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E-pad ar c’houlzad prezidantel e embanne an danvez kandidad Macron e miz Ebrel 2017 e faote dezhañ diorren ar c’helenn yezhoù “rannvroel”. Komzoù toull evit tapout mouezhioù ? Deuet eo buan-mat ar respont !

Embannet en deus ar gouarnamant Macron e faot dezhañ echuiñ gant ar c’hevradoù skoazellet. Gant seurt dibab e vez taget tachenn ar c’helenn brezhonek e metoù Diwan kement hag hini ar c’hevredigezhioù pe strollegezhioù zo. Echuiñ gant seurt kevradoù evit espern arc’hant peogwir ne broduont ket a arc’hant just a-walc’h. Tachennoù ar sokial, ar sevenadur pe an deskiñ a teu bepred a eil renk gant lojik produadour ar frankizourien.

Setu perak e vez galvet ganeomp ivez ober harz-labour ha da gemer perzh er manifestadegoù e vo un tamm pep lec’h e Breizh d’an 12 a viz Gwengolo a-enep adreizh gwir al labour. 84 post-labour a zo en arvar a-benn an distro-skol e-barzh framm Diwan abalamour da zibab ar Stad C’hall. Kengred eo an tu kleiz dizalc’hour ouzh labourerien Diwan, bugale Diwan hag o c’herent lakaet diaes un nebeud deizioù a-raok an distro-skol.

Gervel a reomp da vanifestiñ d’ar Sadorn 2 a viz Gwengolo da 10e30 e Naoned (dirak ar prefeti) pe e Kemper (plasenn ar Rezistañs) evit ma vo :

– savetet an holl bostoù labour en arvar.

– an holl bostoù lakaet da vezañ treuzfeurmet e postoù padus. – sikouret ar skolioù Diwan evel ar skolioù publik gant arc’hantaouiñ ar c’humunioù dre ar “forfait scolaire” (Lezenn NOTRe eus 2015). Pezh a lakao an holl bostoù da vezañ padus. N’eo ket a-walc’h d’ar c’humunioù sinañ karta “Ya d’ar brezhoneg” ma n’eo ket evit ober evit ma vo kevatal an arc’hantaouiñ-se.

– cheñchet framm lezennel Diwan en ur stadud publik lec’hel.

An tu kleiz dizalc’hour /Breizhistance-IS

Notre camarade Gael Roblin est allé animer un débat le 27/07 à l’invitation du Secours Rouge de Brussel/Bruxelles ayant pour thème la répression contre le mouvement anti-loi travail. C’est plus d’une vingtaine de personnes qui ont pris part à cette échange basé notamment sur le jugement de l’appel de de Plouaret prés de Guingamp et la répression du mouvement anti-loi travail à Nantes et Rennes. Les échanges ont porté sur l’évolution de la répression, policière et judiciaire, et les initiatives de solidarité anti-répressive.

Au cours de la soirée les militants du Secours Rouge ont reçu la visite de Nalan Oran, militante de Kurde de l‘Union des Femmes Socialistes et réfugiée à Brussel et incarcérée 20 jours en Roumanie dans le cadre d’une tentative d’extradition vers la Turquie qui veut lui faire purger une longue peine de prison pour ses activités féministes et révolutionnaires. Elle a été libérée le 26/07 grâce aux actions de solidarité impulsées par le Secours Rouge. C’est bien volontiers que les deux camarades ont pris la pause avec le visuel de la campagne en soutien aux internationalistes combattants au Rojava.

Par ailleurs notre militant a pu assister à d’autres actions de la communauté Turque et Kurde en solidarité  avec Nuriye Gulmen et Semih Özakça, deux enseignants incarcérés en Turquie en raison de leurs engagement politique de gauche. Ils sont en grève de la faim depuis 143 jours et viennent d’être transférés pour être nourris de force. Nuriye et Semih sont deux enseignants turcs proches du Front Populaire, limogés suite au Coup d’État. Ils se sont mis en grève de la faim et un grand mouvement a pris forme autour d’eux, à tel point que la Turquie les a arrêtés et emprisonnés pour appartenance à une organisation terroriste (le DHKP-C).

Derrière la répression se cache le capital, la lutte anticapitaliste est internationale !

La coordination des opposants au projet d’aéroport donne une nouvelle fois rendez-vous sur la ZAD à Notre-Dame-Des-Landes le 8 et 9 juillet pour un week-end festif et musical.

Une fois de plus le programme est alléchant  et contentera tout autant les amateurs de musique que de débats politiques. Le programme complet est là.

Difficile d’y faire le bon choix tant les débats semblent tous prêts à remuer nos méninges dans le bon sens, alors on a fait une petite sélection pour vous.

Le samedi 8 juillet les objecteurs de croissance lancent dés 13H le débat autour de :

  • « Nations sans État”, souveraineté et Confédéralisme Démocratique
    Samedi 08/07 de 13h à 15h

Comment rendre possible l’émancipation des peuples en se libérant d’un état  coercitif ?

 Avec :

  • Pablo Sastre: Maraîcher. Auteur d’un livre sur les assemblées populaires dans Euskal Herria (Pays Basque)
  • Laia Vidal Juanola: activiste pour une independendence communale sans État dans la Catalogne
  • Floreal M. Romero: Paysan.en Andalousie. Co-auteur du « Bookchin, pour une Ecologie Sociale et Radicale »
  • Ercan Ayboga: Militant  du Mouvement Ecologiste kurde Mesopotamia. Auteur du « Autonomie Démocratique et libérationde la femme au Kurdistan »

Nous invitons les adhérents et sympathisants de la Gauche Indépendantiste à s’y rendre nombreux pour souhaiter la bienvenue en Bretagne aux intervenants et dire notre désir d’un projet municipaliste breton en cours d’élaboration.

