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Voici quelques questions qui ont suscité un échange fort riche au conseil municipal de Guingamp. Comme elles concernent largement l’Agglomération GPA ( Guingamp Paimpol Agglomération, soit 57 communes, 73 557 habitants)  j’ai décidé de les poser au président de l’Agglo. Je remercie vivement Madame Le Hueroù, Madame Brissoneau et Mr Le Goff pour la qualité des échanges lors du conseil municipal lundi 14 décembre à Guingamp. Je crois qu’il y a là la preuve de l’intérêt que ces questions de fiscalité peuvent susciter chez tous ceux et celles que l’accès au logement mobilise.
Plus largement, au delà de cette petite partie de la Bretagne elles intéresseront tous ceux que la souveraineté fiscale de la Bretagne interpelle pour construire des politiques publiques améliorant nos conditions de vie.
 
Gael Roblin
G. Roblin au Conseil Municipal de Guingamp
A l’intention de Vincent Le Meaux
President de GPA
Gael Roblin
Conseiller municipal à Guingamp/Kuzulier-kêr Gwengamp
 
Mr le Président,
Je m’adresse à vous car vous indiquez sur le site internet de l’Agglomération que « Tout au long de son élaboration, le PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal) fait l’objet d’une concertation avec la population « (temps d’information et de discussion, mise en place de moyens d’expression…) et qu’il est possible d’adresser des remarques ou demandes. Ce PLUI doit être adopté en 2021.
Le Conseil Municipal de Guingamp du 14 décembre dernier a été l’occasion d’échanger sur l’actualité de l’Agglomération notamment de son document d’orientation budgétaire pour 2021 marquée par un contexte de pertes de recettes.
Voici donc mes remarques, questions et suggestions :
1) Dans le document d’orientation budgétaire de GPA pour 2021 il est indiqué que le volume de la taxe sur les résidences secondaires n’augmentera pas.
Je souhaitais savoir si l’exécutif de GPA envisageait suite à la mise en place de son PLH (Plan Local de l’Habitat ) de prélever la THLV (Taxe d’Habitation sur les logements Vacants) à l’échelle de l’Agglomération comme la loi le lui permet ?
Cela représenterait sans doute une piste de financement pour compenser la baisse des recettes dues à la crise sanitaire.
Je considère que les propriétaires de logements inoccupés, en grande partie responsables des déséquilibres sociaux, doivent fiscalement contribuer à corriger ces derniers, la collecte communautaire de la THLV pourrait être consacrée à financer la préemption foncière ou l’équilibre économique fragile des programmes de logements sociaux dont nous avons tant besoin ou à la rénovation de l’habitat ancien.
Guingamp fait partie des quelques communes qui prélèvent cette taxe que l’immense majorité des autres communes de l’Agglomération négligent. On peut supposer que si elle était collectée à l’échelle de l’agglomération on contribuerait ainsi à l’élargissement de nos ressources fiscales communes.
J’ai conscience qu’il est assez facile de contourner la loi pour ne pas qu’un logement soit considéré comme vacant mais la menace incitative d’une telle taxe permet aussi de remettre sur le marché locatif des biens que les ménages recherchent.
Je vous demande donc de mener une étude d’impact à l’échelle de l’Agglomération avant l’adoption du PLUI pour savoir combien rapporterait à notre EPCI la collecte de cette taxe THLV.
2) Lors de l’échange au Conseil Municipal de Guingamp sur ces points Mr Le Maire Ph. LEGOFF (Par ailleurs VP de votre exécutif ) a déclaré être favorable à la mise en place d’un permis de louer. Il répondait ainsi à mes interrogations sur ce que pourraient être es grandes lignes d’action de GPA pour la lutte contre le logement indigne en 2021.
C’est une perspective d’action publique qui me semble pertinente. Elle peut comme la loi le permet être menée à l’échelle de l’Agglomération. Il faut avant d’attribuer un permis de location que des services d’hygiène puissent visiter les logements. Il semble donc opportun de mutualiser un tel cout à l’échelle de l’Agglomération. Votre assemblée a t elle budgétisé la mise en place d’un tel service d’hygiène ?
3) Dans son diagnostic rendu public pour le PLUI, l’Agglomération indique qu’il existe « Un parc de résidences secondaires important sur les territoires ruraux et littoraux, avec notamment 5 communes au-dessus de 35% de résidences secondaires ».
J’ai conscience que les communes de GPA ne peuvent collecter la TLV (la Taxe sur les Logements Vacants) ni la taxe d’habitation sur les résidences secondaires majorable jusqu’à 60 % ( !!) car cela est réservé aux communes figurant dans ces « Zones dite Tendues ».
En effet les communes où s’applique la taxe sur les logements vacants, peuvent voter une majoration de la part de la cotisation de la taxe d’habitation qui leur revient pour les résidences secondaires. Cette majoration peut être comprise entre 5% et 60%. Rejoindre la « Zone Tendue » offre donc des perspectives de recettes nouvelles.
La liste des communes en Zone Tendue est établie à Paris à travers un décret et aucune commune de la Région Bretagne n’y figure.
J’y vois pour ma part le preuve flagrante que la lutte des classes ne se traduit pas seulement en termes d’inégalités salariales mais aussi d’inégalités territoriales et fiscales éclatantes .Maitriser ces dispositifs permettrait de mieux repartir les richesses ici en Bretagne.
Bien sur ni GPA , ni les Cotes d’Armor ne connaissent la situation immobilière des territoires pour l’instant classés en «Zone Tendue».
En mars dernier chacun a pu observer l’arrivée massive de membres des classes sociales supérieures ayant quittés les lieux de pouvoir parisiens qui bravaient le confinement au mépris des recommandations sanitaires pour se payer un logement vacant en temps de pandémie.
Chacun sait que la crise sanitaire est plus difficile à supporter pour ceux et celles qui vivent dans des collectifs ou pire encore dans des logements que l’on qualifie d’indignes malheureusement encore trop nombreux autour de nous.
L’attrait soudain des citadins qui n’ont pas le même pouvoir d’achat, les mêmes salaires que nous pour le Tregor-Goelo et la Haute Cornouaille, la promotion du Tourisme, le marketing territorial, la promotion de la ligne LGV vont nous entrainer dans la spirale de la gentryfication.
N’attendons pas que la situation se tende en terme spéculatif pour agir ensemble pour une meilleure répartition des richesses et une plus grande souveraineté fiscale en Bretagne.
Je souhaiterais donc également savoir si l’exécutif de l’agglomération pensait interpeller, le département et la Région largement représentés dans l’Etablissement Public Foncier de Bretagne, Mr le député et Madame la sénatrice, où le gouvernement sur cet état de fait qui est injuste et pour que des critères locaux nous permettent de bénéficier de cette option de taxation dont nous sommes privés, en mettant au point un mécanisme de réactualisation des communes intégrant les « Zones Tendues ».
Je porte de manière publique à votre attention ces réflexions qui se veulent aussi incisives que constructives par goût du débat citoyen , que je n’en doute pas, vous affectionnez aussi, tous comme évidement les autres élus et habitants des 57 communes de GPA.
Je vous prie d’agréer l’expression de mes salutations les plus cordiales.
 
