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Euskal presoak

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31 jours c’est la durée de la grève de la faim de Patxi Ruiz, détenu politique basque stoppée le 10 juin. Le mouvement était motivé par une série d’agressions verbales, de menaces d’agressions récurrentes émanant de fonctionnaires pénitentiaires. Dans le module 8 de la prison de Murcia, Patxi Ruiz avait participé avec d’autres prisonniers politiques basques à des mouvements revendicatifs aux cotés de prisonniers sociaux pour exiger en pleine crise du Covid :

  • Liberté des prisonniers agés enfermés et de ceux dont la peine est presque accomplie
  • Possibilité d’effectuer les visites
  • Recevoir le matériel pour empêcher la contagion (masques, gants…)
  • Réalisation de tests Covid-19 aux prisonniers et personnels.
  • Enfin, les détenus demandaient également la possibilité d’assister aux obsèques ou de se rendre au funérarium, en cas de décès d’un membre de la famille.

Désigné comme meneur de ce mouvement il avait été transféré, son mouvement de grève de la faim et de la soif visait à retourner dans le module 8 et obtenir satisfaction des revendications et l’arrêt des menaces d’agressions.

De très nombreuses manifestations de soutien à Patxi Ruiz ont eu lieu au nord et au sud du Pays Basque et ce en pleine période de confinement. Plusieurs prisonniers politiques basques ont jeûné ou refusé d’aller en promenade en solidarité avec lui, tout comme des prisonniers communistes ou antifascistes du PCE®-GRAPO. C’est le cas de notamment, deux des quatre prisonnières politiques basques incarcérées à Rennes en Bretagne. Hors du Pays Basque, notamment en Irlande et en Catalogne, plusieurs initiatives de solidarité ont eu lieu.

Cette grève de la faim a été un révélateur de la continuité des pratiques répressives contre les prisonniers politiques basques soumis à l’arbitraire des gardiens de prison ouvertement nostalgiques de Franquisme ou partisans de VOX (parti d’extrême-droite espagnol) alors même que le gouvernement de Madrid est aux mains du PSOE (« Socialistes ») et des amis de Jean-Luc Melanchon : Podemos.

Mais elle a aussi révélé des lignes de fractures entre les défenseurs du processus de désarmement d’ETA, c’est-à-dire le parti indépendantiste de gauche Sortu et son entourage politique, qui y voit l’opportunité de construire un processus souverainiste non armé légaliste et de l’autre côté une sphère plus antagonique refusant les abandons de la ligne historique de cette même gauche Abertzale.

Ce dernier secteur plus orthodoxe idéologiquement et moins influent réclame l’amnistie intégrale pour l’ensemble des prisonniers politiques basques et se regroupe sous ce mot d’ordre. C’est dans cette mouvance que Patxi Ruiz inscrit son combat. Et c’est ce secteur qui a mené l’ensemble des mobilisations de ces dernières semaines dans la rue.

Patxi Ruiz s’exprimera dans les jours qui viennent sur les raisons de rupture du jeûne.

Prest Gaude ! 

E miz Kerzu e oa aet tost da 10 000 Euskarad betek Pariz da c’houlenn groñs digant ar Frans ma vije kemeret e kont an aergerzh peoc’h a zo deuzoutañ e Bro-Euskal abaoe arsav-brezel ETA krog e 2011.

Goulennet o doa e vije paouezet gant ar reolennoù surentez strizh a rank anduriñ ar brizonidi politikel e prizonioù ar Stad-C’hall, laosket da vont dieub ar re glañv ha didostaet deus o bro ar re all. 62 stourmer ha stourmerez zo bac’het er c’hwec’hkorn evit bezañ bet perzh eus ETA. Pemp anezhe , maouezed holl, zo e toull-bac’h ar merc’hed e Roazhon.

