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Nous publions sans commentaire le communiqué du collectif DIBAB décidez la Bretagne.

URGENT !!! BLOCAGE DES VOTATIONS PAR LA PREFECTURE ! Les habitants du Petit-Auverné qui organisent la votation de dimanche avec l’association DIBAB-Décidez la Bretagne vous avertissent d’un changement de lieu de vote pour la votation de dimanche.

Celui-ci ne sera pas situé dans la salle municipale près la mairie comme initialement prévu. Suite à des pressions de la sous-préfecture, la municipalité nous a signalé cette semaine qu’elle nous refusait le prêt de la salle initialement prévue. Pourtant, si nous avions accepté de décaler la date de votation pour le Petit-Auverné du 7 juin au 14 juin suite à la demande de Mme la Maire elle-même, c’était bien pour pouvoir disposer de la salle habituelle de vote.

Les votation citoyennes que l’association DIBAB organise avec les habitants des communes concernées sont parfaitement légales. Ce n’est pas la première fois que la préfecture cherche à entraver le bon déroulement des votations, nous dénonçons fermement cette attitude. Pourtant dans une circulaire de 2011, la préfecture demandait aux municipalités de faciliter ce type de consultation lors des primaires du Parti Socialiste. Les votations visent avant tout à renforcer la démocratie en proposant simplement aux habitants d’exprimer leur avis sur un sujet qui les concerne directement, ces tentatives de blocage nous semblent inadmissibles et antidémocratiques.

La votation se déroulera malgré tout dans le local d’un particulier que nous remercions d’avoir mis à notre disposition le 12 rue Sophie Trébuchet au Petit-Auverné, près du café “l’embuscade”. Le bureau de vote sera ouvert de 8h à 18h. Nous nous excusons auprès des citoyens alvernes de ce désagrément indépendant de notre volonté. (Photo : Véronique Schaff sous-préfète de Châteaubriant/crédit photo : paysdechateaubriant.fr)

Le Front de Gauche (FdG) et une de ses principales composantes le Parti de Gauche (PG) se sont souvent illustrés par une frilosité certaine à l’endroit des revendications linguistiques ou territoriales, et ce, singulièrement en Bretagne.

Tout étant justifié par le bréviaire républicain qui interdirait d’affirmer, de penser que la France est un état plurinational. Le sujet politique c’est le peuple français, un point c’est tout. La république a tout de même inventé les droits de l’homme et les a exportées notamment lors des guerres coloniales ! Impossible pour beaucoup d’adhérents de ces deux formations de penser dans un autre cadre. Le peuple Breton ça n’existe pas ! Surtout ne lui donnons pas la parole par ce qu’il n’existe pas… Les langues de l’hexagone sont mal en point mais continuent d’exister alors n’accordons aucun droit à leurs locuteurs… et combattons main dans la main avec le Front National l’éventuelle et très symbolique ratification de la Charte Européenne des langues minoritaires.

C’est ce que l’on peut comprendre de la dernière déclaration du brittophobe obsessionel Jean-Luc Mélenchon porte parole du Front de Gauche et secrétaire du PG à lire ici et à comparer avec celle du militant d’extrème-droite Florian Phillipot.

Jusque là le FdG et le PG en Bretagne , déjà bien isolés et ayant bien du mal à faire croire que leur attelage fonctionne, le PCF (principale composante du FdG) collaborant avec le PS dans tous les exécutifs en Bretagne, se faisait plutôt taiseux sur tous ces sujets, histoire de ne pas se mettre tous le monde à dos.

Il y a quelques mois la section Finistérienne du PG s’était lancée dans une épique et aussi ridicule qu’inefficace campagne pour débarrasser les mairies du Finistère des Gwenn-ha-du au prétexte que ce drapeau serait un drapeau « fasciste »… Ils n’ont pas dû voir ce magnifique film du PCF datant du Front Populaire intitulé « Breiz Nevez » ( Bretagne Nouvelle ) où l’on entend le « bro gozh ma zadoù » ( l’hymne national breton ) joué à une fête du PCF à Pont-Labbé et ils ne doivent pas savoir que que le Gwenn-ha-du fût adopté par le PCF dés 1925 via son association «  Les Bretons émancipés » qui regroupait les communistes bretons en région parisienne.

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Puis le FdG avait organisé un « Tro Breizh de Podemos » , la nouvelle formation politique Espagnole dont les médias raffolent. J’avoue avoir souris en voyant les bouffeurs de curés du FdG utiliser le terme « Tro Breizh » (Tour de Bretagne) qui est un terme désignant un pèlerinage célébrant les 7 saints fondateurs de la Bretagne… J’avais souris deux fois en remarquant que « Breizh » était orthographié comme ça avec un « H » c’est à dire avec la norme orthographique bretonne moderne que Jean-Luc Mélenchon conchie  (Oui, il a un avis là dessus….). Et, une troisième fois, en me rendant compte que le FdG excluait de ce « Tro Breizh » le pays nantais restant fidèle en cela à l’esprit du pèlerinage… qui n’ a pas d’étape obligatoire en « Loire-Atlantique » ( mais peut y passer ).

