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Nous étions une trentaine cet après-midi ( vendredi 19 juin )  à mener une action contre la boutique Orange de la rue Lebastard (centre de Rennes), en solidarité avec la résistance palestinienne. Le but de ce rassemblement à l’entrée de la boutique était de dénoncer la responsabilité de l’entreprise dans la colonisation en Cisjordanie et dans le massacre commis à Gaza l’été dernier. Nous appellons à intensifier les actions ciblant les locaux et boutiques des entreprises (notamment françaises) qui, comme Orange, participent activement à l’occupation de la Palestine. Voici le tract distribué à 500 exemplaires dans et devant la boutique.

(A noter l’arrivée très rapide – plan vigipirate oblige – de policiers et gendarmes, appellés pour tenter de prévenir toute tentative d’entrave au commerce ; lesquels sont partis après s’être aperçus que leur présence dissuadait particulièremet les potentiels clients d’entrer dans la boutique …)

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L’été dernier, tous les médias parlaient de la Palestine, et du massacre israélien qui faisait 2 147 morts dans la Bande de Gaza. Si un « cessez-le-feu » est aujourd’hui en place dans et autour de la Bande de Gaza, cela ne doit pas nous faire oublier la réalité du terrain. En Israël, les violences racistes perdurent, tout comme les crimes de l’armée et de la police. En Cisjordanie, la colonisation s’intensifie, la répression des manifestations continue et des arrestations ont souvent lieu. Dans la Bande de Gaza, le siège est toujours en place, et les matériaux de (re)construction n’ont pas pu entrer depuis l’été dernier.

Quiconque est déjà allé en Palestine sait qu’il n’y a pas par moments une « escalade de la violence ». Il y a au contraire, de la part d’Israël une colonisation et une répression permanentes, et la volonté d’asphyxier un territoire et un peuple, dont le massacre de l’été dernier fut le prolongement direct.

Pour s’opposer à l’occupation de la Palestine par Israël, depuis dix ans, à travers la campagne Boycott, Désinvestissements, Sanctions, les organisations de la résistance palestinienne appellent à ce que des actions soient mise en place dans le monde entier contre Israël, ses institutions et ses entreprises, ainsi que contre toute entreprise participant à la colonisation de la Palestine. Les actions contre les produits israéliens dans les supermarchés en sont un exemple, comme les sabotages contre une usine d’armement en Angleterre lors de l’ « opération Plomb Durci » (1330 morts dans la Bande de Gaza à l’hiver 2008-2009), ou le blocage de ports en Amérique du nord l’été dernier pour empêcher des cargos israéliens d’accoster.

Et les cibles peuvent parfois être trouvées très proche de nous. Orange a en effet un contrat avec “Partner Communications”, firme israélienne avec laquelle elle a renouvelé en 2011 sa licence d’exploitation. C’est le réseau Orange qui alimente en Cisjordanie les 176 antennes et relais implantées sur des terres confisquées pour les communications de l’armée israélienne et des colons.

Encore plus clair, dans le cadre de sa campagne “Adopt a Warrior” (« Adopte un Guerrier »), Orange-Israël a parrainé deux unités de combat israéliennes lors des massacres de l’été dernier à Gaza, et elle envoya quotidiennement trois unités mobiles de téléphonie aux points de rencontre des soldats israéliens autour de Gaza…

Nous voyons donc que contrairement à ce que disent les antisémites, il n’y a pas de « complot sioniste mondial », ni de « France des droits de l’homme effrayée par le lobby juif », mais un ensemble d’entreprises, d’institutions et d’Etat qui tirent profit de la colonisation et des massacres.

Le fait que la police de Ferguson qui a tué Michael Brown a été formée par l’armée israélienne est l’un des signes de la continuité policière des régimes, et les Palestiniens qui conseillaient sur twitter les émeutiers des différentes villes des Etats-Unis quant à la manière de se protéger des gaz lacrymogènes ne s’y sont pas trompés.

En France, les interdictions des manifestations à l’été dernier et les condamnations à de la prison ferme contre certains de leurs participants sont aussi un signe de la solidarité des Etats dans la répression : tout comme le maintien depuis plus de trente ans de la détention par l’Etat français de Georges Ibrahim Abdallah, soumis à une vengeance sans fin pour avoir participé à la lutte armée en riposte à l’agression du Liban par Israël en 1982.

Cette action s’inscrit dans le contexte de la solidarité à la cause palestinienne, et marque une volonté de trouver des cibles pour avoir des prises sur la situation et marquer notre solidarité avec la résistance.

