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Il y a quelques jours, Michelle O’Neill — dirigeante du Sinn Fein depuis quelques semaines suite à la démission de Martin Mac Guiness, lui même décédé ce 21 mars — avait appelé à un référendum « pour que l’Irlande du Nord quitte “le plus rapidement possible” la Grande-Bretagne et se joigne à la République d’Irlande ». Les commentaires ont été nombreux. Voici la réaction de la féministe et socialiste républicaine Bernadette Devlin-McAliskey. Elle fut au début des années 1970 élue au parlement de Westminster et fondatrice du Parti Républicain Socialiste Irlandais (IRSP), qu’elle quitta par la suite. Sa position nous a semblé intéressante car elle souligne combien l’exercice référendaire ne saurait être laissé entre les mains des états existants tant quand sa formulation qu’a son périmètre. Nous remercions une fois de plus vivement Liam O’ Ruairc pour son travail de compilation et de traduction.

Bretagne-info.

La semaine dernière Bernadette Devlin-McAliskey a réagit dans les médias aux appels faits par le Sinn Féin pour qu’un référendum sur la frontière soit organisé en Irlande du Nord. (1) L’ancienne députée au parlement de Westminster à Londres, Bernadette McAliskey, qui a plus tôt cette semaine qualifié les dirigeants politiques des deux parties de l’Irlande d’ “idiots” et a avoué qu’elle ne voudrait pas faire partie d’une Irlande unie géré par eux, a affirmé qu’un référendum sur la frontière n’est pas sur les cartes, et que le Sinn Féin sait que c’est le cas. McAliskey ajoute aussi que le Sinn Féin ne voulait pas une Irlande unie que le parti ne pouvait pas contrôler.

Mme McAliskey, qui fut l’une des premières personnalités à prévoir — longtemps avant l’accord du Vendredi Saint — que le Sinn Fein accepterait un règlement partitioniste en Irlande du Nord, a déclaré que le parti avait réclamé un référendum sur l’unité irlandaise « confiant qu’il n’aura pas lieu ». La socialiste de 69 ans, qui en 1969 est devenue la plus jeune député de Westminster à l’époque, à l’âge de 21 ans, a déclaré que le Sinn Féin ne voulait pas un référendum qu’il est certain de perdre. « C’est une distraction délibérée loin des réalités auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui»  dit-elle. Mme McAliskey, qui a été témoin de la fusillade du dimanche sanglant par le régiment de parachutistes dans le Bogside en 1972, a déclaré que les dirigeants du parti avaient demandé un référendum sachant qu’il n’y a aucune chance que ce dernier ai lieu.

Bernadette Devlin MacAliskey dans les années 70
Bernadette Devlin MacAliskey dans les années 70

McAliskey dit que non seulement un référendum sur la frontière n’a aucune chance, mais que certains des républicains de la vieille école, non-alignés au Sinn Féin, pourraient boycotter le plébiscite plutôt que voter pour l’unité. « Je ne demanderais pas à un chien de vivre dans la République irlandaise existante », dit-elle. « Alors, pourquoi irais-je voter pour y vivre ? Il n’y a aucune menace pour l’Union », affirme le vétéran des droits civiques. « Il y a plus de chance que l’État libre (ie sud de l’Irlande) revienne dans le Commonwealth avec une note d’excuse ».

McAliskey a dit qu’elle souhaitait voir l’unité irlandaise, mais pas avec les administrations actuelles en charge. « Est-ce que je pense que tous les habitants de cette petite île seraient en meilleure position si nous avions un plan stratégique cohérent, unitaire et unique pour l’avantage économique et social de tout le monde sur l’ensemble de l’île ? Je le pense. » Mais elle indique que cet objectif ne peut être réalisé en incorporant le nord dans le sud tels qu’ils existent actuellement. « Est-ce que je pense que les gens qui souscrivent à l’idéologie politique dominante — allant de Fine Gael et Fianna Fail, jusqu’à Sinn Féin, le SDLP et les Unionistes et le DUP – doivent gérer le pays ? Non. » Rappelant une célèbre citation d’un autre républicain, Brendan Behan (« Je ne peux penser à aucun état de misère humaine qui ne puisse être aggravé par l’arrivée sur les lieux d’un policier »), Mme McAliskey déclare : « Je ne peux penser à aucun état de misère humaine, que soit au nord ou au sud de la frontière, à ce stade, qui ne serait pas énormément empiré en mettant les idiots qui gèrent les administration des deux côtés de la frontière ensemble dans un même état. »

Hier, Mme McAliskey a dit : « Voudrais-je voir les gens faire une décision démocratique sur la nature de leur gouvernement indépendamment du gouvernement britannique ? Oui, je le souhaiterais. Mais est-ce la même chose que d’avoir un référendum sur ‘Voulez-vous rejoindre la République?’ – ce n’est pas le cas. Est-ce que je souhaite démanteler la République d’Irlande ? Oui. Est-ce que je souhaite démanteler l’état dans le Nord ? Je répond affirmativement. » Mme McAliskey déclare : « Je voudrais recommencer et avoir une conférence constitutionnelle, une série de discussions et de débats clairs et un processus démocratique pour construire une nouvelle république indépendante à laquelle tout le monde pourrait avoir un sentiment d’appartenance ». Mais elle a insisté sur le fait qu’elle ne croyait pas que la façon de le réaliser était aussi simple que de voter dans un référendum sur la frontière avec une question qui ne concernait pas les vrais problèmes.

