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élections européennes 2014

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Nous avons publié de nombreux articles sur la présence de la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance) aux cotés du NPA sur la circonscription « Ouest » qui inclue la Bretagne pour le scrutin européen du 25 mai. Le petit tour d’horizon (non exhaustif !) qui suit essaye de faire le point sur la position des autres forces indépendantistes et souverainistes chez d’autres nations sans état d’Europe. Nous avons tenté de privilégier les mouvements ayant des similitudes politiques avec les nôtres.

Nous publierons volontiers d’autres informations sur cette élection quand nous parviendrons à collecter d’autres informations sur les consignes de vote chez d’autres nations sans état d’Europe.

La rédaction de Bretagne-info.org

Ailleurs dans l’état Français.

– En Occitanie :

Le Partit Occitan (POC) autonomiste de centre gauche membre de Régions et Peuples Solidaires comme l’UDB, sera présent Dans le Sud-Est : avec François Alfonsi, eurodéputé sortant, tête de liste Régions et Peuples Solidaires, et plusieurs colistiers du Partit Occitan, dont Anne-Marie Hautant, cheffe de file de l’opposition à Jacques Bompart à Orange et Hervé Guerrera, conseiller municipal à Aix-en-Provence ; dans le Sud-Ouest, avec Régine Barthélémy, candidate du Partit Occitan sur la liste de José Bové (EELV).

Le Parti National Occitan (PNO) qui défend une ligne nationaliste, teinté d’ethnisme, (que nous ne partageons pas !) sera présent dans la circonscription Sud-Ouest avec la la liste « Occitanie pour une Europe des Peuples » dont la tête de liste est Martine GROS. Elle revendique ainsi que l’Union Européenne reconnaisse les Occitans, les Catalans et les Basques et ne soit plus une association d’États mais une fédération des peuples.

La Gauche Révolutionaire Occitane (Libertat) n’a pas de position publiée à ce jour, mais cette organisation est peu connue pour son soutien à l’Union Européenne qu’elle combat et est rarement portée sur les pratiques électorales.

Enfin signalons l’appel du Comité de Construction du Parti communiste révolutionnaire des Terres d’Òc / Comitat de Construccion pel Partit comunista revolucionari de las Tèrras d’Òc en faveur “de toutes les initiatives de vote blanc ou plutôt NUL, à condition d’inscrire sur le bulletin vierge un message révolutionnaire explicite (faucille et marteau ou autre symbole révolutionnaire, slogan etc.)…” Position nuancée pour la Bretagne et la circo “Ouest”.

oc

En Corse :

Corsica Libera (indépendantiste) n’avait pas donné de consignes de vote en 2009. Nous ne connaissons pas leurs position pour cette année.

Le PNC (Parti de la Nation Corse, Autonomiste centriste) mènera donc la liste “Sud Est” avec François Alfonsi (EELV), eurodéputé sortant, tête de liste Régions et Peuples Solidaires avec le Parti de la Nation corse des Occitans (Partit Occitan), des Arpitans (Mouvement Région Savoie) et des Imazighen (“Berbères”).

A Manca (la Gauche Nationaliste Corse organisation associée au NPA) avait concouru en 2009 avec le NPA sur la circo « Sud Est ». Cette année ni le NPA ni A Manca ne seront présents sur cette zone. A Manca déclare donc « Pour notre part, nous avons cru un temps que ces élections pouvaient constituer une tribune. Force est de constater que les travailleurs rejettent ce système. Ils le font, encore pour l’heure, de manière passive en s’abstenant. Une partie y participe en usant de votes qu’ils croient anti-système et qui profitent à l’extrême- droite. (…) Nous appelons les travailleurs, les chômeurs, les retraités et l’ensemble de celles et ceux que ce système écrase à ne pas participer aux prochaines élections européennes

Au Pays Basque Nord les abertzales (patriotes) de gauche du nord du Pays Basque sont regroupés au sein de “EH BAI” (Oui à la Nation Basque). Soucieux de renforcer le regroupement des forces de la gauche basque des deux cotés des Pyrénées deux de ses membres seront intégrés au sein de la liste constituée par EH Bildu et d’autres forces dans l’État espagnol (voir plus bas). Lire à ce sujet l’article de Jakez Borthairou dans l’hebdo Enbata.

En Martinique, Guadeloupe, Kanaky, Guyane, Polynésie : les forces indépendantistes appellent traditionnellement au boycott de ce scrutin.

Dans l’état espagnol :

Au Pays Basque et… ailleurs.