  • A 15h toujours le samedi Matthieu Rigouste et entre autres le collectif “Justice et Vérité pour Babacar Gueye” de Rennes animeront un débat sur l’antiracisme politique et les violences policières.
  • Comme dans tous les grands rendez-vous il y a le off et le in, alors la Gauche Indépendantiste vous donne rendez-vous à 16h le même jour pour participer à l’élaboration d’un projet municipaliste breton sur son stand dans le cadre du cycle  Kumun :

Depuis la Commune de Paris en passant par celle de Shangai pendant la révolution culturelle, les expériences au Chiapas, les phénomènes électoraux municipalistes en Catalogne ou en Andalousie et bien sur la tentative de mise en place du Confédéralisme Démocratique au Rojava/Kurdistan, la Commune reste un référent idéologique fondamental pour ceux et celles qui veulent bouleverser l’ordre capitaliste de par le monde.

Cette recherche d’un projet élaboré dans cadre de vie le plus proche du quotidien de ceux et celles qui ont intérêt à construire des outils d’émancipation collectifs à la croisée de nos combats contre le profit, pour l’environnement, pour les droits des Femmes, la diversité linguistique et le droit à l’autodétermination pour tous les peuples est aussi dans les préoccupations des militants de la Gauche Indépendantiste Bretonne.

Nous souhaitons élaborer un projet municipaliste breton dans les luttes, dans nos quartiers, villes et villages de façon ouverte et participative. C’est un processus que nous voulons transversal, horizontal, évolutif, assembléiste, et anti-autoritaire, perfectif et basé sur l’enquête et l’autocritique.

Après la loi NoTre, le maintien du découpage de la Bretagne, la métropolisation en marche, la fusion des communes sans consultation des population nous affirmons qu’aucune réforme de l’état central n’assouvira jamais notre volonté de construction d’un procès à la base plaçant en son cœur l’exercice quotidien du droit à l’autodétermination, de la démocratie communal et de la lutte contre la marchandisation de nos vies. Construisons cette outil collectif pour reprendre du contrôle sur nos vies et notre destin en bousculant la légalité, en tirant des bilans des expériences passées et donnons nous les moyens de le faire connaître ! Notre cycle de réflexion s’appelle KUMUN, un mot qui veut dire la commune en langue bretonne mais aussi le « bas peuple » et l’action collective, c’est un mot qui parlera nous l’espérons à beaucoup de Brest à Clisson.

 

  • Le dimanche à 17h signalons la diffusion de “Kirri-nij en toull-karr” un film en langue bretonne de Bastian Guillou sur la résistance et l’occupation des terres à NDDL (VOST). Mais aussi le débat sur la convergence entre lutte souvrières et paysannes avec le collectif syndical contre l’aéroport de NDDL (13H).

Ce n’est bien sur qu’un choix subjectif de tous les débats sur le féminisme, les migrations la lutte contre la métropolisation, la défense de l‘agriculture paysanne auxquels vous pouvez prendre part.

Nous vous faisons confiance pour savoir quel groupe musical aller écouter mais nous nous permettons de finir par un clin d’oeil en soulignant la présence de Beat Bouet Trio le samedi soir à 22H45 pour allier musique à danser de Haute-Bretagne et hip-hop.

La justice et la police tapent dur sur les manifestants anti loi travail depuis un an à Rennes. Quelques voix commencent à s’élever, ainsi le très parisien Libération publiait une tribune “Rennes, laboratoire de l’ordre en marche” dans laquelle il y a quelques jours des intellectuels (dont bien peu de locaux…) s’émouvaient d’une dérive ultra autoritaire des magistrats Rennais bien visible. Quelques jours avant, de nombreux Rennais initiaient un autre appel que nous publions ici en soutien aux interpellés qui seront jugés le 21/06. Il s’agit de cette fameuse photo d’un policier braquant une arme sur une manifestation “ni le pen ni macron” de l’entre deux tours, suite à quoi cinq des manifestants ont été accusés de violence sur agent. La seule arme dont on accuse pour l’instant ces personnes d’avoir été en possession est un pommeau de douche… Elles sont incarcérées. D’autres ont été jugés le 07 juin, et au cours de cette audience des témoins mettant à mal la version policière ont été arrêtés à la barre.

Nous republions cet appel en soutien et tenter de briser le silence médiatique, il a été signé par de nombreux militants de la Gauche Indépendantiste.

A Guingamp, le Front Social local s’est solidarisé avec les emprisonnés et mis en cause de Rennes, à Rennes c’est la vitrine de l’enseigne Bagelstein qui s’est vue redécorée il y a peu pour rappeler qu’il y a un an les magistrats rennais d’illustraient en envoyant en taule des jeunes accusés d’avoir apposés des autocollants sur cette vitrine utilisant des slogans sexistes et homophobes.

De très nombreuses initiatives de soutien aux inculpés et incarcérés ont eu lieu et continueront .

Informez vous en vous rendant sur le site de Défense Collective et faites un don en ligne par là.

