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Suite aux intempéries de juin 2018, la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff en passant par les gares de Taulé, Plouenan et St-Pol-de-Léon a été fermée devançant ainsi les projets de la SNCF de quelques mois. La fermeture avait en effet été annoncée pour 2019.

Si cet état de fait semble acté par la SNCF comme en témoigne le bitumage de passages à niveau, le démontage de barrières de signalement ou l’enfrichement des voies, ce n’est pas de l’avis de plusieurs acteurs léonards et trégorrois. Des habitants des pays de Morlaix et du Léon se sont mobilisés pour créer l’association pour la ligne Morlaix-Roscoff, l’APMR, qui regroupe en son sein nombre de cheminots et syndicalistes. Il y a un an, en janvier 2022,  une mobilisation populaire relayée par de multiples organisations politiques et syndicales avait rassemblé plus de 200 personnes devant la gare de Roscoff. La mobilisation ne faiblit pas puisque le collectif pour la ligne Morlaix-Roscoff a vu le jour fin 2022. Il regroupe des élus locaux, des adhérents de l’APMR, des militantes et militants politiques et syndicalistes locaux. Le contexte environnemental est favorable à la réouverture des petites lignes de train. L’urgente transition écologique qui doit mettre fin au concept du tout routier place le train comme un transport d’avenir aussi bien pour les flux passagers que le fret.

Le collectif pour la ligne Morlaix-Roscoff a décidé de passer la vitesse supérieure puisqu’une manifestation se déroulera le samedi 21 janvier 2023 à 14h30 depuis la gare de Roscoff. Durant ce mois de campagne sur le terrain, les militants de la Gauche Indépendantiste, partie prenante du collectif, prendront leur part de travail au côté des membres du collectif en allant à la rencontre de la population et faire de cette manifestation un succès déterminant pour la réouverture de la ligne ferroviaire. 

L’urgence écologique et les crises économiques et sociales nécessitent des changements profonds de notre rapport au monde :
– relocalisation de l’économie
– nouveaux modes de déplacement respectueux de l’environnement
– développement des territoires, de leur activité, au service des citoyens

Jusqu’en 2018, l’axe Morlaix-Roscoff disposait d’une infrastructure qui avait tout pour répondre à ces problématiques : une ligne de chemin de fer.
Transport le moins émetteur de CO2, loin devant le car, la voiture, le camion, le plus sûr aussi pour le transport des personnes, cette ligne n’assurait plus que le transport de voyageurs alors qu’elle fut également longtemps le principal vecteurs des exportations de produits locaux.

Le 21 janvier, mobilisons nous pour que l’évidence du retour au transport ferroviaire, voyageurs et fret se décline dans le pays de Morlaix par la réhabilitation et le développement de la ligne Morlaix – Roscoff.

Mettons l’avenir sur les rails !

Une fois encore nous nous retrouvons aux côtés des organisations et soutiens historiques de la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes dans les diverses manifestations et rassemblements organisés depuis hier en Bretagne en soutien à nos camarades de la ZAD. Et ce aussi souvent qu’il le faudra, de Nantes à Brest, de Rennes à Quimper. Une fois encore nous dénonçons fermement l’attitude du gouvernement qui a décidé de montrer ses muscles sur la ZAD, face à ses occupants, ceux qui défendent un monde différent, basé sur le respect de l’environnement, une agriculture alternative, contre la société de consommation qu’engendre le capitalisme.

Le gouvernement Macron a décidé d’en finir par la violence avec la commune libre de Notre-Dame-des-Landes. La presse est interdite sur place et les informations des mass-médias les plus lus en Bretagne, comme Ouest-France se font le relais, une fois n’est pas coutume, de la préfecture. Ils détruisent des lieux de vie, des terrains travaillés, un mode de vie… Ce gouvernement montre tous les signes d’un glissement vers un autoritarisme fort salué dans son action à Notre-Dame-des-Landes par la droite française comme l’extrême-droite.