On peut constituer dans cet état une liste par état ce qui favorise la visibilité des forces défendant une ou des nations opprimées. C’est pourquoi la coalition basque de gauche EH Bildu (qui regroupe l’ex Batasuna et d’autres formations basques issues d’un environnement politique moins radical) a construit une plateforme électorale appelée “Los pueblos deciden” (Les peuples décident) aux cotés des Galiciens du BNG, des Canariens (Alternativa Nacionalista et Unidad del Pueblo) , des indépendantistes Aragonais Puyalon de Cuchas, et des Asturiens d’Andecha Astur. Cette liste menée par le député Basque au parlement de Madrid Jon Iñarritu s’oppose à l’Europe des capitalistes et de la Troika et prétend soutenir les processus en cours en Ecosse, Catalogne et Pays Basque vers l’indépendance. Le droit à l’autodétermination des Asturiens, Canariens et Aragonais sont bien sur défendu. Cette liste qui défend aussi le droit à l’avortement essaye comme d’autres de se faire l’écho des mobilisations contre l’austérité qui ont secouées tout l’état espagnol ces derniers mois.

los pueblos deciden

Dans les Pays Catalans : Les Candidatures d’Unité Populaire (CUP Gauche Radicale Indépendantiste) qui ont plus de 100 conseillers municipaux et quatre députés au parlement de Barcelone ont décliné l’offre des forces de “Los Pueblos Deciden” et ne participent pas au scrutin, et rappellent leur rejet de l’UE et du capitalisme.

ERC (La Gauche Républicaine Catalane), formation historique du nationalisme catalan a constitué sa propre liste avec le soutien de deux autres petites formation NeCAT et Catalunya Sí. Elle a naguère eu des élus au parlement européen. ERC a déja cogéré la Généralitat de Catalogne en coalition avec le PS Catalan. Ce qui éclaire sur ses vélléités de rupture avec les politiques d’austérités.

galiza

En Galice : Si la plus vieille et plus influente formation nationaliste de gauche le Bloc Nationaliste Galicien a choisi comme dit plus haut de se joindre a “Los pueblos deciden” ce n’est pas le cas de tout le monde. L’ex militant et leader du BNG Xose Manuel Beiras a formé avec d’autres indépendantistes tel le FPG une nouvelle formation : ANOVA qui dispose tout de même de quatre député au parlement autonome Galicien. Sous le slogan “e a hora do pobo“ (c’est l’heure du peuple) et sous la direction de Lidia Senra elle concourra pour ce scrutin avec notamment des membres Galiciens de Izquierda Unida (PC espagnol) dans le cadre de la coalition “Alternativa Galega de Esquerda“ (Alternative Galicienne de Gauche). La rupture avec le régime monarchique madrilène des Bourbons, la défense des droits nationaux du peuple Galicien sont mis en avant comme une certaine proximité avec la formation grecque de gauche SYRIZA.

La plateforme électorale de la gauche indépendantiste radicale NOS-UP a elle aussi refusé l’offre de “Los Pueblos Deciden”.

Tout comme les indépendantistes castillans de Izquierda Castillana. 

Nous ne connaissons pas le point de vue de CUT/BAI du célèbre Sanchez Gordillo émanation électorale du Syndicat Andalou des Travailleurs (SAT/SOC).

Pour en finir avec ce petit tour de l’état espagnol, soulignons que contrairement avec ce qui existe dans l’extrême-gauche française, plusieurs partis et formations de la gauche radicale “Espagnole” soutiennent le droit à l’autodétermination des peuples vivant dans cet état. C’est le cas notamment de “Corriente Roja” et du “Parti Communiste des Peuples d’Espagne” qui se présentent séparément à ce scrutin.

Nul doute que ce sera pour ceux qui participent ou non au scrutin l’occasion de dénoncer le sort des détenus politiques Basques, Catalans, Galiciens et le durcissement de l’arsenal répressif du régime.

radical independence conference

En Écosse :

Le SNP, parti nationaliste Écossais (indépendantiste centre gauche) sera présent. Cette formation avait deux députés au parlement de Strasbourg et pense pouvoir en gagner un troisième. Le SSP (Parti Socialiste Écossais, indépendantiste d’extrême-gauche) présent en 2009 sera absent. Il a perdu beaucoup de son influence en tant que parti mais ses membres et ex électeurs sont très actifs dans la perspective du referendum d’indépendance de novembre 2014 au sein de la coalition “Radical Independence Conference”.