Le blog “U Cumunu” est un blog de débat se situant sur la gauche de l’échiquier politique nationaliste Corse. Ce n’est pas une organisation politique , plutôt un outil de réflexion qui se définit ainsi : “La Lutte de Libération Nationale corse doit aussi être une Lutte de Libération Sociale. Pourtant, la parole des patriotes de gauche n’est pas assez présente dans le débat public en Corse. La création de « U Cumunu » se veut un début de réponse. Le but n’est pas de préparer une organisation supplémentaire, mais de porter un discours nouveau dans la politique corse. « U Cumunu » sera donc un site d’opinion sur l’actualité nationale et internationale, à partir d’un point de vue patriote et révolutionnaire.

Nous reproduisons ci-dessous une de leurs réflexions sur l’éventuelle ratification de la Charte Europénne des Langue Minoritaires par la France, sujet dont on reparle dans l’actualité suite à la grève de la faim de David Grosclaude en Occitanie et aux promesses de F. Hollande ces dernières semaines. Même si le texte date de 2013 il reste à bien des égards d’actualité.

Vous pourrez constater que ,comme nos amis de Libertat en Occitanie dont avons publié le point de vue sur ce sujet récemment, les animateurs de “U Cumunu” pensent plutôt la revendication linguistique en termes de rapport de force, de mouvement de désobéissance qu’en terme d’éventuelle constitutionnalité et de promesses électorales.

La semaine dernière prés de 5000 corses ont défilés dans Ajaccio pour notamment exiger la co-officialité de leur langue.

Le débat continuera….

Bretagne-Info

Coofficialité, charte européenne des langues : n’attendons rien de la France !

Au printemps dernier, nous publiions un article saluant le vote du statut de coofficialité de la langue corse par l’Assemblée. Ce vote restera dans les mémoires et dans l’histoire de la Corse car en plus d’une déclaration d’intentions symboliquement forte, un véritable plan de développement adossé à cette indispensable officialisation du corse était proposé. Ainsi, l’Assemblée de Corse sortait là des incantations pieuses pour traduire les idées en actes et prouver par là même l’utilité de cette mesure.

Mais cela ne devait pas nous faire oublier que la République française, profondément jacobine, n’accepterait pas aussi facilement de déroger à ses principes centralisateurs et impérialistes. La récente réaction de Marylise Lebranchu lors de l’émission Cuntrastu, après les multiples déclarations allant dans le même sens de Manuel Valls, a clos le débat pour Paris : la coofficialité est anticonstitutionnelle.

Dans le même temps, le premier ministre de la France, Jean-Marc Ayrault, a annoncé sa volonté d’accélérer la ratification de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires, que la France a en partie signée sans jamais la ratifier. Si François Alfonsi, et probablement d’autres avec lui, note qu’il s’agit là d’une « évolution », il faut tout de même rappeler que l’État français n’est pour l’instant signataire que d’une partie de cette Charte, les points les plus « problématiques » ayant été laissés de côté.

La concomitance de ces deux déclarations ne peut être un hasard : le gouvernement français espère ainsi calmer les demandes des peuples de l’État français, notamment de leurs franges les plus « modérées » (en Corse, la majorité territoriale), en présentant une ratification attendue depuis au moins vingt ans comme un important pas fait pour la sauvegarde et la promotion des langues « régionales ».

Or, cette manœuvre doit être l’occasion de rappeler deux choses :

  • La première est que seul un statut d’officialité à part entière peut avoir une incidence au niveau institutionnel quant au développement de notre langue.
  • La seconde, la plus importante, est qu’il ne faut jamais rien attendre d’un État impérialiste. Tout ce qu’il concédera lui sera arraché par la mise en place d’un rapport de forces favorable. Pour cela, le mouvement populaire est indispensable, qu’il soit organisé ou non.

La langue est l’un des domaines dans lesquels la mise en place d’un système parallèle à la société coloniale est possible. N’attendons pas de l’État français son accord pour le faire !

Le site Alternatives Projets Miniers informe que les résultats de la consultation publique concernant les projets d’extractions à Silfiac et Loc-Envel seront bientôt connus.

Par ailleurs le collectif Douar Didoull organise le 04 juillet une rando-manif  entre Belle-Isle-en-Terre et  Gurunuhel suivi d’une photo géante contre le projet et un Fest-Noz.

Faites circuler l’information sur un projet qui concernent potentiellement prés de 150 000 habitants en Bretagne.

