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– Quatre camarades seront jugés le 12/05 pour avoir pris part à des rassemblements contre la loi travail dans la gare de Plouaret en mai et juin 2016, ce qui a occasionné des blocages de trains. Ils sont quatre à être jugés alors que jusqu’a 150 personnes ont participé à ces rassemblements. Et le dossier pénal ne contient rien indiquant que nos camarades ont pu prendre part à l’ensemble de ces blocages. On tente d’individualiser des actes collectifs de résistance à l’injustice sociale en s’en prenant à quatre militants connus (ils militent à Nuit Debout ou à la Gauche Indépendantiste)

Le 6 mai à 11H ce sera la dernière fois du quinquennat que nous manifesterons contre la loi travail et son monde et le 12 mai, jour du procès, la première fois du nouveau quinquennat. Dans les deux cas, au delà de l’injustice flagrante que nos camarades subissent nous croyons dans la force de l’action collective dans la rue pour lutter pour la justice sociale, le capitalisme, pour la défense de l’environnement et contre les projets miniers, pour la langue bretonne, le droit à l’autodétermination du peuple breton… Descendre dans la rue en cette période électorale est primordial pour rappeler que lutter ne saurait se résumer à voter de temps en temps pour des millionnaires. Et pour tisser des liens de complicité pour les résistances anticapitalistes à venir contre les nouveaux dirigeants du pouvoir de Paris et en tout premier lieu contre le Front National et ses idées, et ce quelque soit le choix de chacun pour lui faire obstacle le 07 mai. La diversité des soutiens exprimés envers les 4 de Plouaret démontre que de la répression peut naitre l’unité populaire anticapitaliste en prenant en compte la complémentarité des formes de luttes.

– Nos quatre lascars ont répondus en breton aux convocations car c’est leur langue de cœur, celle de leur foyer et de leur travail, c’est dans cette langue, celle de notre pays, qu’ils répondront au tribunal quoiqu’il arrive, leur manifester soutien c’est replacer au cœur du débat social cet instrument de communication que chacun peut s’approprier sans distinction d’origine et qui à toute légitimité à vivre dans les luttes sociales et dans la vie publique.

– La Bretagne est un territoire marqué par les luttes collectives, parfois victorieuses, demain c’est encore de là que nous lutterons pour un avenir meilleur, c’est de là que nous continuerons dans cette diversité à conspirer et conspirer c’est respirer ensemble. Pour bien respirer il nous faut aérer notre espace commun, la rue, des odeurs xénophobes et capitalistes qui l’envahissent, pour toutes ces raisons nous vous attendons samedi 06 mai à 11h place de la gare à Guingamp et le 12 mai à 8h30 devant le tribunal de cette même ville.

La Gauche Indépendantiste.

Soutiens : Nuit Debout Lannion, Ul CGT Guingamp, FSU Guingamp, CNT 22, Gauche Indépendantiste, NPA, PCF Guingamp, Sud Rail Bretagne, Solidaires Trégor, OCL…

Samedi 11 mars c’est une centaine de personnes qui ont répondu à l’appel de Plouaret pour soutenir quatre militants qui comparaitront le 12 mai prochain au tribunal de Guingamp pour avoir prétendument bloqués des trains dans cette commune lors du mouvement contre la loi travail.

Cent personnes pour une conférence de presse c’est pas mal du tout, un signe sans doute que beaucoup de trégorrois ont compris que les 4 de Plouaret seront jugés en raison de leur investissement militant global au sein de la Gauche Indépendantiste ou Nuit Debout Lannion et pas du tout pour l’ensemble des blocages qu’ont leur imputent sans beaucoup d’éléments de preuves, ni témoignage.

Plus de 2000 personnes ont été poursuivis par la justice dans l’ensemble de l’État français pour leur participation au mouvement contre la loi travail.

#MoiAussiJaiBloqué !

Les organisateurs du rassemblement ont remercié avec un peu de  malice le parquet de Saint-Brieuc qui a eu la bonne idée d’audiencer ce procès politique entre le deuxième tour de la présidentielle et le premier tour des élections législatives. Les inculpés de Plouaret et leurs soutiens comptent bien en profiter pour marteler leur opposition à la loi travail et au capitalisme.