Liberté pour les emprisonnés ! Amnistie pour les condamnés ! Mort à la justice de classe !

Des militants de la Gauche Indépendantiste

Tribune

Le 27 avril dernier, à Rennes, au cours d’une manifestation politique de l’entre-deux-tours, le dispositif policier est très impressionnant. À un moment, un motard esseulé prend peur, brandit son arme de service et la braque vers les manifestants. Quelques personnes vont vers lui, lui crient de se calmer et de baisser son arme. Une vidéo toujours en ligne témoigne de cela.

Un mois plus tard, le 31 mai, sept Rennais, dont deux mineurs qui seront relâchés plus tard, sont arrêtés, placés en garde en vue. On ne les a pas convoqués : on est venu les prélever à leur domicile, à 6 heures du matin, au moyen d’une brigade de police opérant avec une grande brutalité. Comme c’est leur droit, les prévenus refusent la comparution immédiate, la procureure (auparavant en poste à l’antiterrorisme) les considère coupables. « Quand on est innocent […] on cherche à prouver son innocence dès qu’on le peut. », déclare-t-elle. Les juges décident de les placer en détention provisoire. L’affaire sera jugée le 21 juin prochain.

Ces cinq personnes sont donc actuellement sous les verrous au motif de « violences sur agent ». Un policier braque une arme sur une manifestation et cinq des manifestants sont accusés de violence sur agent. La seule arme dont on accuse pour l’instant ces personnes d’avoir été en possession est un pommeau de douche.

Une question se pose : des décisions n’ont-elles pas été prises dans la seule fin de briser le milieu militant à Rennes ? Sous couvert de l’état d’urgence et en cherchant en permanence à jouer l’amalgame avec le terrorisme, on inculpe, enferme, condamne des groupes militants sous des prétextes souvent grotesques ou pour des faits absolument bénins. Ainsi certains sont recherchés par la police comme de dangereux criminels : au final de l’enquête, on leur reproche un vol de palettes retrouvées sur un blocage. D’autres, dans l’affaire Balgelstein, sont incarcérés pour avoir dénoncé des publicités sexistes. Les interdictions de manifester sont devenues la norme et n’étonnent plus personne.

Amnesty international, dans son rapport du 31 mai 2017 note que l’application de l’état d’urgence a restreint de manière préoccupante le droit de manifester et se voit obliger de rappeler qu’en France également manifester est un droit. Au-delà de ce droit, c’est la possibilité même de faire de la politique qui est aujourd’hui attaquée. L’espace politique semble se réduire chaque jour comme peau de chagrin. Et les violences dont sont victimes les militants n’ont-elles pas aussi pour but de dissuader tous ceux et celles qui voudraient s’engager politiquement dans les mouvements sociaux qui s’annoncent ?

On est bien en train de vivre, aujourd’hui, un moment de bascule : de façon évidente l’état d’urgence est utilisé pour éliminer des adversaires politiques en les brisant par des arrestations, des condamnations à la prison ferme et des intimidations variées. Rappelons que la plupart de ces militants ont participé au printemps 2016 au mouvement qui s’est opposé à la loi « Travail ».

Nous tenons à rappeler que si nous sommes acteurs de la vie culturelle, artistique, intellectuelle et politique, nous sommes aussi soucieux de la démocratie véritable qui doit permettre l’expression du conflit politique. On ne résoudra pas la crise politique que traverse notre pays en réprimant et en emprisonnant toutes les voix dissidentes. Ces voix-là sont précieuses, aujourd’hui plus que jamais.

En signant ce texte, nous souhaitons :
1° apporter notre soutien aux militants politiques incarcérés ;

2° alerter l’opinion publique sur une dérive policière du pouvoir qui est en train de transformer, très lentement, très sûrement, notre société en une autre.

Rennes, le 13 juin 2017

Liste des signataires ici.

Aozadurioù politikel ha sindikadoù a bep seurt eus ar Stad C’hall o deus divizet en em gavout hiziv (lun 19 a viz Even) da c’houde eil tro an dilennadegoù er Parlamant. C’hoant o deus en em gavout er straedoù evit stourm a-enep da gemennadurioù gouarnamant Macron a vo implijet evit distruj gwir al labour hep tabut ebet er Parlamant. An aozadurioù a zo bodet asambles dindan an anv “Talbenn Sokial“.

 

Un destenn bet skignet tro-dro Gwengamp a vo tu deoc’h lenn amañ dindan.

 

Setu amañ listenn an darvoudoù kinniget e Breizh a-bezh evit an 19 a viz Even :

  • Roazhon : 5e00, plasenn ar republik
  • Sant-Brieg : 6e00, skwar Allende
  • Gwengamp : 6e00, plasenn an Ti-Kêr
  • Brest : 6e00, sal ar sindikadoù, bali Georges ClémenceauUL CGT Gwengamp
  • Sant-Nazer : 6e30 plasenn Amerika Latina
  • Naoned : 6e00, plasenn Bouffay
  • An Oriant : 6e00, plasenn Aristide Briand
  • Lannuon : 6e00, plasenn an Ti-Kêr

 

Kemennadurioù adalek miz Gouere ?
Macron a gerzh war ar parlamant ha kod al labour.

Dalc’homp penn !