B9TqOQmIQAAVMYy

Car décidément au FdG on est tellement respectueux du cadre administratif français que l’on ne peut imaginer passer outre, ou même, contester les découpages administratifs comme en témoigne la Bretagne moignon que le FdG « Bretagne » impose en visuel à ses adhérents pour promouvoir sa campagne « citoyenne » d’élaboration de liste pour les régionales de décembre. (C’est l’horreur qui sert d’illustration à cette article).

Au FdG on est citoyen et pour la démocratie mais pas trop… quand même… car ce matin le FdG de « Auray-Port Louis » s’est fendu d’un texte invitant les habitants de Riantec à ne pas participer à la votation organisé par DIBAB sur l’avenir institutionnel de la Bretagne et le retour de la Loire-Atlantique dans le giron breton. Je vous laisse prendre vous même connaissance de degré de nullité crasse de ce texte.

“Dans un communiqué, le collectif du Front de Gauche des pays d’Auray et Port-Louis exprime son opposition à cette consultation. Pour lui, « la question de la réunification, déjà ancienne, a été tranchée l’année passée avec l’adoption de la réforme territoriale qui a redessiné la carte des régions », même si cela s’est fait, regrette le collectif, « sans consultation des citoyens ». Il dénonce par ailleurs que ce « projet éminemment politique » soit présenté par « une association qui annonce ” une initiative sans enjeux politiciens “. Quel intérêt pour les citoyens d’aller voter dimanche (NDLR : aujourd’hui) sur un projet déjà rejeté dans les urnes en 2012 – la réforme territoriale a été pensée par l’ancien président de la république Nicolas Sarkozy – si ce n’est d’apporter un soutien indirect à cette réforme ? Les électeurs qui se déplaceront dimanche de toute bonne foi ne doivent pas se laisser abuser par cette manoeuvre qui ne vise, une fois de plus, qu’à brouiller davantage les pistes de réflexion et les repères ».

© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/riantec/le-front-de-gauche-contre-cette-votation-07-06-2015-10656759.php

Bah oui quoi ! Donner la parole au peuple breton… Pardon, aux citoyens de Bretagne, y compris aux étrangers résidants dans la commune issus de la l’union européenne ou non , c’est suspect ! C’est pas « citoyen » ! S’auto-organiser pour mettre en pratique le droit à l’autodétermination c’est mal pour le FdG d’Auray-Port Louis. Penser , réfléchir, s’organiser, critiquer le gouvernement, donner la parole au peuple alors qu’il ne l’a jamais… Ca va trop loin !

Le FdG c’est la gauche coloniale…

Ce que je sais, c’est qu’a Riantec comme dans les 6 autres communes de Bretagne (Loire-Atlantique incluse) où auront lieu les votations aujourd’hui (07 juin ), il y aura plus de participants à prendre part au vote qu’aux rassemblement citoyens du FdG pour les régionales qui a pour ambition (défense d’hurler de rire  ! ) : d’élaborer avec tous : “demain, une autre politique citoyenne, écologique, sociale et solidaire est possible dans notre région Bretagne.”

C’est une certitude.

Allez, bon dimanche….

Salutations Communistes et Indépendantistes.

Gael Roblin.

PS : en écrivant ces lignes j’ai eu une pensée émue pour les adhérents d’Ensemble (ex LCR ou Alternatifs) que je connais et qui ont rejoint le FdG  et qui fût un temps défendaient sincèrement le droit des peuples à disposer d’eux même avant d’aller patauger dans ce brouet nationaliste jacobin tricolore infâme qu’est le FdG.

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Tribune de Jonathan Guillaume.

Nous publions ici un texte de réflexion d’un camarade de la Gauche Indépendantiste investi dans la campagne des votations autoorganisées de DIBAB et dans le combat pour l’unité territoriale de la Bretagne.

Alors que les grandes manoeuvres “unitaires” ont commencées en vue des territoriales de décembre 2015 en Bretagne ( 4 départements ) et en “pays de la Loire” il nous livre un point de vue qui, pour l’instant n’engage que les adhérents du Pays Nantais.

A partir du 27 juin notre mouvement, la Gauche Indépendantiste, questionnera ses adhérents ou sympathisants sur la stratégie à adopter lors d’assemblées ouvertes.

Bretagne-Info.

A la fin de l’année auront lieux les élections régionales. Il va de soi que l’incapacité du gouvernement a proposer une réforme territoriale qui prenne le pas d’une décentralisation démocratique régionale a provoqué une grande déception, notamment en annihilant les espoirs d’unité territoriale pour la Bretagne.
Dans ce contexte, “Nous te ferons Bretagne”, le mouvement de Christian Troadec, et l’UDB, ont annoncé vouloir présenter une liste aux élections régionales en Pays de la Loire. La motivation commune de ces deux organisations semble bien résider dans la volonté de répondre à la question de la réunification de la Bretagne. Plusieurs militants de la gauche indépendantiste du pays nantais ont été contactés pour rejoindre ces dynamiques. Ils nous convient donc d’y apporter une réponse.