De nombreux participants à ce premier rassemblement ont arboré une affichette indiquant “Moi aussi j’ai bloqué” pour bien faire comprendre leur refus que seules quatre personnes soient poursuivis pour ces actions collectives. La défense s’organisera sans doute autour de cet axe, d’un point de vue politique et dans la perspective d’obtenir la relaxe. C’est une plainte de la SNCF qui suscite cette procédure.

De nombreux syndicats impliqués dans le mouvement contre la loi travail ont réaffirmer leur soutien samedi 11 mars au 4 de Plouaret :
L’UL CGT Guingamp, SUD Rail Bretagne, L’UL Solidaires Trégor, la FSU Guingamp, la CNT 22 ainsi que Nuit Debout Lannion et la Gauche Indépendantiste (Bretagne en Luttes).

Le représentant de Solidaires.
Le représentant de Solidaires.

La langue bretonne dans les luttes sociales et au tribunal…

Nous soutenons la volonté des quatre convoqués d’utiliser leur langue privilégiée, la langue bretonne, au tribunal à Guingamp” ont indiqués les militants présents. En effet les quatre personnes poursuivies sont brittophones et comptent s’exprimer en langue bretonne devant le tribunal et ce en accord avec leur avocat. Il existe au moins un cas de jurisprudence dans cette même juridiction qui avait permis en 1985 à un militant de Stourm Ar Brezhoneg de s’exprimer avec l’aide d’un interprète à Guingamp lors d’un procès pour recel de panneau. Peu importe l’attitude du tribunal disent les inculpés, il est fort à parier que vu la date du procès leur attitude permettra de poser sur la place publique et dans les débats la revendication de l’usage de notre langue dans tous les aspects de la vie publique.

Mobilisations à venir

Outre différents concerts de soutien c’est deux dates qu’il faut noter sur votre agenda :

  • samedi 6 mai pour une manifestation de soutien à Guingamp
  • vendredi 12 mai dans cette même ville dés 8h devant le tribunal

Les chèques et virements de soutien sont à faire parvenir à Skoazell Vreizh, le secours breton qui prend en charge les frais d’avocat de Guillaume, Kaou, Gael et Yoann.

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D’ar sadorn 11 a viz Meurzh e oa deuet ur c’hant bennak a dud d’en em vodañ dirak ti-gar Plouared e Bro-Dreger. Deuet e oant da embann ez int skoaz-ouzh-skoaz gant ar pevar den a vo barnet e miz Mae evit bezañ stañket, hervez ar prokulor, trenioù er gumun-se da vare ar c’houlzad stourm evit nac’hañ al lezenn nevez diwar-benn kod al labour.

Tud a bep seurt a oa deuet da ziskouez o c’henskoazell da Yoan, Gael, Kaou ha Guillaume ha da adlâret pegen splann eo dezhe e faot d’ar justis kastizañ pevar den brudet evit o soñjoù politikel, hep enklask sirius ha kempouez ha dre se ober aon d’an holl re a sav kontrol d’ar raktresoù lezenn didalvoud evit ar bobl zo ijinet gant gouarnamant Pariz. “Me ivez ‘meus stañket” a c’helled lenn war meur a zamm paper douget gant perzhidi zo. Klemm a oa bet savet gant an SNCF da heul manifestadegoù bet Plouared ar bloaz tremenet.

Tri anezhe zo perzh eus Breizh O Stourm pa ra parti ar pevare eus Nuit Debout Lannuon.

Ar varnadenn a vo d’an 12 a viz Mae e Gwengamp. Un digarez brav eo dezhe ha d’o c’hamaladed evit addiskenn er straed kement hag adembann fraezh ha sklaer ne vez kemmet ar gevredigezh evit mad ar bobl en ur votiñ bep a vare evit dibab hon mistri e Pariz met dre stourmoù, stroll ha disentus e-lec’h m’emaomp o chom hag o labourat.

