dazont skol Diwan Louaneg. Dav eo chom war evezh memestra betek ma vo lakaet da dalvezout ar c’hinnigoù graet.

Gant sikour Rannvro Breizh e tilojo ar skol er savadurioù nevez, war ar gumun, adalek deroù miz Du. Da c’hortoz e tlefe ar skol dre soubidigezh en em staliañ e kreizenn dudi Louaneg.

Ar stourm evit skol Diwan Louaneg a ziskouez eo bev mat barregezh pobl Vreizh da sevel evit difenn he yezh pa vez lakaet en arvar . A-bouez ruz e vefe trec’h da vat ar stourm-mañ rak e chomo un hent da heul e gumunioù ‘zo ‘lec’h ma c’hellfe en em gavout an hevelep skoilh. An daou viz hanter tremenet e Louaneg a laka a ra war wel ur wech ouzhpenn statud Diwan hag ezvezañs hini ar brezhoneg. Abalamour da se e ranko, an abretañ ar gwellañ, bezañ gopred labourerien Diwan gant ar Stad c’hall evel o c’henseurted euskariz a gelenn en “ikastolak” da lâret eo goude bloaz ha pas gortoz pemp bloaz evel hiziv-an-deiz. Statud Diwan a rank bezañ publik hag ar brezhoneg ofisiel, gant pe hep sinadur karta Europa ar yezhoù bihanniver.

Evit en ober e rank ar vretoned kaout ur framm ensavadel gant galladoù politikel da zivizout : ur Parlamant. N’eus nemet e mod-se he do ar brezhoneg ar binviji he deus ezhomm evit he dazont hag he diorenn.

Samedi 2 juin se sont tenues à Vannes les “assises bretonnes sur l’immigration”, organisées par les identitaires « Jeunes Bretagne », le parti « Adsav » et des groupuscules tels que « Riposte Laïque ». Selon des personnes y ayant assisté cette réunion sur l’immigration était bien un prétexte à une stigmatisation raciste et haineuse de certaines communautés immigrées et/ou religieuses.

les saluts nazis de Jeune Bretagne et Adsav, à retrouver en vidéo sur le lien du Mensuel de rennes
les saluts nazis de Jeune Bretagne et Adsav, à retrouver en vidéo sur ce lien

Lors de cette réunion une confrontation a eu lieu entre des jeunes vannetais, rassemblés pour exprimer leur refus d’un tel discours raciste en Bretagne, et les identitaires qui les ont « accueillis » par des salut nazis et des barres de fer. Il en résulte deux blessés du coté des opposants à la réunion. Breizhistance-IS dénonce la complaisance de la direction du groupe Accor et de l’hôtel Mercure, où se déroulait la réunion, vis à vis de ces groupuscules néo-nazis et fascistes. De même la mairie de Vannes, alertée de ce rassemblement d’extrême droite, aurait du, comme elle l’a fait pour la venue de Dieudonné dans un bar, prendre un arrêté pour interdire l’évènement pour risque de trouble à l’ordre publique.

Saluts nazis, barres de fer, haine de l’étranger et discours violents, voilà le vrai visage de cette extrême droite bretonne qui présente des candidats aux législatives sous l’étiquette “Bretagne nous avons foi en toi”. Il est important que chaque électeur et électrices puisse ne pas se faire berner par le discours régionaliste et écologiste volontairement consensuel de ces candidatures. Cette stratégie adoptée notamment par le bloc identitaire, principale composante de cette liste sous le sigle “Jeune Bretagne”, est directement issue de la stratégie des néo-fascistes italiens dont ils sont proches. Nous pouvons la voir clairement exprimée sur ce reportage télévisée entre le 7e et la 8e minute.  De la même manière manière Yann Vallérie et Mickael Prima, dirigeants de la branche bretonne du bloc identitaire, “Jeune Bretagne”, semblent perdre leurs velléités indépendantistes lorsqu’ils sont hors de Bretagne, comme le montre cet extrait

La liste de leurs candidats en Bretagne :

Yann Vallerie, 4e circonscription du Finistère ; Mickael Lo Verso, 5e circonscription du Finistère ; Anne-Marie Rimbault, 8e circonscription du Finistère ; Marie Ollivier, 3e  circonscription du Morbihan ; Claude Guillemain, 5e circonscription des Côtes d’Armor ; Marie Pêcheul, 3e circonscription des Côtes d’Armor ; Valérie Mereau, 8e circonscription de Loire-Atlantique ; Christophe Daniou, 1e circonscription d’Ile et Vilaine ; Simon Danjou, 2e circonscription d’Ile et Vilaine ; Emeline Berhault, 7e circonscription d’Ile et Vilaine.

Breizhistance Bro Wened