Les nouvelles régions devraient entrer en vigueur en 2017, et le cadre actuel de la loi impose qu’après 2019 il ne sera plus possible pour un département de changer de région administrative. Dans ce contexte, nombre d’entre nous ont fait le choix de s’investir dans l’initiative de votation proposée par la plateforme DIBAB. Elle nous semble être la seule à même d’influer sur une modification du « droit d’option » permettant d’affirmer le droit démocratique de la population bretonne à décider de la réunification, avant 2017.
De notre point de vue, la présence d’une liste à l’élection du conseil régional des Pays de la Loire se justifie donc dans la recherche d’un plébiscite pour l’unité administrative de la Bretagne. Un objectif qui peut s’absoudre d’un programme politique de gestion du conseil et permettre la convergence autour d’une revendication commune. La présence de deux listes apparaîtrait comme contradictoire avec l’objectif recherché, mais il semble que ce ne sera pas le cas.

La question que nous nous posons donc aujourd’hui est la suivante : « _ Doit on parier sur l’énergie dépensée dans la constitution d’une liste de 95 candidats pour ces élections, ou plutôt sur l’investissement dans l’organisation de plus de votations ? ». Les votations DIBAB arrivent à des scores autour de 80 % pour la réunification avec 20 % de participation. On a du mal à croire qu’une liste au régional obtiendrait autant de voix. Elle pourrait, avec un score de 15-20 % en Loire-Atlantique, obtenir un élu, mais quand bien même, on se demande bien à quoi il pourrait être concrètement utile.
Alors que le taux d’abstention ne cesse de monter aux élections, que la défiance vis-à-vis des élus et des institutions est de plus en plus grande, les votations DIBAB propose un autre modèle d’organisation démocratique. L’importance de la participation aux élections doit être relativisée à la lumière de cette nouvelle proposition politique.
S’il y a un choix à faire entre les deux, notre choix est clair, celui de l’auto-organisation populaire du peuple breton, pour changer réellement la donne en Bretagne, tant du point de vue institutionnel, que du point de vue social. Regardons ce qui se passe ailleurs en Europe, et dans le monde.

On nous répondra sans doute que les deux sont possibles, les votations et les élections. Peut-être, mais pas sans la même implication des organisations et des militants dans les unes et les autres. Comment m’impliquer sur une liste avec 94 autres personnes qui ont voulut me convaincre qu’une participation aux élections ne remettait pas en cause les votations, alors qu’eux mêmes sont incapables d’organiser des votations là où ils habitent. Je pense que ma participation aux élections et celles de beaucoup de mes camarades sur une telle liste, sera soumise à l’engagement mutuelle de nos colistiers dans le processus d’auto-organisation populaire proposé par DIBAB.
Dans ces conditions là, je pourrais même me permettre d’imaginer la possibilité d’une stratégie commune en faveur de la réunification. La candidature permettrait d’envoyer une profession de foi dans chaque foyer, invitant les électeurs à venir voter pour ou contre la réunification, pour ou contre l’assemblée de Bretagne, le jour des élections régionales. Comme l’avait la plateforme BATERA en installant des bureaux de votes provisoires devant les bureaux de vote officiels lors des élections locales au Pays Basque Nord.

Voilà ce qui pourrait être envisagé. Dans le cas contraire, présenter une liste permettra sans doute d’assurer l’existence électorale de telle ou telle organisation, mais certainement pas d’atteindre l’unité territoriale de la Bretagne.

Jonathan Guillaume, militant de la Gauche Indépendantiste.

Komana, Ar C’hloastr-plourin, Plounevez-Moedeg, Rianteg, Nozieg , Ruzieg , Kavaneg, an Arwerneg-vihan sed aze roll ar c’humunioù a vo dalc’het ur votadeg emaozet enne e pemzekteiz kentañ miz Even diwar intrudu ar gensavenn DIBAB.

Evel ma oa bet e Sant Widel, Langoued ha Saoudan e c’hello annezidi ar c’humunioù respont d’an daou c’houlenn :

-Ha fellout a ra deoc’h e vije savet ur rannvro Breizh nevez a vije adstaget outi departamant al Liger-Atlantel a-gevred gant ar pevar departamant all.

-Mard eo pozitivel ho respont ha fellout a ra deoc’h e vije kendeuzet ar pemp departamant hag ar rannvro en ur vodadeg evit Breizh a-bezh ?