Ken splann eo dezhe o deus roet da c’houzout ar pevar stourmer e nac’hfent ober gant ar galleg devezh ar varnadenn. Moarvat e ray trouz o emzalc’h un nebeud sizhunvezhioù kent ma vo mouezhiet evit parlamant Pariz.

Meur a vanifestadeg a vo e Bro-Dreger. D’ar sadorn 6 a viz Mae e Gwengamp ha d’an 12 er memes kumun.

UL CGT bro wengamp, Solidaires Bro-dreger, CNT 22,  FSU Gwengamp, Sud Rail Breizh, Nuit Debout ha dizalc’hourien Breizh O Stourm a harpo anezhe.

Skoazell Vreizh a baieo ar frejoù evit ar breutaer.

Sed aze o an diskleriadur bet lennet gante dindan evezh meur a archer deuet niverus ha gant un drone da evezhiañ an tolpadeg.

D’an 12 a viz mae 2017, e lez varn gwengamp, e vo barnet pevar den evit bezañ sac’het an tren en Plouared, dre vanifestiñ war an hent-houarn hag e diabarzh an ti-gar. Kement-mañ meur a wech entre an 19 a viz Mae hag an 23 a viz Even 2016.

Deomp-ni eo anat eo ar prosez-mañ hini « galv Plouared », embannet d’an 19 a viz mae 2016, e dibenn un devezh manifestiñ broadel a-enep lezenn al labour. « Galv Plouared » a zo anezhañ gervel tud ar vro da sevel a-enep politikerezh gwask ar stad war hon gwirioù ha war an demokratelezh dre-vras.

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Evit ar galv-se da vezañ bet embannet en div-yezh, brezhoneg-galleg, gant ar meno implij yezh an dud amañ kement ha yezh ar Frañs ;
Evit ar galv-se da embann a zo kengred etre ar stourmoù sokial bet en Plouared er bloavezhioù dremenet (stourm ar servij publik, stourm ar brezhoneg…) hag ar reoù a zo anezhe evit ar bloaz, e kanton benac’h, en Lannuon pe lec’h all.

O vezañ ma eo ar pevar den galvet brezhonegerien o stourm evit a chomfe bev hon yezh eo anat deomp eo perzh ar brezhoneg e galv Plouared, ha fellout a ra deomp ober gant ar brezhoneg er prosez az eo hini galv Plouared.

Anat eo omp-ni kengred bepred gant meno galv Plouared, hag omp prest d’hen difenn en meur a stumm (manifestiñ, dastum, kelaouiñ, gourc’hemenn ha kement a zo tout). Anat eo chom ar stourm-se difeuls.

Anat eo omp a-enep lezenn al labour hag ar bolitikerezh ac’h a d’he heul. Stourmet am meump warlene en-mesk an dud all ha stourm a refomp c’hoazh ar bloaz-mañ pa vez ret deomp. N’asantfomp ket e vefe klasket lakaat karg hiniennoù deus deus pezh a zo oberioù stroll. Evitomp eo sklaer eo-se un doare louz he fal terriñ hon c’hoant da ‘n om vodañ da difenn hon gwirioù !

Gervel a reomp pep hinienn, pep stroll, pep kevredigezh pe sindikat da souten ar stourm a ‘z eo hon hini ha da reiñ da c’hoûd int kengred da c’halv Plouared.

Strollad souten galv Plouared. A-enep lezenn al labour hag ar bed az a d’e heul.

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Alors que les partisans de Le Pen et Fillon font campagne pour que pendant la présidentielle leurs héros millionnaires bénéficient d’une trêve judiciaire, le parquet de Saint-Brieuc a eu la brillante idée d’audiencer à Guingamp le 12 mai prochain un procès contre quatre opposants à la loi travail pour avoir prétendument bloqués des trains en gare de Plouaret au printemps dernier suite à une plainte de la SNCF.

Trop heureux de pouvoir bénéficier de ce prétexte pour mobiliser de nouveau contre la loi El Khomri et son monde, les quatre compères et l’appel de Plouaret à l’origine de ces mobilisations en milieu rural donnent rendez-vous aux résistants à l’ordre capitaliste dans la perspective de cette échéance.