Mais n’oublions pas que les précédents gouvernements étaient de la même veine. Macron se faisant le chantre du ni gauche ni droite, ne vient pas de nulle part. Il s’inscrit dans la continuité d’une logique bien plus ancienne qui est la logique de l’État-Nation France. Cet État-Nation n’a de cesse d’écraser les revendications légitimes des peuples à décider de leur avenir que ce soit en matière environnementale, sociale, culturelle, linguistique…

Aujourd’hui il attaque la ZAD et promet des poursuites judiciaires complètement démesurées à tous ceux qui remettront en question sa détermination. Hier, 7 personnes ont déjà été arrêtées et une placée en déféré au tribunal de Saint-Nazaire. Ce soir le chiffre aura surement augmenté. Pendant ce temps les bandes fascistes organisées attaquent à coup de batte de baseball les universités occupées par les étudiants et les enseignants comme à Montpellier, Strasbourg, Tolbiac, le château à Nantes qui héberge 200 sans-papiers et des étudiants grévistes. Et ce sans la moindre condamnation d’un État sécuritaire dans la lignée de ses prédécesseurs. Rappelons-nous de l’acquittement du gendarme responsable de la mort de Rémi Fraisse à Sivens. Quid de l’attitude la justice aux ordres de l’État quand l’extrême-droite nantaise issue des beaux quartiers tabassent des jeunes ados ? On leur rappelle que ce n’est pas bien.

Alors oui nous devons dénoncer l’agression armée de la ZAD orchestrée par Macron et son sbire Collomb qui envoient des blindés dorénavant sur les opposants. Mais nous devons aussi condamner l’État-Nation autocrate, centraliste, oligarque, de mise avec les multinationales et les gros investisseurs de l’agro-buisiness qui n’hésite pas à frapper sans discernement quand il détruit par exemple la ferme des 100 Noms, porteuse d’un projet agricole alternatif depuis des années.

C’est aussi un moyen de détourner l’attention alors que se met en place un vrai mouvement social, une grève dure pour les cheminots qui défendent courageusement leurs droits et un service public de transport qui va à contresens de la logique capitaliste du gouvernement. Les habitants de Notre-Dame-des-Landes ne se sont d’ailleurs pas trompés en appelant à soutenir les cheminots.

Tant que le peuple sera privé du droit à l’autodétermination dans la gestion de son avenir social, économique, environnemental, agricole, culturel ou institutionnel, que les décisions seront prises par quelques-uns, élus par quelques autres et légitimés par un système politique obsolète, alors les agressions de l’État-Nation continueront.

Sur la ZAD, contre les grévistes, pour imposer des projets miniers en Bretagne ou une centrale à gaz, contre la langue bretonne ou par son intransigeance à  imposer la partition de la Bretagne, à nous imposer un modèle économique, politique, agricole.

C’est la démocratie qui est confisquée depuis bien longtemps par les puissants et l’agression policière que subissent nos camarades de la ZAD n’en est que l’aboutissement. Il est temps de s’organiser autrement, organiser des résistances partout, exercer notre droit à l’autodétermination ici en Bretagne comme ailleurs pour décider à la base de quoi sera fait notre avenir. Seule une Bretagne Libre et socialiste, de Brest à Clisson en passant par Notre-Dame-des-Landes, brittophone, égalitaire, accueillante et solidaire, féministe, écologiste et organisée à la base, par le peuple breton lui-même, est à même de prendre son destin.

La ZAD a fait germer un espoir révolutionnaire en Bretagne que le gouvernement veut détruire, soufflons sur les braises et allumons de nouveaux foyers un peu partout.

Le peuple uni ne sera jamais vaincu !

Vive la ZAD ! Vive le droit à l’autodétermination !

Vive la Bretagne libre et socialiste !

– Quatre camarades seront jugés le 12/05 pour avoir pris part à des rassemblements contre la loi travail dans la gare de Plouaret en mai et juin 2016, ce qui a occasionné des blocages de trains. Ils sont quatre à être jugés alors que jusqu’a 150 personnes ont participé à ces rassemblements. Et le dossier pénal ne contient rien indiquant que nos camarades ont pu prendre part à l’ensemble de ces blocages. On tente d’individualiser des actes collectifs de résistance à l’injustice sociale en s’en prenant à quatre militants connus (ils militent à Nuit Debout ou à la Gauche Indépendantiste)

Le 6 mai à 11H ce sera la dernière fois du quinquennat que nous manifesterons contre la loi travail et son monde et le 12 mai, jour du procès, la première fois du nouveau quinquennat. Dans les deux cas, au delà de l’injustice flagrante que nos camarades subissent nous croyons dans la force de l’action collective dans la rue pour lutter pour la justice sociale, le capitalisme, pour la défense de l’environnement et contre les projets miniers, pour la langue bretonne, le droit à l’autodétermination du peuple breton… Descendre dans la rue en cette période électorale est primordial pour rappeler que lutter ne saurait se résumer à voter de temps en temps pour des millionnaires. Et pour tisser des liens de complicité pour les résistances anticapitalistes à venir contre les nouveaux dirigeants du pouvoir de Paris et en tout premier lieu contre le Front National et ses idées, et ce quelque soit le choix de chacun pour lui faire obstacle le 07 mai. La diversité des soutiens exprimés envers les 4 de Plouaret démontre que de la répression peut naitre l’unité populaire anticapitaliste en prenant en compte la complémentarité des formes de luttes.