En Irlande :

LeSinn Fein (Provisoire) de Gerry Adams et Martin Mc Guiness pense améliorer son score et passer de un à deux ou trois députés à Strasbourg en se présentant en champion de la lutte anti austérité. Les républicains “dissidents” : 32 CSM, Republican Sinn Fein, Eirigi, ISRP… semblent absents du scrutin et nous ne connaissons pas à ce jour leurs positions. L’appel au boycott semble probable.

Notons toutefois une influence républicaine au sein de la coalition “People Before Profit Alliance” qui sera présente le 25 mai et qui quoique sous l’influence du Socialist Workers Party (trotskyste) prend l’Irlande des 32 comtés comme cadre politique. Beaucoup de syndicalistes et de féministes s’y investissent et contestent l’ordre néoliberal. Parmi les revendications le refus de l’utilisation de l’aéroport de Shannon par les avions de l’armée US pour ses campagnes impérialistes en Irak et le transfert des détenus de la CIA par ce lieu.

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Au Pays de Galles :

Le Plaid Cymru sera de la partie pour ce scrutin, le vieux parti nationaliste de centre gauche qui gauchise un peu son discours sous l’influence de l’antimonarchiste, féministe et socialiste Lean Woods avait déjà une député au parlement Européen (Jill Evans). Toutefois son propos est loin d’être vraiment en rupture avec les institutions européennes.

En Sardaigne :

L’ile sous occupation Italienne connait une intense activité politique spécifique. Il existe plusieurs formations politiques indépendantistes de gauche telle A Manca Pro S’indipendenza et Sardigna Natzione. Cette dernière fait campagne pour le boycott en raison de la non existence d’une circonscription spécifique à la Sardaigne qui se retrouve à voter avec la Sicile.

 

bannielou

Pourquoi là Gauche Indépendantiste se présente t-elle aux élections européennes 2014 ? Pourquoi faire liste commune avec le NPA ?

Vous trouverez ci-dessous les raisons de notre candidature portée par les quatre candidats que nous présentons.

• Gael Roblin, membre de la direction politique et salarié du commerce, n°3.
Gael Lejeune, agricultrice bio, n°6.
Enguerrand Delannous, militant anti-aéroport NDDL incarcéré actuellement, n°11.
Annie Caillaud-Belleau, syndicaliste et retraitée de l’Éducation nationale, n°14.

Elections_Europeennes_Bretagne_Europe_Peuples_Travailleurs_NPA_Breizhistance-01

GALLEG/FRANÇAIS

Les militants de la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) ont choisi de construire une liste avec nos camarades du NPA pour les élections européennes du 25 mai 2014.
Ce choix s’explique par l’urgence de l’unité de ceux et celles qui refusent la politique d’austérité du gouvernement PS et des institutions européennes. Aussi parce que dans la rue, dans les luttes sociales (notamment dans l’industrie agroalimentaire), ou contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, nos militants luttent coude-à-coude.
Cette liste sera menée par Pierre Le Ménahès, ouvrier à la retraite, adhérent NPA et syndicaliste du pays de Lorient bien connu pour son engagement à la SBFM (Fonderie de Bretagne).
Notre accord politique permet d’intégrer sur la liste de 18 noms quatre candidats présentés par la Gauche Indépendantiste (Breizhistance).
Il s’agit de Gael Roblin, salarié de commerce et membre de la direction de la Gauche indépendantiste ; Gael Lejeune, agricultrice du pays de Guingamp connue pour son engagement pour une agriculture paysanne ; Annie Caillaud-Belleau syndicaliste enseignante en Loire-Atlantique qui a participé à de très nombreuses luttes pour le service public d’enseignement, l’unité de la Bretagne, la langue bretonne et les droits des femmes ; et enfin Enguerrand Delanous, militant anti-aéroport incarcéré pour un an pour sa participation à la grande manifestation du 22 février à Nantes qui fut sauvagement réprimée. Sa présence est pour nous une façon de faire campagne contre la répression du gouvernement socialiste frappant durement les opposants et autres syndicalistes, de faire campagne contre les actions liberticides de Valls et consorts.
Nous en profiterons aussi pour exiger l’abolition des lois antiterroristes planifiés à l’échelle européenne qui criminalisent les mouvement sociaux d’émancipation. La libération des prisonniers politiques issus des luttes de libérations nationales (Basques, Catalans, Galiciens…), et des détenus antifascistes, communistes et anarchistes.
Si la Bretagne est noyée dans la circonscription « ouest », le matériel de campagne unitaire défend clairement le droit à l’autodétermination et à l’unité territoriale de notre pays. Tout comme il prône clairement le droit à la co-officialité pour la langue bretonne. Des revendications plus que nécessaires au moment où le gouvernement envisage de redécouper les régions sans donner la parole au peuple breton et ce après avoir méprisé ses droits pendant des décennies.
C’est aussi une candidature radicalement internationaliste qui assume la solidarité avec d’autres peuples qui se battent pour leur liberté : en Ecosse, dans les Pays catalans mais aussi en Palestine, au Kurdistan et ailleurs comme avec les autres peuples sous domination française (Guadeloupe, Martinique, Kanaky, Pays Basque, Corse…) qui ont droit à l’indépendance.