Abalamour da betra e vijee dleet deomp leuskel amzer da vMacron ? Na c’hortozer ket pa vez kaoz eus distruj ar postoù-labour hag ar goproù, evit ar re vresk pe dilabour, evit ar re hep lojeiz pe dibaper…Muioc’h evit biskoazh ez eomp « war vale » war-du an diskar sokial ! Petra zo kaoz e vije dleet deomp gortoz hep ober mann ebet ? Petra zo kaoz e vije ret lezel ar plas d’an tu-dehoù pellañ ?

 

Gwir eo eo bet dilennet Macron enep da Le Pen, met evit an dro gentañ gant e brogram en doa dastumet 8 528 585 mouezh war un hollad a 35 737 724 a dud bet o votiñ. Ar program ? Nebeutoc’h a barlamant, nebeutoc’h c’hoazh a bouez gant dezveg al labour, muioc’h a Uber hag a vreskted. Pres zo war Macron setu ma ra gant prosezadur ar c’hemennadurioù. Petra zo e scenario ar gemennadur gentañ ?

Pep tra zo prest evit miz Gouere. Petra zo e-barzh ?

  1. Astenn ar brioriezh d’an emglevioù dre embregerezh. Lezenn El Khomri (diwar-benn al labour) a roe an aotre d’en ober evit hirder an amzer labour. An implij, ar goproù hag an aozioù labour a vo en emglevioù ivez.
  2. Kendeuzet e vo ensavadurioù dileuriañ an implijidi (KE, DI, PYSAL)
  3. An dic’haouioù e kenkaz e vezer ezfredet en un doare nann reizh a vo stanket d’ur serten live. Un taol fall eo evit lezvarn ar Prud’hommes, ur prof eo a-benn reiñ an tu d’an implijerien da skarzhañ prim al labourien.

Peseurt mod e vo graet gant al lezenn engwiriadur evit ren dre gemennadurioù ?

  1. Ober vann da gaout un eskemm sokial gant ar sindikadoù
  2. Ha goude se e c’hello ar gouarnamant embann ur gemennadur. Engwiriet e rank bezañ gant ar parlamant hervez mellad 38 ar vonreizh. Lakaet da reolennoù ez eo ar c’hemennadurioù a vo talvoudus kerkent a beurwiriekaet gant ar parlamant.

 

Petra zo kaoz e fell d’an talbenn sokial sevel ur stourm gant an holl,gant ar muiañ a dud posubl ? Abalamour da betra e rankfe ar pal se bezañ un doare da lakaat an holl sindikadoù da labourat asambles ?
Pouezus meurbet eo ar gemennadur gentañ. Ma c’hell Macron ober al lezenn evel ma karo ez ay betek penn o tiskar ar gounidoù sokial bet tapet dre ar stourmoù sokial hag ar c’henskoazell. Hag e-keit se eo laouen tre ar MEDEF/EAEG.
Galv diazez an talbenn sokial a oa e bal kenderc’hel gant ar stourm enep d’al lezenn labour ha d’ar waskerezh, ha setu amañ e-barzh ar vro e c’halvomp hiziv an deiz :

D’en em vodañ d’al lun 19 a viz Even da 6e noz dirak ti-kêr Gwengamp.

 

Kinnig a reomp da aozañ ar stourm o klask lieskementiñ ar c’hengerc’hioù , an doareoù stourm, ar bodadegoù, ar manifestadegoù, hep ankouaat an emvodoù-meur en embregerezhioù hag er melestradurezhioù.Pres zo warnomp, dav eo en em aozañ en un doare lec’hel e pep lec’h ma c’heller sevel ur c’heñver-nerzh.

Deus un tu all e faot deomp adlâret e nac’homp ar gwask direizh a zo bet hag a bad, setu ma c’houlennomp ma vo distaoliaet an 2000 den bennak bet barnet ha kondaonet evit o stourm enep al lezenn labour ha lezet da vont diouzhtu ar Roazhoniz zo toullbac’het c’hoazh.

Sinet gant : UL CGT Gwengamp, Solidaires Gwengamp, CNT 22, France Insoumise Gwengamp, NPA Gwengamp, Breizh O Stourm, PCF-Talbenn an Tu-kleiz.

Diverses structures syndicales et politiques de tout l’état français ont décidé pour le lendemain (lundi 19 juin) du deuxième tour des élections législatives d’occuper la rue contre les ordonnances du gouvernement Macron qui finiront de détruire le code du travail en se passant de tout débat parlementaire. Ces structures sont regroupées sous le sigle générique : “Front Social“.

Voici les rendez-vous que nos avons répertoriés en Bretagne pour le seul 19 juin  :

  • Rennes/Roazhon : 17h Place de la République
  • Saint-Brieuc/Sant-Brieg : 18h square Allende
  • Guingamp/Gwengamp : 18h Mairie
  • Brest : 18h Salle des syndicats, av. Georges Clémenceau
  • Saint Nazaire/Sant-Nazer : 18h30 place de l’Amérique latine
  • Nantes/Naoned : 18h place du Bouffay
  • Lorient/An Oriant : 18h place Aristide Briand
  • Lannion/Lannuon : 18h place de la mairie

La récente ouverture à Guingamp d’un estaminet par un militant d’extrême-droite venu de Quintin continue de susciter un certain émoi dans la sous-préfecture des Côtes d’Armor. Le samedi 10 juin, environ 60 personnes ont défilé dans cette même ville pour rendre hommage à Clément Méric, jeune breton libertaire mort sous les coups de fascistes à Paris il y a quatre ans.