G. Roblin, le 16 décembre 2020.
Conseiller municipal à Guingamp/Kuzulier-kêr Gwengamp
 
 

À quelques heures du premier rassemblement du collectif de jeunes indépendantistes DISPAC’H à Brest pour protester contre le film Bécassine, voici quelques éléments pour débattre suite à la saine polémique entamée grâce aux jeunes militantEs indépendantistes et anticapitalistes de ce collectif qui a su utiliser les réseaux sociaux mais est lui privé d’antenne sur les médias. Et ce, contrairement au réalisateur de ce film-navet dégradant subventionné avec de l’argent public et promu par France Inter, la radio bobo chic de gauche, et dont les syndicats des locales de radio France en Bretagne (Breizh Izel et Armorique) ne semblent n’avoir rien à redire…

Bretagne Info.

Quelques éléments de communication pour parer une polémique, le tutoriel Podalydès.

La mobilisation enclenchée par Dispac’h pour boycotter le film de « Bécassine ! » a eu le mérite de relancer un débat polémique aussi vieux que le personnage.
C’est une véritable déferlante dans les médias français. Ils se posent d’ailleurs bien plus de questions sur le personnage que les médias bretons, dont le propos s’est presque entièrement limité à des déclarations d’hostilité face à notre action.

Nous reviendrons plus tard sur les effets de cette polémique, quelques éléments inattendus sont tout de même intéressants à rendre compte de suite.