Disul ez eo tost da 100 000 den zo bet e straedoù Bilbo , e kreisteiz Euskal Herria o c’houlenn kement all evit ar re zo bac’het e Bro-Spagn. Ur mor a dud neuze , tolpet da heul galv kevredigezhioù familhoù an doullbac’hidi. Pouezet o doa kalz war vallusted stad ar re glañv renablet gante hag embannet o c’hoant e vije paouezet gant ur politikerezh toullbac’hañ hag a zo ur c’hastiz evit ar familhoù dreist-holl. Kalz a dud disheñvel o soñjoù politikel o doa kemeret perzh e manif Bilbo dindan al lugan ” Prest Gaude” da lâret eo : Prest Omp !. Prest evit kenderc’hel gant ar peoc’h gant ma vo graet strivoù deus an daou du. evit poent e ra Stad-Spagn skouarn vouzar d’ar re a c’houlenn e vije didostet ar brizonidi deus o bro ha paouezet gant ar c’hastizoù hir ha didermen. E dibenn an dibunadeg hir ha dellezek o doa roet da c’houzout izili ar gevredigezh BAGOAZ a ra war dro ar brizonidi er stad-c’hall e vije kaset da brizonioù Lannemezan ha Mont de Marsan Euskariz bac’het er Frans evit bezañ tostoc’h deus o bro. N’eus nemet er mizioù da zont e ouvezimp hag ez a war ar memes tu gouarnamant Madrid.

Ur vanif all

E dibenn an dibunadeg dalc’het dindan ar glav pil un nebeud miliadoù a vanifesterien o doa dibunet c’hoazh dindan evezh bras ar polis dindan ar ger-stur istorel “Amnistia” ( Distaoliadeg ) . Ar vanif-se avat a oa bet aozet gant ar re radikalañ deus an dizalc’hourien a chom bihan o niver hag o levezon c’hoazh met hag a zo dre vras dipitet gant ar strivoù bet graet deus un tu hepken betek bremañ, an dizarmañ, hag ar c’hiladennoù ideologel niverus n’int ket evit lonkañ.

Lola kaset da vro Spagn….

Gouvezet hon eus d’al lun 15 a viz Geñver e vo kaset dindan nebeud unan eus prizoniadezed Roazhon, Lola Lopez, da echuiñ ur c’hastiz hir er stad-spagn goude bezañ tremenet 18 vloaz e toulloù-bac’h ar Frans. Lola zo a a orin eus Granollers er broioù Katalan, emgouestlet eo el luskad komounour ha dizalc’hour e Katalonia abaoe kreiz ar bloavezhioù 70, daoust dezhi bezañ graet ar choazh evel darn all e Katalonia da emezeliñ da ETA gant ar soñj da lakaat e pleustr e soñjoù etrebroadelour. Ouzhpenn d’an amzer trement e prizonioù ar c’hwec’h-korn eo bet kondaonet 200 vloaz gant justis Madrid. Gwelet e vo neuze ha bac’het e vo en un toull-bac’h tost deus he familh ha deus he bro orin evel an 271 ezel eus ETA bac’het en tu all d’ar pireneoù.