Evit klask kendrec’hiñ tud all d’ober kement all e mizioù da zont e kreiz ar vro pe e lec’h all o deus soñjet izili DIBAB kinnig buheziñ un emvod kelaouiñ e brezhoneg penn da benn da vare gouel Ai’ta deuet da vezañ Gouel Broadel ar Brezhoneg. Emgav zo roet d’an holl d’ar Sul 24 a viz mae de 3e goude merenn ( Ti Coriandre e bourk Tremargad ) . A-raok mont da glevet prezegennoù all pe mont da chopinata ha dañsal e c’hello neb a garo dont da eskemm diwar-benn dazont hor bro war an dachenn ensavadurel ha kement se e yezh ar vro !

Sed aze liamm an darvoud facebook a-benn kouviañ ho kamaraded.

Ur galv evit arc’hantaouiñ ar c’houlzadoù kabaliñ zo bet savet dre kiss kiss bank bank ha ma fell deoc’h bezañ kendrec’het da reiñ un nebeud arc’hant e c’hellit mont da lenn o arguzennoù e brezhoneg dre aze.

Beaucoup de gens ont été impressionnés par le saut quantitatif fait par la plateforme DIBAB-Décider la Bretagne pour la troisième vague de votations sur l’avenir institutionnel de la Bretagne le 07 juin prochain: Nozay, Rougé, Chevaigné, Plounévez-Moëdec, Riantec, Commana et Le Cloître-Saint-Thégonnec liste à laquelle il faut ajouter le Petit-Auverné ( qui votera le 14 juin ).

En effet 8 communes listées, 7 simultanément, et ceci pour la première fois en basse-Bretagne comme en haute-Bretagne…En s’attelant à proposer une alternative démocratique au plus grand nombre dans des communes rurales de tailles modestes comme Le Petit-Auverné ou le Cloitre-Saint Thégonnec ou bien en posant pour la première fois le problème dans une commune de Rennes Métropole ( Chevaigné ) les adhérents de Dibab montrent clairement leur volonté de donner la parole au peuple Breton. Un droit à la parole , un droit démocratique à s ‘exprimer sur l’avenir du territoire sur le quel nous vivons et travaillons qui n’était visiblement pas à l’ordre du jour de la dernière réforme territoriale.

Toutes sortes de bretons et de bretonnes s’investissent dans Dibab. Beaucoup de sans parti, des militants associatifs connus pour leur militantisme en faveur de la langue bretonne ou de la réunification de la Bretagne, des adhérents d’EELV , de l’UDB, de la Gauche Indépendantiste….Mais aussi de nombreux élus de petites communes qui en ont marre de la confiscation de la démocratie par les « communautés urbaines », des syndicalistes, des militants d’autres sphères ont fait connaître leur intérêt pour la démarche. La porte est grande ouverte pour peu que l’on adhère à la charte de la plateforme.

Les adhérents de Dibab ont réussi le tour de force de construire un cadre unitaire ouvert évacuant les tensions concurentielles entre forces participantes en se plaçant hors de la compétition électorale.

Pour notre part nous ne le cachons pas, nous privilégions ce front de lutte car il permet de construire la démocratie en Bretagne, par la base, sur la base de notre calendrier et non du calendrier électoral établi à Paris.

Nous souhaitons pour notre part, amener le peuple breton sur le chemin de la rupture démocratique, pour construire nous même une démocratie bretonne afin de choisir librement en tant que peuple un autre modèle économique sociale et environnementale.

Nous pensons que la propagande électorale classique (participation à tel ou tel scrutin ) peut permettre à la marge de diffuser de telles idées mais pas de les imposer au cœur du débat démocratique car c’est Paris qui convoque les élections et en fixe la date. Ce sont les médias parisiens qui donne le ton, déterminent les thèmes de campagne, l’enjeu du scrutin, choisissent les « outsiders ». Rappelez vous comment soudainement les dernières élections départementales sont devenues d’intérêt « national ».

Si nous voulons que le peuple breton brise le carcan idéologique, l’hégémonie culturelle issue du corpus républicain centraliste qui empêche tout expression « autonomiste » ou « indépendantiste » décomplexée il faut déplacer le débat hors du cadre institutionnel classique.

Si l’on regarde les premiers scrutins organisés par Dibab à Saint-Viaud , Langouet, Soudan on se rend compte au premier coup d’oeil que le nombre de voix en faveur de l’unité de la Bretagne et d’une forme de parlementarisme breton est bien plus élevé dans ces communes que le nombre de voix jamais recueillis par l’UDB ou toute autre formation « autonomiste » ou « indépendantiste » s’étant risqué à participer à un scrutin dans ces territoires. CQFD….

Le militant communiste Sarde Antonio Gramsci décrivait ainsi l’hégémonie culturelle pour expliquer l’échec des révolutions en Europe malgré les prédictions de Marx et d’Engels « L’hégémonie culturelle de la classe dominante agit par le biais de l’État et de ses outils culturels hégémoniques (écoles, médias, etc.) pour produire une adoption par la classe dominée des intérêts de la classe dominante. L’hégémonie culturelle décrit donc l’ensemble des processus de production du consensus en faveur des classes dominantes. ». Nous y ajoutons comme outil de domination le calendrier électoral imposé.

Construire le pouvoir populaire breton, l’unité populaire à travers Dibab nous semble la priorité bien plus que la participation aux élections présidentielles françaises. Quand aux territoriales de décembre prochain, quel intérêt d’y participer si ce n’est pour y porter l’exigence de l’organisation d’un référendum sur l’ensemble de la Bretagne portant sur son évolution institutionnel avec ou sans l’autorisation de Paris ?

C’est pourquoi nous invitons à organiser des votations dans vos communes en prenant contact avec Dibab pour que nous imposions nos thématiques dans le débat démocratique.

En attendant vous pouvez financer Dibab par un don…l’auto-organisation populaire , l’indépendance vis à vis des institutions à un prix ! A vous de jouer !

Des militants de la gauche indépendantiste….

 NB : Pour rappel voici les deux questions auxquelles les habitants des 8 communes précitées pourront répondre en juin :

          Êtes-vous pour la création d’une nouvelle région Bretagne intégrant la Loire-Atlantique et les quatre autres départements bretons ?

          Êtes-vous pour la fusion des conseils départementaux et du conseil régional dans une seule et même Assemblée de Bretagne ?

            Les élections départementales ont cette année remplacé les élections dîtes « cantonales ». C’était donc un nouveau scrutin, avec l’obligation de présenter deux candidats et deux suppléants à parité sur des cantons redessinés et réduits en nombre. Pour la première fois, l’ensemble des électeurs de tous les cantons était invités à voter le même jour (auparavant les conseillers généraux étaient renouvelés par moitié tous les 3 ans).

            Celà a sans doute permis de limiter l’abstention, qui est cependant restée haute (près de 50 % en Bretagne), surtout si on replace cette élection dans le contexte d’union nationale lié aux attentats terroristes contre Charlie Hebdo. Les médias, le pouvoir central, le gouvernement nous ont littéralement exhorté à aller voter pour sauver la République en agitant le danger FN. Malgré un un certain civisme en Bretagne, c’est une majorité de personnes qui n’est pas allé voter. C’est la principale leçon de ce scrutin.

            BREIZHISTANCE sans candidat à ce scrutin ne donne aucune consigne.

            La Gauche Indépendantiste n’a pas présenté de candidat en raison du constat suivant, dont nous avions fait part à l’UDB suite à son invitation à participer à des candidatures communes : “nous pensons que les élections départementales seront marquées par une très forte abstention particulièrement dans la jeunesse, la classe ouvrière, les zones urbaines…Les partis conservateurs, réactionnaires, néo-fascistes et favorables à l’unité nationale vont donc se tailler la part du lion. Nos forces sont modestes, nous en avons conscience et beaucoup d’entre nous sont dubitatifs quand à l’utilité de dépenser de l’énergie dans des élections qui ne suscitent presque aucun intérêt au sein des masses.

            Nous ne regrettons pas cette analyse. Nous affirmons que le profond détachement des bretonnes et des bretons pour cette institution appelée à disparaitre, s’est traduit par une abstention massive et un nombre important de bulletins nuls et blancs (plus de 5% dans de très nombreuses communes, et jusqu’à 15% à Anetz (44)). Il y a donc, malgré tout, une forte capacité de résistance aux discours “républicains”.

            Quelles leçons pour les forces politiques bretonnes ?

            Bien sur le PS perd du terrain au profit de la droite UMPiste, et le FN poursuit son implantation y compris en Bretagne malgré le caractère folklorique ou polémique de certains de ses candidats. L’absence de remise en cause des principales organisation politiques par rapport à l’abstention et à sa signification leur permet dans l’ensemble de se satisfaire des résultats.

            Nous notons que les candidats UDB ont obtenus des scores en progression, notamment lorsqu’ils sont seuls (11,24% à Rostrenen 6,08% à Vannes-2, 5,28% à Hennebont, 5,25% à Blain). Pour la première fois certains de leurs candidats se refusent à appeller à voter PS au 2eme tour, quand d’autres comme par exemple Mona Bras à Guingamp, ou Yann Syz à Lorient, souhaitent un report de leurs suffrages vers le PS. La contradiction est encore plus grande quand on voit que l’UDB a mené 4 candidatures communes avec le PS dans les Côtes d’Armor. Trois d’entres elles seront présentes au 2nd tour, avec l’opportunité pour l’UDB d’obtenir un ou deux conseillers départementaux. Mais pour quoi faire ? Cette situation inédite va être bien délicate à gérer pour l’UDB candidate avec le PS sur plusieurs cantons des Côtes d’Armor et indépendante jusque dans le second tour à Rennes ou Rostrenen. Pas sûr que celles et ceux ayant prit goût à la cogestion des institutions avec le PS jouent le jeu d’une liste autonome aux territoriales, comme semble le vouloir nombre de ses adhérents

            Les candidats estampillés “Nous Te Ferons Bretagne “ de la mouvance de Christian Troadec, ont quant à eux réalisé des scores très disparates de 3,64% (Guipavas) à 35,56% (Carhaix). Ils ont multiplié les candidatures en Finistère et conforté leur capacité à renforcer leur visibilité dans ce département. On remarque leur absence en IIle-et-Vilaine et une seule candidature en Loire-Atlantique. Comme aux européennes les candidatures NTFB en Centre-Bretagne ont sans doute détourné beaucoup d’électeurs du FN.

            D’anciens membres et sympathisants de la Gauche Indépendantiste étaient aussi candidats à Melesse (35), Lionel Henry 16,66%, et Saint-Herblain 1 (44), Primael Petit, 11,32%, sur des listes de gauche alternatives au PS.

            Le Parti Breton, a priori sans NTFB cette fois, présentait 3 candidats en Morbihan qui réalisent entre 2 et 5% des voix exprimées, pendant que leur président Yves Pelle était candidat avec l’UMP à Rennes (22,76%). Le grand écart est extrême entre le programme présenté par ce dernier et la candidature Deléon à Vannes (2,09%). La stratégie à long terme et vis à vis des territoriales semble rester nébuleuse pour le PB.

            Le constat est qu’aucune des forces politiques , l’UDB mis à part et dans une moindre mesure, se réclamant d’un combat en faveur d’une forme de pouvoir politique breton n’a pu présenter des candidats en nombre suffisant et équilibré sur le territoire breton.

Du coté de l’extreme-gauche … française.

            Le NPA présentait peu de candidats. Notons qu’il atteint tout de même 9% des voix dans le canton de Bégard dans le Trégor avec une tête de liste bien connue dans les luttes sociales : Thierry Perenes, ex- militant du PCML et ex-secrétaire de l’UL CGT de Guingamp que nous avons souvent cotoyé dans les mobilisations pour les prisonniers politiques bretons Le NPA de Carhaix allié avec le Front de Gauche, obtient 16,77% avec la candidature de son conseiller municipal Matthieu Guillemot, à qui nous adressons nos voeux de prompt rétablissement. Les candidatures de militants favorables à l’autodétermination en commun avec le Parti de Gauche (de Carhaix à Saint-Herblain), seront toujours sujettes à doute et caution tant que celui-ci n’éclaircira pas sa position sur les droits politiques du peuple breton. Alors que le candidat nantais du PG, Guy Croupy milite pour l’unité territoriale de la Bretagne, les adhérents du parti de Mélenchon ne trouvent rien d’autres à faire que de mener campagne contre le Gwenn-ha-Du sur les mairies.

            A notre connaissance ces candidats n’ont pas abordé les questions d’évolution institionnelle et d’autodétermination de la Bretagne, si ce n’est celle de la réunification en pays nantais. Les militants du NPA abordent ces questions essentiellement quand nous faisons campagne à leurs côtés.

                        La question institutionnelle n’a pas trouvé d’écho

            Malgré l’actualité de la réforme territoriale et des départements à l’avenir incertain, la question des futures collectivités territoriales a été très peu débattue. L’organisation politique et médiatique française, malgré le déni des principales forces politiques, a d’emblée placé le scrutin en terme d’enjeu national. Cette absence de propositions et de débats sur les enjeux institutionnels et démocratiques locaux s’est retrouvée dans la plupart des propositions de foi. Notamment sur les professions de certains candidats reconnus comme autonomiste ou indépendantiste.

            Les termes d’autonomie régionale, d’Assemblée de Bretagne, de collectivité unique, ne se retrouvent pas forcément dans les programmes des candidats sensés les défendre. Une erreur alors que les formations politiques bretonnes auront la nécessité d’en faire un enjeu lors des éléctions territoriales de la fin d’année. C’est le cas des candidatures de Christian Troadec, de l’UDB ou des candidats de gauche indépendantiste lorsqu’elle est associée au PS ou à EELV, de quasiment toutes les profession de foi EELV, ou du président du Parti Breton Yves Pelle, où ces notions ne sont pas ou peu évoquées, pas plus que l’avenir de la structure départementale.

            Les forces associatives et civiles bretonnes, à l’image de la population, étaient peu investies elles-aussi et ont sans doute contribué à ce que l’enjeu institutionnel soit absent du débat électoral.

            Les militants de la plateforme DIBAB n’ont pas jusqu’à présent organisé suffisamment de votations qui aurait pu localement placer le débat sur l’avenir institutionnel de la Bretagne. 44=Breizh ou Bretagne Réunie se sont limités localement à envoyer un questionnaire aux candidats.