A cette occasion, la presse locale a du rendre compte de la présence en ville de l’établissement “Bro Gozh” situé place St-Michel à Guingamp et évoqué (un peu) les opinions pour le moins radicalement racistes et fascistes de son tenancier Jerome Ecobichon Bannier. En effet la manifestation s’est rendue devant l’établissement. En amont, plusieurs individus identifiés comme faisant partie de la petite mouvance “ultra” locale ont tenté de s’en prendre au cortège antifasciste. Cela donne une idée du fait que la seule présence de cet estaminet nostalgique des années 30 servira de point de fixation à l’extrême-droite  qu’elle soit locale ou de passage en manque de castagne et de victimes.

Le compte rendu complet de la manif est à lire là et il a été écrit par des membres de Nuit Debout Lannion.

Une affaire familiale :

Nous souhaitons pour notre part mettre les choses au point et démasquer définitivement celui que son frère Anthony (co-gérant comme la maman, voir image plus haut) présente comme “un peu plus à droite que lui” mais pas du tout fasciste.

Tout d’abord cet individu n’est connu dans aucune formation indépendantiste ou autonomiste Bretonne, qui rappelons le rejettent catégoriquement la xénophobie et développent une vision inclusive de l’identité bretonne. Et évidement il ne parle pas breton…

Un de ses murs Facebook nous permet d’en savoir plus sur sa vision ethniste de la Bretagne puisqu’il ne semble pas supporter que l’association Bretagne 5/5 qui œuvre pour l’unité territoriale de la Bretagne aie un logo mettant en avant la diversité d’origine de la population bretonne actuelle.

 

Il semble bien que Jérôme Bannier/Ecobichon soit passé dans les rangs du très très à droite groupement ADSAV dont les membres ne cachent pas leur penchant à participer aux meetings et actions violentes de toute l’extrême-droite française en Bretagne. Ce parti  est complètement marginal sur la scène politique bretonne.

Jérôme Bannier développe un rapport compulsif avec Facebook où il anime de nombreux comptes comme celui du Strollad Keltieg Breizh (Parti Celtique de Bretagne) dont il semble être un des rares membres. Ce parti politique virtuel et catho tradi a affirmé sa proximité avec Adsav et l’arrière garde de l’extrême-droite en Bretagne par ce post de soutien à des membres de ce groupe anti-migrants jugés et condamnés pour certains pour avoir pris part à l’occupation d’un centre pour migrants à Arzon dans le Morbihan.

Ces anciens amis d’Adsav — qui ne se pressent pas pour le soutenir — seront contents d’apprendre que Jérôme Bannier a contacté il y a peu via Messenger la Gauche Indépendantiste pour balancer sur ses petits copains d’Adsav et se refaire une virginité. Pour être tranquille à Guingamp ?

Le militantisme de Jérôme Bannier se déploie aussi en soutien à une très mystérieuse branche bretonne du Continuity Sinn Fein, un parti politique Irlandais (?!) qui n’existe qu’a Limerick et dont les membres ont prononcé leur auto-dissolution sur les conseils du clergé et d’autres groupes républicains, hasard du calendrier le 9 juin. Il semble que la seule activité de la branche armée de ce groupe ait été de racketter des dealers…

Soutien à Breiz atao.

Là encore, l’activité du “parti” est bien virtuelle, mais Jérôme aime aussi le petit commerce et ne dédaigne pas arrondir ses fins de mois en vendant des pins aux couleurs des Bagadoù Stourm, milice service d’ordre du Parti National Breton créée en 1941 et ayant des rapports plus ou moins proches avec l’occupant nazi et d’inspiration et d’esthétique globalement fasciste (même si une petite partie du groupe rejoindra la résistance à Saint-Nazaire).

Sa fascination pour les années 40 ne s’arrête pas la puisqu’il clame sur les réseaux sociaux qu’il souhaite organiser une soirée “Breiz Atao” dans son établissement. Ce titre (Bretagne toujours) a été le nom de différents organes de presse de la mouvance nationaliste bretonne entre 1918 et 1944 mais c’est surtout le nom du blog suprémaciste blanc, antisémite et islamophobe animé par Boris Le Lay.

Ce blogueur, fan de la Russie de Poutine est recherché (pas trop quand même)  par la justice française pour purger de nombreuses condamnations à la haine raciale  et d’« apologie de crime contre l’Humanité, provocation à la haine et contestation de crime contre l’Humanité » suite à la publication d’articles depuis le Japon d’où réfugié un moment il animait le site “Breiz Atao” maintenant déréférencé par Google. Le casier judiciaire de l’intéressé est trop long pour que l’évoquions en détail ici, toutefois on notera que Mona Bras (adjointe à la ville de Guingamp, militante autonomiste) l’avait fait condamner pour notamment diffamation en 2013.

Cela n’a pas empêché Jérôme Bannier, gérant du “Bro Gozh” dans cette même ville, d’afficher son soutien sans faille la veille de la manifestation antifasciste en publiant encore sur une de ses pages Facebook une video de Boris Lelay après une nouvelle condamnation.