Ils encourent jusqu’à 45 000 EUROS D’AMENDE ET 3 ANS D’EMPRISONNEMENT POUR « ENTRAVE À LA MISE EN MARCHE OU À LA CIRCULATION D’UN TRAIN ». Plus précisément, « avoir occupé, dans le cadre d’une manifestation, la gare de Plouaret, et avoir occupé illégalement la voie ferrée en empêchant la libre circulation des trains, au préjudice de la SNCF ». Ceci sur une période définie entre le 19 mai et le 24 juin 2016.

Il n’échappe à personne proche de ces camarades qu’il n’y aucun élément permettant de les impliquer dans l’ensemble des blocages survenues dans cette gare et qu’il n’étaient pas plus identifiables que d’autres lors des rassemblements à Plouaret.

Il est évident qu’ils sont poursuivis parce qu’ils sont connus pour leur engagement anticapitaliste, en faveur de la langue bretonne, l’antifascisme et le droit à l’autodétermination du peuple breton. En effet, Kaou Davay milite activement à Nuit Debout Lannion et Guillaume Bricaud, Gael Roblin et Yoan Colas à la Gauche Indépendantiste.

L’appel de Plouaret vous donne rendez-vous pour affirmer notre opposition à la Loi Travail et en solidarité avec les inculpés :

  • Le samedi 11 mars à 11 h pour une conférence de presse et une manifestation devant la gare de Plouaret
  • Le samedi 6 mai à Guingamp pour une manifestation de soutien.
  • Le vendredi 12 mai toujours à Guingamp dés 08h pour le procès et un rassemblement de soutien.

D’autres initiatives de soutien auront lieu.

Skoazell Vreizh / Le Secours Breton prend en charge les frais d’avocats. L’UL CGT Guingamp, la FSU locale et l’UL Solidaires ont fait part de leur solidarité et volonté de s’impliquer dans les initiatives de soutien.

Nous publions ci-après un appel émanant de syndicalistes bretons invitant à voter STC (Syndicat des Travailleurs Corses) pour les élections TPE en Bretagne. Pour des raisons que nous ne connaissons pas, le SLB (Sindikad Labourerien Breizh / Syndicat des Travailleurs de Bretagne) n’a pas donné de consigne de vote et n’est pas présent à ce scrutin. Le STC est présent partout dans l’État français pour ce scrutin, donc partout en Bretagne (y compris en pays Nantais !) et l’on peut voter pour eux.
TPE mode d’emploi ici : https://election-tpe.travail.gouv.fr/

Bretagne info.

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Les élections dans les Très Petites Entreprises se déroulent jusqu’au 16 janvier. Elles concernent les travailleurs (bâtiment, commerces, associations…) si, au mois de décembre 2015, ils étaient salariés d’une entreprise de moins de 11 personnes ou employé à domicile. Ces élections vont permettre la mise en place de commissions paritaires régionales pour les salariés des TPE, elles contribuent à désigner les conseillers prud’hommes, elles participent à établir la représentativité des organisations syndicales.
Nous ne pensons pas que la lutte des classes se gagne dans les urnes mais pour des raisons tactiques nous souhaitons faire circuler notre appel à voter aux travailleurs de Bretagne. En 2012, le SLB-Syndicat des Travailleurs de Bretagne était présent à ce scrutin, malgré l’opposition de la direction de la CGT, et avait récolté en Bretagne administrative le score honorable de 3,16 % des voix (800 voix environ). Ce syndicat n’est pas présent cette année. Le Syndicat des Travailleurs Corses est présent sur l’ensemble des circonscriptions électorales de l’état français pour ce scrutin. C’est un syndicat qui a des liens avec le Syndicat des Travailleurs de Bretagne, qui n’a pas donné de consigne de vote.
Nous appelons donc les salariés concernés à voter et à faire voter STC en Bretagne historique jusqu’au 13 janvier :

  • Pour traduire notre volonté commune de lier émancipation anticapitaliste des travailleurs et autodétermination des nations sous dominations françaises.
  • Pour affirmer notre solidarité internationaliste avec la lutte du peuple Corse pour sa libération sociale et son émancipation nationale.
  • Pour sanctionner la direction parisienne de la CGT qui a tenté comme d’autres syndicats d’empêcher le STC et le syndicat basque LAB de se présenter cette année aux élections TPE, contre l’avis de sa base avec qui nous avons combattu la loi travail.