(1) Voir : Gerry Moriarty, A united Ireland – is there something in the air? Irish Times 13 March 2017 et Ivan Little, Bernadette McAliskey: ‘Sinn Fein’s talk of border poll is game-play, it doesn’t want united Ireland it can’t control’, Belfast Telegraph 15 March 2017

E-korf un nebeud sizhunvezhioù ez eus bet aozet un toullad mat a zarvoudoù evit difenn ar gouezeleg en Iwerzhon. Ur mor a dud en doa kemeret perzh e Rith (Redadeg ar vro !) ha da heul e oa bet div vanifestadeg ledan a-walc’h e Dulenn hag e Belfast.

Ur vreizhadez yaouank harluet eno evit he studioù he deus kaset deomp un testenni a embanomp amañ dindan.

Trugarez vras dezhi evit ar skrid !

Kentelius ez eo gouzout e talc’h Iwerzhoniz kar-o-yezh gant o stourm enep youl fall parlamant Stormont an Hanternoz a chom dindan beli Rouantelezh-Unanet koulz hag e republik ar c’hreisteiz daoust m’emañ sañset kenofisiel  ar gouezeleg el lodenn se eur ar vro.

Keleier Breizh Dieub ha Sokialour.

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“An lá Dearg” e Belfast

6 sizhunvezh goude ar vanifestadeg bet dalc’het e Dulenn anvet « Lá Mór na Gaeilge », (devezh bras ar gouezeleg)  e lec’h e oa en em vodet kalz eus gouezelegerien  Iwerzhon (eus an norzh kement hag ar Su) manifestet zo bet adarre evit o yezh vroadel e  Belfast d’ar sadorn 12 a viz Ebrel dindan ar ger-stur “An lá Dearg”, (an devezh ruz) a oa  krog e Cultúrlann da 2e GM hag echuet er Custom House Square e kreiz-kêr Belfast.

Pal ar vanifestadeg a oa goulenn kevatalder, gwirioù ha justis evit ar gouezeleg hag evit an dud a gomz ar yezh.

Sed aze azgoulennoù ar c’houlzad :

• Ul lezenn diazez evit gwirioù ar gouezeleg en Hanternoz.

• Ma vije ret da c’houarnamant lec’hel an Hanternoz (hini parlant Stormont) lakaat e pleustr un hentenn a zeskadurezh en Iwerzhoneg.

• Ma vije arc’hantaouet ha harpet en un doare dereat kumuniezh ar ouezelegerien.

Arru  eo skuizh an dud gant ar gouarnamant na ziskouez interest ebet evit ar gouezeleg. Seán Ó Cuirreáin, komiser ar yezhoù ofisiel e Bro-Iwerzhon en doa roet e zilez rak ar santimant en doa bezañ dic’halloud dirak ar gouarnamant.

Hervezh an aozerien e oa bet betek 10 000 den o vanifestiñ e straedoù Belfast, « Dearg lá Fearg ! » (Fuloret ruz) a veze huchet gant an dud gour kement hag ar re vunud.

War an hent ez eus bet tro da welet un dornadig lealourien gant banniel ar Rouantelezh-Unanet oc’h ober saludoù nazi d’an dud o vanifestiñ pa oa pell muioc’h a re all o stlakañ o daouarn evit diskouez o skoazell a-hed an hent.

Ul leurenn a oa bet staliet er Custom House Square evit degemer an dud. Kemeret e oa  bet ar gaoz gant skolidi o c’houlenn doareoù trueuzdougen evit mont d’ar skol* ouezelek, gant an aozerien met ivez gant sonerien ha danserien. Aozet zo bet ur sonadeg vras diouzh noz gant strolladoù rock, punk ha reggae a gan e Gouezeleg.

Hervez an aozerien, ar pal a zo aozañ un dra nevez e Gouezeleg bep 6 sizhun  da zerc’hel gant ar c’houlzad . Ne vije dre ret ur vanifestadeg, met sonadegoù pe darvoudoù all , evit diskouez diskouez o youl da vezañ trec’h ha diskouez emañ ar gouezeleg perzh eus o vuhez pemdeziek. Kredapl eo  eta ne ra nemet kregiñ ar stourm nevez evit m’az afe war-raok yezh an Iwerzhoniz en daou du eus an harz .

*(nac’het eo bet dezho an transportoù pe ar yalc’hadoù peogwir emaint o vevañ tost diouzh ar skol  a vefe tu dezhe mont  war-droad betek enni. Diaes eo en ober  , kar ez eo ret treuziñ ur c’harter protestant .Ar  pezh a chom dibosubl d’ober en en ur mod didrabas  c’hoazh hiziv an deiz e Belfast . Bemdez e savont da 6e30 evit kemer ur bus a ra un distro vras evit mont  betek ar skol)

belfast gouezeleg

 gaielge