 

Son frère Anthony (Anton sur Facebook) rediffuse souvent la littérature des deux “partis” animés par son frère, précision importante puisque pour se dédouaner suite à la polémique née de la salutaire manifestation antifasciste, Jérôme indique vouloir quitter la Bretagne pour laisser à son seul frère la gestion de l’établissement. Information à vérifier…

La manifestation du 10 juin a permis de montrer le vrai visage des gérants de l’établissement, puisque on se rend compte maintenant que celui d’entre eux qui se met le plus en avant n’a pas hésité pas à faire des saluts nazis au passage du cortège, publié des posts de soutien à un blogueur condamné pour incitation à la haine raciale et pour injure à une conseillère municipale de Guingamp et que, fait notable, ce qui ressemble bien à des nervis d’extrême-droite rameutés par le patron qui prétend pouvoir démultiplier ce chiffre ont tenté d’attaquer la manifestation antifasciste (une première locale).

Le tissu culturel breton local, très riche , ne cache pas sa peur de l’amalgame tant ses préoccupations et sa vision de l’identité bretonne sont éloignés de celles affichés par Jérôme Bannier qui jette le discrédit sur les défenseurs de la langue et de la culture bretonne très actifs à Guingamp.
Enfin, la ville est surtout connue pour son club de football et le fair-play de ses supporters et tout le monde peut comprendre ce que peut représenter en terme de sécurité pour tous l’existence d’un point de fixation les soirs de matchs pour les militants d’extrême-droite prenant prétexte de déplacements de supporters pour se regrouper et commettre des exactions comme récemment à Rennes.

Autant d’éléments qui devraient alimenter les réflexions des autorités préfectorales pour prendre une décision de fermeture administrative de l’établissement comme la loi le lui permet en cas de troubles récurrents.

En tout état de cause, si comme pour son ami Boris Le Lay l’État devait faire preuve de laxisme et tarder à prendre les mesures qui s’imposent, le tissu associatif local tout comme les réseaux syndicaux et politiques sont désormais prêts à continuer à informer la population sur la nature réelle de l’engagement politique des animateurs de ce débit de boisson.

Pas sur du tout que dans la ville de Georges Voisin — joueur et animateur d’En Avant de Guingamp, instituteur, syndiqué CGT mort en déportation pour fait de résistance antinazie — Jérôme Bannier et ses amis trouvent beaucoup de soutien.

Des militants de la Gauche Indépendantiste Bretonne Guingampais, résolument antifascistes.

Un salut nazi en toute impunité

 

 

 

 

 

Vendredi 12 mai, le tribunal de Guingamp a relaxé les quatre inculpés de Plouaret poursuivis pour avoir prétendument bloqué des trains dans cette commune en mai et juin dernier contre la loi travail.

Lors de l’audience, ils ont demandé à s’exprimer en langue bretonne ce qui leur a été refusé malgré les demandes de leur avocat, Maitre Larzul qui a cité la constitution française, la déclaration des droits de l’homme, la Charte Européenne des Langues minoritaires et d’autres textes internationaux, sans oublier l’inoubliable poème de Gilles Servat “Crachat”.

Guillaume, Yoan, Kaou et Gael ont donc choisit de ne pas s’exprimer en français à l’audience. L’accusation ne reposait que sur une photo de presse relative à un blocage et les identifications faites par les gendarmes, en toute objectivité bien sur… Même le procureur n’a pu que reconnaître la vacuité des charges pour l’ensemble des actions et n’a pas caché sa gène en ne requérant que 1 mois avec sursis et 500 euros d’amende pour chacun.

Dans la salle comme dans la rue le soutien aux prévenus était présent et bien argumenté. Ainsi, Lamine Ndiaye élu de Graces, Cindirella Bernard élue PCF à Begard, Gerard Kernec maire du Vieux-Marché, Jean-Do Robin conseiller pédagogique à la retraite et Erwan Chartier historien ont rappelé l’engagement des prévenus au service de la population dans tous les aspects de leur militantisme, tout en disant que bloquer la gare de Plouaret est une sorte de tradition locale pour s’opposer à toute les décisions imposées par Paris qui peuvent dégrader nos conditions de vie.

La CGT, le NPA, Sud Rail et de nombreux anonymes étaient présents dans la salle et devant le tribunal de Guingamp pour exiger la relaxe.

Les camarades après la relaxe.

Maitre Larzul s’est donc chargé de lire une traduction de la déclaration des prévenus que nous reproduisons :

 

Chacun de nous est au fait des actions de blocage de train qui ont été menées par des militants de l’appel de Plouaret et contre la loi travail en mai et juin dernier. Des blocages similaires, dus au mouvement social ont aussi eu lieu dans d’autres zones de l’état.

Nous sommes solidaires de ces mouvements . Nous rappelons que la loi travail nous a été imposé par le gouvernement avec l’utilisation du 49.3, processus anti-démocratique.Nous réfutons pourtant notre présence physique sur les rails à Plouaret pendant le mois de mai et juin 2016. Aucun de nous n’était présent le 19 mai, date pour laquelle figure une photo dans le dossier. Nous nous interrogeons sérieusement quant au processus d’identification.

Nous attendons des explications sur les vraies raisons qui amènent à la convocation arbitraire de quatre personnes quand l’objet de cette procédure vise clairement un mouvement social en son entier. Nous avons le sentiment d’être visés pour l’ensemble de notre engagement politique, voir culturel et syndical. Le but n’est-il pas de décourager toute action de protestation en mettant en avant les sanctions possibles ? Nous observons que la quasi totalité des faits faisant l’objet de plaintes de la SNCF justifiant le procès et pour lesquels nous sommes poursuivis aujourd’hui n’ont même pas été évoqués lors des interrogatoires en gendarmerie. Nous sommes poursuivis sur la base d’une photo de presse et de l’identification qu’en ont faites des gendarmes et personne d’autres. Et nous avons été interrogé sur notre éventuel appartenance à un mouvement légal.

Notre droit fondamental à un procès juste et équitable ne nous semble pas respecté puisque nous devons répondre de faits sur lesquels nous n’avons pas été interrogés pendant le simulacre d’enquête.

Notre droit fondamental à un procès juste et équitable ou nous puissions nous exprimés librement dans la langue de notre pays, celle de notre coeur, de nos familles et de nos activités professionnelles n’est pas garanti puisque nous n’avons pas le droit de nous exprimer ici en breton.

 

Le droit fondamental des millions de salariés et précaires à être entendus dans le cadre d’un processus démocratique lors du passage en force de la loi travail n’a pas été garanti malgré les journées de grèves et de manifestations.

 

Nous sommes poursuivis pour faits de grève le 19 mai et avoir appelé au blocage de l’économie. Nous en sommes très fiers. Que représente le blocage d’un train quelques dizaines de minutes par rapport aux ravages des politiques néolibérales et de la loi travail adoptée sans débat dans le quotidien de millions de salariés  ?

 

Aucun mouvement social n’a jamais été victorieux sans bousculer la légalité et désobéir collectivement

Nous ne sommes pas jugés pour l’avoir fait mais pour le penser et l’avoir affirmer.

Le président n’a pu que prononcer la relaxe applaudie par les camarades présents. Le soir plus de 250 personnes sont venus fêter ça au Dibar à Plougonver.

La campagne de solidarité rondement menée a suscité beaucoup d’articles de presse et de prises de postions jusqu’au parlement européen.

Enfin, le résultat de procès sonne comme un encouragement aux opposants locaux à la loi travail et au nouveau pouvoir parisien, un encouragement à continuer à converger et à construire la résistance.

Nous invitons à faire parvenir vos dons à Skoazell Vreizh qui a pris en charge les frais d’avocat (3000 euros).

 

D’ar Gwener 12 a viz Mae 4 brezhoneger perzh eus galv Plouared a zo bet barnet evit bezañ kemeret perzh e stankadennoù trenioù e Plouared e Mae hag Even 2016 evit lavarout nann d’al lezenn labour.

Tost da 80 den a oa deuet devezh ar varnadenn da skoazell anezhe ha da embann e kavent direizh e vijent barnet en desped ma oa bet betek 150 den a-wezhoù e ti-gar Plouared.

Nac’het o doa ar pevar c’homper (tri anezhe zo perzh eus Breizh O Stourm par ra parti an hini diwezhañ eus Nuit Debout Lannuon) ober gant ar galleg dirak an archerien. Setu m’o doa kendalc’het devezh ar varnadenn.

Nac’het e oa bet dezhe kaout ur jubennour, daoust d’ar memes barner bezañ roet e asant evit ur jubennour portugalek en un teuliad all d’ar memes devezh. Setu ma oant chomet mut a-hed o frosez.

Sed aze ar pezh o doa diskleriet dre hanterouriezh o breutaer, lennet gantañ un droidigezh eus ar skrid mañ :

Gouzout mat a ouzomp a oa bet stanket trenioù e miz Mae warlene, da reiñ da c’hout da Bariz e oa fuloret ar vretoned a-enep lezenn nevez al labour hag ar bolitikerezh kapitalist.
Obererezhioù damheñvel zo bet kaset da vare an emsavadeg sokial e pep korn ar stad.

Kengret omp gant an doareoù stourm-se. Adkas a reomp da soñj e oa bet lakaet ar lezenn da dremen a drugarez d’ar 49.3 un doare ober nann demokratel.
Nac’hañ a reomp anzav omp bet war an hent-houarn e Plouared e mizioù Mae hag Even 2016. Hini ebet ac’hanomp na oa aze d’an 19 a viz Mae, deiziad ar poltred nemetañ a zo en teuliad. Kaout a rafemp gouzout en un doare sirius piv en deus roet hon anvioù.

Gortoz a reomp displegadennoù diwar-benn an abegoù gwir a gas ac’hanomp hon 4 pa’z eo ur stourm sokial ledan en e bezh a zo taget. Soñjal a ra deomp omp barnet abalamour d’hor stourm politikel, sindikadel pe sokial. Ha ma vije ar pal ober aon d’an dud evit ma chomfent hep kemer perzh e stourm ebet evit chom hep bezañ kastizet ?

N’omp ket bet aterset e-pad an enklask gant an archerien diwar-benn darvrasañ an oberennoù  zo tamallet deomp hiziv.
Kaset omp dirak al lezvarn diwar brouenn ur poltred embannet en ur gazetenn zo bet lakaet hon anvioù warnañ gant an archerien ha den ebet all.
Aterset omp bet evit gouzout hag e reomp perzh eus un emsav stourm hervez lezenn.
Ne vez ket doujet ouzh hor gwir diazez da gaout ur prosez reizh ha kempouez abalamour hon eus da respont deus fedoù n’omp ket bet aterset diwar o fenn e-pad ar pezh zo anvet gant  lod zo  un enklask…

Ne vez ket doujet ouzh hor gwir diazez da gaout ur prosez reizh ha kempouez kar n’hon eus ket ar gwir d’ober gant ar brezhoneg , yezh hon bro , hor galon , hol labour…
N’eo ket bet doujet ouzh gwir diazez milionoù a labourerien ha tud lakaet diaes gant ar c’hevala da vezañ selaouet e-doug un aergerzh demokratel pa’z eo bet lakaet da dremen dre an nerzh al lezenn labour daoust d’an devezhioù harz-labour ha manifestadegoù niverus.