C’est une liste pleine de combativité au service des luttes des peuples !
C’est une liste pour construire l’Europe des peuples et des travailleurs !

D’ici le 25 mai, votez et faites voter
pour notre liste NPA/Breizhistance !

BREZHONEG/BRETON

Stourmerien an Tu Kleiz evit Breizh Dizalc’h (Breizhistance) o deus dibabet sevel ul listennad asambles gant hor c’hamaraded eus an NPA evit dilennadegoù Europa ar 25 a viz Mae 2014.
An dibab-se a zeu eus ar fed eo mallus bodañ ar re a nac’h politikerezh strizhentez ar gouarnamant PS hag ensavadurioù Europa. Ha peogwir e stourmomp asambles ganto er straed, er stourmoù sokial (e industrielezh ar boued da skouer) pe a-enep d’ar raktres aerborzh e Kernitron-al-Lann ivez.
E penn al listennad e vo Pierre Le Ménahès, micherour war e leve, ezel an NPA ha sindikalour eus bro an Oriant brudet evit e labour en SBFM (Teuzerezh Breizh).
A-drugarez d’hon emglev politikel eo bet lakaet war al listennad – 18 den enni – pevar anezho kinniget gant an Tu Kleiz evit Breizh Dizalc’h (Breizhistance).
En o zouez Gael Roblin, goprad kenwerzh hag ezel renerezh an Tu Kleiz evit Breizh Dizalc’h ; Gael Lejeune, labourerez-douar eus bro-Wengamp brudet evit hec’h engouestl evit ul labour-douar peizant ; Annie Caillaud-Belleau, sindikalourez ha kelennerez eus Liger-Atlantel anezhi, kemeret perzh ganti e meur a stourm evit ar servij deskadurezh publik, unaniezh Breizh, ar brezhoneg hag evit gwirioù ar merc’hed ; hag evit echuiñ ganti, Enguerrand Delanous, stourmer a-enep an aerborzh bet toullbac’het evit 1 bloavezh goude bezañ bet kemeret perzh e manifestadeg vras an 22 a viz C’hwevrer en Naoned, hag a voe gwasket taer. Diskouez e anv war al listennad a zo deomp un doare da gabaliñ a-enep da wask ar gouarnamant sokialour a laka bec’h war e enebourien hag ar sindikalourien all, ha da gabaliñ a-enep an oberoù a lazh hor frankizoù kaset gant Valls hag e genseurted.
Tro hor bo ivez da c’houlenn groñs e vo nullet al lezennoù enep-spontouriezh raksoñjet evit Europa a-bezh hag a laka da dorfed an emsavadegoù sokial disujañ. Dieubidigezh ar brizonidi bolitikel o deus kemeret perzh er stourmoù dieubiñ broadel (Euskariz, Katalaniz, Galisianiz) koulz ha d’ar brizonidi enepfaskour, komunour hag anarkour.
Daoust da vBreizh bezañ beuzet en ur bastell « ouest » e embann dafar-kehentiñ ar c’houlzad-kabaliñ ar gwir d’en em dermeniñ hag unaniezh tiriad hor bro, hag embann a ra he deus hor yezh ar gwir da vezañ kenofisiel. Setu azgoulennoù ret p’en deus lakaet ar gournamant en e soñj adstummañ ar rannvroioù hep reiñ ar gaoz da bobl Vreizh ha goude bezañ bet dispriz ouzh he gwirioù e-pad degadoù a vloavezhioù.
Ul listennad etrebroadelour penn-da-benn eo ivez, a-gevred gant pobloù all a stourm evit o frankiz : e Skos, er Broioù Katalan, e Palestina, er c’hKurdistan koulz ha gant ar pobloù all sujet da Vro-C’hall (Gwadaloup, Martinik, Kanaki, Bro-Euskadi, Korsika…) hag o deus ar gwir da vezañ dizalc’h.

Ul listenn stourm eo, e-servij stourmoù ar pobloù !
Ul listenn evit sevel Europa ar pobloù hag al labourerien !