Le premier vient directement de l’équipe du film, qui semble ne pas savoir comment se dépatouiller d’une polémique qui a enflé toute la semaine, jusqu’à la veille des avant premières. L’idée mise en avant est très simple : Bécassine n’est pas bretonne, elle est « universelle » comme le dit Podalydès, elle a un costume Picard et dans l’histoire elle ne va même pas à Paris. On se demande donc pourquoi ces Breton·ne·s peuvent bien être remonté·e·s contre le film, rien à voir, laissez faire, laissez passer.
Pourtant, le dossier de presse du film commence bien par « Bécassine naît dans une modeste ferme bretonne », pourtant toutes les avant premières se font en Bretagne, pourtant tous les médias précisent bien qu’elle est « la bretonne la plus célèbre du monde » et tout le monde sait bien que Bécassine – malgré son costume Picard – représente une bonne Bretonne comme il en a existé des milliers dans l’histoire. Signe d’une époque orwellienne ou d’une polémique bien difficile à éteindre ? Peut être entendra-t’on dire un jour que Banania n’est pas un africain, que Tintin au Congo n’est pas une BD raciste, voire que l’univers culturel de la bourgeoisie parisienne n’a jamais été porteur d’idées sexistes, racistes, condescendantes pour ce qu’ils appellent la « province » et méprisantes pour les classes populaires ? (cf vidéo en fin d’article)

La Bécassine dernière génération de Podalydès ne semble être que la digne héritière d’une longue tradition bien française et surtout bien parisienne.
Sur l’aspect universel de Bécassine par ailleurs, nous n’en doutons pas, toutes les femmes de ménage qui triment encore dans les beaux quartiers et les grands bureaux parisiens peuvent en témoigner.

Deuxième axe de communication plus récent : « Bécassine ! » est un film pour enfants, il n’y a pas de quoi faire des polémiques à caractère politique sur le sujet. Cela fait si longtemps que l’on inculque aux enfants les clichés sexistes, les différences genrées infranchissables et immuables, tout comme bien d’autres stéréotypes qui viennent du monde des adultes, pourquoi commencer à le remettre en cause maintenant ? D’ailleurs, il est amusant de voir que toutes les avant premières de ce film pour enfant sont programmées à 20h et généralement en semaine. Autant pour nous, cela crève les yeux, le créneau horaire a été spécialement sélectionné pour des enfants.

Ultime argument mis en avant, principalement par des médias il faut le dire : Bécassine serait loin du cliché de la Bretonne arriérée. Elle est une femme moderne, la première héroïne de BD, un personnage « presque féministe » dit même RTL. Presque car il est tout de même bien trop gros d’affirmer une telle idiotie. Là encore, à quand le Banania comme symbole antiraciste, à quand une célébration de Tintin au Congo comme antithèse de l’esprit colonial ? Grace à notre mobilisation et à l’aide de Thierry Compain, vous allez bientôt pouvoir regarder le film « Nous n’étions pas des Bécassines » en direct et en replay sur France 3, ainsi que dans les projections que nous organisons Bretagne. Nous invitons les journalistes qui professent ce genre d’idées à regarder le témoignage de ces femmes, ils se feront une idée de l’image féministe qu’avait le personnage pour les principales intéressées. « Ça a été très dur… Déguisée en Bécassine, moi j’ai jamais accepté ça » comme dit l’une d’entre elles.

Mais après tout, il faut dire que dans une époque orwellienne par excellence où les classes dominantes assument tout ce qui est inassumable, où la bêtise et l’ignorance ont force de culture, où l’on célèbre Mai 68 tout en réprimant la colère populaire qui monte, plus rien ne nous étonne…

Le collectif de jeunes indépendantistes DISPAC’H diffuse le communiqué suivant.

Pour les suivre sur FB et sur twitter.

Le 20 juin 2018 sortira sur les écrans Bécassine !, une pseudo comédie française potache et soi-disant populaire, qui dès ses premières images en dit long sur l’insulte en terme d’identité et de mémoire qu’il adresse aux femmes et au peuple breton.

Reprendre un symbole comme Bécassine n’est pas un choix anodin ou innocent

Ce personnage qui date de 1905 a été inventé dans les journaux de la bourgeoisie parisienne qui aime se moquer des individus qu’elle exploite et opprime à longueur de journée. Nous sommes alors à la grande époque de la colonisation, de la francisation forcée – Bécassine originelle n’a pas de bouche car elle ne parle que breton. C’est aussi l’époque des zoos humains dans Paris, des théories de hiérarchie des races, de l’oppression des femmes légale et institutionnalisée, de la stigmatisation de la Bretagne comme pays arriéré vivant en marge de la civilisation.