            Bretagne Réunie confirme ses errances intellectuelles et idéologiques en appelant à voter au premier tour pour des candidats FN en Loire-Atlantique présentés comme « vraiment démocrates » sous prétexte d’une réponse positive à leur questionnaire. Alors que les militants d’une Bretagne unie et émancipée se débattent sans cesse contre l’image identitaire et réactionnaire accolée par leurs adversaires, Bretagne réunie met les pieds dans le plat et s’en mord les orteils. Tout aussi étonnant et révélateur est leur errement stratégique. Cette fois, la revendication d’une consultation des électeurs sur la question territoriale est désormais porté par l’association. Ils n’ont pourtant cessé de la combattre lors de la réforme territoriale de 2014, écartant 44=breizh et ses revendications démocratiques de la manifestation du 30 septembre dernier en affirmant que « ce qu’un décret a fait, un décret peu le défaire ».

 

            Multiplier les votations DIBAB d’ici les élections régionales de décembre 2015…

            … sera le seul moyen de porter la revendication institutionnelle. C’est bien celle-ci qui favorisera l’émergence des forces politiques bretonnes et renforcera les capacités d’auto-organisation populaire. A elles d’en prendre la mesure.

            Renforcer les luttes et mobilisations populaires contre les projets d’aéroports ou d’extraction de minerai, contre la répression, contre l’ austérité et la banalisation des idées d’extrême-droite, participer sur le terrain à l’initiative de la plateforme Dibab-Décidez la Bretagne reste pour nous la priorité en termes d’investissement militants et ce sans rien cacher de notre identité politique d’indépendantistes de gauche. Car c’est bien par l’action de masse et la création de ses conditions au quotidien que l’on change le cours de l’histoire, non pas par la seule participation à des scrutins n’ayant de démocratique que le nom.

La gauche Indépendantiste bretonne ( Breizhistance )

Nous reproduisons ci-dessous le communiqué et les résultats des deux dernières votations organisées par DIBAB . Elles avaient lieux simultanément à Soudan ( en Loire-Atlantique ) et pour la première fois en “Bretagne” administrative à Langouet ( 20 km au nord de Rennes ) . Elles confirment la pertinence de la démarche de l’auto-organisation de votations permettant au peuple breton de s’exprimer. Les résultats parlent d’eux mêmes.

Bravo aux adhérentEs de DIBAB qui ont une fois de plus déployé leurs bonne volonté pour aller à la rencontre du peuple en faisant du porte à porte et lui donner la parole , sans compter leur temps et en trouvant seuls les financements pour le matériel de vote.

Bretagne-Info.

Les résultats des votations de DIBAB à Langouët et Soudan

  • Après une première votation – à Saint-Viaud (44), en novembre dernier – donnant la parole aux citoyens et citoyennes sur la réunification et l’Assemblée de Bretagne, la plate-forme DIBAB – Décidez la Bretagne a organisé deux nouvelles consultations, ce dimanche  8 février 2015, dans les communes de Soudan (44) et de Langouët (35). Comme à Saint-Viaud, les  questions posées étaient les mêmes (voir ci-dessous) et les militant-e-s de DIBAB, ainsi que les citoyen-ne-s engagés des deux communes, ont effectué un important travail de terrain pour sensibiliser les habitant-e-s sur le vote et ses thématiques.

    A l’issue du dépouillement les résultats sont les suivants :

     

    résultats LANGOUET
    résultats LANGOUET

    LANGOUËT :

    Taux de participation : 19,65% (402 inscrit-e-s, 79 votant-e-s)

    1) « Êtes-vous pour la création d’une nouvelle région Bretagne intégrant la Loire-Atlantique et les quatre autres départements bretons ? ».

    OUI :  75,95% (60 votes)
    NON : 12,66% (10 votes)

    BLANC : 10,13% (8 votes)
    NUL : 1,27% (1 nul)

    2) « Êtes-vous pour la fusion des conseils départementaux et du conseil régional au sein d’une Assemblée de Bretagne ? ».

    OUI : 81,01% (64 votes)
    NON : 10,13% (8 votes)

    BLANC : 3,80% (3 votes)
    NUL : 5,06% (4 nuls)

     

    résultats SOUDAN
    résultats SOUDAN

    SOUDAN :

    Taux de participation : 15,6% (1471 inscrit-e-s, 230 votant-e-s)

    1) « Êtes-vous pour la création d’une nouvelle région Bretagne intégrant la Loire-Atlantique et les quatre autres départements bretons ? »

    OUI :  79,6% (183 votes)
    NON : 16,1% (37 votes)

    BLANC : 3,5% (8 votes)
    NUL : 0,9% (2 nuls)

    2) « Êtes-vous pour la fusion des conseils départementaux et du conseil régional au sein d’une Assemblée de Bretagne ? »

    OUI : 72,2% (166 votes)
    NON : 15,2% (35 votes)

    BLANC : 9,1% (21 votes)
    NUL : 3,6% (8 nuls)

    Pour la plate-forme DIBAB, ces deux nouvelles votations sont un succès. Alors que le contexte médiatique entourant la réforme territoriale ne bat plus son plein comme lors de la première votation, que nous nous situons en période de vacances scolaires, les taux de participations restent globalement proches de ceux de Saint-Viaud.