A-benn ar 25 a viz Mae, votit ha lakait votiñ
evit hol listennad NPA /Breizhistance !

Le 24 avril dernier, Emmanuel Couet était confortablement élu président de Rennes métropole. Il a annoncé ce même soir la liste des 20 Vice-présidents et des 4 conseillers délégués qu’il a chargé de diriger l’agglomération.

La ligne choisie est pour le moins très claire, puisque parmi les heureux élus désignés, ne figurent pas moins de 5 vice-présidents et délégués de droite et deux sans étiquettes là où ses “alliés” d’EELV doivent se contenter d’un seul siège de VP secondaire… alors même qu’ils avaient annoncé pendant le second tour des municipales qu’ils obtiendraient les transports.

Jeux de dupes.

C’est bien d’un jeu de dupe dont il s’agit et les premières victimes sont les électeurs de la liste « changer la ville ». Comment justifier une telle compromission et accepter de voter avec des membres de l’UMP, de l’UDI ? Comment Matthieu Theurier peut-il siéger dans l’exécutif de Rennes métropole au côté de Paul Kerdraon, de Pierre Breteau ou encore d’Auguste Louapre ? Comment des partis qui durant la campagne ont mis en avant la parité avec un « ticket » femme-homme en tête de liste peuvent-ils tolérer que les femmes ne soient que 6 sur 24 vice-présidents et délégués ?

Les masques tombent aussi du côté de la mairie de Rennes.

Le PS rennais, qui pendant toute la campagne n’a cessé de faire croire aux uns et aux autres qu’il ne s’agissait pas d’une élection nationale mais d’un scrutin dont les enjeux seraient uniquement locaux doit aujourd’hui afficher le sourire des vainqueurs qui ont bien su berner leur monde. Non contents de diriger de manière assumée l’agglomération avec la droite, les socialistes sont tout autant décomplexés à la mairie. La toute nouvelle édile Nathalie Appéré  profite ainsi de son élection triomphante pour apporter tout son soutien au plan de rigueur du Premier ministre Valls, elle qui s’était déjà illustrée en jouant à la bonne élève en soutenant docilement la position de Jean-Marc Ayrault sur l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Forte de son statut de rassembleuse de la gauche rennaise, elle a choisi de faire parti des 20 députés qui ont signé l’appel “Courage, avançons !”  Souveraineté, crédibilité, responsabilité : pourquoi nous soutenons le gouvernement”, initié par Philippe Doucet et de faire ainsi parti du premier cercle des soutiens du Premier ministre et de son plan d’austérité de 50 milliards d’euros. Les membres d’Ensemble, ex-anticapitalistes, ne pourront pas faire croire qu’ils ont été trompés au point de penser que Nathalie Appéré, telle une Dr Jekyll à la ville et Mrs Hyde au National était atteinte de schizophrénie politique. Elle avait déjà donné tous les gages de son libéralisme en votant bien avant les municipales en faveur de l’Ani, du TSCG ou de la réforme des retraites. Les voix du Front de Gauche et d’EELV ont donc bel et bien servi à renforcer ceux qui fragilisent les salariés, les retraités, les chômeurs, la sécurité sociale,  au profit de cadeaux aux patrons. Vous avez dit naïfs ? Pas une voix ne doit aller au Parti Socialiste quelques que soient les circonstances, voilà la leçon à tirer. Et elle est valable pour les Européennes !

La députée européenne Isabelle Thomas (PS) posant fièrement au côté de Nathalie Appéré Maire de Rennes et des jeunes socialistes, pour l’austérité…
La députée européenne Isabelle Thomas (PS) posant fièrement au côté de Nathalie Appéré Maire de Rennes et des jeunes socialistes, pour l’austérité…

  La rédaction.

Sur la circonscription Bretagne-Grand Ouest, la Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS) a conclu un accord politique avec le NPA pour les élections européennes du 25 mai prochain.

Pierre Le Ménahès
Pierre Le Ménahès

La liste NPA-Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS) sera conduite par Pierre Le Ménahès, 55 ans, ouvrier automobile en retraite. Pierre Le Ménahès, ancien leader syndical de la CGT de la SBFM à Caudan, c’était particulièrement illustré en 2010 pour avoir tenu la dragée haute à Nicolas Sarkozy en direct télévisé sur les politiques gouvernementales en matière  d’industrie automobile et sur la lutte contre les délocalisations.

Nous vous communiquerons de plus amples informations dans les tous prochains jours.

Affiche de campagne
Affiche de campagne

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS).