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féminisme en bretagne

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Suite à la publication du “Sondage pour la Bretagne” et des dernières mobilisations en faveur de l’unité de la Bretagne et du droit de décider, les éditions Stourmomp ont eu la riche idée de revenir sur le contenu intégral du sondage souvent uniquement présenté sous l’angle du rapport de Nantes au reste de la Bretagne, et de proposer des pistes de réflexion.

A l’heure ou les idées de référendum ou d’assemblée de Bretagne sont évoquées de façon récurrente dans la presse et dans le débat, à l’approche des élections municipales et régionales pour lesquelles même les plus fervents défenseurs d’un pouvoir politique breton peinent à nous dire comment ils et elles comptent faire pour progresser vers “+ de Bretagne“, voila de quoi souffler sur la Breizh.

Ce livre compile le travail d’enquête de DIBAB – Décidez la Bretagne, réalisé en partenariat avec Breizh Civic Lab et Radio Naoned. Il contribue par ses résultats et analyses à souligner l’existence d’un débat citoyen spécifiquement breton. Ce débat va au-delà de la question de l’unité territoriale de la Bretagne, car la quête de pouvoir décisionnel politique ne pourra se faire sans une réappropriation du concept d’autodétermination.

En plus des analyses sur le désir de Bretagne des sondé·e·s faites par Jeanne Toutous (doctorante en science politique à l’université de Rennes 1) et le commentaire de Carlo Pala (politiste de l’université de Sassari en Sardaigne), l’association DIBAB – Décidez la Bretagne nous propose ici un scénario pour plus de Bretagne, basé sur le droit de décider. Une contribution nécessaire au débat démocratique.

 

Le livre sera en vente lors du Festival du Livre de Carhaix, le samedi 26 et dimanche 27 octobre 2019.

 

Auteur(s) / Oberour(ien) DIBAB / Jeanne Toutous / Carlo Pala
Numéro / Niverenn ISBN 978-2-9566934-1-3
Nombre de pages / Niver a bajennoù 88
Format / Stumm 21*29,7 cm
Date de publication / Deiziad embann octobre 2019 / Here 2019
Prix / Priz 15,00 €
Éditeur / Embanner Stourmomp
Langue / Yezh Français / Galleg

 

La Gauche Indépendantiste invite ses militants et tous les démocrates, féministes, révolutionnaires de Bretagne à prendre part au mouvement de solidarité avec le peuple Kurde et le Rojava démocratique qui subissent une brutale attaque des forces militaires Turques.

En tant que défenseurs du droit à l’autogouvernement pour tous les peuples, et en tant que compagnons de Kendal Breizh, volontaire internationaliste breton mort sous les bombes turques à Afrin, nous faisons notre la déclaration de la commune internationaliste du Rojavac’est une révolution internationaliste, parce que beaucoup d’internationalistes ont rejoint cette révolution, en première ligne contre l’État islamique et le fascisme turc, nous avons aidé dans les hôpitaux, planté des arbres et travaillé pour construire une société démocratique et écologique, basée sur la libération des femmes.

De notre mobilisation à tous et toutes dépend la vie de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants au Rojava mais aussi la survivance de ce projet révolutionnaire née au sein de la résistance Kurde, ce qui le rend insupportable pour le régime d’Erdogan, en guerre avec les Kurdes du Rojava, mais aussi dans les territoires Kurdes d’Irak et de Turquie.

N’oublions pas dans nos mobilisations de dénoncer l’implication du lobby militaro-industriel français très présent en Bretagne et impliqué dans le commerce de mort avec la Turquie à qui il fournit armes et bombes. En effet, parmi les grandes entreprises françaises qui fournissent des systèmes d’armements, de la formation ou du maintien en condition opérationnelle à la Turquie figureraient notamment : Thales, Airbus Group (ex-EADS), MBDA, DCI, Dassault Systems.

Rassemblements à venir dans les jours qui viennent en Bretagne pour protester contre l’agression Turque au Rojava :

  • Jeudi 10 octobre à 17h30, devant le magasin Fnac du centre-ville de Lorient
  • Vendredi 11 octobre à Rennes à 17h place de la République
  • Samedi 12 octobre à Morlaix au kiosque à 12h
  • Samedi 12 octobre à 16h à Nantes place du commerce (Regroupement des composantes de la Gauche Indépendantiste derrière la banderole “Biji berxwedana Rojava, bevet Stourm Rojava”) 
  • Mercredi 16 Octobre à Guingamp à 18h place de l’échiquier/Champ au Roy.

La Gauche Indépendantiste Bretonne. 

Ce 28 septembre la Coordination Démocratique de Bretagne  avait convoqué dans les rues de Nantes une manifestation pour l’unité et l’évolution institutionnelle de la Bretagne en revendiquant le droit de décider. Ce dernier aspect de la mobilisation a été quasi escamoté par l’ensemble des comptes-rendus médiatiques.