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Depuis quelques mois, le gouvernement offre le sous-sol à la rapacité des spéculateurs de multinationales, et ceux-ci ne se font pas prier.

Déjà cinq demandes de permis exclusifs de recherche (PERM) ont été déposées, en Bretagne, par des anciens employés du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), lesquels, après avoir recensé les « filons » sur fonds publics, furent recrutés par une entreprise australienne (PlatSearch) pour créer, en 2010, une coquille (Variscan Mines, au capital social 1 800 000 €, 3 à 5 salariés déclarés, chiffre d’affaire 2014 = 0€) pour prospecter le territoire français à la recherche d’or, de tungstene et autres minerais actuellement rentables.

Les cinq permis Variscan sont :

  • PERM de Merléac, 34 communes, 41 100 ha
  • PERM de Beaulieu, 16 communes, 27 800 ha
  • PERM de Silfiac, 14 communes , 17 300 ha
  • PERM de Loc-Envel, 25 communes, 33 600 ha
  • PERM de Dompierre, 17 communes, 16 600 ha

Les deux premiers ont été accordés en toute discrétion, sans consultation d’experts indépendants.

Une autre demande a été déposée sur les Monts d’Arrée, par une société SGZ France, créée le 2 octobre 2014, avec 0 salarié, au capital social de 200 000 €, dont les capitaux proviennent de chercheurs d’or australiens, la Scotgold Resources Limited.

C’est le PERM de Penlan, 5 communes (Brasparts, Pleyben, etc.), 6600 ha.

Soit un total de 111 communes bretonnes.
Une autre demande de propection d’or dit PERM de Loperec 2 aurait été déposée par Sudmine SAS, une société créée en 2013, dotée d’un capital social de 227 000 €, qui emploie, officiellement, 1 à 2 salariés.

Si ces permis de recherche étaient accordés, cela signifierait, entre autres, pour les habitantEs de Bretagne, 143 000 ha du territoire breton livrés à la pollution massive, aux forages destructifs et aux tranchées d’exploration, nos routes défigurées pour le passage des camions, la mise en péril absolue de nos ressources en eau potable, avant même la phase d’exploitation, par libération de certaines substances des roches (arsenic, uranium, …)

aucune retombée positive pour les habitants, ni en terme d’emplois (les mines modernes sont automatisées), ni en terme d’utilité sociale (l’or, pour le bling bling, les métaux rares, qui sont plus nombreux dans nos déchets que dans notre sous-sol).

Alors, Messieurs de Variscan, de SGZ France, de Sudmine, nous vous le disons comme les habitantEs de Rouez, comme les Roumains, comme les Costaricains, vos forages miniers, on n’en veut pas, NI ICI, NI AILLEURS !

Nous publions sans commentaire le communiqué du collectif DIBAB décidez la Bretagne.

URGENT !!! BLOCAGE DES VOTATIONS PAR LA PREFECTURE ! Les habitants du Petit-Auverné qui organisent la votation de dimanche avec l’association DIBAB-Décidez la Bretagne vous avertissent d’un changement de lieu de vote pour la votation de dimanche.

Celui-ci ne sera pas situé dans la salle municipale près la mairie comme initialement prévu. Suite à des pressions de la sous-préfecture, la municipalité nous a signalé cette semaine qu’elle nous refusait le prêt de la salle initialement prévue. Pourtant, si nous avions accepté de décaler la date de votation pour le Petit-Auverné du 7 juin au 14 juin suite à la demande de Mme la Maire elle-même, c’était bien pour pouvoir disposer de la salle habituelle de vote.

Les votation citoyennes que l’association DIBAB organise avec les habitants des communes concernées sont parfaitement légales. Ce n’est pas la première fois que la préfecture cherche à entraver le bon déroulement des votations, nous dénonçons fermement cette attitude. Pourtant dans une circulaire de 2011, la préfecture demandait aux municipalités de faciliter ce type de consultation lors des primaires du Parti Socialiste. Les votations visent avant tout à renforcer la démocratie en proposant simplement aux habitants d’exprimer leur avis sur un sujet qui les concerne directement, ces tentatives de blocage nous semblent inadmissibles et antidémocratiques.