Nous en profitons pour appeler à la mise en place d’un cycle de réflexion et de travail pour réinvestir le champ d’action syndical pour porter les valeurs anticapitalistes, féministes et pour le droit à l’autodétermination qui ont été celles du SLB, singulièrement dans le secteur de l’enseignement et de la langue et de la culture bretonne, sans négliger l’aspect interprofessionnel.

Des membres et ex membres et sympathisants du SLB :

Maiwen Salomon, Fabrice Cadou, Tomaz Laquaine-Jacq, Alan Le Cloarec, Morgane Cotten, Maelig Dubois, Melian Ruaud, Gael Roblin, Brendan Guillouzic-Gouret, Anton Burel, Awen Looten, Flavien Migneau, Pêr-Alan Morvan…

 

Fin septembre s’est déroulée sur trois jours l’université de rentrée de la Gauche Indépendantiste à Plougonver au sud de Guingamp. Pour la seconde fois, notre mouvement proposait ce moment de rencontre, de formation et d’échanges autour des luttes sur lesquelles nous nous sommes investis ou qui nous interpellent dans une perspective anticapitaliste et indépendantiste.

Le vendredi soir était consacré à un évènement festif sous la forme d’un Fest-Noz pour financer les activités d’un collectif antifasciste local. C’est plus de 300 personnes qui ont prit part à cette soirée ou plus d’une quinzaine de couples et formations ont joué bénévolement. Les participants étaient majoritairement originaires du terroir local. Si l’aspect festif l’emporte largement dans ce genre d’initiative, il était impossible pour les présents d’ignorer l’aspect revendicatif de par la décoration et la prise de parole. La pertinence du projet de financement s’est traduite par un investissement non négligeable des bénéfices dans du matériel de propagande dés les semaines suivantes en amont et pendant les manifestations de solidarité avec les réfugiés notamment à Trebeurden et Tregastel, Fougères… Et c’est sous les fanions des unités de défenses Kurdes que chanteurs et danseurs ont animés la soirée réussie.

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L’ensemble des débats du samedi et du dimanche à rassemblé plus de 80 participants, plutôt jeunes. Un débat a été annulé (sur le féminisme), les autres ont bien eu lieu et c’est celui sur la solidarité avec le Kurdistan qui a rassemblé le plus de participants.

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Pendant ce rendez-vous internationaliste, des délégations des Amitiés Kurdes de Bretagne et du Secours Rouge International ont fait part de situation politico-militaire au Kurdistan de Turquie et de Syrie. Les conséquences concrètes en seront une volonté plus forte de nos militants de faire vivre la campagne de solidarité avec le Bataillon Internationale présent au Kurdistan à laquelle nous participons déjà.

La place de la langue bretonne a été assez honorable dans les prises de parole et ces journées, et les animatrices de DIREIZH ont fait vivre un débat intégralement dans cette langue autour notamment des pratiques sexistes en milieu militant et des solutions à mettre en œuvre pour lutter contre ces tendances oppressives.

Le débat sur les suites de la Loi Travail s’annonçait intéressant de part la présence de militants de la CGT, de membres de l’AG de Rennes 2, d’adhérents du NPA, d’animateurs de l’appel de Plouaret mais il nous faut reconnaître qu’il n’a pu faire émerger des propositions concrètes de remobilisation malgré les échanges.

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Le dimanche matin, chacun a pu lors de la table-ronde sur l’auto-organisation des travailleurs du sexe s’informer, échanger et pour le moins commencer à réfléchir sur cette problématique pour contrer la logique d’exploitation patriarcale et capitaliste que subissent ces travailleurs.