– Nos quatre lascars ont répondus en breton aux convocations car c’est leur langue de cœur, celle de leur foyer et de leur travail, c’est dans cette langue, celle de notre pays, qu’ils répondront au tribunal quoiqu’il arrive, leur manifester soutien c’est replacer au cœur du débat social cet instrument de communication que chacun peut s’approprier sans distinction d’origine et qui à toute légitimité à vivre dans les luttes sociales et dans la vie publique.

– La Bretagne est un territoire marqué par les luttes collectives, parfois victorieuses, demain c’est encore de là que nous lutterons pour un avenir meilleur, c’est de là que nous continuerons dans cette diversité à conspirer et conspirer c’est respirer ensemble. Pour bien respirer il nous faut aérer notre espace commun, la rue, des odeurs xénophobes et capitalistes qui l’envahissent, pour toutes ces raisons nous vous attendons samedi 06 mai à 11h place de la gare à Guingamp et le 12 mai à 8h30 devant le tribunal de cette même ville.

La Gauche Indépendantiste.

Soutiens : Nuit Debout Lannion, Ul CGT Guingamp, FSU Guingamp, CNT 22, Gauche Indépendantiste, NPA, PCF Guingamp, Sud Rail Bretagne, Solidaires Trégor, OCL…

Communiqué de Sud Rail Bretagne

 


Syndicat SUD-Rail Bretagne

De l’argent utile pour nos TER s’en va au groupe VINCI

En 2010, la région Bretagne a voté un budget de 29 millions d’euros pour le projet d’AYRAULTPORT Notre Dame des Landes (NDDL). EN 2013, pour boucler son budget le conseil régional veut enlever des contrôleurs dans les TER ce qui entraînera 25 à 30 suppressions d’emplois. De plus, en zone rurale, l’amplitude des guichets se réduit (comme à Landivisiau) voire certains sont définitivement fermés. Ces présences humaines sont utiles pour la sécurité, l’information à bord des trains et dans les gares. Au vu des chiffres records du chômage, certains ne trouvent rien de mieux que de supprimer encore des emplois.

3,4 milliards d’euros pour quelques minutes de TGV mais pas pour le TER

L’autre grand projet régional est le projet BGV (Bretagne à Grande Vitesse) avec comme objectif de mettre la pointe bretonne à 3h00 de Paris. Parallèlement, les lignes secondaires se dégradent, le temps de transport s’allonge, des correspondances avec d’autres trains sont supprimées. Il faut une heure pour relier Guingamp à Carhaix pour une distance de 30 km ! Remettre en état cette voie de chemin de fer coûte cher, nous disent-ils, mais 3,4 milliards ont été trouvés, dont 1 milliard des collectivités bretonnes, pour le projet BGV. En comparaison, le coût de la rénovation de la ligne Brest-Quimper est de 90 millions d’euros et les travaux se font toujours attendre faute de budget. Le projet BGV est un partenariat public privé (PPP) financé, en partie seulement, par EIFFAGE qui empochera une somme pour chaque train circulant sur la ligne à grande vitesse (LGV) et ne perdra pas d’argent car en cas de déficit c’est la population qui paiera avec leurs impôts comme pour NDDL.

Un butoir sépare les deux régions

On nous parle d’un aéroport du Grand Ouest commun aux régions Bretagne et Pays de la Loire et par la même occasion de gagner quelques minutes entre Rennes et Nantes en construisant une LGV (Ligne à Grande Vitesse). Une LGV pour cette distance est inutile d’autant plus si le train doit marquer un arrêt à NDDL. Le TER actuel ne mettra pas beaucoup plus de temps que cette liaison supposée rapide. Des infrastructures existent mais leur récente réouverture a coupé tout espoir de relation entre Rennes et Nantes via Châteaubriant. En effet, en gare de Châteaubriant un butoir coupe le TER de la région Bretagne du tram-train ligérien montrant les limites de la régionalisation du chemin de fer français.