La votation se déroulera malgré tout dans le local d’un particulier que nous remercions d’avoir mis à notre disposition le 12 rue Sophie Trébuchet au Petit-Auverné, près du café “l’embuscade”. Le bureau de vote sera ouvert de 8h à 18h. Nous nous excusons auprès des citoyens alvernes de ce désagrément indépendant de notre volonté. (Photo : Véronique Schaff sous-préfète de Châteaubriant/crédit photo : paysdechateaubriant.fr)

C’est le blog du NPA 35 et le bulletin NPA de la Janais qui revient longuement sur les raisons d’un débrayage massif à l’usine PSA de la Janais à Rennes. Motifs : changement d’horaires et supression de la prime d’équipe.

Bulletin PSA La Janais du NPA – Juin 2015

Mardi 2 juin 800 ouvrier-e-s ont cessé le travail sur le site de PSA Rennes suite à une provocation de la direction annonçant vouloir leur supprimer la prime d’équipe, qui représente 110 euros par mois, et la fin de transport du personnel. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Des reculs sociaux prévus de longue date…

Pour mieux comprendre la situation du site de La Janais qui a perdu plus de 2000 emplois depuis 2010 et qui est l’un des premier à mettre en place la ligne ultra moderne EMP2 qui sera expérimentée sur le site de Mulhouse également, il faut comprendre que les effectifs n’ont pas cessé de baisser, jusqu’à arriver à une seule équipe du matin depuis un an. Voilà que la direction dans sa recherche d’économie permanente veut imposer maintenant un nouvel horaire en journée. Mais là où le bât blesse, c’est que cela est censé se faire avec la suppression de la prime de doublage et des bus.

Pour éviter de la fatigue aux ouvriers, on leur pique 110 euros !

L’argument de la DRH Pascale Tschaen, très connue pour sont sens inné du social (Tschaen était l’ancienne DRH de PSA Mulhouse), a été présenté dans un briefing improvisé dans les ateliers. Le changement est censé « permettre de lutter contre la fatigue des ouvrier-e-s ». La seule condition, en revanche, c’est d’être disposé à être moins fatigué au prix de 110 euros par mois.

Une colère qui a traversé tout le site comme une traînée de poudre !

Avec un effectif de 2700 salarié-e-s et 1400 ouvrier-e-s de production sur le site de La Janais, la CGT a appelé les travailleur-se-s a un arrêt de travail le mardi matin de 9h45 à la fin de la prise de poste de 13h00, suivi par la CFDT. 800 ouvrier-e-s, principalement de production, ont débrayé en défilant dans les ateliers avec une grande détermination.

Ne pas en rester là. Ce n’est qu’un début…

A l’heure actuelle, la direction n’a pas reculé sur son projet de passer tous les salarié-e-s en horaire de journée, ni sur la suppression de la prime d’équipe. Néanmoins, avec ce premier coup de semonce, les travailleur-se-s ont commencé à poser les conditions d’un rapport de force qu’il faut amplifier dans les jours qui viennent et ainsi mettre en échec total la direction. La lutte des salariés de Rennes vaut pour tout le groupe PSA comme partout où la classe ouvrière commence à mener des batailles.

Ce lundi 8 juin les salarié-e-s ont débrayé lors de la 1/2h supplémentaire imposée par la direction (qui ne sera pas payée la semaine prochaine !!) de 13h à 13h30 à environ une centaine pour mettre la pression sur la direction qui veut supprimer cette prime d’équipe ! Il faut poursuivre le combat ces prochains jours en étant toujours plus nombreux-ses !! Seule la lutte paie !!

Rendez-vous sur le site à l’initiative du secteur automobile du NPA !
AUTO CRITIQUE
Toute l’actualité des luttes dans l’automobile !
www.npa-auto-critique.org

Le Front de Gauche (FdG) et une de ses principales composantes le Parti de Gauche (PG) se sont souvent illustrés par une frilosité certaine à l’endroit des revendications linguistiques ou territoriales, et ce, singulièrement en Bretagne.

Tout étant justifié par le bréviaire républicain qui interdirait d’affirmer, de penser que la France est un état plurinational. Le sujet politique c’est le peuple français, un point c’est tout. La république a tout de même inventé les droits de l’homme et les a exportées notamment lors des guerres coloniales ! Impossible pour beaucoup d’adhérents de ces deux formations de penser dans un autre cadre. Le peuple Breton ça n’existe pas ! Surtout ne lui donnons pas la parole par ce qu’il n’existe pas… Les langues de l’hexagone sont mal en point mais continuent d’exister alors n’accordons aucun droit à leurs locuteurs… et combattons main dans la main avec le Front National l’éventuelle et très symbolique ratification de la Charte Européenne des langues minoritaires.

C’est ce que l’on peut comprendre de la dernière déclaration du brittophobe obsessionel Jean-Luc Mélenchon porte parole du Front de Gauche et secrétaire du PG à lire ici et à comparer avec celle du militant d’extrème-droite Florian Phillipot.

Jusque là le FdG et le PG en Bretagne , déjà bien isolés et ayant bien du mal à faire croire que leur attelage fonctionne, le PCF (principale composante du FdG) collaborant avec le PS dans tous les exécutifs en Bretagne, se faisait plutôt taiseux sur tous ces sujets, histoire de ne pas se mettre tous le monde à dos.

Il y a quelques mois la section Finistérienne du PG s’était lancée dans une épique et aussi ridicule qu’inefficace campagne pour débarrasser les mairies du Finistère des Gwenn-ha-du au prétexte que ce drapeau serait un drapeau « fasciste »… Ils n’ont pas dû voir ce magnifique film du PCF datant du Front Populaire intitulé « Breiz Nevez » ( Bretagne Nouvelle ) où l’on entend le « bro gozh ma zadoù » ( l’hymne national breton ) joué à une fête du PCF à Pont-Labbé et ils ne doivent pas savoir que que le Gwenn-ha-du fût adopté par le PCF dés 1925 via son association «  Les Bretons émancipés » qui regroupait les communistes bretons en région parisienne.

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Puis le FdG avait organisé un « Tro Breizh de Podemos » , la nouvelle formation politique Espagnole dont les médias raffolent. J’avoue avoir souris en voyant les bouffeurs de curés du FdG utiliser le terme « Tro Breizh » (Tour de Bretagne) qui est un terme désignant un pèlerinage célébrant les 7 saints fondateurs de la Bretagne… J’avais souris deux fois en remarquant que « Breizh » était orthographié comme ça avec un « H » c’est à dire avec la norme orthographique bretonne moderne que Jean-Luc Mélenchon conchie  (Oui, il a un avis là dessus….). Et, une troisième fois, en me rendant compte que le FdG excluait de ce « Tro Breizh » le pays nantais restant fidèle en cela à l’esprit du pèlerinage… qui n’ a pas d’étape obligatoire en « Loire-Atlantique » ( mais peut y passer ).

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Car décidément au FdG on est tellement respectueux du cadre administratif français que l’on ne peut imaginer passer outre, ou même, contester les découpages administratifs comme en témoigne la Bretagne moignon que le FdG « Bretagne » impose en visuel à ses adhérents pour promouvoir sa campagne « citoyenne » d’élaboration de liste pour les régionales de décembre. (C’est l’horreur qui sert d’illustration à cette article).

Au FdG on est citoyen et pour la démocratie mais pas trop… quand même… car ce matin le FdG de « Auray-Port Louis » s’est fendu d’un texte invitant les habitants de Riantec à ne pas participer à la votation organisé par DIBAB sur l’avenir institutionnel de la Bretagne et le retour de la Loire-Atlantique dans le giron breton. Je vous laisse prendre vous même connaissance de degré de nullité crasse de ce texte.

“Dans un communiqué, le collectif du Front de Gauche des pays d’Auray et Port-Louis exprime son opposition à cette consultation. Pour lui, « la question de la réunification, déjà ancienne, a été tranchée l’année passée avec l’adoption de la réforme territoriale qui a redessiné la carte des régions », même si cela s’est fait, regrette le collectif, « sans consultation des citoyens ». Il dénonce par ailleurs que ce « projet éminemment politique » soit présenté par « une association qui annonce ” une initiative sans enjeux politiciens “. Quel intérêt pour les citoyens d’aller voter dimanche (NDLR : aujourd’hui) sur un projet déjà rejeté dans les urnes en 2012 – la réforme territoriale a été pensée par l’ancien président de la république Nicolas Sarkozy – si ce n’est d’apporter un soutien indirect à cette réforme ? Les électeurs qui se déplaceront dimanche de toute bonne foi ne doivent pas se laisser abuser par cette manoeuvre qui ne vise, une fois de plus, qu’à brouiller davantage les pistes de réflexion et les repères ».

© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/riantec/le-front-de-gauche-contre-cette-votation-07-06-2015-10656759.php

Bah oui quoi ! Donner la parole au peuple breton… Pardon, aux citoyens de Bretagne, y compris aux étrangers résidants dans la commune issus de la l’union européenne ou non , c’est suspect ! C’est pas « citoyen » ! S’auto-organiser pour mettre en pratique le droit à l’autodétermination c’est mal pour le FdG d’Auray-Port Louis. Penser , réfléchir, s’organiser, critiquer le gouvernement, donner la parole au peuple alors qu’il ne l’a jamais… Ca va trop loin !