Ce sont les échanges autour de la démocratie réelle, de la souveraineté, de l’autodétermination qui ont cristallisés l’attention de ceux et celles qui souhaitaient réfléchir aux pistes pour faire campagne dans les prochains mois en faveur de l’autodétermination du peuple breton et populariser les luttes du moment sans participer au cirque électoral à venir (présidentielle et législatives) qui ont clôturés ce dimanche. Rendez-vous est donné par ses participants dans les semaines qui viennent pour impliquer le plus grand nombre dans une dynamique de subversion du processus électoral français, où les militantEs de Gauche Indépendantiste devront trouver toute leur place au coté d’autres composantes.

La convivialité des repas, du bar, la qualité des repas et les tables de presses (bouquins, revues, matériels) ont été également appréciés.

Malgré des faiblesses que nous ne nions pas, nous avons pu mener à bien ce rendez-vous placé sous le signe de la lutte pour l’indépendance, du socialisme, de lutte anti-patriarcale et de l’internationalisme.

L’université de rentrée de la Gauche Indépendantiste est résolument placée sous le signe de l’internationalisme, du féminisme et du droit à l’autodétermination et de la lutte anticapitaliste. Toutes les activités, ateliers et débats sont gratuits et ouverts à tous et toutes.

 

Vendredi 30 septembre/ D’ar Gwener 30 a viz Gwengolo

Fest-noz Antifa ! Au bénéfice du collectif antifasciste du Trégor-Goelo en cours de constitution (entrée : 5 euros).

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Samedi 1er octobre/ D’ar Sadorn 1añ a viz Here

L’actualité nous oblige cette année a consacrer le volet internationaliste de nos journées au Kurdistan.

Le samedi 1er octobre à 11h00, diffusion du film « Kurdistan, rêve de printemps/huñvreal an nevez amzer » un film en langue bretonne de 52mn de Mikael Baudu (Prod. Gwengolo ha France 3 Breizh) suivi d’un débat avec des militantEs des Amitiés Kurdes de Bretagne et du Secours Rouge et du Révolutionär Aufbau de Zürich qui reviennent du Kurdistan. La campagne pour le bataillon international au Rojava sera bien sur évoquée.

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13h00 Repas/Pred

14h30: Atelier en français sur la complémentarité des luttes anticapitalistes, féministes et indépendantistes animée par une camarade de Breizh O Stourm.

15h15 : Présentation en breton du collectif féministe DIREIZH et de ses activités passés et à venir.

17h00 : Débat en français sur le mouvement contre la loi travail en présence de membres de Nuit Debout, de syndicalistes, d’étudiant. « Début d’un mouvement de fond ou queue de comète d’un cycle de luttes » animé par Alan Le Cloarec (BOS)

19h00 Apéro-Digor Kalon

20h00 Repas/Pred

21h00 Dance Floor autogéré

 

Dimanche 2 octobre/D’ar Sul 2 a viz Here

 

10h00 : « Nécessité et actualité des luttes des Travailleurs/euses du sexe” des TDS (Travailleuses Du Sexe) féministes révolutionnaires qui cherchent à s’organiser en Bretagne.

12h30 : repas/pred

13h30 : Débat : “Des luttes environnementales à la lutte pour un pouvoir politique populaire Breton”. Les luttes contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-landes, contre l’extraction de sable dans la baie de Lannion, contre les projets miniers, contre la Centrale à gaz n’ont pas seulement comme point commun d’être en défense de l’environnement. Ces luttes montrent combien l’ultra-centralisme français nie toute forme de démocratie locale pouvant permettre au peuple Breton d’exercer son droit à décider en quelque matière que ce soit. L’ensemble de ces institutions semblent être là pour garantir que les capitalistes puissent mener à bien ce genre de projet massivement combattus ici. Cette absence d’outils pour exercer notre souveraineté souligne la pertinence du projet indépendantiste de gauche. Mais après la tenue du referendum “officiel” sur le projet d’aéroport en pays Nantais, la victoire du Brexit comment exercer de manière subversive et efficace la démocratie bourgeoise et mener à bien notre projet en faveur d’une Bretagne réunifiée, libre et anticapitaliste ? “ avec Jonathan Guillaume (Gauche Indépendantiste militant en Pays Nantais), Guillaume Bricaud et Gael Roblin (Gauche Indépendantiste).