Kaset omp dirak al lezvarn abalamour hon eus kemeret perzh en harz-labour d’an 19 a viz Mae 2016 ha peogwir hon doa galvet da stankañ an ekonomiezh. Ha lorc’h zo ennomp.
Pegement a goust un tren stanket e-pad un nebeud minutoù keñveriet ouzh ar poanioù denel niverus a ranko anduriñ milionoù a labourerien en o buhez pemdez abalamour d’al lezenn-labour ha d’ar politikerezhioù frankizour ?

N’eus ket bet emsavadeg sokial ebet a vije bet trec’h hep tremen dreist d’al lezenn pe kemer hent an disentiñ stroll.

N’omp ket barnet evit bezañ bet graet kement-se , evit bezañ bet gant ar soñjoù se ha bezañ kaballet evite ne lâromp ket.

Da heul pemp test evel Lamine Ndiaye dilennet e Gras, Cindirella Bernard dilennet e Bear, Gerard Kernec Maer ar c’houerc’had, Jean-Do Robin kuzulier pedadogel war e leve hag Erwan Chartier evel istorour a oa deuet da gontañ pegen boaz eo tud ar vro da stankañ an hent-houarn e Plouared pa vez dleet dezhe nac’h sentiñ eus kement tra direizh a zegouezh eus Pariz.  Evel m’o doa lavaret e kavent reizh e vije implijet seurt doareoù pa ne vez ket selouaet ouzh ar manifestadegoù klasel. An holl strolladoù pe sindikadoù bet perzh eus ar stourm a-enep d’al lezenn labour  o doa adlâret n’o doa graet ar pevar stourmer nemet kemer perzh e devezhioù harz-labour .

Ken skañv ma oa an teuliad eo bet aes d’ar breutaer diskouez e oa dibosupl tamall tra ebet dezhe. Abalamour da se en doa prezidant al lezvarn laosket anezhe da vont kuit didamall pa oa bet goulennet ur miz gant goursez ha 500 euro kastiz evit ar pevar stourmer gant ar brokulorez.

Da noz ez eo ouzhpenn 250 den hag a oa deuet da lidañ se e Plougonveur.

Un devezh kalonekaus evit ar re a zalc’h da nac’h politikerezh sokial ar gouarnamant ha kentelius en abeg d’an degemer mat bet graet d’an azgoulenn liammet gant implij ar brezhoneg er vuhez forañ gant harperien liesseurt ar re varnet .

An SNCF an hini en doa savet klemm, ar prokulor a c’hell ober galv eus ar varnadenn dindan dek devezh.

Daou gannad eus parlamant Europa o doa roet da c’houzout e oant ankeniet gant an niver a dud barnet evit bezañ bet oberiant e-doug ar stourm evit enebiñ ouzh al lezenn labour hag adembann pegen reizh eo e c’hellfe ar vretoned ober gant o yezh e kement darvoud zo :

Jill Evans eus Plaid Cymru ( asambles gant an UDB ) ha Juan Juaristi eus Bildu (dizalchourien bor-Euskal).

Skoazell Vreizh eo en doa paiet ar frejoù breutaer.

D’an 12 a viz Mae e vo barnet pevar stourmer politikel eus Bro-Dreger kar o dije hervez ar prokulor stanket trenioù e kumun Plouared da vare ar stourm enep d’al lezenn labour.

D’ar 6 a viz Mae e vanifesto o harperien adalek 11 e dirak ti-gar Gwengamp.

Ar pevar den a zo perzh eus Nuit Debout pe Breizh O Stourm a ra gant ar brezhoneg er gêr hag en o lec’h labour. Setu m’o doa respontet e brezhoneg d’an archerien evit lod anezhe ha setu perak e nac’hfont ober gant ar galleg pa vefont barnet e Gwengamp. A-hed o oberennoù perzhidi galv plouared o doa klasket ober gant an div yezh.

E lezvarn Gwengamp e oa bet roet ur jubennour d’ur stourmer eus Stourm ar Brezhoneg e 1985 pa oa bet barnet evit un afer panellou-hent unyezhek bet divountet.

Goulenn a ray Guillaume Bricaud, Yohan Colas, Kaou Davay ha Gael Roblin e vije doujet d’o gwirioù yezhel da zevezh ar varnadenn.

A bep seurt strolladoù ha sindikadoù a c’halv da vanifestiñ d’ar sadorn 6 a viz e Gwengamp. CGT Gwengamp en o zouez hag an unvaniezh lec’hel eus ar sindikad da resisaat d’ar gemmenadenn kaset d’ar c’helaouennoù “Ils ont décidé de  s’exprimer en breton devant le tribunal quoiqu’il arrive. Nous considérons qu’ils doivent être respectés et que la Chancellerie doit prévoir la présence d’un traducteur dans l’hypothèse ou le magistrat ne serait pas bretonnant !”.

Deomp da c’houzout ez eo ar wezh kentañ e embann ur sindikad eus ar re vrasañ e ranker doujañ ouzh ar brezhoneg er vuhez foran.

Evit se hag en abeg d’un teuliad a seblant tanav tre e ray trouz moarvat prosez galv Plouared.