Le FdG c’est la gauche coloniale…

Ce que je sais, c’est qu’a Riantec comme dans les 6 autres communes de Bretagne (Loire-Atlantique incluse) où auront lieu les votations aujourd’hui (07 juin ), il y aura plus de participants à prendre part au vote qu’aux rassemblement citoyens du FdG pour les régionales qui a pour ambition (défense d’hurler de rire  ! ) : d’élaborer avec tous : “demain, une autre politique citoyenne, écologique, sociale et solidaire est possible dans notre région Bretagne.”

C’est une certitude.

Allez, bon dimanche….

Salutations Communistes et Indépendantistes.

Gael Roblin.

PS : en écrivant ces lignes j’ai eu une pensée émue pour les adhérents d’Ensemble (ex LCR ou Alternatifs) que je connais et qui ont rejoint le FdG  et qui fût un temps défendaient sincèrement le droit des peuples à disposer d’eux même avant d’aller patauger dans ce brouet nationaliste jacobin tricolore infâme qu’est le FdG.

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Beaucoup de gens ont été impressionnés par le saut quantitatif fait par la plateforme DIBAB-Décider la Bretagne pour la troisième vague de votations sur l’avenir institutionnel de la Bretagne le 07 juin prochain: Nozay, Rougé, Chevaigné, Plounévez-Moëdec, Riantec, Commana et Le Cloître-Saint-Thégonnec liste à laquelle il faut ajouter le Petit-Auverné ( qui votera le 14 juin ).

En effet 8 communes listées, 7 simultanément, et ceci pour la première fois en basse-Bretagne comme en haute-Bretagne…En s’attelant à proposer une alternative démocratique au plus grand nombre dans des communes rurales de tailles modestes comme Le Petit-Auverné ou le Cloitre-Saint Thégonnec ou bien en posant pour la première fois le problème dans une commune de Rennes Métropole ( Chevaigné ) les adhérents de Dibab montrent clairement leur volonté de donner la parole au peuple Breton. Un droit à la parole , un droit démocratique à s ‘exprimer sur l’avenir du territoire sur le quel nous vivons et travaillons qui n’était visiblement pas à l’ordre du jour de la dernière réforme territoriale.

Toutes sortes de bretons et de bretonnes s’investissent dans Dibab. Beaucoup de sans parti, des militants associatifs connus pour leur militantisme en faveur de la langue bretonne ou de la réunification de la Bretagne, des adhérents d’EELV , de l’UDB, de la Gauche Indépendantiste….Mais aussi de nombreux élus de petites communes qui en ont marre de la confiscation de la démocratie par les « communautés urbaines », des syndicalistes, des militants d’autres sphères ont fait connaître leur intérêt pour la démarche. La porte est grande ouverte pour peu que l’on adhère à la charte de la plateforme.

Les adhérents de Dibab ont réussi le tour de force de construire un cadre unitaire ouvert évacuant les tensions concurentielles entre forces participantes en se plaçant hors de la compétition électorale.

Pour notre part nous ne le cachons pas, nous privilégions ce front de lutte car il permet de construire la démocratie en Bretagne, par la base, sur la base de notre calendrier et non du calendrier électoral établi à Paris.

Nous souhaitons pour notre part, amener le peuple breton sur le chemin de la rupture démocratique, pour construire nous même une démocratie bretonne afin de choisir librement en tant que peuple un autre modèle économique sociale et environnementale.

Nous pensons que la propagande électorale classique (participation à tel ou tel scrutin ) peut permettre à la marge de diffuser de telles idées mais pas de les imposer au cœur du débat démocratique car c’est Paris qui convoque les élections et en fixe la date. Ce sont les médias parisiens qui donne le ton, déterminent les thèmes de campagne, l’enjeu du scrutin, choisissent les « outsiders ». Rappelez vous comment soudainement les dernières élections départementales sont devenues d’intérêt « national ».

Si nous voulons que le peuple breton brise le carcan idéologique, l’hégémonie culturelle issue du corpus républicain centraliste qui empêche tout expression « autonomiste » ou « indépendantiste » décomplexée il faut déplacer le débat hors du cadre institutionnel classique.