16h00 Dibenn/Cloture.

Tout le week-end : table de presse, matériel militants, stands, bouffe et possibilité de camping.

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Comme nous le relations il y a quelques jours le recours initié par la CGT contre la participation du syndicat des travailleurs Corses aux prochaines élections dans les très petites entreprises (TPE) a donné lieux à des réactions diverses à l’intérieur de la CGT mais aussi dans SOLIDAIRES.

D’abord parce que ce syndicat s’est allié à la CFDT à la CFTC pour contester la présence du STC et ensuite parce que seule cette fois la confédération a aussi contesté à ce scrutin la présence du syndicat indépendantiste Basque LAB.

On peut ainsi noter la position des communistes marxistes léninistes du blog “où va la CGT ?” qui affirment que “Au lieu de naviguer en eaux troubles pour des causes douteuses avec des alliés non fréquentables, la CGT ferait mieux de s’interroger sur pourquoi le STC lui taille des croupières, élection après élection…” tout en soulignant que le SLB breton avait gagné contre la CGT en 2012 suite à une contestation similaire.

Dans un texte les militants proches d’Alternative Libertaire organisés dans la CGT sous le nom “Communistes Libertaires de la CGT” fustigent eux aussi les attaques contre LAB et le STC. Extrait : “Nous ne sommes pas obligés de partager toutes les valeurs de ces syndicats qui lient la lutte pour l’émancipation sociale et nationale. Mais tenter de les empêcher de participer aux élections, dans les entreprises comme dans les territoires est une bêtise qui entravera les possibilités de combat unitaire. L’irruption des militants de LAB empêchant la tenue des journées d’été de la fédération locale du PS avait pourtant été largement plébiscitée par les militants CGT sur Facebook !!!”

Enfin soulignons la position de l’Union Syndicale Solidaires qui n’hésite pas à défendre le droit à l’autodétermination en soulignant que dans la requête de la CGT c’est le droit à l’autodétermination des peuples qui est dénoncé. Contre LAB, la CGT écrit : « sa revendication de la reconnaissance du peuple basque et de son droit à l’autodétermination, révèlent un objet et un projet incompatibles avec les principes essentiels de la République.” C’est la négation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et même de leur droit à seulement le revendiquer !

Nous pensons comme beaucoup que les recours de la direction de la CGT et de ses alliés de circonstances contre LAB et le STC n’aboutiront pas en raison de la jurisprudence en faveur du SLB breton (qui ne semble pas cette année être présent dans ce scrutin). Il est toutefois réjouissant de voir que dans les deux secteurs le plus combatifs du syndicalisme dans l’hexagone (Solidaires et CGT) des voix s’élèvent pour critiquer l’invocation des valeurs tricolores de la “république” et défendre le droit des peuples à disposer d’eux même.

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Plusieurs médias se sont fait l’écho de la décision injuste du du Tribunal de Grande Instance du XVème arrondissement de Paris interdisant au Syndicat des Travailleurs Corses ( STC ) de concourir aux élections professionnelles dans les Très Petites Entreprises ( TPE ) qui auront lieu en décembre prochain. Cette décision répond à un recours juridique conjoint des syndicats CGT, CFDT, CFTC et FO.

Le STC créé en 1984 à l’initiative du FLNC est le syndicat majoritaire en Corse et syndique des Corses d’origine et des Corses d’adoption. Cette décision est contestée devant la Cour de cassation.

L’émotion et la mobilisation s’annoncent fortes sur l’ile. Et les commentaires sont nombreux sur les réseaux sociaux raillant le front uni entre les syndicats hostiles à la Loi Travail ( FO et CGT ) et ce qu’il faut bien appeller des syndicats jaunes comme la CFDT et la CFTC pour faire taire ceux et celles qui portent la revendication d’émancipation sociale du peuple Corse.