En tant que militantEs indépendantistes ayant pris part au défilé et à la campagne en amont nous avons plusieurs observations à formuler.

Sur la participation et

le traitement médiatique de la manif

Tout d’abord la Coordination Démocratique de Bretagne n’avait pas mobilisé depuis le 8 décembre dernier à Rennes. Sur les mêmes bases c’était plus ou moins 1000 personnes qui avaient défilé ce jour-là. C’est la seule base de comparaison possible pour évaluer quantitativement la manifestation de Nantes.

La manifestation de Rennes le 8 décembre dernier.

De ce point de vue les comparaisons journalistiques évoquant une “baisse de la mobilisation” sont à relativiser. Surtout quand cette même presse avait déjà annoncé dès le vendredi 27 que la mobilisation allait être à la baisse au regard de la non participation de “Bretagne Réunie”. Pas un journaliste n’a relevé que cette association n’a pas occupé la rue Nantaise depuis septembre 2016… Et pour cause, cette année-là des fascistes de la pire espèce avaient pu défiler impunément en décrédibilisant notre combat à cause de la complicité des dirigeants de Bretagne Réunie. Un de ces dirigeants, Paul Loret, a annulé la manifestation de 2017 en obéissant à la préfecture de Région des Pays de la Loire, arraché les affiches de la mobilisation de 2018 lors de la grande tablée Nantaise et organisé la démobilisation en 2019… A chacun son bilan. Les déserteurs et les saboteurs complaisant avec l’extrême-droite de la direction de Bretagne Réunie — qui n’a aucune perspective — en sont même réduit à ne pas diffuser les infos du comité Nantais de Bretagne Réunie. Ce comité local a pourtant mobilisé, en organisant une réunion publique avant la manif et en participant à la manif de samedi dernier, tout comme le comité Nazairien.

On pourrait consacrer un chapitre entier à la nullité crasse de la couverture médiatique de la mobilisation. Même le Télégramme ne s’est pas embêté à dépêcher un journaliste : le journal a repris l’article d’une agence de presse et a publié une photo de 2018 prise à Rennes pour illustrer son propos.

Mais c’est Ouest-France qui s’est surpassé dans le parti pris et les clichés, notamment grâce à la plume de Christophe Jaunet. Un chroniqueur zélé des campagnes électorales de la République en Marche, qui s’acharne tel un plumitif d’extrême-droite a décerner des certificats de bretonnité aux manifestants. Son tweet précédent la manif — qui sentait bon l’apéro et les brèves de comptoir dans la rédaction de OF Nantes — en dit long sur les clichés coloniaux qui peuplent son imaginaire et ceux de ses collègues. On devine le pleurnichard à carte de presse qui geint sur les réseaux sociaux lorsqu’il est accueilli froidement dans les mobilisations suite à ses “papiers”…

Les médias en langue bretonne tel “Radio Naoned” et l’automedia “Dispak” ont eux chroniqué sous un tout autre angle, au sein de la manif, du début à la fin. D’autres médias comme Hitwest et L’Éclaireur de Châteaubriant ont pris la peine de rester jusqu’au bout de la manifestation et ont rendu compte des faits de manière plus objective et moins militante que leurs collègues de Ouest France.

Réunir entre 1500 et 2000 personnes dans ces conditions n’est donc pas si mal, et la mobilisation sur le “droit de décider” est donc un peu en progrès par rapport à la manifestation de Rennes.

Sur la composition de la manif

La principale caractéristique de la manifestation a été la présence d’une foule importante de jeunes (voir très jeunes) qui ont pris la tête du cortège. Un nombre très important de femmes, impliquées dans les luttes féministes, étaient bien visibles et ce sont deux porte-paroles féminines qui ont lu le communiqué final de la mobilisation. Les drapeaux féministes et les tracts pour se mobiliser contre les violences faites aux femmes ont trouvé toute leur place. Les drapeaux de la communauté LGBT étaient eux aussi de la partie. Evidemment, cela fait grincer les dents des nostalgiques coincés dans les couloirs du temps, qui arborent des oriflammes d’Anne de Bretagne, et dont une certaine presse raffole…

Beaucoup de militants de Bretagne Réunie, de l’UDB, quelques centristes du PB et du PFE, beaucoup de parents et lycéens de Diwan et public bilingue, quelques éluEs, dont Lena Louarn (Vice-Présidente de la Région Bretagne), Paul Molac (député régionaliste également élu au CR), Eric Bainvel (militant de la Gauche Indépendantiste et élu “Saint-Herblain à Gauche Toute”), Glenn Jegou (majorité municipale Rennaise), …

Drapeau breton “Melen ha Gwer” (=jaune et vert) aux couleurs du FC Nantes.

Beaucoup de supporters du FCN encore dans l’euphorie de leur victoire contre Rennes dans le “Derby Breton”, quelques gilets jaunes et des syndicalistes des chantiers de Saint-Nazaire venaient compléter cette petite foule familiale, sympathique et déterminée. Seule la Gauche Indépendantiste dans toutes ses sensibilités s’était donné les moyens de vraiment mobiliser. Un petit cortège bien visible des maoistes des “Jeunes Révolutionnaires” était également de la partie.

Au final, si des critiques sont légitimes (notamment sur la pertinence de certains slogans ou de l’accoutrement simili “Black Bloc version carnavalesque), tout le monde s’accorde à dire que la manif s’est déroulée dans le calme, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps à Nantes, tant cette ville subit les violences policières ces derniers mois. Nous proposons à ceux et celles qui ont pu s’offusquer de quelques slogans de défiance vis-à-vis de la police et de son action à Nantes d’aller discuter avec les amis et proches de Steve Maia Caniço, mort après une charge policière à Nantes, noyé dans la Loire le soir de la Fête de la musique… ou bien avec les amis et la famille d’Aboubakar Fofana, tué il y a maintenant plus d’un an dans le quartier du Breil à Nantes par un tir policier.

Panneau “Castaner el Liger / Justis evit Aboubakar” en breton pour demander justice pour Steve et Aboubakar.

Sur le contenu revendicatif

On reste sidéré par le fait qu’aucun média ou presque n’ai relevé que la revendication centrale est la tenue d’un référendum sur l’ensemble de la Bretagne historique, pour discuter à la fois de la taille et des compétences de la Bretagne, et ce avec ou sans l’autorisation de Paris ! Ce scénario possible est validé comme crédible par plus de 60 % des sondés dans le dernier sondage TMO pour Dibab et BCL. La banderole de tête “Décider, Voter, S’autogouverner : un référendum pour la Bretagne !“, les slogans ” De Nantes à Quimper, de Brest à Fougères, nous voulons voter et nous allons le faire ! étaient pourtant clairs.

Aucun journaliste n’a pris le temps de rester jusqu’à la prise de parole finale. Elle annonce pourtant des événements importants, notamment la structuration de la Coordination Démocratique de Bretagne comme la maison commune pour construire les mobilisations transpartisanes en faveur de l’unité et l’évolution institutionnelle de toute la Bretagne. La mise en place d’un calendrier de mobilisation pour influer dans le débat des municipales était également annoncé.

Dans cette prise de parole qui revenait longuement sur le sondage commandé par Dibab et Breizh Civic Lab (qui a été  débattu et expliqué à Nantes, Rennes, Morlaix les jours précédents la manif), était rappelé que la mobilisation à venir était importante car “il nous faut alimenter ce débat en maintenant la mobilisation sous toutes ses formes, afin que ces enjeux ne soient pas évacués par les chantres d’une France qui ne peut se concevoir que dans une homogénéité aussi lisse qu’artificielle“.

https://www.facebook.com/Coordination.Democratique.BZH/videos/486557878855463/

Il était aussi posé une question, que ceux et celles qui veulent réduire le combat pour l’unité bretonne à une quête identitaire et non l’élargir à un combat civique et démocratique, devraient méditer : “Finalement, à quoi nous servirait une cinquième assemblée départementale, et un conseil régional ayant un budget plus faible que celui des métropoles rennaise et nantaise cumulées ?“.

Prise de parole bilingue à la fin de la manifestation

Répondre à cette dernière question pour dépasser le cadre des mots d’ordre surannés d’un autre siècle permettra sans doute que tous ceux et celles qui n’étaient pas à Nantes le 28 septembre 2019 trouvent leur places dans les prochaines mobilisation pour “décider, voter et s’autogouverner en Bretagne.”

Merci à tous ceux et celles qui ont permis cette mobilisation.

L’intégralité de la prise de parole est à lire ici en PDF.

Des militants de la Gauche Indépendantiste.

Après Nantes la semaine dernière, c’est au tour de Rennes ce samedi huit juin de revêtir ses plus beaux habits arc-en-ciel pour célébrer le Pride month. Evénement LGBTI incontournable, les défilés de la Pride sont pour nombre de personnes une occasion festive, une occasion de réjouissances et de visibilités. Cependant, à l’heure où nos droits sont loin d’être acquis, à l’heure où d’autres sont menacés, à l’heure où les personnes LGBTI et notamment les plus précaires (trans, racisé•es, intersexes…) subissent toujours plus de discriminations et d’agressions, il nous apparaît comme essentiel de rappeler un fait historique : la première Pride était une émeute. Il y a tout juste cinquante ans, à Stonewall, éclatait une émeute queer menée par des personnes racisées, trans, et travailleuses du sexe … Il y’a cinquante ans, si la première Pride dansait, c’était au son des briques lancées sur la Police new-yorkaise. Parce que nous en avions assez de voir les luttes LGBTI trop absentes dans la gauche indépendantiste bretonne, comme nous en avions assez de voir les luttes bretonnes dénigrées dans les mouvements militants queers, il y’a un an nous avons fondé le Strollad LGBTI-breizhek dispac’hel (Collectif LGBTI-breton révolutionnaire). Viscéralement queer, féministe, antifasciste, antiraciste, anticapitaliste et indépendantiste, ce collectif a pour but (entre autre) de lier la gauche indépendantiste bretonne et les luttes LGBTI face à son ennemi commun : l’Etat Français et ses milices.

Parce que nous n’envisageons pas la libération bretonne sans la libération de toutes les minorités, nous voyons nombre de convergences entre les luttes de Bretagne et les luttes queer, ne serait-ce qu’a commencer par le droit de décider : la Bretagne doit pouvoir décider pour elle, comme les LGBTI doivent pouvoir décider, sans les entraves racistes, patriarcales, colonialistes et capitalistes imposées par la France. Pour beaucoup, notamment côté français, nos luttes seraient incompatibles. Incompatibles car l’indépendantisme serait symptomatique d’un souhait de retour en arrière, quand la libération queer est par définition progressiste et ne peut donc exister que dans un universalisme français. Peut-être conviendrait-il de rappeler que l’indépendantisme en Bretagne, ce n’est pas forcement restaurer la monarchie, fermer les frontières et jouer du biniou, ou encore que l’universalisme est un impérialisme. Pour d’autres, plutôt du côté breton, les luttes queer seraient secondaires. Pourtant, comment peut-on envisager la libération d’une minorité sans envisager celle de toutes les autres ? Comment envisager une Bretagne libre, qui répéterait les mêmes schémas français que nous rejetons ensemble aujourd’hui ? Dans son hommage à Yann-Fañch Kemener il y’a quelques semaines, Bèrtran Ôbrée le disait très bien : combien de jeunes LGBTI en Bretagne ont fini par rompre avec leur culture, avec leur langue, en partant s’installer dans de grandes villes que ce soit en Bretagne ou en France, pour vivre plus librement ? Ce n’est pas ce que nous voulons, et c’est d’ailleurs un des héritages que nous laisse Yann-Fañch, « les langues et cultures de nos aïeux nous appartiennent à nous aussi, nous pouvons contribuer à leur vitalité. Nous aussi, nous pouvons nous y exprimer ». Nous sommes trans, nous sommes PD, nous sommes gouines, nous sommes breton•nes… Nos identités sont multiples et nous refusons de devoir en laisser ne serait-ce qu’une de côté.

En cette année où se célèbrent tant les cinquante ans des émeutes de Stonewall que la mort d’un monument LGBTI de la culture bretonne, nous appelons à former un cortège de tête militant, à la Pride de Rennes, ainsi qu’un défilé nocturne le soir venu. Plus que jamais, soyons fier•es et libres, faisons entendre nos voix, dans toutes nos langues et nos diversités. Nous vous laissons ci-dessous notre appel. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nos suivre sur Twitter () où vous trouverez notamment un autre appel, rédigé cette fois avec d’autres collectifs et individu•es de Rennes pour ces projets de cortège de tête et de Pride de nuit.

L’appel en breton, français et gallo :


La liste Union des étudiant.e.s breton.ne.s / Armée de Dumbledore a réalisé 50% des voix aux élections des conseils centraux (Conseil d’Administration ; Commission de la formation et de la vie universitaire) de l’Université de Rennes 2. Nous remercions l’ensemble des étudiant.e.s qui ont pris part à notre campagne ainsi que tous ceux et toutes celles qui ont voté pour nous. Cette élection nous aura permis, en plus d’avoir une élue au CFVU et un suppléant au CA, d’être officiellement reconnus comme organisation représentative des étudiant.e.s de Rennes 2 quelques jours seulement après notre fondation. Par ailleurs, ces élections auront été marquées par le dynamisme de notre campagne : malgré la présence massive de militant.e.s venu.e.s de Paris le jour des élections et reparti.e.s le soir-même – la FAGE (macroniste), l’UNI (extrême droite) et l’UNEF (centre gauche) -, ces grandes centrales syndicales françaises n’auront pas réussi à rallier les suffrages des étudiant.e.s rennais.es et briochin.e.s qui ont voté majoritairement pour une liste bretonne. Nous nous félicitons également que les deux listes ayant intégré dans leurs programmes une signalétique bilingue français-breton – notre liste, et celle de Force étudiante rassemblant l’UNEF et Solidaires étudiant.e.s – aient réalisé 65% des voix. Cela démontre une fois de plus la légitimé démocratique de notre revendication. Ainsi, dans les conseils centraux comme sur le terrain, nous serons présent.e.s pour construire l’université de demain : une université populaire, bretonne et brittophone !

Les éluEs de l’UEB.

Morgane LOSTIC élue CFVU et Anton Burel suppléant CA

 

Evel Kendal Breizh warlene eo marvet ur stourmer etrebroadelour YPG Italian d’an 18 a via Meurzh e-kichen Baghouz, tost da zDeir Ezzor el lodenn deus ar c’hurdistan a zo e Siria. Lazhet eo bet gant izili DAESH. 33 bloaz e oa hag er Rojava evit skoazell an dispac’h ha stourm ar gurded abaoe 18 miz, perzh e oa eus ur strollad anarkour Tekoşîna Anarşîst. Stourm a rae er batailhon etrebroadel gant stourmerien ha stourmerezed TIKKO (Arme Dieubidigezh  ar Beizanted hag ar Vicherourien) dindan atebegezh hag urzhioù ar YPG/YPJ.

Setu troidigezh vrezhonek e lizher kimiadiñ  :

Demat,

Ma vez lennet ar gemennadenn-se ganeoc’h e talvez n’on ket deus ar bed-mañ ken. Mat, arabat eo deoc’h bezañ re drist, mat eo din evel-se, n’em eus ket kerse, marvet on en ur ober ar pezh a soñje din bezañ ar reizhañ en ur zifenn ar re wannañ hag en ur chom feal d’am mennozhioù  justis, ingalded ha frankiz.   Daoust, neuze, bezañ aet diwar wel re abred ez eo bet un trec’h ma buhez. N’em bije ket gellet gedal gwelloc’h  ha me zo kazi sur bezañ aet kuit gant ur mousc’hoarzh ouzh ma muzelloù. Hetiñ a ran ar pep gwellañ deoc’h, emichañs e tibabfet c’hwi ivez un deiz bennak (ma n’eo ket bet graet c’hoazh) da reiñ ho puhez evit ho nesañ, kar n’eus nemet evel-se e lakaer ar bed da cheñch. 

N’eus nemet en ur drec’hiñ an hiniennelouriezh hag en em garantez ennomp e c’hellfomp ober an diforc’h. Diaes eo an amzerioù, gouzout a ran, met na asantit biken ar gouzañvidigezh, na gollit biken ar spi, biken !

Pa seblant kollet pep tra ha pa soñj deoc’h ne vo ket tu tremen dreist ar poanioù anduret gant an den hag an douar, klaskit an nerzh ennoc’h ha treuzkasit anezhañ d’ho kamaraded. Er mareoù teñvalañ eo e vo talvoudus ho sklerijenn just a-awalc’h. Ha dalc’hit soñj « Pep tourmant a grog gant un dakenn ». Klaskit bezañ an dakenn-se.

Ho karout a ran holl, emichañs e vo talvoudus deoc’h ma c’homzoù. 

Betek an trec’h ! 

Orso Tekoser Lorenzo 

 

Ce dimanche 3 mars, prés de 130 personnes ont participé à la journée de solidarité avec le Kurdistan en hommage à Kendal Breizh volontaire breton des YPG Kurdes mort au combat à Afrin (Kurdistan de Syrie) face à l’armée turque et à ses alliés de DAESH. D’autres hommages avaient eu lieu à l’initiative du Secours Rouge à Bruxelles et de la communauté Kurde de Paris le mois dernier.

Des vidéos de volontaires internationalistes italienne et étasunien présents à Afrin ont été diffusés et suscités débats et questions du public sur le projet démocratique du Rojava, auxquels les intervenants des Amitiés Kurdes de Bretagne et Raphael Lebrujah (auteur de “Comprendre le Rojava dans la guerre civile syrienne“, Éditions du Croquant, octobre 2018, 208 p., 15 €) ont pu répondre.

Ils ont ainsi animé un véritable cours d’éducation populaire sur la situation au Rojava mais aussi dans la partie du Kurdistan occupée par la Turquie. Bien sûr la grève de la faim de plus de 230 prisonniers politiques Kurdes et Turcs pour l’amélioration des conditions de détention d’Ocalan a été largement abordée.

Comme le rappelle le Secours Rouge ce même jour :

La grève de la faim menée dans et hors des prisons de Turquie pour obtenir la fin de l’isolement d’Abdullah Ocalan et des prisonniers politiques se poursuit. Les autorité turques répriment cette grève et tout mouvement de solidarité : six membres du HDP ( parti de gauche pro Kurde Turquie ) avaient annoncé commencer la grève de la faim à Amed (Dyarbakir), ils ont été aussitôt arrêtés.

Leyla Güven, députée de ce parti ayant initié ce mouvement de grève jusqu’à la mort, a dépassé les 120 jours sans alimentation et continue malgré sa remise en liberté.

La communauté Kurde de Lorient et Nantes était largement représentée et c’est dans une atmosphère chaleureuse et déterminée, et malgré la pluie et le vent, que plus de 130 personnes ont arpenté les rues de Karaez. C’est aux cris de “Erdogan Assassin, Le Drian complice” qu’ils et elles se sont rendus jusqu’à la désormais célèbre fresque dans le quartier de le gare qui rappelle l’engagement du breton Olivier Le Clainche aux cotés des YPG/YPJ.

Les nombreux amis, militants anarchistes et indépendantistes présents ont évoqués avec ceux et celles qui en 2018 avaient tant battu le pavé des rues de Bretagne pour le Kurdistan, la suite de la campagne de solidarité avec la résistance kurde que nous devons poursuivre.

Des dons ont été recueillis pour acheter du matériel hémostatique pour les combattants et combattantes YPJ et internationalistes.

Après qu’un sonneur ait fait retentir le “Kan Bale an ARB” le chant de marche de l’Armée Révolutionnaire Bretonne, certains amis et camardes d’Olier ont lu en gallo, français et breton le texte suivant. Il délimite politiquement le sens de notre présence aux cotés de la résistance Kurde.

Le voici :

Si nous sommes réunis sous le portait de Olier Kendal Breizh ce n’est pas pour pleurer mais pour honorer sa mémoire et celle de tous celles et ceux qui sont tombés au Kurdistan, au Rojava, pour un monde meilleur. Un monde basé sur le droit des peuples à prendre en main leur destin, à parler leur langue, à faire respecter leur identité, à construire un autre modèle de société basé sur des rapports femmes/hommes radicalement différents, sur d’autres notions que la rentabilité.

Un an après la bataille d’Afrin que l’armée Turque, membre de l’OTAN, et ses supplétifs de DAESH ont envahis grâce au silence complice de l’Europe et de la France, la résistance des Kurdes et de leurs alliés continue.

Le Rojava est une aubaine et un projet plein d’espoirs dans une période où les mouvements fascistes se renforcent alors que la gauche révolutionnaire européenne est marginalisée. Le mouvement de libération Kurde a libéré un espace au milieu de l’horreur de la guerre syrienne où un bouleversement radical s’est créé. Des structures démocratiques multiethniques ont été mises en place et les condition patriarcales ont été renversées.

Maintenant la Turquie liée à la France par de nombreux accords commerciaux et militaires envisage ouvertement de conquérir les autres cantons du Rojava. 

Nous vivons dans le centre de l’impérialisme, nous avons le devoir d’agir car le mouvement de libération nationale Kurde agit dans des conditions liés aux conditions globales d’exploitations. Les états européens tirent profit de cette guerre et soutiennent économiquement et politiquement le régime turc. 

Il faut comprendre que la libération est un projet aussi global, nous ne devons pas attendre qu’un projet révolutionnaire parfait tombe du ciel. C’est cette leçon que nous devons apprendre ici en Bretagne, nous devons intervenir dans les luttes actuelles en mettant en avant le droit à l’autodétermination des nations sans état, la lutte anticapitaliste radicale, le féminisme, la diversité linguistique, la défense de l’environnement, la solidarité internationaliste. Cette approche permet de faire tomber les barrières entre tous les mouvements en Europe et permettra de développer des perspectives communes.

Les martyrs sont immortels dit la fresque. Les idéaux d’Olier sont immortels. Aujourd’hui il se serait mobilisé volontiers contre la répression policière et judiciaire contre les mouvements sociaux, les armes mutilantes de la police, le projet de central à Gaz à Landivisiau, les projets miniers en Bretagne et ailleurs, pour les prisonniers politiques catalans coupables d’avoir organisé un référendum pour l’indépendance, les conséquences de la loi travail et des politiques d’austérité, la montée de la xénophobie, la place de la langue bretonne dans la vie publique, le refus de voir assimiler critique de l’état d’Israël en Palestine occupée et antisémitisme… Mais sans doute aurait-il trouvé le temps de nous signaler que Leyla Güven, députée Kurde au parlement de Turquie, est en grève de la faim depuis 120 jours. Depuis le début de sa grève de la faim pour la libération d’Ocalan, plus de 230 prisonniers politiques en Turquie ont également entamé une grève de la faim ainsi que des militants et représentants politique kurdes en Europe. Un grand nombre de grévistes de la faim sont dans un état critique dont certains restent maintenus en isolement en prison.

Continuons ces luttes ici jusqu’à la victoire ! 

Continuons la solidarité avec le peuple Kurde ! 

Liberté pour Ocalan ! Victoire pour les grévistes de la faim en Turquie !

Biji YPG/YPJ ! Biji PKK !

Biji Kurdistan ! Biji Berxewena Rojava !

Bevet Breizh dieub ha sokialour ! 

Salut à tous les combattants internationalistes au Kurdistan ! Salut à tous les travailleurs de Turquie en lutte contre Erdogan ! 

Une version plus courte a été lue en gallo, langue à laquelle Olier tenait :

Si je sons d’ensemble ané, n’est point pour braire mais pour aloser Olvier et tous les siens-là qhi sont cheï au Kurdistan, au Rojava, pour parlever le dret des peuples à crocher dans lour avenir, à caoser dans lour parlement, à mettre su bout une société plus juste ent’ les coéffes et l’s hommes.

On ne oué pu hardi parler mention de l’armée des turcs qhi s’est égaillée dans le haou de la Syrie dépé un an, mè les kurdes erchignent cor.

Est un biao projet d’même, au Rojava, que je devons parlever quand j’veyons les fascistes par cé nous être au pu haou. Est bien d’avaï des exemples de doumé d’entraïde, en plein mitan de la ghère en Syrie.

Astoure il faut avaï pou que la Turqhie mène cor pu leïn son armée et que la France et les aotes païs clovent des yeux et les prennent par biao vu qhi sont leiés entr’ieux pour des istouères d’marchands.

Astoure i faut sieudre le chemin tracé par les kurdes, les aïder, lutter contre les hardi- pernants et léier les luttes entre ielles.

Olvier je pensons dans taï ané car si t’étais cor là t’aurais vantié croché dans les hucheries d’astoure.

A la rvérie Olvier.

Ur c’hant bennak a dud a deuet da gKaraez d’ar sul 3 a viz Meurzh da enoriñ Olier Le Clainche (Kendal Breizh) lazhet gant arme Turkia er Rojava bloaz zo.

Goude un abardevezh kentelius gant testennioù, videoioù, standoù, prezegennoù,  un tropellad stank mat gant Bretoned dorn-ha-dorn gant Kurded a oa aet war droad betek al livadenn bet Kinklet en devezhioù diwezhañ da enoriñ Kendal Breizh.

Ul livadenn brav eston ouzh moger un ti e kêrbenn ar Poc’her hag en deus lakaet kalz kazetennerien da zuañ paper.

Goude bezañ sonet Kan Bale An ARB ez eus bet lennet un destenn skrivet gant kamaraded ha mignoned dezhañ. Sed aze an destenn vrezhonek a oa bet lennet ivez e galleg hag e gallo :

N’omp ket bodet amañ dindan poltred Olier Kendal Breizh da ouelañ met da enoriñ e goun koulz hag hini an holl a zo marvet e Kurdistañ an hini eo, er Rojava, evit ur bed reizhoc’h. Ur bed diazezet war ar gwir evit ar pobloù da zibab o flanedenn, da gaozeal o yezh, da zoujañ deus o identelezh, da sevel ur batrom kevredigezh disheñvel ma vije kevatal ar gwirioù evit ar baotred hag ar merc’hed enni, diazezet war traoù all hag ar gounidoù.

Bloaz goude emgann Afrin , ur gêr a zo bet aloubet gant lu Turkia hag a zo ezel deus an OTAN, hag he mignoned eus DAESH, gant sikour divrud Europa ha Bro C’hall, Hag an aotroù an Drian en o zouezh, e kendalc’h ar gurded hag o c’henseurted da herzel outi.

Ur chañs bras eo ar Rojava koulz hag ur raktres poltikel leun a spi ennañ pa vez e-pep-lec’h strolladoù faskour o kreñvaat ha tu kleiz dispac’hel europa o wanaat. Sklaerijenn a gas ar stourm en em zieubiñ eus Kurdistañ e kreiz teñvalijenn ar brezel e Siria. Frammoù demokratel ha lies-etnek  a zo bet lakaet e pleustr ha kaset da get ar boazioù tadelour.

Ha bremañ, Turkia, liammet ouzh Bro C’hall anezhi dre meur a gevradoù armoù ha kenwerzh, a zo e soñj ezforan trec’hiñ hag aloubiñ an holl gañtonioù all er Rojava.

E kreizig-kreiz an impalaerouriezh e vevomp-ni ha  setu perak e rankomp-ni ober un dra bennak kar an emsav a zieubidigezh kurd a stourm e barzh hag a-enep ur sistem mac’homañ kalz ledanoc’h. Gounidoù a ra ar stadou europat diwar ar brezel-se ha souten a reont ezpolitikel koulz hag ezekonomikel ar stad Turkat

Ur raktres en e bezh eo an dieubidigezh, deomp da intent an dra-se, ha n’eo ket ur rekipe klok a deufe eus un gourden pe ur salver bennak ha da lakaat e pleustr evel ma vije. Ar gentel-mañ eo an hini a ranker kompren ha derc’hel soñj amañ e Breizh. Ret eo deomp stagañ gant ar stourmoù a-vremañ en ur lakaat war wel ar gwir d’en em dermeniñ evit ar broadoù hep stad kenkoulz hag ar stourm a-enep d’ar gapitalouriezh dichipod, ar gwregelouriezh, al liested yezhel, ar stourm evit an endro hag ar c’hengred etrebroadelour. Hag e-giz-se e c’hallimp terriñ ar mogerioù ha tremen ar pont davet an holl emsavadegoù dispac’hel en Europa a-benn mennout un dazont a-stroll.

Ne c’hall ket mervel ar verzherien eme al livadenn, evel uhelvennadoù Olier, nannvarvus e vezont. 

Hirie e vije Olier en em savet en hon c’hichen a-enep feulster ar polis a-dra-sur, gwaskerezh ar justis, a-enep an armoù gloazus implijet gant lakezien ar stad, ar raktres kreizenn gaz e Landivisio, ar raktresoù minoù e-pep-lec’h e Breizh, evit ar brizonidi bolitikel gatalan kablus da vezañ aozet gante ur referendum evit ma vefe dieub o bro, a-enep d’al lezennoù enepsokial eus ar gouarnamant,a-enep  kresk ar ouennelouriezh, plas ar brezhoneg er vuhez foran. Sur eo ivez e vije bet ganeomp evit nac’hañ meskañ an enepsionouriezh hag an enepyuzheviezh a servij d’ar stad faskour Israel da aloubiñ ha gwaskañ Palestina. Ha sur eo en dije kavet an tu da gontañ deomp hag emañ Leyla Güven oc’h ober un harz-debriñ abaoe 111 deiz, kannadez kurd anezhi e parlamant Turkia, kroget he deus e-barzh he harz-debriñ evit azgoulenn dieubidigezh Abdullah Ocalan, hag heuliet eo bet gant ouzhpenn 230 prizoniad e Turkia, ambrouget gant stourmerien ha politikourien gurd en Europa. Kalz dioute a zo en ur stad fall-tre ha dalc’het bac’het o-unan-penn memestra.

Kendalc’homp ar stourmoù se betek an trec’h !

Kendalc’homp ar c’hengred gant ar gurdiz !

Frankiz evit Ocalan !

Ra vo trec’h an harzherien debriñ !

Biji YPG /YPJ, Biji Kurdistañ, Biji Berxwedena Rojava !

Bevet Breizh Dieub ha Sokialour !

Salud d’an holl gadourien etrebroadelour ha d’an holl labourerien e Turkia a stourm a-enep da Erdogan.

Dastumet ez eus bet arc’hant da brenañ dafar mezegel, da lâret eo prenañ ha kas dezho bandennoù ha lienennoù hemostatek.

Bloaz goude neuze e chom bev mat ar c’hengred gant ar Rojava e Breizh. Moarvat n’eo ket an emgav diwezhañ kinniget gant ar re o deus c’hoant kenderc’hel gant hent stourm Kendal Breizh.

 

E Brussel hag e Pariz e oa bet rentet enor da Olier ha da stourmerien ha stourmerezed ar c’hurdistan er sizhunvezhioù diwezhañ.

E Breizh, bloaz goude stourmoù Afrin ha bloaz goude marv Olier war an talbenn e vo dalc’het un abardevezh evit padout gant ar skoazell d’ar gurded hag evit rentañ enor da Olier Leclainche aka Kendal Breizh  d’ar sul 3 a viz Meurzh e Karaez.

Kamaladed ha mignonezed zo deus Olier o deus soñjet e vefe talvoudus d’en em gavet asambles evit embann e chomomp feal da bobl Kurdistan hag he stourmerien ha stourmerezed empleget evit an dispac’h sokial ha dieubidigezh o bro.

  • Bloaz goude emgann Afrin ha marv Olier e teuy tud da destenniañ
  • Graet e vo ar poent war stad an traoù er Rojava hag er c’hurdistan gant ar c’hevredigezhioù a gengred.

Bannet e vo filmoù ha tro-dro d’an taolioù kelaouiñ e vo eskemmoù ha sonerezh.

Pedet oc’h da zont da dTi ar Vro 6 place gwirioù mab-den e Karaez da 2e GM.

 

Plusieurs hommages ont été rendus à Kendal Breizh lors de manifestations de soutien à la résistance Kurde à Brussel et à Paris ces dernières semaines. En Bretagne, rendez-vous est fixé le 03 mars pour affirmer notre solidarité indéfectible au peuple Kurde et rendre hommage à Kendal Breizh.

Cette initiative est organisée par des amiEs et des camarades de Kendal Breizh

Nous organisons une après-midi de solidarité avec la lutte du peuple Kurde et d’hommage à Kendal Breizh le 3 mars à Carhaix.

  • Un an après les combats d’Afrin et la mort de Kendal Breizh des camarades témoigneront.
  • Le point sur la situation au Rojava et au Kurdistan par les associations de solidarité.

Vidéos, tables d’infos, discussion, musique sur place.

Ti ar Vro 6 place gwirioù mab-den / 6 place des droits de l’Homme. Karaez.