Si l’on regarde les premiers scrutins organisés par Dibab à Saint-Viaud , Langouet, Soudan on se rend compte au premier coup d’oeil que le nombre de voix en faveur de l’unité de la Bretagne et d’une forme de parlementarisme breton est bien plus élevé dans ces communes que le nombre de voix jamais recueillis par l’UDB ou toute autre formation « autonomiste » ou « indépendantiste » s’étant risqué à participer à un scrutin dans ces territoires. CQFD….

Le militant communiste Sarde Antonio Gramsci décrivait ainsi l’hégémonie culturelle pour expliquer l’échec des révolutions en Europe malgré les prédictions de Marx et d’Engels « L’hégémonie culturelle de la classe dominante agit par le biais de l’État et de ses outils culturels hégémoniques (écoles, médias, etc.) pour produire une adoption par la classe dominée des intérêts de la classe dominante. L’hégémonie culturelle décrit donc l’ensemble des processus de production du consensus en faveur des classes dominantes. ». Nous y ajoutons comme outil de domination le calendrier électoral imposé.

Construire le pouvoir populaire breton, l’unité populaire à travers Dibab nous semble la priorité bien plus que la participation aux élections présidentielles françaises. Quand aux territoriales de décembre prochain, quel intérêt d’y participer si ce n’est pour y porter l’exigence de l’organisation d’un référendum sur l’ensemble de la Bretagne portant sur son évolution institutionnel avec ou sans l’autorisation de Paris ?

C’est pourquoi nous invitons à organiser des votations dans vos communes en prenant contact avec Dibab pour que nous imposions nos thématiques dans le débat démocratique.

En attendant vous pouvez financer Dibab par un don…l’auto-organisation populaire , l’indépendance vis à vis des institutions à un prix ! A vous de jouer !

Des militants de la gauche indépendantiste….

 NB : Pour rappel voici les deux questions auxquelles les habitants des 8 communes précitées pourront répondre en juin :

          Êtes-vous pour la création d’une nouvelle région Bretagne intégrant la Loire-Atlantique et les quatre autres départements bretons ?

          Êtes-vous pour la fusion des conseils départementaux et du conseil régional dans une seule et même Assemblée de Bretagne ?

Participerez-vous à la marche contre Monsanto le 23 Mai 2015 ?


Cet événement, de dimension planétaire, rassemble des citoyens du monde entier pour marcher ensemble contre le projet d’agriculture intensive, génétiquement modifiée et dépendante des pesticides que symbolise Monsanto, comme les autres multinationales du secteur des biotech.

Vous ne connaissez pas bien le géant MONSANTO?

Acteur majeur de l’agriculture intensive, Monsanto est une immense multinationale américaine, spécialisée dans l’agrochimie,depuis 1901.
OGM, pesticides, hormones de croissance bovine, PCB, aspartame, semences…ce géant fabrique et fournit de nombreux produits nocifs pour l’humain et l’environnement. Leurs utilisations massives polluent et contribuent notamment à la déforestation et à l’appauvrissement de nos terres. Autrement dit, ses productions détruisent profondément notre biodiversité.
Déjà mêlé à la fabrication d’armes nucléaires, cette firme est également impliquée dans de nombreux scandales sanitaires et alimentaires. La France est d’ailleurs le pays d’Europe où Monsanto occupent le plus les culturels.
Omniprésent dans nos assiettes, plusieurs multinationales telles que Coca Cola ou Kellogg’s ont recours à des composants Monsanto dans leurs produits.
Ainsi, le N°1 des OGM menace non seulement l’équilibre écologique de notre planète mais également notre santé.

Responsable d’un véritable MASSACRE :
Durant la guerre du Vietnam (1964-1973) Monsanto a produit 80 millions de litres de ce fameux “agent orange” qui a été littéralement déversé sur le Vietnam afin d’éliminer la végétation qui logeait trop de combattants.
L’agent orange a ainsi causé des dégâts considérables sur la nature et les populations, provoquant notamment des cancers et des malformations.
Près de 40 ans après cette catastrophe, les lieux restent contaminés et ce produit continuent d’intoxiquer les populations. Par ailleurs, Monsanto n’a jamais été condamné et n’a effectué aucune indemnisation auprès des victimes.

Se renseigner et réagir, c’est ne pas rester passif et soumis à leur manipulation! Trop de gens pensent que ce n’est pas la peine d’agir, qu’on ne changera rien, mais si les personnes conscientes du problème ne réagissent pas, qui le fera?
Ni complices, ni soumis!