St-Médard : Ils n’ont rien fait pendant 4 ans !

Cela fait deux ans et demi qu’a eu lieu le terrible accident du passage à niveaux de St– Médard au nord de Rennes qui a fait 3 morts et 45 blessés dont treize grièvement. Le passage à niveau n’est aujourd’hui toujours pas supprimé et la direction de la SNCF refuse de mettre en place un ralentissement comme le demande les syndicats de cheminots.

Depuis 2006, 41 passages à niveau ont été supprimés. 310 millions d’€uros vont être dépensés en tout pour gagner 4 à 5 minutes sur les lignes de Rennes-Brest et Rennes- Quimper. Et il n’y aurait pas moyen de supprimer celui de St-Médard ?

Le drame de 2011 a été précédé d’un autre accident en 2007, le Bureau Enquête Accident (BEA-TT) préconisait de faire des travaux. Rien n’a été fait jusqu’au drame de 2011 !

Retour à une seule entreprise de service public

Le service rendu au public, et la priorité à la sécurité ferroviaire et aux intérêts de la population ont été abandonnés par une SNCF privatisée de l’intérieur.

Le projet de réforme ferroviaire au lieu de régler les problèmes du système ferroviaire va les aggraver en accentuant la séparation des activités déjà entamée dans la SNCF.

La SNCF a déjà été divisée en 2 en 1997. Le gouvernement veut imposer son éclatement en 3 morceaux.

C’est contre cela que se mobilisent les cheminots et qu’ils ont fait grève en juin.
Soutenons-les.

Nous appelons à participer au festival festif et militant de Notre Dame des Landes les 5 et 6 juillet et à soutenir la lutte contre l’aéroport.

Syndicat SUD-Rail Bretagne
Permanence tous les lundis
6 bis rue Pierre MARTIN – 35000 RENNES
02 99 29 24 07 ou 36 24 07 (SNCF)
courriel : sudrail.bretagne@gmail.com
site internet : http://solidaires35.free.fr

Nous publions ici le texte très pédagogique du syndicat SUD Rail Bretagne qui explique sa participation aux cotés de la CGT au mouvement de grève contre la réforme ferroviaire.
Ce texte explique les conséquences déjà perceptibles de la casse du service public du rail en Bretagne (Pays Nantais inclus) et pointe les responsabilités.

A savoir :

-Celles des directives de l’Union Européenne qui imposent d’ouvrir le marché du rail à la concurrence.

-Celle de l’état central qui organise cette mise en concurrence via la SNCF et impose des restrictions drastiques de personnel et des fermetures de lignes.

-Celle du Conseil Régional de Bretagne qui accompagne des grands projets couteux type LGV et ne fait rien pour contrer la privatisation du fret en Bretagne au profit de grands groupes capitalistiques type Combiwest. Ce groupe derrière le quel se cache la SICA (les gros légumiers productivistes du Leon) ne respecte pas non plus les conventions collectives du rail pour ses salariés.

La grève des cheminots qui vient d’être reconduite partout en Bretagne (le 12 juin) n’est pas une lutte corporatiste, comme le sous-entendent les grands médias, mais bien une grève pour la défense du service public de proximité (fret et voyageurs), leurs actions continuent :  soutenons-les !

La rédaction de Bretagne-Info.

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Texte de Sud Rail Bretagne

La SNCF est déjà privatisée de l’intérieur La réforme ferroviaire ne résoudra pas les problèmes de trains… elle les aggravera !

La SNCF est déjà privatisée de l’intérieur depuis 1997 et la création de RFF gestionnaire séparé des rails. La séparation des activités en interne, la logique de rentabilité financière ont amené à supprimer des milliers d’emplois de cheminots, à économiser sur la maintenance, le service rendu et finalement sur la sécurité. C’est pour cette raison…
- que les tarifs augmentent chaque année
- que la queue devant les guichets s’allonge faute de vendeurs laissant les voyageurs face à des bornes automatiques
- que les gares sont de moins en moins ouvertes pour accueillir les usagers (comme celle de Rosporden prochainement) et qu’il y a de moins en moins de cheminots pour renseigner les voyageurs
- que des trains sont supprimés faute de trains ou de cheminots en nombre suffisant
- qu’arrive des accidents comme Brétigny, St– Médard…
- que les passages à niveau les plus dangereux ne sont pas supprimés (St-Médard, Betton…) alors qu’on en supprime 41 sur les lignes TGV en Bretagne.
- que des correspondances sont supprimés sur la ligne Brest-Quimper et que les travaux de modernisation n’ont toujours pas commencé.
- que la ligne entre Paimpol et Guingamp est limitée à 45 km/h !
- que la ligne Rennes-Nantes par Chateaubriant est coupée à Chateaubriant plutôt que de continuer directement jusqu’à Nantes
- que de plus en plus de camions encombrent les routes parce que des trains de Fret ont été supprimés en Bretagne