Grande manifestation à Bilbo : un Rendez-vous important pour Euskal Herria. Samedi 13 janvier aura lieu à Bilbao au Pays Basque la grande manifestation pour les prisonnier.e.s politiques basque. Cet événement est devenu un RDV annuel depuis que la société basque est entrée dans un processus de paix suite à l’arrêt de la lutte armée de ETA. Rassemblant jusqu’à 130 000 personnes, cette année plus que jamais la mobilisation devrait être forte. La réussite de la mobilisation de Paris le 9 décembre dernier qui à réuni plus de 10 000 manifestant.e.s laisse entrevoir de possibles avancés du côté de l’Etat français, tout en restant prudent.e.s. La question du rapprochement des prisonnier.e.s et la libération des prisonnier.e.s malades est au centre de la revendication de la société civile basque. Nous rejoignons l’appel de solidarité d’Askapena et de tous les comités de solidarité avec le peuple basque ci-dessous : « Vivent les luttes des peuples! Notre solidarité va avec les prisonnier.e.s politiques, les deporté.e.s et exilié.e.s basques ! Cela fait longtemps que nous travaillons pour les droits de nos camarades basques oppressé.e.s. Cela fait longtemps que nous portons notre solidarité à la lutte qui se mène en Euskal Herria pour sa libération nationale et sociale. Dans cette lutte pour la liberté et la résistance face au capital et aux États, la répression a été systématique et nous avons toujours ressenti très profondément le besoin de montrer notre solidarité internationaliste. Les états continuent de réprimer la dissidence basque et, ni les conséquences ni les causes du conflit politique ne sont aujourd’hui résolues. Le droit à l’autodétermination du peuple basque est nié, la liste des procès devant l’audience nationale continue d’augmenter et de nouveaux et nouvelles prisonnier.e.s politiques continuent de remplir les prisons espagnoles : Altsasu, Orereta, Amurrio… rien de nouveau. Dans l’état français 62 prisonnier.e.s politiques sont toujours derrière les barreaux. C’est pour cela que nous soutenons toujours le peuple basque, et tant qu’il luttera nous le soutiendrons. Camarades basques, si vous continuez de lutter pour la libération nationale et sociale de votre peuple vous ne serez pas seul.e.s. Vous aurez toujours des camarades dans tous les lieux du monde. Nous avons toujours compris que votre triomphe sera aussi le nôtre. Puisque si le projet indépendantiste et socialiste basque avance, nous avançons aussi. Si la lutte pour l’amnistie et les droits de vos prisonnier.e.s, deporté.e.s et exilié.e.s avance, avancera alors aussi la lutte pour les droits des nôtres, la lutte de peuples. Euskal Herria ne marche pas seule ! Gora Euskal Preso político, deportatu eta exiliatuak! Gora Euskal Herria sozialista! »

Les comités bretons de solidarité avec le peuple Basque/ Euskal Herriko Lagunak Breizh

5 prisonnières politiques Basques et Catalanes condamnées pour leur engagement au sein d’ETA purgent leur peines à Rennes.

Vous pouvez leur écrire :

  • Marina Bernado Bonada 8613
  • Lola Lopez Resina Maria Dolores 7075
  • Areitio Azpiri Alaitz 7992
  • Aranalde Ijurko Maite 8740
  • Sanchez iturregi, Saioa 8899

18 bis, Rue de Châtillon B.P. 3.107 35.031 Rennes/Roazhon Cédex

Hervez ar gelaouenn euskarat divyezhek NAIZ (GARA) eo bet laosket da vont Ane Miren Alberdi eus toull-bac’h ar merc’hed e Roazhon d’ar 5 a viz Eost.

Kondaonet e oa bet gant lezvarn Pariz da 15 vloaz toull-bac’h evit he stourm er strollad armet dizalc’hour Euskarat ETA. Tapet e oa bet e-kichen DAX e 2003.

Degouezhet eo e Madrid dre garr-nij ha n’eo ket bet harzet gant ar Guardia Civil, setu m’eo gortozet en he c’humun eus Bergara evit adkregiñ gant ar frankiz.

Berzhet eo dezhi distreiñ d’ar c’hwec’hkorn e-pad dek vloaz.

Toull-bac’h Roazhon zo unan eus an div greizenn nemeto gant hini Bapaume e hanter-noz ar Frañs e lec’h ma c’hell ar maouezed kondaonet da veur a vloavezh tremen o c’hastiz.

Hiziv-an-deiz e chom teir frizoniadez politikel eus ETA etre mogerioù uhel prizon Roazhon :

  • Areitio Azpiri, Alaitz (7 992)
  • Gimon, Lorentxa (7 228)
  • Lopez Resina, Maria Dolores (7 075)

18 bis, Rue de ChâtillonB.P. 3.107
35031 Roazhon Cedex