Déni de notre histoire migratoire

Au XIXe et au XXe siècles c’est par milliers que des Bretonnes et des Bretons quittent leur pays et leurs campagnes pour partir à la ville, en France, aux États Unis ou ailleurs. Paris reste de toutes ces destinations la plus symbolique car la plus traumatique. Pour fuir une misère rurale, nos ancêtres partaient alimenter une misère urbaine tout aussi détestable. Finir au bordel, à l’usine, sur les chantiers ou au service de la bourgeoisie, voila quel était le destin de milliers de Bécassine de l’époque. Une fois sur place elles pouvaient continuer à vivre pleinement la stigmatisation linguistique, le racisme anti Breton-ne-s, les oppressions sexistes, en plus de toutes les difficultés habituelles du prolétariat urbain.
L’immigration bretonne n’avait rien de la naïveté joyeuse qu’expose le film Bécassine. En plus du mensonge historique, ce film est une insulte à la mémoire de notre peuple, une insulte à toutes les femmes de Bretagne et à toutes les femmes qui connaissent ou ont connu l’immigration.

Pas d’insulte plus grande pour les Bretonnes

Opprimées parce que femmes, stigmatisées parce que Bretonnes, exploitées parce que prolétaires, voilà la seule réalité qui s’applique à Bécassine. Si vous voulez montrer Bécassine à l’écran laissez la parler, montrez ses souffrances et ses révoltes. Si vous voulez montrer ses idioties, maladresses et naïveté, nous allons vous montrer que les petits enfants de Bécassine n’ont plus peur d’exprimer des révoltes restées trop longtemps muettes.
Par ailleurs, sortir de ce film au début de l’été en saison touristique ne tient pas du hasard. Faire du fric en vendant une image dégradante de la Bretagne aux flux massifs de touristes qui affluent sur nos côtes, voila un projet que nous ne pourrons laisser passer sans réagir.

Nous appelons l’ensemble des Bretonnes et des Bretons ainsi que l’ensemble des cinémas de Bretagne à boycotter le film de Bécassine !

Pour les salles récalcitrantes qui voudraient tout de même le diffuser, nous annonçons une campagne de boycott actif qui ne prendra fin qu’avec la déprogrammation de Bécassine !. Ce film insultant ne pourra passer en Bretagne sans en payer le prix et nous ferons en sorte qu’il soit le plus élevé possible.

Nous sommes de celles qui s’organisent, nous ne repasserons plus jamais vos chemises !

Le collectif indépendantiste Dispac’h lance une campagne contre la spéculation immobilière. Durant le week-end du 17 et 18 mars, des militant.e.s ont collés des affiches sur des résidences secondaires aux 4 coins de la Bretagne :

- A Saint-Malo sur le site du projet d’un Hôtel 5 étoiles privé en bordure de mer (et sur un terrain public !!).

- Dans le pays de Guérande où la spéculation empêche particulièrement les jeunes paludiers de s’installer dans de bonnes conditions, et à Mesquer où près de 70% des logements sont des habitats secondaires.

- Dans le pays de Carantec, en nord Bretagne, où les résidences secondaires représentent presque 40% des habitations comme partout sur le littoral breton.

- Mais aussi en Cornouaille à Fouesnant et Bénodet, ou dans les Côtes d’Armor à Plouha, villes qui voient aussi leur jeunesse s’exiler vers les campagnes !

En Bretagne, le territoire côtier est dépendant à l’économie touristique. Cette quasi mono-activité, saisonnière, est lourde de conséquences pour nos villages : commerces qui tournent au ralenti et travail saisonnier durant la moitié de l’année. Cette situation entraîne également une exploitation des travailleuse.r.s en précarisant les emplois et en multipliant les abus aux droits du travail.

Le tourisme est consommateur d’espace et donc de logements. La non régulation de l’immobilier et le développement des résidences secondaires depuis des dizaines d’années entraînent une hausse des prix et des loyers constante. Les logements sont ainsi devenus inaccessibles à celles et ceux ayant de faibles revenus au moment où nous en manquons cruellement ! Travailleuse.r.s précarisé.e.s, familles, jeunes, migrants… etc. Les villages ainsi vidés de leur vie plus de la moitié de l’année voient fuir les services publiques et disparaître les dynamiques et initiatives locales. C’est la ruine de nos villages et la jeunesse qui s’exile !

L’industrie touristique est aussi destructrice de l’environnement. La concentration de visiteurs durant une période courte de l’année sur le littoral nécessite la construction d’équipements toujours plus importants qui participent au bétonnage de nos côtes. Cela entraîne également une surproduction de déchets qu’il faut gérer (stations d’épuration saturées, coûts de collecte des déchets…). Le tourisme que nous subissons aujourd’hui n’est pas un tourisme durable qui crée une harmonie en termes d’aménagement du territoire.

En Bretagne, les modèles de mono-économie comme le tout tourisme sur nos côtes, ou l’agriculture productiviste dans nos campagnes ne sont plus acceptable. Pour d’autres choix de société et de vie, nous revendiquons le droit de décider pour les territoires sur lesquels nous vivons.

Des pouvoirs communaux jusqu’à l’indépendance, autodétermination pour le peuple breton !

Dispac’h (la Révolte en français) est un nouveau collectif indépendantiste en Bretagne et dont les militant.e.s se retrouvent autours des valeurs ayant trait à l’écologie, le féminisme, la lutte contre le capitalisme, l’internationalisme, l’antifascisme et la promotion de la langue bretonne.

Site internet : www.dispach.bzh

Pour la troisième année consécutive, la Gauche Indépendantiste vous donne rendez-vous pour son université de rentrée à Plougonver, au Dibar, au sud de Guingamp. Mais aura des déclinaisons Rennaises et Nantaises dans les jours précédents et suivants.

C’est un moment pensé pour se former et échanger dans la perspective de traduire en pratiques concrètes par la suite dans notre militance les thématiques évoquées lors de ces journées.

Les débats se déroulent en assemblées ouvertes, et sont ouverts aux sympathisant-e-s et curieux/curieuses ou même membres d’autres organisations.

Voici les grandes lignes de ce rendez-vous, des modifications sont susceptibles d’intervenir.

C’est bien sur la Gauche Indépendantiste Catalane notre invitée d’honneur en raison de la tenue du référendum du premier octobre en Catalogne sud. Mais le programme ne saurait se résoudre à cette seule thématique. On y parlera surement aussi de la rentrée sociale, des initiatives pour la réunification de la Bretagne et de la campagne de solidarité avec le Rojava Révolutionnaire… en français et en breton !

Vendredi 22 septembre :

• 19h : Accueil et apéro d’inauguration en présence de la délégation catalane.

• 20h30 : Projection du documentaire “Entre deux sexes” de Régine Abadia en présence de Vincent Guillot, militant de la cause intersexe et porte-parole de l’Organisation internationale des intersexes qui animera un échange sur les persécutions hétéronormatives et intersexophobes.

Samedi 23 septembre :

• 11h : Rencontre avec Vivian Petit auteur de “Retours sur une saison à Gaza“. Ce militant internationaliste nous présentera pour la première fois en public son ouvrage sur la Palestine où il a séjourné.

L’une des forces du texte de Vivian Petit est de se situer au carrefour entre le témoignage personnel, la chronique de la vie quotidienne à Gaza et la mise en perspective politique. Ni simple carnet de bord, ni texte d’analyse déshumanisé, ni tentative présomptueuse de dresser un « portrait » de Gaza et de ses habitants, le livre de Vivian opère des allers retours entre la France et Gaza, entre l’individuel et le collectif, entre la petite et la grande histoire.” nous dit Julien Salingue auteur de la préface. 

• 13h : Repas populaire.

• A partir de 14h : Rencontre avec les militants d’Universitats per la Republica et d’Arran qui viennent de Catalogne. Les premiers interviendront sur le campagne en cours dans les universités pour garantir la tenue du référendum en Catalogne malgré les pressions de Madrid. Universitats per la Republica est une plateforme juvénile qui rassemble des jeunes de divers sensibilités. A 15h30 les militantEs d’Arran, organisation de jeunesse de la Gauche Indépendantiste animeront un atelier sur la l’auto-organisation de la jeunesse indépendantiste Catalane et leurs actualité militante (campagne contre le tourisme, référendum, et municipalisme aux coté de la CUP). Ce rendez-vous est animé par des jeunes indépendantistes bretons du collectif Dispac’h.

• 17h30 : Échanges avec le Collectif  Vérité  et Justice pour Babacar. Babacar Gueye a été tué par un agent de la BAC de Rennes 3 décembre 2015 (sous réserve).

• 19h :  Repas populaire.

• 20h : Prise de parole de la Gauche Indépendantiste.

• 21h :  Concert avec : LDT, Les Derniers Trappeurs (anarcho trap bolcho sibérien guéringrad) / Dieub Steppers sound system dub / Bass Tension, sound system electro… (Prix libre).

Dimanche 24 septembre :

Rendez-vous à Midi dans le bourg de Treglamus pour une randonnée familiale et populaire vers le sommet du Menez Bre où nous lirons une déclaration internationale de soutien au peuple Catalan. Casse-croute et animations au sommet.

L’entrée est libre, le camping possible, le bar est fermé pendant les débats, la vente de stupéfiants interdite, les comportements violents et oppressifs bannis. Restauration sur place.
Tous le week-end : tables de presse, espace librairie…