Des emplois sont supprimés et la direction veut en supprimer encore plus : C’est moins d’emplois pour les familles, d’opportunités d’embauche pour les jeunes et les chômeurs et les précaires. C’est plus de chômage pour la population déjà assez touchée !

La privatisation totale de la SNCF et son éclatement en 3 morceaux ne feront qu’accentuer les problèmes actuels et nous ferait revenir un siècle en arrière !

Le projet de loi ferroviaire ne résoudra pas les problèmes des usagers.

Soutenez les cheminots en grève

St-Médard : Ils n’ont rien fait pendant 4 ans !

Cela fait deux ans et demi qu’a eu lieu le terrible accident du passage à niveaux de St-Médard au Nord de Rennes qui a fait 3 morts et 45 blessés dont treize grièvement. Le passage à niveaux n’est aujourd’hui toujours pas supprimé et la direction de la SNCF refuse de mettre ne place un ralentissement comme le demande les syndicats de cheminots. Depuis 2006, 41 passages à niveau ont été supprimés. 310 millions d’€uros vont être dépensés en tout pour gagner 4 à 5 minutes sur les lignes de Rennes-Brest et Rennes-Quimper. Et il n’y aurait pas moyen de supprimer celui de St-Médard ? Le drame de 2011 a été précédé d’un autre accident en 2007, le Bureau Enquête Accident (BEA-TT) préconisait de faire des travaux. Rien n’a été fait jusqu’au drame de 2011 ! Le service rendu au public, la priorité à la sécurité ferroviaire et aux intérêts de la population a été abandonnée et c’est contre cela que se mobilise les cheminots.

EAS : Bientôt le Far West à bord des TER ?

La direction de la SNCF en complicité avec le Conseil Régional Bretagne ont le projet de supprimer les contrôleurs systématiquement à bord des trains de la périphérie de Rennes. Leur objectif est de supprimer encore des emplois. Les trains sans contrôleurs, c’est l’abandon des voyageurs en cas d’incident en ligne et le développement de zone de non-droit sur les trains comme dans le RER parisien. SUD-Rail est fermement opposé aux trains sans contrôleurs qui sont là avant tout pour assurer la sécurité, assurer un lien de proximité avec les voyageurs et les renseigner.

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B.G.V (Bretagne à Grande Vitesse) :

Une demi-heure gagnée au coût de 3,4 Milliards d’Euros, pour le profit de qui ?


Réunion-débat  publique le vendredi 23 mars à Ploumagoar

Le projet de la B.G.V/ LGV a fait, pour ainsi dire, l’unanimité au sein des partis politiques français qu’il soit de gauche ou de droite. Personne, à priori, ne s’est posé la question d’une ré-orientation des financements publics vers le TER et le Fret en Bretagne. Pourtant seule une très petite minorité de la population utilise régulièrement le TGV (généralement dans les classes moyennes/supérieures) alors que la fréquentation des TER a largement augmenté. Les 3,4 milliards d’euros de la BGV ne seraient-ils pas plus utiles en étant investis dès maintenant dans le transport quotidien des Bretons ?

La Bretagne se caractérise par un réseau dense de villes moyennes  qui assurent l’attractivité et le maintien de la vitalité de ses territoires. Ne serait-il pas plus pertinent de développer un véritable service public breton de transport, gratuit pour les précaires, qui permettrait de réels échanges internes ?

Breizhistance IS invite Régis Delagree, syndicaliste à Sud Rail, pour animer une réunion débat sur ce sujet le vendredi 23 mars à 20h30 à Ploumagoar (salle de réunion, derrière la mairie). Cela sera l’occasion d’entendre une autre vision, celle d’une partie des travailleurs de la SNCF. Texte de Sud Rail Bretagne sur la LGV.

Breizhistance IS-bro dreger.