Boycottons et marchons ensemble le 23 mai 2015 contre une agriculture intensive que Monsanto encourage!

En Bretagne il y aura des rendez vous pour cette marche le 23/05 à Carhaix/Karaez, Brest, Nantes/Naoned, Rennes/Roazhon.

D’autres infos là : Ingalañ , et là .

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Communiqué de solidarité des EHL (Comités de Solidarité avec le Peuple Basque) suite à la rafle contre des militantes-s des droits des prisonnières et prisonniers politiques basques
Ce matin ( 25 mars 2015 ) , la Guardia Civil a arrêté Nagore López de Luzuriaga, Izaskun Abaigar, Fernando Arburua et Oihana Barrios dans une nouvelle opération contre les soutiens aux prisonnières et prisonniers politiques basques. Ces militantes et militants sont des représentants d’Etxerat (organisation des amies-s et familles des prisonnières-ers) et de Jaiki Hadi (soutien médical aux prisonnières-ers) qui ont travaillé sans relâche en faveur des prisonnières et prisonniers politiques basques.

Une fois de plus, l’Etat espagnol, à travers ses forces d’occupation, a mis dans la ligne de mire le travail que réalisent des personnes travaillant en faveur des droits collectifs des prisonnières et prisonniers politiques basques. Ainsi, ils souhaitent empêcher toute la solidarité existant en Euskal Herria en faveur de ces droits.

Depuis toujours, ils ont essayé de faire exploser le collectif des prisonnières et prisonniers politiques basques de l’intérieur et de l’extérieur. Cette fois, ils ont agi contre les proches et des travailleuses-eurs de la santé, ouvrant le cycle de la répression, en comprenant qu’ils ne pouvaient pas atteindre leurs objectifs en interpellant les membres des cercles les plus proches. Toutefois, ils ne se rendent pas compte que, après trois années supplémentaires de condamnation des familles, celles-ci se trouvent plus unies que jamais, tout comme le collectif.

Et c’est pour ça que toutes les arrestations menées par l’Etat espagnol n’arriveront jamais à diviser ou affaiblir les prisonnières et prisonniers politiques basques ni toute la solidarité qui les entoure.

Nous aussi, les EHL (Comités de Solidarité avec le Peuple Basque) , nous voulons transmettre toute notre solidarité. Nous ne consentirons pas à un outrage de plus et nous ne cesserons de d’apporter notre solidarité au peuple basque. Parce que la solidarité est la tendresse des peuples et parce que s’ils touchent l’une d’entre nous, ils nous touchent toutes et tous !

Face à la répression, Euskal Herria ne marche pas seule !

Euskal Herriaren Lagunak

Communiqué de Breizhistance ( Pays nantais )

En début de semaine la ministre Ségolène Royale Ségolène Royal a suggéré l’organisation d’un référendum local « au niveau départemental » sur le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Cette proposition survient alors qu’une une commission spéciale, réunie suite à l’homicide de Rémi Fraisse à Sievens, a été chargée de remettre d’ici fin mai des propositions pour favoriser la «démocratie participative».

La Gauche Indépendantiste Bretonne s’étonne que des membres du gouvernement puissent avancer aujourd’hui l’idée d’une consultation. Ce projet est contesté depuis des dizaines d’années par les riverains et les professionnels qui ont dénoncé son caractère imposé. Au vue du climat actuel et de l’ensemble des manipulations qui entourent la réalisation du projet, l’idée de « consulter et associer la population » arrive bien trop tard.

Cette proposition du gouvernement, après plus de 5 ans d’occupation de la ZAD de Notre-Dame-des et la mort de Rémi Fraisse dans la lutte de Sievens, est hypocrite. D’autant que localement de nombreuses mobilisations et prises de position ont eu lieu en Loire-Atlantique pour réclamer une consultation de la population sur un autre sujet, le rédécoupage régional et la réunification de la Bretagne.

Le choix du site est contraire aux lois sur l’Eau et sur la protection des espèces. La seule solution pour l’État français de se sortir du dossier est de prendre en compte les avis scientifiques qui ont été rendu et de mettre sérieusement à l’étude un plan d’optimisation de Nantes-Atlantique.

La démocratie doit être la logique qui sous-tend les grands projets d’infrastructure. L’idée d’une consultation de la population doit être menée en amont et pas seulement pour redorer son image une fois qu’on sait qu’il est trop tard.

Les adhérents de la Gauche Indépendantiste Bretonne-Breizhistance Pays nantais