En 2012 la CGT avait tenté un recours similaire contre le petit SLB ( Syndicat des Travailleurs de Bretagne/ Sindikad Labourerien Breizh ) membre comme le STC de la Plateforme Syndicale des Nations sans Etats. Ce que semble ignorer l’ensemble des medias s’étant fait l’écho de la decision de “justice” contre le STC. Pourtant il est bon de rappeler que la CGT avait été déboutée de son recours utilisant globallement les memes arguments que cette année contre le STC et même condamnée à verser une petite somme au SLB.

Ces arguments spécieux sont fondés sur le caractère “politique” des deux syndicats. La cour indique que “ Le STC poursuit manifestement un but politique qui excède les objectifs des organisations syndicales, écrit-il dans son jugement. Il s’agit d’une organisation régionaliste défendant des intérêts régionalistes. »

 

En 2012 la victoire juridique du SLB avait aussi occasionée des débats dans la CGT,  des adhérents de cette centrale s’étaient révoltés contre le recours déposé par la direction de leurs syndicat comme en témoigne ce texte diffuse par les militants de l’Organisation Communiste Marxiste Léniniste Voie Prolétairenne animant le blog “ où va la CGT ? “

Cette année le SLB ne semble pas ( à notre connaissance…) se présenter aux élections des TPE mais peut-être que leurs victoire juridique de 2012 permettra STC d’être rétabli dans son droit de représentation syndicale si d’aventure la cour de cassation venait à être interrogée sur le précédent et la jurisprudence en faveur du SLB. Faute de quoi la décision prise à l’encontre du STC serait encore plus discriminatoire….

Bretagne-info.

Hiziv e kalz a lec’hioù  e Breizh ez eus bet stanket a bep seurt traoù evit taliñ ouzh al lezenn nevez diwar-benn kod al labour. Porzhioù-mor evel en Oriant mirlec’hioù eoul maen evel e Gwern, gourhent Roazhon pe Naoned, manifestet zo bet e Sant-Nazer, Sant-Malo, Sant-Brieg, Kemperle, Kemper… E Plouared un dornad tud oberiant e Lannuon en “nozvezhioù war-sav” asambles gant izili eus Breizh O Stourm o deus miret ouzh daou TGV da dremen en ur stankañ an hent-houarn. Aet int kuit didrabas ha difeuls dindan evezh an archerien. Prometet o deus distreiñ…

Sed aze o c’halv bet skignet da c’houde.

Evit bezañ perzh eus devezh stourm ar Yaou 19 a viz Mae a-enep al lezenn Labour hon eus graet fae war al lezenn a-benn stankañ an ekonomiezh ha lakaat tud ar vro d’en em soñjal war ar mod ma kred ar galloud ren hon buhezioù dre ar 49.3.

N’eo ket dre zegouezh hon eus choazet stankañ gar Plouared. Faot a rae deomp diskouez e c’hell an dud a zo o chom war ar maez stourm, evel ar re all, a-enep lezenn ar C’hapital a bouez warnomp.

Er gar-mañ oa bet kollet o buhez gant partizaned e-skeud stourm a-enep ar faskouriezh. Er gar-mañ oa bet harzet gant tud an hentoù-houarn an trenioù a oa o kas ar goñskried d’ober brezel en Indochin. Er bloavezhioù 1980 oa deuet tud ar vro da zifenn servij publik an trenioù. Er gar-mañ ivez zo bet gwelet meur a wech tud o stourm evit gwirioù ar brezhonegerezed hag ar vrezhonegerien.

Gervel a reomp tud ar vro d’en em gavout ganeomp e Plouared evit an devezh stourm a zeu hag e-giz-se stourm asambles en Treger a-enep al lezenn Labour ha war dachenn stourmoù ar vro (raktresoù toullañ an douaroù, tennañ traezh, Triskalia, ha kement zo).

Saludiñ a reomp ar re a stourm. Ar re zo o stankañ porzh an Oriant, porzh Donges hag an hent tro-dro da Roazhon, hag a-unan omp gant an dud a zo bet mac’hagnet ha gwasket pa oant o stourm a-enep al lezenn Labour hag ar Stad a vall.

Galv Plouared.