    Dans le cadre de votations non officielles, symboliques, chacun-e comprendra que mobiliser entre 15 et 20% de la population d’une commune n’est pas anodin. Il existe une véritable envie de pouvoir s’exprimer sur les questions de la réunification et de l’évolution institutionnelle de la Bretagne.

    Si DIBAB souhaite l’organisation d’un référendum officiel, nous ne sommes pas naïfs et savons que le droit de décider en Bretagne de nos institutions ne nous sera pas donné : nous devrons l’obtenir par une pression démocratique. Les votations de DIBAB sensibilisent en entendent créer ce rapport de force nécessaire pour que les pouvoirs publics donnent officiellement la parole aux habitant-e-s de la Bretagne.

    Nous appelons donc les citoyens et les citoyennes à se saisir de l’outil que constitue DIBAB pour organiser toujours plus de votations. De nouvelles consultations seront organisées dans les mois à venir.

    La plate-forme DIBAB – Décidez la Bretagne

     

Nous souhaitons vous informer que des nouvelles votations auto-organisées sur l’unité territoriale de la Bretagne et son évolution institutionnelle auront lieu le dimanche 8 février prochain, à Soudan (2000 hab., 44) et Langouët (600 hab., 35).

Par ailleurs, plusieurs réunions publiques auront lieu dans différentes communes, nous pouvons au moins signaler le vendredi 30 Janvier à Saint-Herblain (44). D’autres seront prochainement annoncées

Le communiqué de la plateforme DIBAB-Décider la Bretagne est lisible en intégralité ici !

La Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance-IS) se félicite vivement de la mobilisation historique de la manifestation en faveur de la réunification hier samedi 27 septembre à Nantes qui a réunit entre 13000 (source Préfecture) et 40000 personnes selon Bretagne Réunie.

Ce succès, à mettre au service des principaux organisateurs Bretagne Réunie et Kevre Breizh, doit renforcer la responsabilité des acteurs de la réunification sous peine de ne pas répondre à l’attente du peuple breton qui s’exprime avec force. Après avoir mobilisé près de 10000 personnes le 19  avril dernier, 15000 le 28 juin 3 semaines après l’annonce de la réforme territoriale technocratique décidée sur un coin de table entre barons locaux socialistes et le gouvernement français, la mobilisation a cette fois-ci atteint un niveau jamais atteint depuis le début de la lutte en 1973.

Et maintenant ?

Non, les multiples mobilisations et l’énergie grandissante dépensée sans compter depuis 40 ans n’a pas fait bouger l’État français d’un pouce, non les plus de 900 vœux déposés en faveur du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne n’ont été un levier suffisant dans le rapport de force que nous devons véritablement instaurer avec l’État français pour gagner cette lutte.

Oui, nous faisons le constat que nous sommes dans une situation de blocage institutionnel. La majorité autour de la réforme territoriale étant telle au Sénat comme à l’Assemblée, nous sommes aussi, à l’instar du collectif 44=Breizh, “très sceptique sur l’éventualité d’une réunification par le biais parlementaire dans les mois à venir”.

Oui, nous pouvons sortir de l’impasse. Dans le rapport de force qu’ils entretiennent avec Madrid, les Pays Catalans en sont eux sortis en s’auto-organisant à la base pour créer des votations sur l’indépendance. En 2009, dans une commune tout d’abord, à Arenys de Munt, puis dans 168 autres jusqu’en 2011. Ce travail  a aussi été un des ciments de la confiance qu’a aujourd’hui le peuple catalan en sa volonté d’émancipation. Hier, le président du gouvernement catalan Artur Mas, a signé le décret sur l’autorisation du référendum sur l’ensemble de la Généralité de Catalogne, le 9 novembre 2014.

Oui, il y a donc bien une solution à cette impasse, quand aujourd’hui la moitié des électeurs ne vote plus, quand aujourd’hui la défiance envers le système politique est dangereuse pour la démocratie : cette solution c’est la réappropriation de la démocratie par le peuple breton, c’est l’auto-organisation. Celle-là même qui a permis, par exemple, aux écoles Diwan de voir le jour en 1977.

C’est pourquoi, nous appelons à rejoindre la nouvelle plateforme Dibab-Décidez la Bretagne gui sera présentée à l’occasion d’un forum international le 25 octobre à la salle de la Cité à Rennes. Conscients d’un blocage institutionnel, plusieurs actrices et acteurs du mouvement en faveur de la réunification se sont réunis pour proposer une solution possible et démocratique à la question de l’unité administrative de la Bretagne afin de  proposer de mettre en place des votations citoyennes sur la réunification et le projet d’Assemblée de Bretagne dans le maximum de communes. Une première votation aura lieu en Loire-Atlantique au mois de novembre 2014.

Forum international Plateforme Dibab-Décidez la Bretagne @crédit Dibab
Forum international de la plateforme Dibab-Décidez la Bretagne
@crédit Dibab

La Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance-IS).